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Opération Vendémiaire

9 969 octets ajoutés, 11 juillet 2023 à 13:27
=== Le comte de Malpasset ===
[[Fichier:Maximilien de malpasset 4.png|400px|vignette|droite|Le comte Maximilien Auguste-pierre de Malpasset dans son domaine en 318.]]
 
Le comte Maximilien Auguste-pierre de Malpasset (193-322) était le seigneur féodal du comté de Malpasset, un domaine impérial situé au Nord-Est de [[Stendel]].<br>
=== L'affaire ===
[[Fichier:Maximilien de malpasset 6.png|400px|vignette|droite|Le comte Maximilien et un de ses sbires signant les bordereaux d'une vente d'esclave. An 291.]]
[[Fichier:Maximilien de malpasset 5.png|400px|vignette|droite|La gabare "La rose du nord", vaisseau de commerce utilisé par le comte de Malpasset pour l'enlèvement de ses victimes.]]
C'est donc en 230 que débute réellement ce que la postérité retiendra sous le nom "Affaire Malpasset" ou "Affaire de Malpasset".<br>
Cette clientèle, qui appartient souvent à la caste dirigeante de son pays - rois, seigneurs, notables en tous genres - est souvent plus fortunée et plus disposée à payer cher pour être fournie en esclaves répondant à des critères très spécifiques; aussi ce commerce est-il beaucoup plus rentable que la simple traite par le travail forcé de masses esclaves d'humains, de nains ou d'autres ethnies plus communes.<br>
Seulement pour parvenir à ces fins, il était nécessaire de fournir ces fameux "esclaves de niche" au réseau de Suleiman; et pour cela de puiser les malheureux parmi les populations concernées résident sur Stendel. En d'autres termes, bien au delà du simple commerce d'esclaves; le comte Maximilien allait devoir se rendre compte coupable de crimes parmi les plus abjectes et infâmes comme l'enlèvement, la séquestration, la traite de citoyens impériaux et la conspiration contre la sûreté de la population.<br>
Il va sans dire qu'à ces charges s'ajoutait, en plus, celle de haute-trahison.<br>
Le navire prêt, la conspiration mise en branle, il ne lui manquait plus qu'à débuter sa sinistre récolte.<br>
Au premier mois de l'an de grâce 231, le réseau du comte de Malpasset enleva sa première victime: Elianor Undine, une haute-elfe issue du village d'Effehone; , au nord-est de Stendel. La malheureuse, qui inaugurait cette triste série, fut emportée sur le continent d'Ignamaar où elle disparut sans laisser de traces; ses commanditaires ayant souhaité rester anonymes.<br>Ce premier enlèvement ne manqua pas, comme dans nombre de cas de disparitions inquiétantes, d’entraîner une enquête qui fut confiée à la brigade locale de la Garde Impériale. Malheureusement, faute de pistes, les investigations ne menèrent nulle-part, et le crime resta impuni. Cet état de fait, malheureusement, allait se reproduire de trop nombreuses fois.<br> En effet, le comte de Malpasset et la bande des chiens errants prirent de nombreuses précautions pour ne pas attirer l'attention.<br>D'abord, ils prirent grand soin de ne commettre leurs méfaits que dans des régions éloignées du fief de Malpasset. Ils veillèrent également à ne jamais enlever plusieurs personnes de suite dans une même région, ciblèrent particulièrement des personnes isolées; et se donnèrent même souvent la peine de maquiller certains enlèvements en départs volontaires pour quelque aventure ou voyage lointain.<br>Enfin, dans certains cas, le comte usa également de sa fortune pour corrompre des témoins, ou pire, des autorités locales; pour que les enquêtes soient passées sous silence.<br>
=== Révélation de la conspiration ===
En 318, la disparition du jeune '''Koyak Rhaami''' crée un vif émoi au sein de la communauté des tritons. Le journaliste '''Alcide Jolivet''', qui s'était déjà renseigné sur plusieurs autres cas de disparitions inexpliquées, se penche alors sur l'affaire avec l'aide du chevalier '''Jehan de Sehur''', chargé de l'enquête.<br>
Pour la première fois, par un concours de circonstance mais également par le travail acharné et opiniatre des deux hommes; la piste de l'enlèvement s'étaie de preuves, bien qu'elles fussent encore circonstancielles. En effet, la thèse de l'enlèvement avait évidemment déjà été abordée et sérieusement étudiée sur d'autres cas précédents; mais la minutie et l'organisation rodée du réseau de Malpasset n'avait jamais laissé la moindre preuve pour étayer ces hypothèses.<br>
Cette fois cependant, une série de petites fautes commises par les hommes du comte offrirent un début de piste, qui allait rapidement conduire le journaliste et le chevalier au port de Weyland, où mouillait justement la "Rose du Nord", le faux navire de commerce utilisé par le comte pour exfiltrer ses victimes.<br>
 
