Feustein : Différence entre versions

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Originaire d’une île reculée située au nord, au-delà des frontières de Stendel, Feustein quitta sa terre natale pour parcourir le continent stendélien en quête d’aventure et de savoir.
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Originaire d’une île reculée située au nord, au-delà des frontières de Stendel, Feustein quitta sa terre natale pour parcourir le continent Stendelien en quête d’aventure et de savoir.
  
Son parcours le mena jusqu’à la République de Freiwald, où son sens du devoir et ses talents de stratège lui valurent une ascension rapide au sein des forces navales. Devenu amiral de la flotte Frewaldi, puis premier commandeur de la République, il s’imposa comme une figure d’autorité respectée, notamment durant la guerre des Colossales, où il combattit dans les rangs de Freiwald contre la [[Horde d’Argent]]. En parallèle, Feustein assuma la direction du musée de Freiwald, œuvrant à la préservation du patrimoine et à la diffusion du savoir, ce qui lui valut le titre de ministre de la Connaissance. Avec la fondation des Provinces Unies, il fut nommé premier commandeur de cette entité.
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Son parcours le mena jusqu’à la République de Freiwald, où son sens du devoir et ses talents de stratège lui valurent une ascension rapide au sein des forces navales. Devenu amiral de la flotte Freiwaldi, puis premier commandeur de la République, il s’imposa comme une figure d’autorité respectée, notamment durant la guerre des Colossales, où il combattit dans les rangs de Freiwald contre la [[Horde d’Argent]]. En parallèle, Feustein assuma la direction du musée de Freiwald, œuvrant à la préservation du patrimoine et à la diffusion du savoir, ce qui lui valut le titre de ministre de la Connaissance. Avec la fondation des Provinces Unies, il fut nommé premier commandeur de cette entité.
  
 
Toujours fidèle à ses principes et à son engagement envers la défense du continent, Feustein rejoignit la Garde Volontaire, au sein de laquelle il participa activement à la [[Guerre d'Hyrian]] et sert aujourd’hui comme lieutenant du 8ᵉ régiment de hussards.
 
Toujours fidèle à ses principes et à son engagement envers la défense du continent, Feustein rejoignit la Garde Volontaire, au sein de laquelle il participa activement à la [[Guerre d'Hyrian]] et sert aujourd’hui comme lieutenant du 8ᵉ régiment de hussards.
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==La Sphère (204 - 368)==
 
==La Sphère (204 - 368)==
 
===Nydria===
 
===Nydria===
{13 Agrevent de l'an 204}
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Le 13 Agrevent de l'an 204, peu de temps après que Feustein ce soit installé à Stendel, il reçut une invitation de Dark-Hoshin : celui-ci lui proposait de visiter le royaume de [[Nydria]], un territoire ancien et chargé de magie, situé au sud du continent. Intrigué et avide de découvertes, Feustein accepta sans hésiter.
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Le voyage fut rapide, et dès son arrivée, il fut frappé par l’ambiance particulière qui régnait sur les lieux. Nydria, autrefois prospère, traversait une période de renouveau. Le quartier paysan était en pleine reconstruction, tout comme le port de pêche, essentiel à l’économie du royaume. Les habitants s’activaient sur les chantiers.
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Touché par l’effort collectif qui animait la population, Feustein décida d’apporter son aide. Ancien militaire, habitué à la discipline, au travail pénible et aux opérations de grande ampleur, il se révéla vite indispensable. Il transportait des matériaux, coordonnait les équipes, et veillait à la sécurité des ouvriers. Bientôt, les habitants de Nydria apprirent à connaître cet homme dévoué.
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Le royaume, placé sous le protectorat de la [[République de Freiwald]], ce qui éveilla chez Feustein un certain intérêt. Il voyait là un lien direct avec ses origines militaires. Profitant de son passage à Nydria, il choisit donc de rejoindre officiellement les rangs de la République de Freiwald, cette fois non comme simple aventurier, mais comme soldat. Il débuta modestement, au grade de soldat de seconde classe, prêt à faire ses preuves dans un nouveau cadre militaire.
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C’est au cours de ces premières semaines de service qu’eut lieu un événement qui marqua durablement l’histoire du royaume : une attaque de monstres. Une horde venue des profondeurs de la terre surgit soudainement et sema le chaos dans les zones en reconstruction. Les défenses improvisées cédèrent, et les ouvriers se retrouvèrent pris au piège.
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Feustein, fidèle à ses réflexes de marin de guerre, prit immédiatement les choses en main. Il prit son épée, et repoussa les monstres avec une détermination farouche. Plusieurs témoins racontèrent par la suite avoir vu Feustein s’aventurer dans les souterrains, là où ont surgi les monstres pour se débarrasser du problème à la source, maintenant aussi la menace à distance le temps que les civils soient évacués.
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Grâce à son courage, la bataille tourna à l’avantage de Nydria. Les habitants célébrèrent la victoire de cette bataille que l'on appela plus tard la bataille du Gü. Contre toute attente, Feustein, fraîchement arrivé dans ce monde, venait de s’y faire un nom. En reconnaissance de ses actes héroïques, il fut promu soldat de première classe.
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La reconstruction continua plusieurs mois encore. Feustein demeura sur place, soutenant les travaux, sécurisant les routes et les chantiers, et inscrivant peu à peu son nom dans les registres de la République de Freiwald. Son engagement exemplaire, sa présence constante et sa capacité à unir les gens autour d’un objectif commun finirent par attirer l’attention des officiers de la République.
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À l’issue de cette période de labeur et de courage, il reçut une nouvelle distinction : le 8 Tronvard de l'an 208. Dans la grande salle du château de Nydria, une cérémonie eut lieu durant laquelle Feustein fut élevé au grade de caporal de la marine de guerre de Freiwald. Ce jour-là, sous les bannières du royaume et devant la communauté réunie, Feustein sentit que sa nouvelle vie avait véritablement commencé.
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===République de Freiwald===
 
