Vers dix heures, constatant l'échec cuisant de leur mouvement de cavalerie et le risque de leur annihilation, les deux légions se décidèrent à quitter leurs redoutes pour appuyer leur charge par leurs unités d'infanterie. malheureusement, à l'instant ou ils quittèrent leurs abris, les deux régiments de tirailleurs-grenadiers, qui avaient contourné par le nord, apparurent sur leur flanc. Pire, les trois régiments de dragons du maréchal suivaient ce mouvement et menaçaient l'infanterie des légions, qui étaient déployées vers l'ouest et se trouvaient en plein mouvement. Les tirailleurs-grenadiers, déployés sur quatre lignes de bataillons, entamèrent une progression par roulement, tirant une salve et avançant tour à tour. Ce mouvement, effectué sur un flanc des lignes des légions, fixa la droite de leur ligne, alors que le flanc gauche qui se trouvait du coté du fleuve poursuivait son avancée. L'évêque Ulysse, comprenant qu'il fallait immédiatement cesser la marche en avant au risque d'être complètement flanqués; fit passer l'ordre de s'arrêter sur toute la ligne, et ordonna à toute l'infanterie de la légion de l'ouest, sur le flanc droit, de se déployer face aux tirailleurs du maréchal. Il ordonna ensuite à la légion de l'est de se replier sur les redoutes, avant que les 1 500 dragons du maréchal ne lui coupent la voie. Ce mouvement inégal des deux légions, l'une se fixant vers le nord et l'autre rétrogradant vers l'est, créa une brèche entre leurs deux lignes.<br>
Vers onze heures, le maréchal Pencroff, qui venait de déboucher derrière les tirailleurs avec ses deux régiments de hussards, remarqua la brèche et fit mouvement vers elle, tout en ordonnant aux dragons de se placer au centre de la plaine, pour empêcher définitivement toute retraite des chevaliers et des bacheliers pris dans le piège des carrés d'infanterie. Puis, approchant de la brèche, il lança ses hussards au galop pour forcer le passage, et se positionner entre les deux légions. Il n'avait alors que 1 000 cavaliers avec lui, mais savait que l'ennemi, dont les lignes étaient au bord de la rupture, céderait si la communication entre ses deux légions venait à être rompue. En effet, quand ils virent les hussards du maréchal se ruer vers la brèche, les évêques des deux légions perdirent le contrôle de leurs lignes. Les anspessades rouges, des fantassins légers qui tenaient tant bien que mal le rôle de chainon entre les deux légions, furent violemment prises à partie par les hussards et partiellement massacrés. Une partie d'entre eux fut prise de panique et se débanda, entrainant avec elle toute la légion de l'ouest, qui subissait depuis plus d'une heure déjà le feu des tirailleurs-grenadiers. Toute la légion de l'ouest reflua donc en désordre vers l'arrière des lignes de l'église, à l'est, laissant la légion de l'est isolée au bord du fleuve de la veine noire. Cette dernière légion, constatant la retraite de son alliée, n'eut d'autre choix que de rétrograder, en bon ordre cette fois, tenue par l'évêque Ulysse. constatant ce mouvement, le Maréchal ordonna aux tirailleurs-grenadiers de venir se ranger dans la plaine, aux cotés des dragons, et d'y former le carré. Les chevaliers et les bacheliers des légions étaient définitivement perdus et privés du soutien de leurs troupes, et le maréchal se rapprocha à plusieurs reprises des fuyards avec ses hussards, pour les empêcher de se reformer. Cependant, considérant que l'infanterie des deux légions était encore bien trop nombreuse et que ses propres lignes étaient immobilisées, il ne put se résoudre à poursuivre, et laissa s'échapper les anspessades et spadassins qui en ne demandèrent pas leur reste.<br>
Vers midi, alors que le soleil arrivait à son zenith, il ne restait dans la plaine que le corps des maréchaux et les derniers chevaliers, condamnés à une perte inévitable au milieu des carrés d'infanterie. Les bacheliers, eux, avaient tous été massacrés par les régiments de cavalerie de réserve du corps, qui n'avait en retour essuyé que peu de pertes. Plusieurs chevaliers, leur monture tuée, réussirent à s'extraire à pieds des carrés d'infanterie et tentèrent de fuir, mais furent abattus par les dragons, qui riaient de voir ces paladins couverts de boue tenter de s'enfuir à toutes jambes. De plus, les ordres du maréchal étaient formels: les soldats de l'église de la veine-noire n'avaient pas accordé la moindre pitié aux habitants de Lupek, aucune pitié ne leur serait donc accordée en retour.<br>
