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Opération Vendémiaire

4 025 octets ajoutés, 9 juin 2023 à 17:15
En Tronvard 322, les deux hommes se présentent donc à la capitainerie du port, et demandent à consulter le registre du commerce et des navires marchands. Après avoir essuyé un premier refus, le chevalier Jehan fait immédiatement connaitre sa qualité et son rang; et ordonne à l'intendant du port de lui remettre tous les documents séance-tenante. Ce dernier, tenant à la vie sans doute, obtempère alors et livre aux compagnons les registres demandés.<br>
('''suite - Parmi les navires enregistrés, la rose du nord - inventaire de cargaison et voyages suspects - piste de Nord attire rapidement l'armateurattention du journaliste; qui relève de nombreuses incohérences dans les données commerciales entrées à son sujet. Trajets trop courts ou trop longs par rapport à la destination inscrite, montants trop importants par rapport à la valeur des ressources prétendument transportées...Le chevalier Jehan, suivant l'intuition de son compagnon; demande alors à fouiller le navire.<br>L'')intendant du port, qui se trouve en réalité être corrompu, tente alors de convaincre les deux hommes que le navire a quitté le port, en vain. Voyant le chevalier et le journaliste se diriger vers les quais, il alerte discretement plusieurs membres de la bande des chiens errants, qui avaient justement été chargés de surveiller le port.<br>
Arrivés devant le navire, le chevalier Jehan et le journaliste Alcide s'invitèrent immédiatement à bord, sans remarquer qu'un groupe d'individus suspects se formait déjà au bout du quai. Une fois sur le pont du navire, ils demandèrent à être reçus par le capitaine, ce qui fut refusé. L'équipage leur apparut tendu, distant, puis finalement hostile alors que plusieurs hommes de forte stature s'invitaient sur le pont. Les deux enquêteurs se trouvèrent alors soudainement encerclés tant par l'équipage du vaisseau que par les brigands de la bande des chiens errants; qui ne cachaient plus leur attention de se débarasser de ces deux importuns.<br> Mais cette tentative d'embuscade pour neutraliser les deux hommes fut, en réalité, le pire choix qu'ils eussent pu faire.<br>Attaquer, fut-ce à plusieurs, un chevalier d'empire était toujours une idée suicidaire; et ce fut d'autant plus vrai dans le cas présent car, de tous les chevaliers, Jehan avait la réputation d'être une véritable armée d'un seul homme. Bien qu'ils fussent très supérieur en nombre, et que le journaliste Alcide ne fut pas d'une grande aide au chevalier; les brigands se trouvèrent très vite en grave difficulté.<br>Définitivement convaincu de la culpabilité de ces hommes par leur comportement, Jehan dégaina son épée et entama un massacre méthodique et vigoureux de tout l'équipage et du groupe de bandits. En quelques minutes, douze hommes tombèrent morts, cinq restèrent grièvement blessés; et le reste avait pris la fuite.<br> Comprenant qu'ils avaient mis le doigt sur une piste solide, le chevalier et le journaliste entamèrent alors un interrogatoire fort pénible deux brigands blessés, parmi lesquels ils trouvèrent non moins que le capitaine du navire, et bras droit de la bande des chiens errants.<br> Ce dernier, amputé d'un bras durant le combat, dût encore subir un traitement effroyable avant de se résigner à parler. Il dénonça alors son chef, '''Charles le Blosne''', et plus inquiétant encore, un noble d'empire: le comte de Malpasset.<br>Pour appuyer ses dires, le capitaine du navire indiqua au journaliste où se trouvaient une série de documents compromettants à l'intérieur du navire et à la capitainerie; documents qui attestèrent très vite de son témoignage.<br> Le fait qu'un noble d'empire soit impliqué dans cette affaire ébranla le chevalier, qui comprit que l'affaire risquait d'avoir des proportions bien plus grandes qu'il ne l'avait imaginé. Pire, alors qu'ils fouillaient ensemble les documents à charge; les deux hommes comprirent rapidement que le jeune Koyak Rhaami avait déjà été exfiltré; mais surtout qu'il n'était que la plus récente victime d'une machination qui durait depuis longtemps déjà.<br>Les documents faisaient état de plusieurs autres victimes, parfois de manière nominative; et les enquêteurs comprirent qu'ils venaient de mettre à jour un véritable réseau du crime organisé visant à enlever des citoyens impériaux pour les réduire en esclavage.<br> Face à l'ampleur du crime et de ses ramifications, le chevalier Jehan écrivit en toute hâte un rapport urgent qu'il adressa au [[Commandeur de la chevalerie]], pour rendre compte de sa découverte et demander quelle devait être la marche à suivre.<br>  Lorsqu'il apprend apprit le détail des évènements et découvredécouvrit, avec effroi, l'envergure de l'affaire; le maréchal [[Pencroff]] entre entra dans une profonde colère. De tous les crimes du monde, le fait qu'un noble - seigneur au sein de l'empire - ait pu user de son pouvoir et son son influence pour enlever et déporter des citoyens impériaux, et ce durant des années, provoque provoqua chez le gouverneur une réaction épidermique mêlant indignation, dégoût, et rage.<br>Sans attendre, il dessaisit immédiatement les [[Chevaliers]] en charge de l'enquête, et reprend reprit le dossier en personne. Fermement décidé à rendre justice de la manière la plus absolue et définitive possible; il réunit autour de lui non moins que cinq régiments de dragons, et prend prit la route du comté de Malpasset.<br>
= Opération militaire =
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