===République de Freiwald===
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Le 5 Nérévard de l'an 218, Feustein fut rappelé sur le territoire de la République de Freiwald. Là-bas, une vaste entreprise de rénovation nationale venait de débuter : le président de la République, Nono333, avait lancé un ambitieux projet de reconstruction du centre-ville de Freiwald. Le cœur de la République, autrefois symbole de prospérité, devait retrouver son éclat.
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Feustein, encore jeune caporal mais déjà reconnu pour ses actions héroïques, fut affecté à ce chantier titanesque. Jour après jour, il supervisa des équipes civiles et militaires, coordonnant les travaux, sécurisant les zones, et s’assurant que les nouvelles structures respectaient les standards imposés par le gouvernement. Les rues se redessinèrent, les bâtiments se relevèrent, et Feustein gagna peu à peu la confiance de l’état-major.
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Dans le même temps, le président Nono333 souhaitait renforcer l’armée de Freiwald, afin d’assurer la sécurité du littoral et de protéger les routes commerciales de la République. Impressionné par la loyauté et l’efficacité de Feustein, il le nomma bientôt brigadier, un grade qui lui permit de commander pour la première fois son propre navire.
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Ce fut un tournant décisif dans sa carrière. À la tête de son bâtiment, Feustein sillonna les côtes de Freiwald, traquant contrebandiers, pirates et navires suspects. Son sens du devoir et sa maîtrise de la mer lui valurent rapidement la réputation d’un commandant rigoureux, mais juste. Plusieurs fois, il intercepta des cargos illicites, repoussa des embarcations hostiles et sécurisa des convois marchands menacés. L’armée gagnait en puissance, et Feustein y jouait un rôle central.
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Parallèlement à ses missions en mer, Feustein fut assigné à un autre projet majeur : la construction du fort Mulaire, un bastion placé sur les hauteurs destiné à devenir l’un des piliers de la défense côtière de Freiwald. Il participa activement au chantier, supervisant les ingénieurs, guidant les travailleurs et organisant la logistique militaire autour du futur fort.
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Le fort Mulaire bientôt achevé, sa robustesse symbolisait la détermination de la République à protéger ses frontières maritimes. Feustein, qui en connaissait chaque pierre et chaque couloir, se tenait naturellement en première ligne pour le défendre.
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Le 61 Pénavard de l'an 241, lors d’une cérémonie officielle, la République reconnut enfin tout ce qu’il avait apporté au pays. Feustein fut promu lieutenant, un grade prestigieux qui le plaçait à la tête du fort Mulaire lui-même. Désormais, il n’était plus seulement un marin : il était le gardien du littoral Freiwaldi, responsable d’une position stratégique cruciale.
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Sous son commandement, le fort Mulaire devint un rempart redouté, et le nom de Feustein commença à être prononcé avec respect dans les rangs de l’armée comme dans ceux des civils.
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===Le musée de Freiwald===
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[[Fichier:Feustein 1.png|400px|vignette|Feustein sur les quais de Freiwald en l'an 256]]
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À partir du 37 Nérévard de l'an 243, la République de Freiwald entra dans une ère de tranquillité inespérée. Les menaces maritimes, jadis fréquentes, s’étaient presque évanouies ; pirates, contrebandiers et navires hostiles ne représentaient plus qu’un souvenir lointain. Même sur le plan diplomatique, les relations avec les autres nations étaient au beau fixe. Freiwald pouvait respirer.
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Dans cette période d’accalmie, le président de la République, Nono333, décida de se consacrer à un projet d’une ampleur inédite. Il convoqua les plus hauts dignitaires de l’assemblée Freiwaldi pour leur présenter une idée ambitieuse : la création d’un grand musée national, un monument culturel destiné à préserver, transmettre et célébrer le patrimoine du monde.
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Le lieu choisi fut audacieux : sous le quartier d’Hallbard se trouvait un immense temple ancien, oublié de la plupart, mais solidement bâti. Plutôt que de le détruire, Nono333 décida de le transformer. Ce temple deviendrait le grand hall d’entrée du futur musée.
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Les travaux débutèrent aussitôt. Sous la direction d’architectes, de savants et d’artisans, les salles souterraines se métamorphosèrent peu à peu en galeries majestueuses. La première aile construite fut celle des Sciences, comprenant :
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-          Un planétarium représentant les astres du système solaire.
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-          Une section paléontologie exposant les fossiles gigantesques découverts dans le monde ainsi que la représentation de différentes espèces d’animaux.
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-          Une zone consacrée aux biomes, retraçant l’écosystème varié du monde.
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-          Une galerie dédiée aux plantes, avec un très grand nombre de plantes exposées.
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Plus tard d’autres ailes virent le jour : une aile des bannières, une aile représentant l’étendue de Stendel. Puis par la suite, viendraient encore s’ajouter l’aile de l’Histoire, retraçant les grandes époques, et l’aile des œuvres contemporaines, un espace vivant en constante évolution.
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Bien que plongé au cœur de cette effervescence culturelle, Feustein ne délaissa jamais son devoir militaire. Malgré la paix, des troubles persistaient parfois, et il veillait sans relâche à la sécurité du territoire. Son engagement continu, sa vigilance et son expérience lui valurent d’être promu capitaine de la Marine de Freiwald.
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===Développement militaire===
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Durant cette période de paix relative, alors que la construction du grand musée de Freiwald avançait à un rythme soutenu, Feustein ne resta pas inactif en dehors de ses fonctions militaires. En parallèle de la défense du littoral et du soutien aux chantiers civils, il se lança également dans un domaine stratégique pour la République : la production d’armement.
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Sous l’impulsion du président Nono333, Freiwald cherchait à moderniser et renforcer son arsenal, notamment son artillerie. Feustein, grâce à son expertise, fut rapidement intégré au programme de fabrication. Il participa à l’assemblage, à la calibration et à la certification de nouveaux modèles de canons, destinés aussi bien à équiper les navires de guerre qu’à moderniser les batteries côtières.
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Son dévouement fut tel qu’il représenta même la République lors d’opérations diplomatiques : il participa personnellement à la livraison d’une série de canons au [[Royaume de Simurgh]], renforçant ainsi les liens militaires et commerciaux entre les deux nations. Cette mission lui valut une reconnaissance particulière pour son sens du devoir et son engagement envers la stabilité du monde civilisé.
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Plus tard le 29 Pampélune de l'an 272 marqua le début d’un nouveau chantier monumental : la construction de la forteresse de Dragonstone. Le président Nono333 souhaitait établir un nouveau quartier général, une citadelle stratégique située au nord du territoire, destinée à renforcer l’autorité militaire et administrative de la République.
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Feustein, fidèle à sa réputation de bâtisseur et de meneur, participa activement à l’édification de cet immense ouvrage. Il supervisa la logistique, dirigea des équipes, sécurisa les travaux et contribua aux plans défensifs du site. Dragonstone s’éleva pierre après pierre, un bastion impénétrable symbolisant la puissance renaissante de Freiwald.
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En reconnaissance de son dévouement constant, de sa défense inlassable du territoire et de sa contribution exceptionnelle aux projets nationaux, Feustein reçut deux distinctions majeures : il fut promu commandant de la Marine de Freiwald, consolidant son autorité militaire, et il fut nommé ministre de la Connaissance, titre honorifique réservé aux mécènes, savants et bâtisseurs ayant œuvré pour l’essor culturel de la République.
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Son rôle dans la création du musée national fut salué partout dans Freiwald. Le capitaine de jadis était devenu un homme influent, respecté autant pour sa discipline de soldat que pour son engagement dans la préservation du savoir.
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===Politique extérieure===
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[[Fichier:Feustein Portrait 2.png|vignette|Amiral Feustein en l'an 309]]
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Après ses longues années de service, Feustein poursuivit inlassablement sa mission de protecteur du littoral Freiwaldi, patrouillant les mers, coordonnant les garnisons côtières et assurant la sécurité des routes maritimes. Sa rigueur, son sang-froid et son sens stratégique le firent remarquer par les hautes sphères militaires, et il fut bientôt promu colonel.
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À ce grade, Feustein ne se limita plus seulement à la protection des frontières maritimes : il représenta également la République lors de plusieurs négociations d’importance. Il participa d’abord au [https://www.minefield.fr/forum/topic/64864-diplomatie-trait%C3%A9-des-fronti%C3%A8res/ '''Traité des Frontières'''], signé entre la [[Garde Volontaire]] et la République de Freiwald, consolidant ainsi plusieurs accords territoriaux et garantissant la paix sur des zones sensibles. Plus tard, il fut envoyé au [https://www.minefield.fr/forum/topic/64882-rp-le-trait%C3%A9-du-castel/ '''Traité du Castel'''], une rencontre diplomatique réunissant Freiwald et [[Honéor]]. Là encore, Feustein se montra exemplaire, contribuant à renforcer la coopération entre les deux nations.
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Après ces succès diplomatiques, notre héros se lança dans un projet qui lui tenait particulièrement à cœur : renforcer le lien entre la [[Guilde des Explorateurs]] et la République de Freiwald. Pour cela, il fonda la Freiwald Premium Squad, une escouade d’élite principalement composée de Freiwaldi et opérant au sein même de la Guilde. Ses membres devinrent des éclaireurs, des cartographes et des aventuriers au service du savoir et de la sécurité du monde.
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Poussant plus loin cette initiative, Feustein supervisa la création d’une base Freiwaldi au sein des [[Tréfonds]], installée sous la bannière de la République et destinée à soutenir les explorations ainsi qu’à sécuriser les zones profondes les plus dangereuses. Grâce à cet exploit, son influence grandit non seulement dans l’armée, mais aussi dans la sphère politique.
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Toujours présent sur tous les fronts, défense, diplomatie, recherches, construction, Feustein fut finalement récompensé : il fut nommé amiral, l’un des plus hauts titres militaires de la République. Dans le même temps, il poursuivait son travail acharné sur le grand musée de Freiwald, dont il supervisait plusieurs sections et projets. Et le 37 Mimélune de l'an 304, après des années d’efforts, eut l’honneur d’inaugurer officiellement le musée aux côtés des autorités de Freiwald.
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Le temps passa, et notre héros continua d’œuvrer fidèlement au service de la République. Son engagement, sa constance et sa vision le menèrent à un nouveau sommet : il fut nommé Premier Commandeur. Déjà affilié au ministère de la Connaissance, il fut également intégré au ministère des Affaires intérieures générales ainsi qu’au ministère de la loi qui est la loi, renforçant ainsi son rôle au cœur de la politique Freiwaldi.
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===Accords extraterritoriaux===
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Après la signature du traité du Castel, le Bourg d’Honéor fit rapidement appel à la République de Freiwald : plusieurs infrastructures du centre-ville nécessitaient une vaste campagne de reconstruction, et l’expérience Freiwaldi en matière d’architecture et de logistique était reconnue dans tout le monde de Stendel. La République répondit avec enthousiasme à cette demande, envoyant ingénieurs, artisans et unités spécialisées pour soutenir la renaissance architecturale d’Honéor.
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Sous la coordination des équipes Freiwaldi, deux projets majeurs virent le jour : les Galeries de l’Opale, vaste complexe commercial et culturel destiné à redonner vie au cœur de la cité, et la majestueuse cathédrale d’Honéor, bâtiment emblématique qui fut entièrement restauré puis magnifié grâce au savoir-faire combiné des deux nations.
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Durant cette période, Feustein, déjà très engagé dans la défense territoriale, vit ses responsabilités s’accroître. Sa réputation d’infatigable protecteur et de stratège accompli grandissait bien au-delà des frontières de Freiwald. Ainsi, le 8 Pampélune de l’an 341, lors d’une cérémonie solennelle tenue dans la cathédrale d’Honéor fraîchement rénovée, il fut officiellement promu amiral de la flotte Freiwaldi, scellant son autorité sur l’ensemble des forces navales de la République.
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Peu après, Freiwald conclut de nouveaux accords déterminants : les territoires d’Enirispel puis du Varn-Zharr acceptèrent de passer sous la tutelle de la République. Cette expansion territoriale, bien qu’avantageuse économiquement et stratégiquement, apporta aussi son lot de défis : de nouvelles zones à protéger, des routes à sécuriser, et surtout, de nouvelles hordes de créatures hostiles qu’il fallait repousser pour assurer la stabilité de ces régions récemment affiliées.
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Plus tard, le 48 Pénavard de l’an 368, Feustein entreprit un projet d’une nature bien différente mais tout aussi ambitieuse, en partenariat avec [[HRigou]], souverain de [[Lyndaë]]. Ensemble, ils lancèrent le Projet de [[La Fille du Puceronier]] : un vaste réseau de cabarets et d’établissements "culturels" dispersés à travers les territoires de Stendel et New-Stendel. Cette initiative, mêlant convivialité et développement économique, devint rapidement un symbole d’unité et de prospérité entre leurs nations respectives.
  