Le '''56 Agrevent 265''', vers 6 heures du matin et après deux longues journées de marche, la 2e division du corps des maréchaux, commandée par le maréchal Ghideon Zorn, se présenta à la sortie du col de passeroche.<br>
Visiblement en avance sur son adversaire, que les hussards annonçaient encore à une demi-journée de marche; le maréchal Zorn eut alors tout le loisir de déployer ses forces, et notamment ses 10 canons d'artillerie à cheval; la batterie d'artillerie à pieds n'étant pas encore arrivée. Il forma alors un véritable entonnoir garni de soldats, et disposa ses canons de manière à dispenser des feux suivant un axe de tir concave en direction du col. Il n'avait alors que 2 000 fantassinset 1000 cavaliers, contre les 4 5 à 5 6 000 fantassins et 1000 cavaliers de la légion ennemie qui s'approchait, mais comptait sur l'avantage qui lui conférait le terrain et son artillerie, ainsi que sur le renfort du bataillon de l'avant-garde, qui devait le rejoindre dans la journée avec près de 2000 fantassins supplémentaires.<br>
Vers midi, comme l'avaient prévu les éclaireurs, la colonne ennemie fut signalée. Il s'agissait alors de la légion du duc Von Bonlieux, qui servait d'avant-garde aux armées du royaume de Fersen. Du coté du maréchal Zorn, les troupes étaient en position et prêtes à faire contact avec l'ennemi; et n'attendaient plus que le signal du feu. Derrière des redoutes de terre, construites par les sapeurs du corps, les canons étaient mis en batterie et les artilleurs tenaient leurs pièces. Le duc von Bonlieux était un vétéran, et bien que moins aguerri que les maréchaux; il avait anticipé le déploiement de ses adversaires et la précarité de sa situation si il venait à déboucher depuis le col sur une ligne complètement déployée, à plus forte raison si ses adversaires avaient avec eux quelque artillerie. Quand ses propres éclaireurs l'avertirent de la présence du dispositif du maréchal Zorn, il n'en fut pas surpris et ne s'en alarma pas, mais il fit arrêter ses troupes avant qu'elles n'entrent dans le champ d'action de l'artillerie du maréchal. Sa position était pour le moins inextricable, car le relief du col le forçait à rester déployé en colonnes sur la route, et il ne pouvait engager un nombre conséquent d'hommes sans que ceux-ci ne soient jetés en pâture à la mitraille. Fort heureusement, il disposait dans sa légion d'une cohorte de, jagers; des soldats d'infanterie légère qu'il pouvait envoyer en contournement sur le flanc de la montagne, pour tenter de flanquer la ligne du maréchal Zorn.<br>
Vers 16 heures, la bataille battait son plein. Le duc von bonlieux avait alors engagé toute sa légion dans un bond en avant, que le maréchal Zorn s’efforçait de contenir malgré son infériorité numérique. Le centre de la ligne de front était englouti sous une mêlée générale de fantassins et de cavaliers, tandis que les ailes tenaient tant bien que mal par le feu de leurs canons, défendus par les fusiliers-grenadiers qui s'accrochèrent à leurs batteries comme si il s'était agi du d'une citadelle. Un brouillard grisâtre se leva sur le champ de bataille, alors que l'odeur de poudre se faisait de plus en plus insupportable. Aux pieds des défenseurs, les corps des plus malchanceux s'amoncelaient en redoutes de chair, d'ou s'échappaient les cris des blessés. Le maréchal Zorn, qui savait que son centre ne devait pas chanceler, se rua dans la mêlée, sabre en main. Il eut alors cette phrase restée célèbre: "'''Tous ceux qui en tuent moins que moi retourneront dans la ligne, faites moi voir ce que savent faire des vrais grenadiers !'''". <br>
