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La Soruth est le minéral rare présent dans le Grand Cristal d’Enirispel. Réputée pour ses propriétés arcanologiques uniques, elle se présente sous plusieurs formes : soruth brute (extrêmement instable), poudre de soruth, cristal de soruth vitrifié, et pierre de soruth (inerte). Dans son état brut, la Soruth est capable d’amplifier l’énergie magique et de conserver une mémoire arcanique.
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La pierre de soruth (forme inerte) est utilisée bien avant l’étude scientifique du matériau, dans des bijoux et artefacts d’ornement.
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La redécouverte majeure survient en 371, lors de l’ouverture du site d’Enirispel, révélant un cristal monumental en lévitation, déclenchant l’intérêt scientifique et magique.
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À partir de l’année 385, suite à la création du comptoir de Coromandel, et face aux risques liés à la soruth brute, les Provinces Unies déclarent le matériau  comme "Matériau stratégique sous contrôle", il devient illégal de transporter ou transformer de la soruth brute sans licence, mais l'utilisation et l'exploitation de soruth inerte reste autorisée.
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La pierre de Soruth est la forme totalement inerte de la Soruth, obtenue lorsque le minerai brut entre en contact avec de l’eau naturelle ou salée, ce qui neutralise le composé énergétique X. Visuellement, elle se présente comme un cristal translucide tirant vers le mauve pâle ou le rose, mais dépourvu de luminescence et sans vibration magique perceptible. Chimique­ment, il ne reste qu’un réseau de silice très pur, d’une dureté supérieure au diamant, ce qui en fait un matériau recherché pour la bijouterie et la taille ornementale. Inoffensive et stable, la pierre de Soruth ne possède plus aucune énergie arcanique : elle n’est plus qu’un minéral extrêmement dur et précieux, vestige d’une pierre autrefois chargée de puissance.
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=== La poudre de Soruth ===
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Le broyage de la Soruth brute en poudre permet de fragmenter son réseau cristallin instable afin de réduire les tensions internes responsables de ses réactions explosives, tout en exposant les micro-agrégats du composé énergétique X. Sous forme de poudre, la Soruth devient partiellement stabilisée et nettement plus réactive : son énergie interne est plus facilement accessible et elle peut enfin être mélangée à des additifs (comme le plomb lors du premier raffinage). Cette étape est indispensable, car seule la poudre permet ensuite la vitrification et la restructuration du cristal en une version stable et utilisable.
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La poudre de Soruth est un matériau fin et scintillant, obtenu par broyage contrôlé de Soruth brute.
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*Apparence : Rose pâle à mauve clair, avec des reflets argentés lorsque la lumière s'y diffuse, la poudre émet une légère aura violette perceptible dans l’obscurité, semblable à une poussière d’étoiles.
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*Structure cristalline : La transformation en poudre ne détruit pas complètement la structure cristalline, elle fragment les prismes tétraédriques fractals de la Soruth brute en unités plus petites.
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*Dureté : Chaque grain individuel conserve une dureté supérieure au diamant.
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*Énergie interne : La poudre conserve les propriétés énergétiques de la Soruth brute, mais avec une différence majeure, l’énergie est plus diffuse
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=== Le Cristal de Soruth — 1er raffinage (procédé au plomb) ===
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Le raffinage au plomb est le tout premier procédé permettant de transformer la poudre de Soruth (encore instable et dangereuse) en cristal de Soruth vitrifié, un matériau stable et exploitable. En ajoutant du plomb (sous forme de PbO) lors d’un chauffage contrôlé, les alchimistes découvert que le métal agit comme flux : il abaisse le point de fusion, facilite la fusion partielle du mélange et permet aux éléments actifs, notamment le composé énergétique X, de se regrouper de façon ordonnée dans une matrice vitreuse. Ainsi, le plomb stabilise le cristal tout en augmentant la densité énergétique utilisable. Ce procédé est considéré comme archaïque : il remonte à la redécouverte du Grand Cristal d’Enirispel, où les forges de Freiwald tentèrent d’imiter naturellement la structure du cristal en mélangeant poudre et plomb dans des creusets (procédé déja connue). Bien qu’efficace, il est dangereux pour les artisans et génère des résidus toxiques, '''mais à ce jour, aucune autre méthode de vitrification n’a encore été trouvée'''.
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| Traces volatiles (Cu, Ti, Mg, S, carbonates, etc.) || 1.5
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== Références & Bibliographie ==
 