 
==La Garde Volontaire à partir de 368==
 
==La Garde Volontaire à partir de 368==
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===Officier de cavalerie===
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Toujours animé par le devoir et par son désir profond de protéger le continent, Feustein décida de s’engager dans un nouveau chapitre de sa carrière militaire : la [[Garde Volontaire]]. Ce projet représentait pour lui un idéal, une manière de servir non plus seulement sa République, mais l’ensemble des terres stendeliennes. Ainsi, le 56 Nérévard de l’an 368, il procéda officiellement à son enrôlement.
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Déterminé à progresser et à gagner en responsabilité, il s’inscrivit aussitôt à l’École des officiers de la Garde volontaire pour y devenir aspirant. Élève appliqué, rigoureux et passionné, Feustein travailla avec acharnement durant plusieurs années. Ses efforts furent récompensés le 45 Iffélia de l’an 373, lorsqu’il devint sous-lieutenant de cavalerie au sein du 8ᵉ Régiment de Dragons, une unité réputée pour sa discipline et son efficacité sur le champ de bataille.
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Peu après cette promotion, le maréchal [[Ghideon Zorn]], partagea à Feustein un projet stratégique d’une importance capitale. La préfecture de [[Novi]], située non loin du [[Fort Herobrine]], souffrait d’un dispositif défensif insuffisant et vulnérable. Conscient des risques qu’impliquait une telle faiblesse, le maréchal Ghideon Zorn décida de lancer la construction d’une forteresse afin de protéger la préfecture. Il confia cette mission ambitieuse à Feustein lui-même.
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Avec méthode et détermination, notre héros se consacra alors à l’élaboration et à la réalisation de cette forteresse de Novi, un édifice pensé pour tenir tête aux assauts les plus violents, et destiné à devenir un rempart majeur de la défense du territoire. Ce chantier renforça sa réputation d’officier fiable, talentueux et capable de mener à bien des projets colossaux.
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Mais bientôt, l’ombre de la guerre s’étendit à nouveau sur le continent : la [[Guerre d'Hyrian]] éclata, plongeant les nations dans le tumulte. Feustein y fut engagé en première ligne avec son régiment, démontrant courage, stratégie et maîtrise du terrain. Ses actions décisives lui valurent l’admiration de ses pairs et la reconnaissance de son commandement.
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Ainsi, pour s’être distingué lors de plusieurs opérations majeures, Feustein fut promu lieutenant le 45 Tronvard de l’an 381.
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===Les Province Unies===
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Depuis plusieurs années déjà, Feustein assumait avec brio ses fonctions d’amiral de la flotte Freiwaldi. Sous sa direction, les mers frontalières restaient sûres, les patrouilles efficaces et la marine Freiwaldi se montrait à la fois disciplinée, respectée et redoutée. Sur le plan politique également, tout se déroulait pour le mieux : Feustein, devenu une figure incontournable, servait la République avec sagesse et loyauté.
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Mais le 2 Nérévard de l’an 371, une nouvelle d’une gravité extrême parvint jusqu’à Freiwald : des éclaireurs rapportèrent l’arrivée sur Stendel d’une armée venue des terres sauvages du nord-ouest. Cette force, connue sous le nom de [[Horde d’Argent]], ravageait tout sur son passage, massacrant, pillant et incendiant les régions qu’elle traversait. La menace était réelle, massive, et se rapprochait dangereusement.
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Face à cette situation critique, le président de la République ordonna le déploiement immédiat d’une armée pour tenter de contenir l’invasion. L’amiral Feustein reçut pour mission de protéger le littoral, au cas où la Horde d’Argent tenterait de déborder les défenses terrestres par la mer. Freiwald ne pouvait risquer un assaut maritime surprise.
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Cependant, à mesure que les éclaireurs avançaient leurs rapports, une information capitale fut confirmée : La Horde d’Argent ne possédait aucun moyen de transport maritime. Dès lors, Feustein put engager ses troupes navales au soutien des forces terrestres déjà au combat. La marine Freiwaldi, libérée de son hypothèse défensive, participa à plusieurs opérations de ravitaillement, de transport, et d’appui tactique, renforçant les lignes militaires dans des zones stratégiques.
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La guerre fut rude. Les assauts de la Horde étaient violents, brutaux, mais les forces alliées tenaient bon. Finalement, dans la nuit du 19 Cidélia de l’an 373, les troupes Freiwaldi, appuyées par leurs alliés, brisèrent définitivement les forces de la Horde d’Argent lors de la bataille du Mont Volbourg. Ce conflit marqua la fin de l’invasion et l’éclatement de la puissance barbare venue du nord-ouest.
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À la suite de cette victoire, les diverses nations qui avaient combattu côte à côte décidèrent qu’il était temps d’unir leurs forces et de consolider leurs liens. C’est ainsi que naquirent les [[Provinces Unies]] de l’Ouest de Stendel, une confédération destinée à garantir la paix, la défense et la coopération entre ces territoires.
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Pour ses actes et son implication cruciale dans la guerre, Feustein fut choisi pour devenir Premier Commandeur des Provinces Unies. Ce titre prestigieux lui conférait une responsabilité nouvelle : veiller non seulement sur Freiwald, mais sur l’ensemble de la coalition.
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Dans cette nouvelle fonction, Feustein participa à de nombreux traités et accords internationaux, posant les bases diplomatiques de cette union naissante et contribuant à stabiliser durablement le monde de Stendel et New-Stendel.
  