En Tronvard 322, les deux hommes se présentent donc à la capitainerie du port, et demandent à consulter le registre du commerce et des navires marchands. Après avoir essuyé un premier refus, le chevalier Jehan fait immédiatement connaitre sa qualité et son rang; et ordonne à l'intendant du port de lui remettre tous les documents séance-tenante. Ce dernier, tenant à la vie sans doute, obtempère alors et livre aux compagnons les registres demandés.<br>
Parmi les navires enregistrés, la rose du Nord attire rapidement l'attention du journaliste; qui relève de nombreuses incohérences dans les données commerciales entrées à son sujet. Trajets trop courts ou trop longs par rapport à la destination inscrite, montants trop importants par rapport à la valeur des ressources prétendument transportées... Le chevalier Jehan, suivant l'intuition de son compagnon; demande alors à fouiller le navire.<br>
L'intendant du port, qui se trouve en réalité être corrompu, tente alors de convaincre les deux hommes que le navire a quitté le port, en vain. Voyant le chevalier et le journaliste se diriger vers les quais, il alerte discretement plusieurs membres de la bande des chiens errants, qui avaient justement été chargés de surveiller le port.<br>
 
Arrivés devant le navire, le chevalier Jehan et le journaliste Alcide s'invitèrent immédiatement à bord, sans remarquer qu'un groupe d'individus suspects se formait déjà au bout du quai. Une fois sur le pont du navire, ils demandèrent à être reçus par le capitaine, ce qui fut refusé. L'équipage leur apparut tendu, distant, puis finalement hostile alors que plusieurs hommes de forte stature s'invitaient sur le pont. Les deux enquêteurs se trouvèrent alors soudainement encerclés tant par l'équipage du vaisseau que par les brigands de la bande des chiens errants; qui ne cachaient plus leur inttention de se débarasser de ces deux importuns.<br>
 
Mais cette tentative d'embuscade pour neutraliser les deux hommes fut, en réalité, le pire choix qu'ils eussent pu faire.<br>
Attaquer, fut-ce à plusieurs, un chevalier d'empire était toujours une idée suicidaire; et ce fut d'autant plus vrai dans le cas présent car, de tous les chevaliers, Jehan avait la réputation d'être une véritable armée d'un seul homme. Bien qu'ils fussent très supérieur en nombre, et que le journaliste Alcide ne fut pas d'une grande aide au chevalier; les brigands se trouvèrent très vite en grave difficulté.<br>
Définitivement convaincu de la culpabilité de ces hommes par leur comportement, Jehan dégaina son épée et entama un massacre méthodique et vigoureux de tout l'équipage et du groupe de bandits. En quelques minutes, douze hommes tombèrent morts, cinq restèrent grièvement blessés; et le reste avait pris la fuite.<br>
 
Comprenant qu'ils avaient mis le doigt sur une piste solide, le chevalier et le journaliste entamèrent alors un interrogatoire fort pénible de deux brigands blessés, parmi lesquels ils trouvèrent non moins que le capitaine du navire, et bras droit de la bande des chiens errants.<br>
Ce dernier, amputé d'un bras durant le combat, dût encore subir un traitement effroyable avant de se résigner à parler. Il dénonça alors son chef, '''Charles le Blosne''', et plus inquiétant encore, un noble d'empire: le comte de Malpasset.<br>
Pour appuyer ses dires, le capitaine du navire indiqua au journaliste où se trouvaient une série de documents compromettants à l'intérieur du navire et à la capitainerie; documents qui attestèrent très vite de son témoignage.<br>
 