== Références & Bibliographie ==

Version actuelle datée du 11 novembre 2025 à 11:20

Enirispel
Illustration.
Dénomination Enirispel, La tour du crystal
Monde Stendel
Existence Depuis le 30 Cidélia de l'an 41 (19 juin 2012)
Fondateur(s) dirk74
Souverain(s) nono333, Feustein, Ewina_
Alignement Canton
Blason des Provinces Unies.png Provinces Unies
Langues Commun, Freiwaldi
Gentilé Néspéliens
Frontières République de Freiwald au Sud, Varn-Zharr au Nord
modifier Consultez la documentation du modèle


Enirispel est une ancienne tour magique située au cœur de la forêt d’Anariel, dans l'ouest de Stendel. Isolée pendant des décennies, la tour est aujourd’hui au centre d’enjeux scientifiques, magiques et géopolitiques d’envergure, suite à une série de phénomènes surnaturels ayant affecté la République de Freiwald et ses environs. La tour et la forêt adjacente d'Anariel ont été placés sous la tutelle de Freiwald le 54 Mimélune de l'an de grâce 368 (11 mars 2025).

Histoire

Période ancienne : L'expédition de Dirk et la chute de la secte d’Hectum

Dans la première moitié du premier siècle, une compagnie de mages indépendants recrute un mercenaire du nom de Dirk pour escorter leur expédition dans la forêt d’Anariel, territoire alors peu exploré et jugé dangereux. Leur objectif est l’exploration d’un site archéologique enfoui dans la végétation : une ancienne tour de mage contenant un cristal de Soruth, un artefact de nature magique extrêmement rare, capable de canaliser une puissance mystique immense.

Durant leurs recherches, les mages tentent de manipuler ou d’étudier le cristal sans en mesurer pleinement les conséquences. Un sort déclenche une réaction violente : une explosion magique désintègre la moitié de l’équipe, corrompt l’environnement immédiat, et transforme le site en épicentre d’un désastre surnaturel. Le mercenaire, témoin et survivant de l’incident, décide d'infiltrer la mystérieuse secte d’Hectum, soupçonnée d’avoir orienté les mages vers le site pour un rituel caché lié à l’immortalité.

L’enquête du mercenaire mène à la révélation que la secte cherchait à exploiter le cristal pour ouvrir un passage vers une dimension où la magie serait éternellement renouvelée. Le journal du mercenaire, découvert plus tard dans les archives, cesse brusquement. Son sort demeure inconnu, tout comme celui de la majorité des survivants de la tour.

Les affres du temps

Avec la disparition du mercenaire et l’absence de preuves tangibles, l’affaire est étouffée par le temps. La forêt reprend ses droits. Le nom d'Enirispel glisse dans l’oubli, n’apparaissant plus que dans des notes marginales ou récits folkloriques. Le site est effacé des cartes officielles, tandis que la forêt d’Anariel, saturée de magie résiduelle, devient progressivement un lieu évité.

Période contemporaine : La redécouverte

Au début de l’an 365, une série d’événements surnaturels secoue la République de Freiwald, cité capitale fleurissante de l'Ouest de Stendel : une tempête sans précédent, un séisme mystérieux, et une élévation du niveau de la mer Cédès. Aucune explication naturelle ne pouvant être fournie, les érudits de l’École des Sciences menèrent l’enquête et localisèrent l’origine du phénomène près de la forêt d’Anariel, précisément autour du site d’Enirispel.

Parallèlement, un afflux illégal de cristaux de Soruth sur les marchés noirs renforca les soupçons d’une réactivation occulte du site.

Une expédition conjointe est dépêchée : scientifiques, cartographes, et un détachement de l’infanterie de marine. En chemin, ils constatèrent d’étranges bouleversements topographiques, notamment la disparition d’un lac remplacé par une avancée de la mer, confirmant un phénomène magique puissant. Ils établissent alors un camp près de la tour d’Enirispel, toujours debout, mais entourée de feux de camp témoignant d’une présence humaine.