 
= Faits d’armes=
 
= Faits d’armes=
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[[Fichier:Blason-nydria.png|32px]] La bataille du Gü <br />
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[[Fichier:Blason Freiwald.png|32px]]  [https://www.minefield.fr/forum/topic/65225-rp-la-bataille-du-col-des-s%C3%A9n%C3%A9chaux/ '''La Bataille du Col des Sénéchaux'''] <br />
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[[Fichier:Blason Freiwald.png|32px]]  [https://www.minefield.fr/forum/topic/65226-rp-la-bataille-du-col-des-fr%C3%A8res/ '''La Bataille du Col des Frères'''] <br />
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[[Fichier:Blason Freiwald.png|32px]]  [https://www.minefield.fr/forum/topic/65232-rp-la-bataille-du-mont-volbourg/ '''La Bataille du mont Volbourg'''] <br />
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[[Fichier:Garde V4.png|32px]]  [[Guerre d'Hyrian]] <br />
  
 
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[[Fichier:Blason des Provinces Unies.png|32px]] Premier Commandeur des Provinces Unies de l'Ouest de Stendel <br />
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[[Fichier:Blason Freiwald.png|32px]] Amiral de la flotte de Freiwald <br />
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[[Fichier:Blason Freiwald.png|32px]] Ministre de la connaissance de Freiwald <br />
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[[Fichier:Garde V4.png|40px]] Lieutenant du 8e régiment de dragons de la garde volontaire <br />
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=Décoration=
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[[Fichier:Croix-d'Honneur-des-Provinces-Unies.png|64px]] Croix d'Honneur de l'ordre des Provinces Unies <br />
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[[Fichier:Héros-de-Freiwald.png|64px]] Croix de Commandeur de l’Ordre de Gü <br />
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[[Fichier:Héros-de-Freiwald.png|64px]] Croix de l’Ordre de la République <br />
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[[Fichier:Héros-de-Freiwald.png|64px]] Héros de la République de Freiwald <br />
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[[Fichier:Héros-de-Nydria.png|64px]] Héros de Nydria <br />
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[[Fichier:Héros-d'Honéor.png|64px]] Héros d’Honéor <br />
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[[Fichier:Héros-d'Enirispel.png|64px]] Héros d’Enirispel <br />
  
 
= Citation=
 
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* "Pardonner aux criminel, c'est le rôle de dieu. Les envoyer auprés de lui, c'est mon affaire."
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* "Pour prendre une décision, il faut être un nombre impair de personnes, et trois c'est déjà trop."
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* "On ne peut jamais savoir ce qu'il peut advenir d'un homme qui possède à la fois une certaine conception de ses intérêts et un fusil."
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* "Pour mes obsèques, je ne veux que le strict nécessaire, c'est-à-dire moi."
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* "Je connais un tas de types à qui je ne pardonnerai jamais les injures que je leur ai faites."
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* "On ne peut pas servir l'humanité aux dépens de Freiwald."
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* "La tolérance ! La tolérance ! Il y a des maisons pour cela."

Version actuelle datée du 28 novembre 2025 à 15:08

Amiral Feustein
Feustein Portrait 1.jpg

Amiral Feustein

Naissance 37 Tronvard de l'an 92 du Calendrier Erachien
Origine Extra-Stendel
Sexe Masculin
Espèce Humain
Cheveux Noir
Yeux Gris
Activité Premier Commander de la République de Freiwald et des Provinces Unies

Amiral de la flotte de Freiwald
Ministre de la connaissance de Freiwald
Lieutenant du 8e régiment de dragons de la garde volontaire

Affiliation Blason Freiwald.png République de Freiwald

Blason des Provinces Unies.png Provinces Unies
Garde V4.png Garde Volontaire

Originaire d’une île reculée située au nord, au-delà des frontières de Stendel, Feustein quitta sa terre natale pour parcourir le continent Stendelien en quête d’aventure et de savoir.

Son parcours le mena jusqu’à la République de Freiwald, où son sens du devoir et ses talents de stratège lui valurent une ascension rapide au sein des forces navales. Devenu amiral de la flotte Freiwaldi, puis premier commandeur de la République, il s’imposa comme une figure d’autorité respectée, notamment durant la guerre des Colossales, où il combattit dans les rangs de Freiwald contre la Horde d’Argent. En parallèle, Feustein assuma la direction du musée de Freiwald, œuvrant à la préservation du patrimoine et à la diffusion du savoir, ce qui lui valut le titre de ministre de la Connaissance. Avec la fondation des Provinces Unies, il fut nommé premier commandeur de cette entité.

Toujours fidèle à ses principes et à son engagement envers la défense du continent, Feustein rejoignit la Garde Volontaire, au sein de laquelle il participa activement à la Guerre d'Hyrian et sert aujourd’hui comme lieutenant du 8ᵉ régiment de hussards.

Biographie

Jeunesse (92 - 140)

Enfance

Feustein naquit le 37 Tronvard de l'an 92 sur une île du nord, bien au-delà des frontières reconnues du territoire de Stendel. Au sein d'une famille de notables insulaires possédant terres et navires. Son enfance fut bercée par la rigueur d’une famille fière de son rang dont leur fortune provenait du commerce maritime.

Dès ses premières années, Feustein se montra curieux de tout. Il passait des heures à observer les navires chargés d’épices et de minerais accoster dans le port familial, rêvant déjà d’aventure. Son père, homme sévère mais juste, voyait en lui un futur officier, sa mère, plus douce, espérait qu’il garderait un cœur noble malgré le poids des armes à venir.

