Lyndaë
| Lyndaë | |
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| Dénomination | Le Royaume de Lyndaë |
|---|---|
| Description | soon |
| Monde | New-Stendel |
| Existence | 58 Mérolia de l'an 68 du Calendrier Erachien |
| Fondateur(s) | Zaryen |
| Souverain(s) | Atanwë Ri Arandil |
| Alignement | Néo-Dominion |
| Langues | Stendelien, Elfique |
| Personnages illustres | Zaryen, AntoineKia, Tonacs, HRigou |
| Gentilé | Lyndaïen(ne) |
| Frontières | Kutzenbach, Föddaksa |
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Sommaire
- 1 Histoire
- 1.1 Préface
- 1.2 Avènement du Lybu
- 1.3 Règne de la honte
- 1.4 1ère Guerre Civile
- 1.5 Royauté et inutilité
- 1.6 Roi Zaryen et sa cours
- 1.7 2nd Guerre Civile
- 1.8 République et Expansion
- 1.9 Monarchie ou Dictate du Lybu
- 1.10 La Campagne d’Óldenburg
- 1.11 Royaume Eternel ou la mort
- 1.12 Lybu seul le sait
- 1.13 Etymologie
- 1.14 Régions
- 1.15 Formation
- 2 Géographie
- 3 Société et Institutions
- 4 Culture
- 5 Flore et Faune
- 6 Trivia
- 7 Références
- 8 Bibliographie
Histoire
Préface
Avènement du Lybu
Règne de la honte
1ère Guerre Civile
Royauté et inutilité
Roi Zaryen et sa cours
2nd Guerre Civile
République et Expansion
Livre III : L’aube d’un nouvel ordre, Extrait du Codex de la Nouvelle République de Lyndaë, année 296
« Nul ne sut véritablement ce que ressentit Atanwë Ri Arandil, lorsqu’au matin du Quatrième Fifrelune de l’an 269, le silence froid de la chambre royale révéla le décès du dernier monarque de la lignée divine du Lybu. Le roi Zaryen gisait paisiblement, emporté par l’usure de son cœur, alors même que le royaume tout entier se consumait encore dans les braises d’une guerre civile sans nom. Ce fut la Guerre de l’Arbre Fendu, la guerre des frères, celle qui opposa haut-elfes et sylvains au sein des bois sacrés d’Elen Thalas, sous la couronne gigantesque de l’Aldaron. » La disparition de Zaryen, souverain sans héritier, scella l’effondrement de l’ordre ancien. Tandis que l’Escadron d’Automne sécurisait les bastions du centre, l’Autorité Magique, désormais cantonnée à la capitale, protégeait les sièges du pouvoir. Les sylvains, persuadés d’un régicide orchestré par les haut-elfes, proclamèrent l’indépendance et se retranchèrent au pied de l’Aldaron, refusant tout dialogue.
Dans la tourmente, le Palais du Grand Bois, siège historique de la royauté lyndaïenne, fut entièrement démantelé. Ses pierres, ses poutres, jusqu’aux statues sacrées furent réemployées pour la reconstruction de la ville nouvelle. La falaise même sur laquelle s’élevait le palais fut en partie pulvérisée, nivelée pour devenir des terres agricoles destinées à nourrir la capitale renaissante. Symbole d’un passé révolu, l’Aldaron, l’Arbre Sacré d’Elen Thalas, fut abattu dans des circonstances troubles : officiellement, il périt sous les feux croisés des combats, mais dans les murmures populaires, on accuse les séparatistes eux-mêmes d’avoir commis cet acte irréparable dans une folie destructrice.
Repoussés au-delà des Monts de Foddaska, les derniers irréductibles sylvains s'enfoncèrent dans les terres sauvages, entretenant une guerre larvée faite d’embuscades et de sabotages. Dans ce vide de pouvoir, le Néo-Dominion proposa son appui à un homme : Atanwë Ri Arandil. Exilé de Ména-Lithui après avoir été déclaré traître lors de la guerre contre l'Empire, devenu simple conseiller sous Zaryen puis figure controversée à Lyndae, Arandil accepta la lourde charge de régenter la nation. Le 5e jour du Quatrième Fifrelune, la République de Lyndae fut proclamée.
