|dénomination = "Invasion de la CerdèneLa Campagne Verte"
|description = La campagne Verte est une série d'opérations au-delà des frontières impériales opposant la [[Garde Volontaire]] aux forces orques de '''l'Union des clans''.
|date = De Tronvard de l'an 258 à Pampélune de l'an 259 du [[Calendrier Erachien]]
{{{!}} style="width:100%;"
{{!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0.1em 0.2em 0; text-align: left;" {{!}} [[Fichier:Blason_garde.png|sans_cadre]] [[Garde Volontaire]]<br>[[Corps des Maréchaux]]<br>Royaume de Belvy
{{!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0 0.2em 0.1em; text-align: left;" {{!}} Union des clans<br/>
{{!}} style="width: 50%; padding: 0.2em 0 0.2em 0.1em; text-align: left;" {{!}} Chef de guerre Bugrol <br/>
{{!}}}
Après plusieurs jours de marche pour une partie des troupes, l'ensemble du Corps est réuni le 61 Tronvard 258. Les jours suivants officiers sont consultés, les cartes étudiées, et les ordres de marche et de bataille sont transmis. La chaîne logistique est préparée avec minution sous la supervision du général Berthier. Approvisionner des troupes situées à des centaines de kilomètres est sans doute le plus grand défi de la campagne. Enfin, le 9 Pénavard, l'Infernal quitte Fort Herobrine aux sons du "Chant du départ" et de "l'Empire est éternel".
<br>
[[Fichier:Campagne_verte_carte.jpeg|500px|thumb|right|Carte de Belvy et tracé de l'avancée de l'Infernal.]]
== Secours du royaume de Belvy ==
=== Bataille de la Vallée Rouge ===
'''{en cours de rédaction}'''
Le 9 Pampélune 269, l'Infernal dispose de 22 500 troupiers sur les 27 000 d'origine, en comptant 1 500 volontaires du Royaume de Belvy envoyés avant la manœuvre des braves pour combler les trous de certains régiments. S'il est en nette infériorité numérique, Zorn n'en est pour autant pas inquiété. Le matin du 9, regardant sa montre à gousset, il dira simplement "Nous sommes dans les temps.". Le corps est disposé sur plusieurs clairières, plus ou moins plates, situées sur différentes hauteurs. La division Degole est placée au centre, la division Lannes sur le flanc gauche et la division Rollet sur le droit. Plus en arrière et en hauteur, la réserve est prête à être déployée si nécessaire. Une particularité de la disposition des troupes est que la division Lannes n'a déployée sur le flanc gauche que la brigade Desaix. Les deux autres brigades Ney et Lecourbe sont tenues plus en arrière, prêtes à marcher.<br>
A 8h, les orques positionnent leurs forces en bas de la vallée. L'état-major orque est confiant. Il se sait en supériorité numérique, et sous-estime les effectifs de la Garde qu'il pense très diminués suite à la percée de celle-ci depuis la traversée de la Veilleuse. Une partie des forces orques estimée à dix mille s'avance jusqu'à une ferme abandonnée, position centrale de la vallée. Dans le même temps, Ghideon fait regrouper les tirailleurs de l'ensemble des régiments, appuyés par le 1er et 2e de grenadiers-tirailleurs. Cette brigade à l'équivalent de trois régiments est confiée au Général Lecourbe, qui est chargé de prendre position à deux kilomètres dans la vallée pour tirailler l'ennemi. A cette distance, les orques seront sujet aux tirs de mousquets mais aussi de canons. De l'autre côté, plusieurs bombardes orques sont déployées et commencent à ouvrir le feu sur les tirailleurs. Bien qu'affectés par les tirs, ceux-ci s'en accommodent pourtant notamment en raison de leur déploiement espacé qui limite les dégâts de l'artillerie. A l'inverse, les troupes orques en marche arrivent à 9h30 à portée des premiers gardes. Les tirs partent et couchent les têtes de file orques ce qui n'arrête pour autant pas l'avancée de la masse verte. Comme cela s'était vu pour la première fois à Graisier, quelques unités orques équipées d'arquebuses ripostent elles aussi en ouvrant le feu. A 9h40, l'ensemble des batteries d'artillerie de la Garde, à distance de feu, reçoit l'ordre d'émonder les colonnes vertes. A 10h, après avoir reculé en tiraillant les ennemis, les troupes de Lecourbe reçoivent l'ordre de se replier derrière les positions de la Garde. Lecourbe retourne au commandement de sa brigade. Les orques forment eux peu après une colonne de plusieurs