À l’âge de dix ans, Feustein fut envoyé à l’école militaire. L'établissement en question était réputé pour la rigueur de son enseignement. Là, il apprit la discipline, la stratégie, et l’art du commandement. Les journées y étaient rudes : le froid transperçait les uniformes, les entraînements s’enchaînaient et seuls les plus endurants gagnaient le respect de leurs pairs. Mais Feustein s’y distingua rapidement, son maniement des armées ainsi que par ses compétences de tacticien et une volonté inflexible.

Il reçut aussi des cours d’histoire, de navigation et d’éloquence, car l’on y formait non seulement des soldats, mais des meneurs d’hommes. Feustein, lui, observait, apprenait, et gardait pour lui ses ambitions.

Lorsqu’il atteignit sa majorité, il quitta l’école militaire en jeune homme accompli, le regard déjà tourné vers les horizons lointains. La promesse d’un destin plus grand que lui commençait à murmurer dans son esprit.

Capitaine du Vigilant

Après l'école militaire, Feustein rejoignit la flotte maritime. Grâce à ses résultats exemplaires lors de ces années de formation, il obtint rapidement le commandement d’un petit navire de guerre, le Vigilant. Il n’était alors qu’un jeune capitaine, encore marqué par la fougue et l’idéalisme de la jeunesse, mais déjà respecté par ses hommes pour son sang-froid et sa capacité à garder la tête claire même dans la tempête.

Ses premières années de service furent rythmées par de longues campagnes en mer. Feustein escortait les lourds navires marchands qui sillonnaient les routes du nord, protégeant leurs cargaisons d’ambre, de fer et de laine contre les pirates des côtes glacées. Ces affrontements étaient rudes, souvent brefs, mais marquants. À chaque victoire, Feustein apprenait un peu plus sur la nature des hommes : la peur, la loyauté, la discipline, et cette étrange exaltation qui saisit le cœur au moment où le vent tourne en leur faveur.

Plus tard, ses missions prirent une tournure plus périlleuse. La tension grandissait entre son pays et certaines nations voisines qui convoitaient les ressources maritimes du nord. Feustein dut alors affronter non plus des corsaires isolés, mais des flottes entières arborant des pavillons ennemis. Ces batailles forgèrent sa réputation : il se montrait à la fois audacieux et prudent, capable de manœuvrer ses navires avec une précision presque surnaturelle, utilisant le brouillard, les courants et le relief des îles à son avantage.

Les années passèrent, et le jeune capitaine devint un marin aguerri. Les tempêtes, les cris des hommes sur le pont, le sel sur la peau… tout cela devint son quotidien. Sous son commandement, le Vigilant gagna le respect de toute la flotte. Et dans les tavernes portuaires, on commença à murmurer son nom avec une certaine admiration : Feustein, le capitaine du Vigilant.

Arriver sur Stendel (140 - 201)

Après plusieurs années passées en mer, Feustein reçut l’ordre d'escorter un navire marchand chargé de ressources précieuses destinées à se rendre à la capitale de Stendel. La mission, en apparence banale, représentait pourtant un honneur : seuls les capitaines les plus fiables étaient choisis pour mener à bien les opérations impliquant des lieux aussi distants que Stendel.

Le voyage se déroula sans encombre. Escortant le navire marchand, le navire de Feustein fendit les flots jusqu’aux eaux calmes du port de la capitale de Stendel. C’était la première fois qu’il foulait les quais de la grande cité et le contraste avec les brumes de son île natale le frappa aussitôt. Ici, tout semblait plus vaste, plus animé, plus vivant.

Durant les quelques jours que dura le déchargement du navire, Feustein mit à profit son temps libre pour découvrir Stendel et ses environs. Il parcourut les ruelles pavées bordées d’étals, observa les gardes en armure patrouiller entre les grandes places et contempla avec curiosité les tours du château des Empereurs qui dominaient la ville. Il visita aussi les monuments de la capitale, les magasins, les tavernes, les parcs…

Plus il découvrait Stendel, plus il en percevait la grandeur et la complexité. Ici, se jouait le cœur du monde connu, un carrefour où se mêlaient toutes les cultures, toutes les ambitions. Feustein, simple capitaine issu du nord, se sentit à la fois humble et inspiré. Peut-être, pensa-t-il, qu’un jour son destin le ramènerait en ces lieux.

Lorsque ses obligations furent remplies, il remonta à bord de son navire, fit hisser les voiles, et mit le cap vers le nord. Le vent gonfla la toile, la mer s’ouvrit devant lui comme une promesse. De retour sur son île, il reprit le cours de sa carrière maritime, alternant escortes, patrouilles et combats côtiers. Les années passèrent ainsi, consolidant son expérience et forgeant davantage encore le marin qu’il était destiné à devenir.

Nouveau départ (201 - 204)

Les années passèrent et Feustein, désormais vétéran respecté sur son île natale, sentit peu à peu le poids de la monotonie s’abattre sur lui. Les mers autrefois dangereuses s’étaient apaisées. Les pirates avaient disparu, les routes marchandes étaient sûres et plus aucun navire ennemi n’osait s’aventurer. Là où jadis grondait le tonnerre des batailles, ne subsistait plus que le calme des patrouilles sans histoire.

Alors, un matin d’automne, il prit une décision irrévocable. Il quitta les forces armées de son île, remit son sabre de service et fit charger ses quelques possessions à bord d’un navire marchand en partance pour Stendel. Tandis que les côtes familières s’éloignaient dans la brume, Feustein sentit un étrange mélange de mélancolie et d’excitation. Il laissait derrière lui un passé de devoirs, mais devant s’ouvraient les vastes terres inconnues du monde de Stendel, un monde qu’il avait toujours voulu comprendre, mais qu’il n’avait fait qu’effleurer jadis.

Après plusieurs jours de traversée, il arriva enfin à la capitale. Le port bourdonnait d’activité, les pavés résonnaient sous les sabots et les roues de chariots, les cris des marchands se mêlaient aux chants des matelots. Feustein posa le pied sur le quai, le regard plein d’émerveillement. Il était libre, pour la première fois depuis longtemps.

Ses premières démarches furent simples mais décisives, il acheta une maison à l'ouest de la ville, une demeure simple mais solide, avec vue sur les toits de la capitale. Là, il s’installa, encore incertain de ce que l’avenir lui réservait.

Ce fut peu après son installation qu’il fit une rencontre déterminante, un habitant du nom de Dark-Hoshin. Ce dernier, voyant Feustein encore étranger aux coutumes du monde de Stendel, l’accueillit avec bienveillance. Il lui expliqua les traditions, les guildes, les routes, et les mystères de ce territoire foisonnant de vie. Sous sa guidance, Feustein apprit à connaître les lieux, à s’y orienter, et à comprendre les valeurs qui animaient ses habitants.

Ainsi débuta une nouvelle page de son existence. Feustein, ancien capitaine du Nord, posa les fondations de sa nouvelle vie à Stendel. Le soldat devint explorateur.

La Sphère (204 - 368)

Nydria

Le 13 Agrevent de l'an 204, peu de temps après que Feustein ce soit installé à Stendel, il reçut une invitation de Dark-Hoshin : celui-ci lui proposait de visiter le royaume de Nydria, un territoire ancien et chargé de magie, situé au sud du continent. Intrigué et avide de découvertes, Feustein accepta sans hésiter.