Arandil énonça une promesse solennelle : « De grosses réformes pour un peuple meurtri, et de l’engagement pour anticiper l’avenir. »
Les premières semaines de la République furent austères. Le Régent ordonna un recensement général : terres, récoltes, finances, état des armées. Rapidement, les abus des anciennes élites furent révélés. Commerçants véreux, nobles félons et parasites furent dépouillés de leurs biens et proclamés « Ennemis de l’État ». Un nouvel ordre, plus rigoureux, émergeait. À l’extérieur, Lyndae conservait ses alliances. Foddaska et Kutzenbach restaient des partenaires fiables, tandis que le soutien du Néo-Dominion consolidait la position de la jeune République sur la scène politique des mondes connus. Car Arandil nourrissait une ambition claire : placer Lyndae, dans les trente prochaines années, parmi les grandes nations respectées tant sur Stendel que sur New Stendel. Bien que toutes ces terres demeurent féodées à l’Empire de Stendel, il entendait donner à Lyndae une voix forte et incontournable, capable de peser dans les décisions impériales et intercontinentales. Dans le même temps, une grande réforme agraire transforma les paysages : les cultures de coton furent remplacées par des céréales plus nutritives et des systèmes d’irrigation furent déployés pour garantir la sécurité alimentaire. La menace de famine, omniprésente après la guerre, fut écartée.
Puis vint l’annonce du grand chantier : la création du nouveau centre économique et militaire à Ciryandil. Située au-delà de la Montagne de Lyndae et derrière les ruines de la forêt d’Elen Thalas, cette vaste plaine longtemps délaissée allait devenir le cœur battant de la future expansion. Un appel d'offres fut lancé, attirant bâtisseurs, architectes et ingénieurs de tout le Néo-Dominion. L’objectif était clair : ériger un port militaire majeur pour la force de projection navale de l’alliance, ainsi qu’un carrefour commercial capable de rivaliser avec les plus grandes cités du continent.
Parallèlement, l’armée se restructurait. L’ancienne Autorité Magique, jadis organe d’élite du royaume, fut transformée en Escadron des Parses, placé sous le commandement direct du Régent. Une décision nécessaire, justifiée par l’instabilité persistante… mais qui inquiétait certains membres de l’Assemblée. Déjà, des voix s’élevaient pour défendre les principes démocratiques naissants. La construction du fort du Croisillon, première pierre de la nouvelle architecture militaire, acheva d’attiser la méfiance. Le redéploiement de l’Escadron des Parses en ce point stratégique protégeait certes les frontières, mais soulevait aussi de vives interrogations sur la centralisation du pouvoir.
Ainsi s’ouvrit l’ère de la République et de l’Expansion, entre rêves d’un avenir glorieux et peurs sourdes d’une dérive autoritaire. Atanwë Ri Arandil gouvernait d'une main ferme mais mesurée, au croisement de toutes les tensions : entre l’espoir d’un monde nouveau, les rancunes anciennes, et la vigilance des alliés comme des ennemis. Et nul ne savait encore ce que l’Histoire retiendrait de son règne.
Monarchie ou Dictate du Lybu
Livre IV : L’idée qu’on se fait du royaume
Ces dernières années ont vu l’effacement progressif de la République de Lyndaë au profit d’un régime monarchique centralisé. Derrière les apparences de prospérité, chiffres économiques en hausse, investissements dans les infrastructures comme le port de Ciryandil ou le renforcement des réserves financières, une transformation politique majeure s’est opérée, orchestrée dans le silence des couloirs du pouvoir par Atanwë Ri Arandil. Profitant de la stabilité retrouvée et de sa légitimité croissante, Arandil fit taire une à une les voix républicaines encore actives. Son couronnement, célébré dans tout le royaume, fut présenté comme le retour à une continuité monarchique ancienne. Dans les faits, il s'agissait surtout d’une transition vers un pouvoir personnel, où le monarque concentre entre ses mains les rênes politiques, militaires et spirituelles. Le nom de « Grand Royaume de Lyndaë » fut adopté, et avec lui, la naissance d’un ordre nouveau.