milliers de peaux vertes, qu'ils projettent sur la brigade Desaix, la pensant isolée. Les peaux vertes arrivent au contact de la brigade et se déploient de manière à l'attaquer de face et par les flancsdans le but de submerger la brigade. Toute la spécificité d'une région comme cette vallée est l'étendue de faux plats, de reliefs intriqués et cachés. Si, de loin, la brigade Desaix semble isolée, ses flancs sont en réalité renforcés à gauche par les compagnies de grenadiers de ses deux régiments de ligne et un bataillon de chevau-légers, et à droite par le 1er de dragons. Mais plus que cela, le centre de ce dispositif est tenu par les deux plus célèbres régiments d'infanterie de la Garde : le 1er et 2e de ligne. Ses fusiliers forment un mur ayant résisté à des horreurs bien pire que les orques s'y engageant. A 11h, l'assault orque est stoppé net sur ses trois points de contact, l'initiative passe à la Garde, dont les brigades Ney et Lecourbe se mettent en marche pour soutenir la brigade Desaix, profitant de la fixation des forces ennemies. Les unités de choc des brigades sont formées en colonnes et percutent les orques dans la mêlée engagée. Les troupes de ligne avancent elles sur chacun des flancs gauche et droit pour ouvrir un feu de soutien. La situation bascule rapidement; les colonnes orques, d'abord arrêtées, sont massacrées et forcées à la retraite, bientôt poursuivies par les escadrons du 1er de hussards.<br>Observant l'échec de l'assault, l'état-major orque envoie une seconde vague de troupes, appuyées par de la cavalerie orque pour couvrir les survivants en retraite. En parallèle, au centre, la cavalerie "colonel-général" de la division Degole bat la charge, suivie des hussards-vélites de la division. Profitant de l'attention portée sur les événements au Nord du champ de bataille (flanc gauche de la Garde), la cavalerie perce la maigre ligne orque et engage l'artillerie de bombardes. Ce mouvement met en évidence la faiblesse du commandement orque. Peu expérimenté, il manque de réactivité, de chaîne de commandement et de flexibilité. Ainsi, l'artillerie avancée et peu protégée se retrouve facilement à la mercie de la cavalerie de la Garde. L'état-major orque est dépassé. Il fait replier son assault, et sa ligne, tout en tentant d'envoyer de la cavalerie repousser celle de la Garde. La cavalerie de la Garde recule en ordre après avoir réalisé son rôle, évitant le contact. Ghideon a mené ses premières manoeuvres et gagné l'iniative sur le champ de bataille. Il veut à présent forcer l'ennemi à une attaque généralisée.<br><br>Il est 12h. Devant le repli de l'attaque orque sur le flanc gauche de la Garde, chacune des trois divisions met en marche une partie de ses forces, à l'échelle d'une brigade, suivi d'une ligne de tirailleurs. Face à ce semblent d'assault sur tout le long du champ de bataille, le commandement orque organise à son tour une attaque. Trois forces de dix mille peaux vertes s'avancent, et le reste des bombardes ennemies ouvre le feu pour soutenir les masses vertes en mouvement. A la tête des forces engagées, le Général Lannes fait avancer la ligne de tirailleurs pour prendre position au devant des brigades et engager le contact. Partout les compagnies ont pour ordre de tirailler l'ennemi et le forcer à avancer. Le feu est ouvert à 12h35. Les unités orques armées d'arquebuses ripostent, mais la plupart étant surtout armées pour le corps à corps, la masse verte est contrainte d'avancer, tandis que les tirailleurs entament un recul maitrisé en roulement. Partout, les compagnies ouvrent le feu par section, laissant la deuxième section reculer et recharger, avant d'inverser les rôles. Les brigades ayant descendues les hauteurs plutôt regagnent leur position. Bientôt, les masses vertes sont sujettes au feu de l'artillerie de la Garde. Le chef de guerre les menant, ayant perdu tout sang-froid - si le terme peut être utilisé pour un orque -, fait mener l'assault sur les positions des trois divisions. Les tirailleurs, ayant fini leur part du travail, regagnent l'arrière du dispositif de la Garde, la moitié sur le flanc gauche, l'autre moitié sur le droit. Bientôt, sur les pentes Ouest de la vallée, les lignes de feu et les tirs à la