Le voyage fut rapide, et dès son arrivée, il fut frappé par l’ambiance particulière qui régnait sur les lieux. Nydria, autrefois prospère, traversait une période de renouveau. Le quartier paysan était en pleine reconstruction, tout comme le port de pêche, essentiel à l’économie du royaume. Les habitants s’activaient sur les chantiers.

Touché par l’effort collectif qui animait la population, Feustein décida d’apporter son aide. Ancien militaire, habitué à la discipline, au travail pénible et aux opérations de grande ampleur, il se révéla vite indispensable. Il transportait des matériaux, coordonnait les équipes, et veillait à la sécurité des ouvriers. Bientôt, les habitants de Nydria apprirent à connaître cet homme dévoué.

Le royaume, placé sous le protectorat de la République de Freiwald, ce qui éveilla chez Feustein un certain intérêt. Il voyait là un lien direct avec ses origines militaires. Profitant de son passage à Nydria, il choisit donc de rejoindre officiellement les rangs de la République de Freiwald, cette fois non comme simple aventurier, mais comme soldat. Il débuta modestement, au grade de soldat de seconde classe, prêt à faire ses preuves dans un nouveau cadre militaire.

C’est au cours de ces premières semaines de service qu’eut lieu un événement qui marqua durablement l’histoire du royaume : une attaque de monstres. Une horde venue des profondeurs de la terre surgit soudainement et sema le chaos dans les zones en reconstruction. Les défenses improvisées cédèrent, et les ouvriers se retrouvèrent pris au piège.

Feustein, fidèle à ses réflexes de marin de guerre, prit immédiatement les choses en main. Il prit son épée, et repoussa les monstres avec une détermination farouche. Plusieurs témoins racontèrent par la suite avoir vu Feustein s’aventurer dans les souterrains, là où ont surgi les monstres pour se débarrasser du problème à la source, maintenant aussi la menace à distance le temps que les civils soient évacués.

Grâce à son courage, la bataille tourna à l’avantage de Nydria. Les habitants célébrèrent la victoire de cette bataille que l'on appela plus tard la bataille du Gü. Contre toute attente, Feustein, fraîchement arrivé dans ce monde, venait de s’y faire un nom. En reconnaissance de ses actes héroïques, il fut promu soldat de première classe.

La reconstruction continua plusieurs mois encore. Feustein demeura sur place, soutenant les travaux, sécurisant les routes et les chantiers, et inscrivant peu à peu son nom dans les registres de la République de Freiwald. Son engagement exemplaire, sa présence constante et sa capacité à unir les gens autour d’un objectif commun finirent par attirer l’attention des officiers de la République.

À l’issue de cette période de labeur et de courage, il reçut une nouvelle distinction : le 8 Tronvard de l'an 208. Dans la grande salle du château de Nydria, une cérémonie eut lieu durant laquelle Feustein fut élevé au grade de caporal de la marine de guerre de Freiwald. Ce jour-là, sous les bannières du royaume et devant la communauté réunie, Feustein sentit que sa nouvelle vie avait véritablement commencé.

République de Freiwald

Le 5 Nérévard de l'an 218, Feustein fut rappelé sur le territoire de la République de Freiwald. Là-bas, une vaste entreprise de rénovation nationale venait de débuter : le président de la République, Nono333, avait lancé un ambitieux projet de reconstruction du centre-ville de Freiwald. Le cœur de la République, autrefois symbole de prospérité, devait retrouver son éclat.

Feustein, encore jeune caporal mais déjà reconnu pour ses actions héroïques, fut affecté à ce chantier titanesque. Jour après jour, il supervisa des équipes civiles et militaires, coordonnant les travaux, sécurisant les zones, et s’assurant que les nouvelles structures respectaient les standards imposés par le gouvernement. Les rues se redessinèrent, les bâtiments se relevèrent, et Feustein gagna peu à peu la confiance de l’état-major.

Dans le même temps, le président Nono333 souhaitait renforcer l’armée de Freiwald, afin d’assurer la sécurité du littoral et de protéger les routes commerciales de la République. Impressionné par la loyauté et l’efficacité de Feustein, il le nomma bientôt brigadier, un grade qui lui permit de commander pour la première fois son propre navire.

Ce fut un tournant décisif dans sa carrière. À la tête de son bâtiment, Feustein sillonna les côtes de Freiwald, traquant contrebandiers, pirates et navires suspects. Son sens du devoir et sa maîtrise de la mer lui valurent rapidement la réputation d’un commandant rigoureux, mais juste. Plusieurs fois, il intercepta des cargos illicites, repoussa des embarcations hostiles et sécurisa des convois marchands menacés. L’armée gagnait en puissance, et Feustein y jouait un rôle central.

Parallèlement à ses missions en mer, Feustein fut assigné à un autre projet majeur : la construction du fort Mulaire, un bastion placé sur les hauteurs destiné à devenir l’un des piliers de la défense côtière de Freiwald. Il participa activement au chantier, supervisant les ingénieurs, guidant les travailleurs et organisant la logistique militaire autour du futur fort.

Le fort Mulaire bientôt achevé, sa robustesse symbolisait la détermination de la République à protéger ses frontières maritimes. Feustein, qui en connaissait chaque pierre et chaque couloir, se tenait naturellement en première ligne pour le défendre.

Le 61 Pénavard de l'an 241, lors d’une cérémonie officielle, la République reconnut enfin tout ce qu’il avait apporté au pays. Feustein fut promu lieutenant, un grade prestigieux qui le plaçait à la tête du fort Mulaire lui-même. Désormais, il n’était plus seulement un marin : il était le gardien du littoral Freiwaldi, responsable d’une position stratégique cruciale.

Sous son commandement, le fort Mulaire devint un rempart redouté, et le nom de Feustein commença à être prononcé avec respect dans les rangs de l’armée comme dans ceux des civils.

Le musée de Freiwald

Feustein sur les quais de Freiwald en l'an 256

À partir du 37 Nérévard de l'an 243, la République de Freiwald entra dans une ère de tranquillité inespérée. Les menaces maritimes, jadis fréquentes, s’étaient presque évanouies ; pirates, contrebandiers et navires hostiles ne représentaient plus qu’un souvenir lointain. Même sur le plan diplomatique, les relations avec les autres nations étaient au beau fixe. Freiwald pouvait respirer.

Dans cette période d’accalmie, le président de la République, Nono333, décida de se consacrer à un projet d’une ampleur inédite. Il convoqua les plus hauts dignitaires de l’assemblée Freiwaldi pour leur présenter une idée ambitieuse : la création d’un grand musée national, un monument culturel destiné à préserver, transmettre et célébrer le patrimoine du monde.

Le lieu choisi fut audacieux : sous le quartier d’Hallbard se trouvait un immense temple ancien, oublié de la plupart, mais solidement bâti. Plutôt que de le détruire, Nono333 décida de le transformer. Ce temple deviendrait le grand hall d’entrée du futur musée.

Les travaux débutèrent aussitôt. Sous la direction d’architectes, de savants et d’artisans, les salles souterraines se métamorphosèrent peu à peu en galeries majestueuses. La première aile construite fut celle des Sciences, comprenant :

-          Un planétarium représentant les astres du système solaire.

-          Une section paléontologie exposant les fossiles gigantesques découverts dans le monde ainsi que la représentation de différentes espèces d’animaux.

-          Une zone consacrée aux biomes, retraçant l’écosystème varié du monde.

-          Une galerie dédiée aux plantes, avec un très grand nombre de plantes exposées.