Une fois les scientifiques arrivés prés de la tour une escarmouche éclata : la tour etait occupée par un groupe de bandits, lourdement armés et mystérieusement bien équipés. Lors de l’assaut, une balle toucha accidentellement le cristal de Soruth, provoquant une nouvelle explosion magique. Plusieurs membres de l’expédition meurent. Les bandits, eux, disparaissent purement et simplement dans une onde d’énergie, leurs corps se dissolvant sous l’effet d’une décharge surnaturelle. La falaise s’effondre partiellement, faisant descendre la tour au niveau de la mer, désormais baignée d'une lueur magique.

L’analyse post-événement révèle alors que : 

   Le cristal est une source active de magie sauvage, agissant sur l’environnement à une échelle régionale.

   Les "bandits" étaient en réalité membres d’une organisation cachée, équipée pour l’extraction magique à grande échelle.

   La présence du cristal est liée aux phénomènes ayant affecté Freiwald, avec des implications géomagiques majeures.

Face à ces découvertes, le Haut Conseil de Freiwald proposa alors la création d’une nouvelle province ; Enirispel, intégrée à La Sphère, afin d’assurer la surveillance et l’étude du site.

Enirispel est désormais considérée comme un site de recherche ésotérique et lieu hautement surveillé.

La Soruth

La Soruth est le minéral rare présent dans le Grand Cristal d’Enirispel. Réputée pour ses propriétés arcanologiques uniques, elle se présente sous plusieurs formes : soruth brute (extrêmement instable), poudre de soruth, cristal de soruth vitrifié, et pierre de soruth (inerte). Dans son état brut, la Soruth est capable d’amplifier l’énergie magique et de conserver une mémoire arcanique.

Cluster de Soruth à l'état brut (vue théorique)

Histoire

La pierre de soruth (forme inerte) est utilisée bien avant l’étude scientifique du matériau, dans des bijoux et artefacts d’ornement. La redécouverte majeure survient en 371, lors de l’ouverture du site d’Enirispel, révélant un cristal monumental en lévitation, déclenchant l’intérêt scientifique et magique.

À partir de l’année 385, suite à la création du comptoir de Coromandel, et face aux risques liés à la soruth brute, les Provinces Unies déclarent le matériau comme "Matériau stratégique sous contrôle", il devient illégal de transporter ou transformer de la soruth brute sans licence, mais l'utilisation et l'exploitation de soruth inerte reste autorisée.

Cycle de transformation

Étape Forme Stabilité Usage
Soruth brute Minéral instable Dangereuse Aucune
Poudre de Soruth Cristal broyé Instable Préparation
Cristal de Soruth (vitrifié au plomb, 1er raffinage) Cristal stable Utilisable Alchimie, stockage d’énergie
Pierre de Soruth (inerte) Réseau silicaté pur Inerte Bijouterie

La Soruth brute

Composition — Soruth brute (minéral)

Composant (oxydes) % massique — total 100 %
SiO₂ 65.0
X (complexe énergétique) 19.0
Al₂O₃ 7.5
Fe oxydes (FeO / Fe₂O₃) 4.0
H₂O structurale 2.5
Ce₂O₃ 0.4
MnO 0.3
Eu₂O₃ 0.1
Gaz piégés / Impuretés 1.2

Réseau silicaté-aluminé poreux, parsemé de microcavités contenant des agrégats du composé X, à l’état semi-ionique instable. Ces agrégats oscillent entre plusieurs états d’oxydation → émission spontanée d’énergie lumineuse et vibratoire (luminescence mauve). Le cristal est parcouru de microfissures internes remplies de vapeur minérale et d’eau liée, ce qui le rend hautement sensible aux chocs (pression, chaleur, vibration). L'eau distillée (pure) permet, sans réagire avec le composé X, de ne pas dégrader le cristal tout en le stabilisant, permettant ainsi de le transporter.

Au contraire, l'eau de douce et l'eau de mer dégradent le cristal en neutralisant le composé X, transformant à moyen terme le cristal en pierre inerte.