mitraille de batteries avancées cueillent l'attaque verte, déjà affaiblie le long de sa marche. Aussitôt arrivé, les tirailleurs se redéploient sur les flancs et ouvrennt à leur tour le feu. Malgré les lourdes pertes, la masse verte, forte de son nombre, engage en plusieurs points les lignes de feu de la Garde. Mais le moment est court. A peine le contact entamé que le clairon est sonné. Il est 13h20. Deux masses de cavaliers s'élancent. L'une est composée de la brigade Nansouty, l'autre du 1er de dragons et de la cavalerie "colonel-général". Au centre, la vague verte est percée, séparant les forces orques en trois segments. Sur de plus petits points, les troupes de choc chargent en colonnes à leur tour. La masse verte est stoppée net, craquelée, et forcée à la retraite sous le feu des fusiliers et la poursuite de la cavalerie. Elle redescend bientôt les hauteurs du dispositif de la Garde, allégée de la moitié de ses effectifs. Le Général Zorn regarde sa montre, puis au Sud. Là, dans le détroit entre la mer Brumeuse et l'océan des Mille Maux, des navires approchent en longeant la cote.<br><br>15h. Les survivants de l'assault orque ont regagné le reste des forces ennemies. Les forces de la Garde se sont elles réorganisées. Au Sud, plusieurs vaisseaux se positionnent le long de la cote, proches du centre de la vallée. La dernière étape du plan de Ghideon se dresse devant : donner le temps et la couverture aux renforts arrivés de débarquer, et écraser les forces vertes au milieu de la vallée avant de leur briser toute possibilité de repli et rassemblement. Ainsi, l'ordre d'avancer est donné. Les trois divisions s'engagent en bas de la vallée, suivies de l'artillerie et de l'arrière-garde. Arrivées à un kilomètre de la ferme centrale du théâtre, l'avancée est arrêtée. Le Général Zorn fait convoquer le 1er bataillon du 7e de ligne ainsi que son commandant, l'officier Muiron. <br>
"Commandant, menez votre bataillon jusqu'à cette ferme, prenez en le contrôle et défendez la comme vous défendriez la grande capitale. Nos tirailleurs vous convriront dans un premier temps, mais quand l'ennemi s'élancera sur vous, vous serez seul. Tenez. Gagnez moi une heure de temps, et nous écraserons leur force la suivante."
Au milieu Ainsi, les tirailleurs s'élancent une nouvelle fois en avant des lignes, suivi du bataillon de ligne du commandant Muiron, qui investigue la vallée se dresse une vieille ferme, abandonnée, à environ quatre kilomètres de la position des troupes de la Garde.1er temps : Flanc gauche dégarni : attaque orque. Premiers combats épaulé d'avant-garde (tirailleurs) + tirs d'artillerie. Orcques déploient une compagnie de sapeurs qui barricade l'artillerie dans la valléeendroit. Attaque sur le flanc gauche : repoussée + contre attaque décisive. Envoie de renforts En face, les forces orquess'avancent. En parallèleDes deux côtés, attaque de cav + grenadiers sur l'artillerie : réussieouvre le feu, et les boulets s'échangent. Trou dans Les tirailleurs, disposés en ligne au Nord et Sud de la ferme tenue par Muiron, ouvrent le dispositif feu, avant d'attaque être contraints de reculer. Une première colonne orque, repli est alors formée pour orgaattaquer la ferme. <br>2e temps : Pendant le repli orqueune heure, les colonnes se suivent, encerclent la ferme, attaquent. Mais Muiron et ses hommes tiennent bon. Plusieurs fois la porte de la cour cède, des percées sont faites dans les murs, mais toujours les orques sont repoussés et les trous colmatés. A 16h30, avancée d'une partie des troupes fusée éclairante est tirée du côté de la flotte de chaque division : mime la Garde. Ghideon ordonne à ses forces d'assaut sur les troupes orques en repliavancer de nouveau. Les orques lancent une deuxième attaqueAutour de la ferme, cueillie en première ligne par les tirailleursdivisions prennent place. Sans leur laisser plus de temps, qui les poussent colonnes orques s'élancent à avancerleur tour. Le dispositif avancé recule jusqu'à reprendre position Derrière, les chalouppes font débarquer plusieurs régiments sur la terre ferme. Pendant une nouvelle heure, les hauteurscombats éclatent tout le long de la ligne. Les troupes assaults orques sont repoussés difficilement mais sans parvenir à percer le dispositif de la Garde. Les renforts débarqués, la division Pencroff, se retrouvent sous composent de deux régiments de fusiliers marins, et trois régiments de cavalerie : les Maréchal-hussards, les Threa-thaesi Dragons et les Maréchal-cuirassiers. Sur le feu dflanc droit, les fusiliers marins avancent et mènent l'artillerieassault, et déjà bien engagée. Elles tentent un assaut ndonnant l'ayant plus tellement le choix : repousséavantage aux gardes de ce côté du front où la masse verte est contrainte de reculer. 