Le fait qu'un noble d'empire soit impliqué dans cette affaire ébranla le chevalier, qui comprit que l'affaire risquait d'avoir des proportions bien plus grandes qu'il ne l'avait imaginé. Pire, alors qu'ils fouillaient ensemble les documents à charge; les deux hommes comprirent rapidement que le jeune Koyak Rhaami avait déjà été exfiltré; mais surtout qu'il n'était que la plus récente victime d'une machination qui durait depuis longtemps déjà.<br>
Les documents faisaient état de plusieurs autres victimes, parfois de manière nominative; et les enquêteurs comprirent qu'ils venaient de mettre à jour un véritable réseau du crime organisé visant à enlever des citoyens impériaux pour les réduire en esclavage.<br>
 
Face à l'ampleur du crime et de ses ramifications, le chevalier Jehan écrivit en toute hâte un rapport urgent qu'il adressa au [[Commandeur de la chevalerie]], pour rendre compte de sa découverte et demander quelle devait être la marche à suivre.<br>
Dès la réception et la lecture de ce rapport, le commandeur en fut frappé d'effroi; et en rapporta immédiatement le contenu au Gouverneur et maréchal Bonaventure [[Pencroff]].<br>
 
Lorsqu'il apprit le détail des évènements et découvrit, à son tour, l'envergure de l'affaire; le maréchal [[Pencroff]] entra dans une profonde colère. De tous les crimes du monde, le fait qu'un noble - seigneur au sein de l'empire - ait pu user de son pouvoir et de son influence pour enlever et déporter des citoyens impériaux, et ce durant des années, provoqua chez le gouverneur une réaction épidermique mêlant indignation, dégoût, et rage.<br>
Sans attendre, il reprit alors le dossier en personne, les [[Chevaliers]] n'ayant pas l'autorité suffisante pour s'attaquer à un Noble, fut-il corrompu, sans que ce dernier n'ait été mis hors-la-loi par lettre patente de l'empereur ou d'un gouverneur. Fermement décidé à rendre justice de la manière la plus absolue et définitive possible; le maréchal réunit autour de lui non moins que cinq régiments de dragons, et prit la route du comté de Malpasset.<br>
= Opération militaire =
[[Fichier:140.png|400px|vignette|droite|Officiers des dragons de la garde fouillant le château de Malpasset. An 322.]]
[[Fichier:141.png|400px|vignette|droite|Dragons de la garde fouillant les caves du château de Malpasset. An 322.]]
 
=== Opération Vendémiaire ===
Dès le départ, les intentions du maréchal Pencroff à propos de l'opération Vendémiaire sont claires et sans détour: il s'agit ni plus ni moins que d'une expédition punitive destinée à porter un coup d'arrêt direct et brutal à une situation aussi intolérable qu'odieuse.<br>
Le maréchal ne s’embarrasse d'aucune forme de cérémonie, et mobilise sur-le-champ cinq régiments de dragons pour se porter à sa suite sur le comté de Malpasset.<br>
Chevauchant en tête de la colonne, il parvient sur place en seulement quatre jours et fait bloquer toutes les routes et tous les chemins par ses cavaliers. Puis, chevauchant sabre au clair, il prend immédiatement la route du chateau auprès duquel le chevalier Jehan et une poignée de gardes attendent discrètement.<br>
 
En effet, sans ordre direct du maréchal, le chevalier et les quelques soldats qu'il avait réquisitionné ne pouvaient procéder à l'arrestation du félon Maximilien. Mais en lieu et place de cet ordre écrit ce fut, à la grande surprise du chevalier, le maréchal en personne qui se présenta avec plusieurs dizaines de soldats.<br>
 
=== L'enquête ===
=== Le procès des douze ===
= Conséquences =
=== Dissolution du Comté ===
=== Recherche des disparus ===
=== Bras de fer diplomatique ===
 
= Les disparus de Malpasset =
Entre l'an 230 et l'an 322, on estime qu'un millier de sujets impériaux ont été enlevés.<br>
=== Victimes retrouvées ===
= Forces en présence =
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