Enfin, vers 17 heures, un événement très attendu par le maréchal vint changer le cours de la bataille. Derrière sa ligne, à marche forcée, l'avant-garde du corps des maréchaux arrivait en renfort avec 2000 fantassins des régiments de tirailleurs -grenadiers et 500 cavaliers du régiment de Filranmel-dragons. Le rapport de force changea brutalement, et les soldats du duc von bonlieux furent sévèrement ébranlés, tandis que les soldats du maréchal Zorn redoublèrent de bravoure. Immédiatement après leur arrivée, les deux régiments de tirailleurs-grenadiers furent envoyés sur les ailes de la lige ligne du maréchal, pour les dépasser et encercler les troupes du duc von Bonlieux. Ce dernier, comprenant que toute retraite allait lui être coupée, ordonna alors le repli sur toute la ligne. Mais cet ordre, arrivant alors que ses troupes étaient en mauvaise posture, signa le début de la déroute. Les soldats du duc jetèrent leurs armes en prirent la fuite en direction du col de passeroche, abandonnant tout derrière eux. La panique s'ajouta à ce mouvement, accentuée par la fureur des grenadiers du maréchal, qui voulurent se jeter dans la poursuite. Mais le maréchal Zorn, conscient que ses troupes avaient connu de lourdes pertes, s'y refusa. Il fit reformer la ligne, et ordonna à son régiment de hussards, restés en réserve, de poursuivre les ennemis en déroute jusqu'à ce que ces derniers soient suffisamment dispersés pour ne plus présenter de menace immédiate.<br>
Vers 18 heures, la victoire du maréchal Zorn était consommée: En une après-midi, la légion du duc von bonlieux avait été vaincue et mise en déroute, laissant derrière elle près de la moitié de ses effectifs hors-combat, dont tous ses lanciers. Les hussards du maréchal Zorn maintinrent leur mouvement de poursuite jusqu'à la tombée de la nuit avant de regagner leur division, mais ils ne purent malheureusement pas capturer le duc von bonlieux, qu'on savait blessé mais qui avait réussi à prendre la fuite.<br>
'''Bataille de Grimegarre'''<br>
Le '''57 Agrevent 265''', soit le lendemain de la bataille de passeroche, les troupes de la 1ère division du corps des maréchaux, commandées par le maréchal Pencroff, connurent également leur lot d'action. En effet, ayant eu vent de l'arrivée des troupes du royaume de Fersen par le nord, et de la séparation du corps des maréchaux en deux divisions, les troupes de l'église de la veine noire se décidèrent à lancer un nouveau mouvement offensif. L'objectif de l'archevêque, qui organisa personnellement la manœuvre, était de concentrer les restes des légions de l'est et de l'ouest en une seule masse de fantassins, supportée par '''l'ost des chevaliers de l’archevêque''', sa réserve de cavalerie d'élite formée des plus hautes figures des paladins immaculés, jusqu'alors restés en retrait dans le saint-siège. L'archevêque comptait alors engager ses meilleurs éléments, et attaquer la 1ère division du corps des maréchaux resté en position dans la région des bas plateaux, l'empêchant ainsi de rejoindre la 2e division pour la renforcer et espérant même profiter de l’infériorité numérique des forces du maréchal pour les déborder et les anéantir, isolant ainsi la 2e division le long des montagnes du nord entre les troupes de l'église et celles du royaume de Fersen, avant l'arrivée du corps de la garde volontaire que les espions de l'église avaient repérés en approche par l'ouest à quelques jours de marche.<br>
En somme, l'objectif était de détruire la 1ère division pendant qu'elle était isolée, pour prendre la 2e division en étau et la détruire également avant l'arrivée de la garde volontaire.<br>
Les légions de l'est et de l'ouest furent donc rassemblées en une '''légion du châtiment''' à laquelle vinrent se joindre quelque 1500 "volontaires", portant ses effectifs à 7000 fantassins et 1500 cavaliers. De son coté, la 1ère division des maréchaux, accompagnée de la réserve du corps, comptait 3000 fantassins pour 2000 cavaliers.<br>
'''WIP'''<br>
Le '''57 Agrevent 265''', la légion de granit l'est et la légion de jadel'ouest, rassemblées en une seule force, tentent d'attaquer la 1ere division et l'avant-garde pendant que la 2e division et l'arrière-garde sont aux prises avec le royaume de Fersen. Les paladins tentent un mouvement massif de cavalerie sur la division mais les deux régiments de grenadiers des maréchaux forment le carré et brisent les charges. Le régiment de maréchal-hussard et celui d'asayaka dragons chargent les rangs des paladins déjà ébranlés. La batterie d'artillerie à cheval "bonaventure" décime à la mitraille les fantassins de la veine noire. L'attaque de la légion de granit-jade est un échec, les deux légions sont décimées dans la poursuite mais quelques éléments parviennent à s'échapper. La 1e division n'a que peu de pertes.<br>(Présent: Pencroff ou ghideon)<br>