La pierre de Soruth

La pierre de Soruth est la forme totalement inerte de la Soruth, obtenue lorsque le minerai brut entre en contact avec de l’eau naturelle ou salée, ce qui neutralise le composé énergétique X. Visuellement, elle se présente comme un cristal translucide tirant vers le mauve pâle ou le rose, mais dépourvu de luminescence et sans vibration magique perceptible. Chimique­ment, il ne reste qu’un réseau de silice très pur, d’une dureté supérieure au diamant, ce qui en fait un matériau recherché pour la bijouterie et la taille ornementale. Inoffensive et stable, la pierre de Soruth ne possède plus aucune énergie arcanique : elle n’est plus qu’un minéral extrêmement dur et précieux, vestige d’une pierre autrefois chargée de puissance.

Composant (oxydes) % massique — total 100 %
SiO₂ 90.20
Al₂O₃ 3.0
Fe oxydes (FeO / Fe₂O₃) 0.5
K₂O : 0.2
Ce₂O₃ 0.02
MnO 0.05
Eu₂O₃ 0.01
Na₂O 0.2
Impuretés & inclusions diverses (Cu, Ti, Mg, S, carbonates, etc.) 5.32

La poudre de Soruth

Le broyage de la Soruth brute en poudre permet de fragmenter son réseau cristallin instable afin de réduire les tensions internes responsables de ses réactions explosives, tout en exposant les micro-agrégats du composé énergétique X. Sous forme de poudre, la Soruth devient partiellement stabilisée et nettement plus réactive : son énergie interne est plus facilement accessible et elle peut enfin être mélangée à des additifs (comme le plomb lors du premier raffinage). Cette étape est indispensable, car seule la poudre permet ensuite la vitrification et la restructuration du cristal en une version stable et utilisable.

La poudre de Soruth est un matériau fin et scintillant, obtenu par broyage contrôlé de Soruth brute.

  • Apparence : Rose pâle à mauve clair, avec des reflets argentés lorsque la lumière s'y diffuse, la poudre émet une légère aura violette perceptible dans l’obscurité, semblable à une poussière d’étoiles.
  • Structure cristalline : La transformation en poudre ne détruit pas complètement la structure cristalline, elle fragment les prismes tétraédriques fractals de la Soruth brute en unités plus petites.
  • Dureté : Chaque grain individuel conserve une dureté supérieure au diamant.
  • Énergie interne : La poudre conserve les propriétés énergétiques de la Soruth brute, mais avec une différence majeure, l’énergie est plus diffuse

Le Cristal de Soruth — 1er raffinage (procédé au plomb)

Le raffinage au plomb est le tout premier procédé permettant de transformer la poudre de Soruth (encore instable et dangereuse) en cristal de Soruth vitrifié, un matériau stable et exploitable. En ajoutant du plomb (sous forme de PbO) lors d’un chauffage contrôlé, les alchimistes découvert que le métal agit comme flux : il abaisse le point de fusion, facilite la fusion partielle du mélange et permet aux éléments actifs, notamment le composé énergétique X, de se regrouper de façon ordonnée dans une matrice vitreuse. Ainsi, le plomb stabilise le cristal tout en augmentant la densité énergétique utilisable. Ce procédé est considéré comme archaïque : il remonte à la redécouverte du Grand Cristal d’Enirispel, où les forges de Freiwald tentèrent d’imiter naturellement la structure du cristal en mélangeant poudre et plomb dans des creusets (procédé déja connue). Bien qu’efficace, il est dangereux pour les artisans et génère des résidus toxiques, mais à ce jour, aucune autre méthode de vitrification n’a encore été trouvée.

Croquis d'un cristal de Soruth raffiné au plomb

Composition — Soruth vitrifiée (1er raffinage, 10 % PbO)

Composant (oxydes) % massique — total 100 %
SiO₂ 74.8
PbO 10.0
Al₂O₃ 6.0
Fe oxydes (FeO / Fe₂O₃) 1.5
K₂O : 0.4
Ce₂O₃ 0.5
MnO 0.3
Eu₂O₃ 0.1
Na₂O 0.4
B₂O₃ 0.2
X 4.3
Traces volatiles (Cu, Ti, Mg, S, carbonates, etc.) 1.5


Références & Bibliographie

https://www.minefield.fr/forum/topic/41306-valid%C3%A9enirispel-le-temple-de-cristal/#comment-264299
https://www.minefield.fr/forum/topic/65179-valid%C3%A9-enirispel-et-la-for%C3%AAt-d%E2%80%99anariel/

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