Le KSIAG (Corps Spécial d’Ingénierie et d’Avant-Garde) fut créé pour incarner ce nouveau visage du pouvoir royal. Sous les ordres directs du roi, ce corps d’élite réunit les compétences du commandement militaire (Kiryassë), de la défense (Sanda), du savoir et de la technologie (Isto), de l’autorité royale (Aranya) et de l’avant-garde rapide (Gwaew). Un outil d’intervention polyvalent et redoutable, conçu pour répondre à toutes les menaces, visibles comme invisibles, sur le territoire lyndaïen et au-delà.
L’ancienne institution du St-Soleil, autrefois puissante et influente, fut ciblée par une purge méthodique. Sous couvert de réformes administratives et de sécularisation, l’ensemble de son clergé fut dissous ou assimilé de force. Derrière cette manœuvre, l’opération secrète baptisée « Isil » mit fin au culte, ouvrant la voie à une nouvelle vénération, cette fois-ci dirigée depuis le sommet de l’État. L’asservissement total du St-Soleil fut suivi par l’incorporation complète des régions de Foddaska et Kutz. Ces deux provinces, longtemps aux marges du royaume, furent absorbées dans les « Domaines Sacrés du Grand Royaume de Lyndaë ». Sur le papier, il s’agissait d’un retour à l’unité spirituelle ; en réalité, il s’agissait d’une intégration militaire à peine masquée, appuyée par le redéploiement de troupes dans ces zones stratégiques. Le fort du Croisillon, une structure militaire récemment achevée, devint le siège de l’Escadron des Parses – l’héritier direct de l’ancienne Autorité Magique. Ce changement de nom reflète bien plus qu’une réforme : il incarne la militarisation complète de la magie au service du pouvoir royal. À l’ouest, le vieux fort Rhîw fut restauré à proximité du lac Hattarajärvi, où une concentration magique anormale fut détectée. Un cimetière oublié se trouve sous ce lac gelé, abritant les restes d’un ancien dragon putréfié. Lieu interdit aux civils, il est désormais surveillé par une garnison mixte de mages et d’ingénieurs militaires. L’objectif officieux : lancer une opération pour s’emparer du dragon et le réanimer. Si cette créature peut être contrôlée, elle deviendrait une arme de destruction massive sous bannière lyndaïenne.
Les activités du pouvoir royal ne se limitèrent pas aux frontières. Un réseau de surveillance fut étendu dans les îles voisines, où un mouvement xénophobe et hostile aux non-humains semblait émerger. Une mission de reconnaissance y fut envoyée en toute discrétion. Si la menace reste diffuse, le haut commandement la prend très au sérieux. Les relations diplomatiques, elles, furent habilement cultivées. Avec le Néo-Dominion, une coopération stratégique permit d’acheminer des ressources via la ligne CATS, reliant la citadelle au cœur du royaume. L’armée lyndaïenne apporta son soutien logistique aux troupes dominiennes dans leurs campagnes à Adari, ce qui permit à Lyndaë d'accroître son poids diplomatique dans la région.
En vérité, le projet initial de Arandil est désormais accompli : placer Lyndaë à la table des grandes nations de ce monde, au même titre que celles de Stendel et New Stendel, au sein de la sphère d’influence stendellienne à laquelle elle demeure féodée d'une certaines façon. Le royaume, jadis république, est devenu un acteur incontournable du jeu géopolitique, s'imposant par la force, l'ordre, et une vision implacable. Mais cette réussite a un prix : la démocratie a disparu, le pouvoir est verrouillé, les opposants se taisent ou disparaissent. Le peuple, rassuré par l’ordre et le confort matériel, célèbre encore son roi. Pourtant, dans les hautes sphères, tous savent qu’il ne s’agit plus d’un royaume… mais d’un régime dirigé d’une main de fer par un seul homme.