Plus tard d’autres ailes virent le jour : une aile des bannières, une aile représentant l’étendue de Stendel. Puis par la suite, viendraient encore s’ajouter l’aile de l’Histoire, retraçant les grandes époques, et l’aile des œuvres contemporaines, un espace vivant en constante évolution.

Bien que plongé au cœur de cette effervescence culturelle, Feustein ne délaissa jamais son devoir militaire. Malgré la paix, des troubles persistaient parfois, et il veillait sans relâche à la sécurité du territoire. Son engagement continu, sa vigilance et son expérience lui valurent d’être promu capitaine de la Marine de Freiwald.

Développement militaire

Durant cette période de paix relative, alors que la construction du grand musée de Freiwald avançait à un rythme soutenu, Feustein ne resta pas inactif en dehors de ses fonctions militaires. En parallèle de la défense du littoral et du soutien aux chantiers civils, il se lança également dans un domaine stratégique pour la République : la production d’armement.

Sous l’impulsion du président Nono333, Freiwald cherchait à moderniser et renforcer son arsenal, notamment son artillerie. Feustein, grâce à son expertise, fut rapidement intégré au programme de fabrication. Il participa à l’assemblage, à la calibration et à la certification de nouveaux modèles de canons, destinés aussi bien à équiper les navires de guerre qu’à moderniser les batteries côtières.

Son dévouement fut tel qu’il représenta même la République lors d’opérations diplomatiques : il participa personnellement à la livraison d’une série de canons au Royaume de Simurgh, renforçant ainsi les liens militaires et commerciaux entre les deux nations. Cette mission lui valut une reconnaissance particulière pour son sens du devoir et son engagement envers la stabilité du monde civilisé.

Plus tard le 29 Pampélune de l'an 272 marqua le début d’un nouveau chantier monumental : la construction de la forteresse de Dragonstone. Le président Nono333 souhaitait établir un nouveau quartier général, une citadelle stratégique située au nord du territoire, destinée à renforcer l’autorité militaire et administrative de la République.

Feustein, fidèle à sa réputation de bâtisseur et de meneur, participa activement à l’édification de cet immense ouvrage. Il supervisa la logistique, dirigea des équipes, sécurisa les travaux et contribua aux plans défensifs du site. Dragonstone s’éleva pierre après pierre, un bastion impénétrable symbolisant la puissance renaissante de Freiwald.

En reconnaissance de son dévouement constant, de sa défense inlassable du territoire et de sa contribution exceptionnelle aux projets nationaux, Feustein reçut deux distinctions majeures : il fut promu commandant de la Marine de Freiwald, consolidant son autorité militaire, et il fut nommé ministre de la Connaissance, titre honorifique réservé aux mécènes, savants et bâtisseurs ayant œuvré pour l’essor culturel de la République.

Son rôle dans la création du musée national fut salué partout dans Freiwald. Le capitaine de jadis était devenu un homme influent, respecté autant pour sa discipline de soldat que pour son engagement dans la préservation du savoir.

Politique extérieure

Amiral Feustein en l'an 309

Après ses longues années de service, Feustein poursuivit inlassablement sa mission de protecteur du littoral Freiwaldi, patrouillant les mers, coordonnant les garnisons côtières et assurant la sécurité des routes maritimes. Sa rigueur, son sang-froid et son sens stratégique le firent remarquer par les hautes sphères militaires, et il fut bientôt promu colonel.

À ce grade, Feustein ne se limita plus seulement à la protection des frontières maritimes : il représenta également la République lors de plusieurs négociations d’importance. Il participa d’abord au Traité des Frontières, signé entre la Garde Volontaire et la République de Freiwald, consolidant ainsi plusieurs accords territoriaux et garantissant la paix sur des zones sensibles. Plus tard, il fut envoyé au Traité du Castel, une rencontre diplomatique réunissant Freiwald et Honéor. Là encore, Feustein se montra exemplaire, contribuant à renforcer la coopération entre les deux nations.

Après ces succès diplomatiques, notre héros se lança dans un projet qui lui tenait particulièrement à cœur : renforcer le lien entre la Guilde des Explorateurs et la République de Freiwald. Pour cela, il fonda la Freiwald Premium Squad, une escouade d’élite principalement composée de Freiwaldi et opérant au sein même de la Guilde. Ses membres devinrent des éclaireurs, des cartographes et des aventuriers au service du savoir et de la sécurité du monde.

Poussant plus loin cette initiative, Feustein supervisa la création d’une base Freiwaldi au sein des Tréfonds, installée sous la bannière de la République et destinée à soutenir les explorations ainsi qu’à sécuriser les zones profondes les plus dangereuses. Grâce à cet exploit, son influence grandit non seulement dans l’armée, mais aussi dans la sphère politique.

Toujours présent sur tous les fronts, défense, diplomatie, recherches, construction, Feustein fut finalement récompensé : il fut nommé amiral, l’un des plus hauts titres militaires de la République. Dans le même temps, il poursuivait son travail acharné sur le grand musée de Freiwald, dont il supervisait plusieurs sections et projets. Et le 37 Mimélune de l'an 304, après des années d’efforts, eut l’honneur d’inaugurer officiellement le musée aux côtés des autorités de Freiwald.

Le temps passa, et notre héros continua d’œuvrer fidèlement au service de la République. Son engagement, sa constance et sa vision le menèrent à un nouveau sommet : il fut nommé Premier Commandeur. Déjà affilié au ministère de la Connaissance, il fut également intégré au ministère des Affaires intérieures générales ainsi qu’au ministère de la loi qui est la loi, renforçant ainsi son rôle au cœur de la politique Freiwaldi.

Accords extraterritoriaux

Après la signature du traité du Castel, le Bourg d’Honéor fit rapidement appel à la République de Freiwald : plusieurs infrastructures du centre-ville nécessitaient une vaste campagne de reconstruction, et l’expérience Freiwaldi en matière d’architecture et de logistique était reconnue dans tout le monde de Stendel. La République répondit avec enthousiasme à cette demande, envoyant ingénieurs, artisans et unités spécialisées pour soutenir la renaissance architecturale d’Honéor.

Sous la coordination des équipes Freiwaldi, deux projets majeurs virent le jour : les Galeries de l’Opale, vaste complexe commercial et culturel destiné à redonner vie au cœur de la cité, et la majestueuse cathédrale d’Honéor, bâtiment emblématique qui fut entièrement restauré puis magnifié grâce au savoir-faire combiné des deux nations.

Durant cette période, Feustein, déjà très engagé dans la défense territoriale, vit ses responsabilités s’accroître. Sa réputation d’infatigable protecteur et de stratège accompli grandissait bien au-delà des frontières de Freiwald. Ainsi, le 8 Pampélune de l’an 341, lors d’une cérémonie solennelle tenue dans la cathédrale d’Honéor fraîchement rénovée, il fut officiellement promu amiral de la flotte Freiwaldi, scellant son autorité sur l’ensemble des forces navales de la République.

Peu après, Freiwald conclut de nouveaux accords déterminants : les territoires d’Enirispel puis du Varn-Zharr acceptèrent de passer sous la tutelle de la République. Cette expansion territoriale, bien qu’avantageuse économiquement et stratégiquement, apporta aussi son lot de défis : de nouvelles zones à protéger, des routes à sécuriser, et surtout, de nouvelles hordes de créatures hostiles qu’il fallait repousser pour assurer la stabilité de ces régions récemment affiliées.

