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Invasion de la Cerdène (310)

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= Déroulement =
== Débarquement et prise de Dravin ==
Le 3 Claircelune de l'an 310, aux alentours de 11h, des navires de la Garde sont apperçus au large des cotes de la Cerdène depuis la ville de Dravin. Des messagers sont dépêchés vers le Nord pour aleter l'armée royale de Turain : la Garde a choisi de débarquer en Cerdène. La ville de Dravin, bien que dépourvue de portfort, dispose de plusieurs batteries portuaires et quelques mortiers, ainsi que d'une garnison avoisinant les 800 hommes. <br>
Le Général Thalkion a conscience des dégats que ces quelques bouches à feu pourraient faire à un débarquement de face sur le port. C'est en cette prévision qu'il fait débarquer le 5e corps deux kilomètres plus au Sud de la ville. Le 2e corps, toujours embarqué, se prépare à arriver en ville de face. A 17h, la division Solminihac est sur la terre ferme. Thalkion en prend la tête et fait marche sur Dravin. La maigre garnison de la ville est séparée en deux : l'une positionnée au port, l'autre aux entrées des rues Sud de la ville. L'assault est lancé à 18h. Le 1er de tirailleurs de marine éprouve durement les tireurs de la garnison de Dravin. La brigade Bruzard forme 4 colonnes d'assault et s'empare sans grande résistance des rues. A 20h, après de derniers combats contre des miliciens retranchés, la ville est prise.<br>
Le 2e corps débarque en ville dans la soirée. De là, le Général Thalkion prépare le plan de marche du lendemain : il ne veut laisser aucun répis à l'armée royale et lui tomber dessus.<br>
-- en cours de rédac -- <br>
Le 4 Claircelune au matin, l'armée du Général Thalkion se met en marche vers le Nord. La division Davout avance en tête du dispositif. Le flanc droit est assuré par la division Aurange, le flanc gauche par la division Solminihac et l'arrière par la division Soult et la brigade Vantini. Le 1er hussard et le 2e de chevau-légers assurent un rideau d'éclaireurs à l'avant de l'armée, tandis que le 5e de dragons accompagne la division Davout. Un espacement d'entre 5 à 10km est donné entre les parties chaque partie de l'armée. Thalkion compte profiter de la vitesse et l'autonomie de ses divisions pour fixer l'ennemi et l'attaquer de flanc et de front.<br>
Le 6 Claircelune à 9h, les éclaireurs au devant de la division Aurange appercoivent l'armée royale de Turain faisant marche. Le Général Aurange fait envoyer des messagers vers les divisions Davout, Solminihac et Soult pour les prévenir de la position ennemie, et étudie les maigres croquis qu'il a sa disposition sur le terrain devant lui, fruit du travail des géographes accompagnant la cavalerie de reconnaissance. Il sait qu'il ne rencontrera pas l'ennemi avant l'après midi et en profite pour continuer à avancer vers le Nord en direction d'un petit village : Donetry. Le terrain autour est celui d'une simple campagne : des champs et quelques petits bosquets. Ce qui retient l'attention du jeune général est le Sud du village : le terrain y est plus vallonné avec une vue dégagée sur tout le futur champ de bataille.<br>
 
A 14h30, le Général Aurange fait face à son ennemi qui est lui est situé à 4 km plus au Nord. Les 4e et 5e régiments de fusiliers de marine prennent possession de la plaine autour du village, tandis que le 1er bataillon du 2e de grenadiers de marine entre dans Donetry et barricade ses rues. L'artillerie divisionnaire est mise en batterie. Ce choix d'avancer d'Aurange se justifie en sa confiance de l'arrivée prochaine des autres divisions. Le Général Boniface de Listry ne se hâte pas à attaquer les positions ennemies malgré sa supériorité numérique : il sait des campagnes d'Auersdatte et d'Aboukyr que son adversaire est organisé et expérimenté. A raison, à 15h, des forces sont aperçues à l'Ouest : la Division Davout. Les brigades Marbot et Vantini rejoignent le dispositif peu après avec l'état-major mené par le Général d'Armée Thalkion. Le Général Aurange sait alors que les fantassins de la division Soult ne tarderont pas. A son arrivée, le Général Thalkion prend le commandement des opérations. Le centre est tenu par le 4e de fusiliers de marine, le 1er de grenadiers de marine, et le 1er bataillon du 2e de grenadiers de marine. La divison davout assure l'aile gauche, et le 5e de fusiliers de marine assure l'aile droite avec le 2e bataillon du 2e régiment de grenadiers de marine. La cavalerie légère couvre les ailes de l'infanterie, et les dragons et spahis sont rassemblés en deux brigades de réserve. Le Général Boniface observe clairement l'ouverture qui lui est donnée sur le flanc droit de son ennemi, et il en soupçonne le piège, présumant l'arrivée de nouveaux renforts sur cette aile. Il décide alors d'attaquer au centre du dispositif : il veut y attirer l'attention et concentrer son assaut et ses troupes d'élite sur le flanc gauche, là où personne de l'attendra.<br>
 
A 16h, l'état-major cerde lance l'assault. Les troupes de la 1ère ligne avancent sous la couverture du 1er de tirailleurs cerdes. Pendant plusieurs dizaines de minutes, les tirailleurs de chacun des camps s'affrontent dans les hautes herbes. Après l'échange de nombreuses salves, le général Thalkion fait reculer ses tirailleurs. Là, quatre régiment cerdes s'avancent et engagent les lignes de la Garde. Le régiment de Dimur est mis en colonne et s'élance dans le village de Donetry, d'où il est aussitôt repousser après s'être heurté aux grenadiers de marine du général Colomb. Les combats continuent une heure durant. Le peu d'effort mis par l'ennemi convainc le géneral Thalkion qu'il n'a pas encore lancé son offensive décisive. En effet, aux alentours de 17h30, les trois régiments de Listry se mettent en marche sur la division Davout, ouvrant le pas aux deux régiments des gardes royales à pieds. Les batteries cerdes font feu ensemble pour appuyer l'attaque de l'infanterie : Boniface dévoile son jeu. Halwynt Thalkion ne peut en être plus satisfait : les forces se sont déployées là où il les attendait. Il ne lui suffit plus que les hommes de Davout tiennent de front l'ennemi, et bientôt, toute la division Solminihac devrait arriver de flanc. De son côté, le général Davout réunit ses grenadiers en deux colonnes de mille-cinq-cents pour couvrir son centre et son flanc gauche. A raison, les deux mille gardes royaux cerdes s'avancent, menés par Boniface de Listry lui-même, et tentent de submerger le flanc de la brigade Brune. Confiants, ces troupes d'élite qui font la fierté du Royaume de Cerdène chargent sur leur envahisseur. Malgré leur force d'impact, les gardes royaux sont arrêtés nets par un mur de grenadiers. Pire encore, c'est ce moment que choisit le général Davout pour mener la deuxième colonne sur le centre de l'attaque. Les régiments de Listry sont percutés et rapidement forcés au repli.
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