3e temps : A 18h, ne parvenant toujours pas à percer, et pire encore, contraint au repli recul sur une partie du deuxième assaut orquefront, le Général Zorn regarde chef de guerre Bugrol joue une de ses dernières cartes. Partout, la garde a jusque là balayé ses attaques. Pour autant, il sait que s'il parvient à percer à un endroit la ligne de l'heure puis lance ennemi, il suffira qu'une attaque généralisée : les trois divisions avancentmasse de ses guerriers s'y engouffrent pour prendre l'avantage. L'état-major orque engage Il avance alors une grande partie suivi de ses forces : vingt-cinq-deux mille peaux-vertesmeilleurs guerriers, les "Grands Crocs". A hauteur Couverts de plaques de la fermemétal et armés d'énormes haches, ces guerriers d'élite avancent, leur chef en tête, en direction du flanc gauche, sur les brigades Ney et Desaix. Ghideon observe le mouvement ennemi, et donne ses derniers ordres avant à 3 kilomètres son tour de l'ennemi; Zorn fait placer réunir le 1er bataillon du 7e de ligne dans la ferme, et demande grenadiers à son commandant pieds de la barricader Vieille Garde et le 1er d'Impérial-grenadiers. Au milieu des peaux-vertes, une masse noire d'y tenir jusquorques en armure totale s'au boutavance et se jette la position défendue par le 4e de ligne. Le reste régiment, déjà exténué des forces précédents assaults, cède est mis en déroute. Mais derrière, une masse de bonnets à poil est arrivée, et bat la charge, le général Zorn en tête. Les soldats en déroute du 4e se rallient à la colonne. Grenadiers et orques entre au contact. En parallèle, sur le flanc droit, le Maréchal Pencroff, fraichement débarqué, rassemble ses trois régiments, la brigade Nansouty, le 1er de grenadiers à cheval de la Vieille Garde se replie , plusieurs autres escadrons en bas réserve de chacune des hauteurs de l'Ouestdivisions. Cette fois ciBientôt, les orques ne commettent pas la même erreur et tiennent position charge est battue sur cette partie du champ de bataille déjà passée à 600 mètres l'avantage de la fermeGarde. Un groupe d'Les forces orques est lancé pour y sont définitivement repoussées et poussées à la prendre et est repoussédéroute. Au loin, des navires commencent à être aperçusLa manoeuvre continue. Le Général Zorn ordonne alors aux troupes d'avancer flanc droit de la Garde profite de la percée, et infanterie et cavalerie pivotent pour attaquer le centre et à l'artillerie arrière de se déployer en avant pour faire feu sur l'ennemi. Sur le flanc gauche, l'élite orque est stoppée nette, et commence même par être repoussée par les positions orquesgrenadiers d'élite. Les chefs de guerre orqueslaissés derrière sont dépassés par les événements. Enfin, Bugrol, meneur de la force orque, alors sous est tué par le feuGénéral Zorn. Le moral ennemi est brisé. La masse verte, fracturée, se disperse et bat la retraite. A 20h, redoublent après plus d'effort pour faire céder une heure de poursuite, il ne reste presque rien des forces orques. La campagne Verte est remportée.<br>Partout sur la ligne, la position Garde aura compensée l'inférioté en force brute de ses soldats par des barrages de mirailles et des charges de précision de la fermecavalerie ou grenadiers, ne donnant pas l'occasion à son ennemi de se fixer dans un contact au corps à présent encercléecorps prolongé. A la fin des combats, dont le bataillon qui la tient fait feu à 360°vallée est méconnaissable. Les corps de dizaines de milliers d'orques s'y empilent, accumulant les cadavres ennemis autour et son haute herbe verte est maculée de sa positionsang.
= Conséquences =
==== 2e ordre de bataille ====
[[Fichier:L'Infernal - Campage Verte an 258.png|1000px|center|sans-cadre]]