Plus tard, le 48 Pénavard de l’an 368, Feustein entreprit un projet d’une nature bien différente mais tout aussi ambitieuse, en partenariat avec HRigou, souverain de Lyndaë. Ensemble, ils lancèrent le Projet de La Fille du Puceronier : un vaste réseau de cabarets et d’établissements "culturels" dispersés à travers les territoires de Stendel et New-Stendel. Cette initiative, mêlant convivialité et développement économique, devint rapidement un symbole d’unité et de prospérité entre leurs nations respectives.

La Garde Volontaire à partir de 368

Officier de cavalerie

Toujours animé par le devoir et par son désir profond de protéger le continent, Feustein décida de s’engager dans un nouveau chapitre de sa carrière militaire : la Garde Volontaire. Ce projet représentait pour lui un idéal, une manière de servir non plus seulement sa République, mais l’ensemble des terres stendeliennes. Ainsi, le 56 Nérévard de l’an 368, il procéda officiellement à son enrôlement.

Déterminé à progresser et à gagner en responsabilité, il s’inscrivit aussitôt à l’École des officiers de la Garde volontaire pour y devenir aspirant. Élève appliqué, rigoureux et passionné, Feustein travailla avec acharnement durant plusieurs années. Ses efforts furent récompensés le 45 Iffélia de l’an 373, lorsqu’il devint sous-lieutenant de cavalerie au sein du 8ᵉ Régiment de Dragons, une unité réputée pour sa discipline et son efficacité sur le champ de bataille.

Peu après cette promotion, le maréchal Ghideon Zorn, partagea à Feustein un projet stratégique d’une importance capitale. La préfecture de Novi, située non loin du Fort Herobrine, souffrait d’un dispositif défensif insuffisant et vulnérable. Conscient des risques qu’impliquait une telle faiblesse, le maréchal Ghideon Zorn décida de lancer la construction d’une forteresse afin de protéger la préfecture. Il confia cette mission ambitieuse à Feustein lui-même.

Avec méthode et détermination, notre héros se consacra alors à l’élaboration et à la réalisation de cette forteresse de Novi, un édifice pensé pour tenir tête aux assauts les plus violents, et destiné à devenir un rempart majeur de la défense du territoire. Ce chantier renforça sa réputation d’officier fiable, talentueux et capable de mener à bien des projets colossaux.

Mais bientôt, l’ombre de la guerre s’étendit à nouveau sur le continent : la Guerre d'Hyrian éclata, plongeant les nations dans le tumulte. Feustein y fut engagé en première ligne avec son régiment, démontrant courage, stratégie et maîtrise du terrain. Ses actions décisives lui valurent l’admiration de ses pairs et la reconnaissance de son commandement.

Ainsi, pour s’être distingué lors de plusieurs opérations majeures, Feustein fut promu lieutenant le 45 Tronvard de l’an 381.

Les Province Unies

Depuis plusieurs années déjà, Feustein assumait avec brio ses fonctions d’amiral de la flotte Freiwaldi. Sous sa direction, les mers frontalières restaient sûres, les patrouilles efficaces et la marine Freiwaldi se montrait à la fois disciplinée, respectée et redoutée. Sur le plan politique également, tout se déroulait pour le mieux : Feustein, devenu une figure incontournable, servait la République avec sagesse et loyauté.

Mais le 2 Nérévard de l’an 371, une nouvelle d’une gravité extrême parvint jusqu’à Freiwald : des éclaireurs rapportèrent l’arrivée sur Stendel d’une armée venue des terres sauvages du nord-ouest. Cette force, connue sous le nom de Horde d’Argent, ravageait tout sur son passage, massacrant, pillant et incendiant les régions qu’elle traversait. La menace était réelle, massive, et se rapprochait dangereusement.

Face à cette situation critique, le président de la République ordonna le déploiement immédiat d’une armée pour tenter de contenir l’invasion. L’amiral Feustein reçut pour mission de protéger le littoral, au cas où la Horde d’Argent tenterait de déborder les défenses terrestres par la mer. Freiwald ne pouvait risquer un assaut maritime surprise.

Cependant, à mesure que les éclaireurs avançaient leurs rapports, une information capitale fut confirmée : La Horde d’Argent ne possédait aucun moyen de transport maritime. Dès lors, Feustein put engager ses troupes navales au soutien des forces terrestres déjà au combat. La marine Freiwaldi, libérée de son hypothèse défensive, participa à plusieurs opérations de ravitaillement, de transport, et d’appui tactique, renforçant les lignes militaires dans des zones stratégiques.

La guerre fut rude. Les assauts de la Horde étaient violents, brutaux, mais les forces alliées tenaient bon. Finalement, dans la nuit du 19 Cidélia de l’an 373, les troupes Freiwaldi, appuyées par leurs alliés, brisèrent définitivement les forces de la Horde d’Argent lors de la bataille du Mont Volbourg. Ce conflit marqua la fin de l’invasion et l’éclatement de la puissance barbare venue du nord-ouest.

À la suite de cette victoire, les diverses nations qui avaient combattu côte à côte décidèrent qu’il était temps d’unir leurs forces et de consolider leurs liens. C’est ainsi que naquirent les Provinces Unies de l’Ouest de Stendel, une confédération destinée à garantir la paix, la défense et la coopération entre ces territoires.

Pour ses actes et son implication cruciale dans la guerre, Feustein fut choisi pour devenir Premier Commandeur des Provinces Unies. Ce titre prestigieux lui conférait une responsabilité nouvelle : veiller non seulement sur Freiwald, mais sur l’ensemble de la coalition.

Dans cette nouvelle fonction, Feustein participa à de nombreux traités et accords internationaux, posant les bases diplomatiques de cette union naissante et contribuant à stabiliser durablement le monde de Stendel et New-Stendel.

Faits d’armes

Blason-nydria.png La bataille du Gü
Blason Freiwald.png La Bataille du Col des Sénéchaux
Blason Freiwald.png La Bataille du Col des Frères
Blason Freiwald.png La Bataille du mont Volbourg
Garde V4.png Guerre d'Hyrian

Distinction

Blason des Provinces Unies.png Premier Commandeur des Provinces Unies de l'Ouest de Stendel
Blason Freiwald.png Amiral de la flotte de Freiwald
Blason Freiwald.png Ministre de la connaissance de Freiwald
Garde V4.png Lieutenant du 8e régiment de dragons de la garde volontaire

Décoration

Croix-d'Honneur-des-Provinces-Unies.png Croix d'Honneur de l'ordre des Provinces Unies
Héros-de-Freiwald.png Croix de Commandeur de l’Ordre de Gü
Héros-de-Freiwald.png Croix de l’Ordre de la République
Héros-de-Freiwald.png Héros de la République de Freiwald
Héros-de-Nydria.png Héros de Nydria
Héros-d'Honéor.png Héros d’Honéor
Héros-d'Enirispel.png Héros d’Enirispel

Citation

  • "Pardonner aux criminel, c'est le rôle de dieu. Les envoyer auprés de lui, c'est mon affaire."
  • "Pour prendre une décision, il faut être un nombre impair de personnes, et trois c'est déjà trop."
  • "On ne peut jamais savoir ce qu'il peut advenir d'un homme qui possède à la fois une certaine conception de ses intérêts et un fusil."
  • "Pour mes obsèques, je ne veux que le strict nécessaire, c'est-à-dire moi."
  • "Je connais un tas de types à qui je ne pardonnerai jamais les injures que je leur ai faites."
  • "On ne peut pas servir l'humanité aux dépens de Freiwald."
  • "La tolérance ! La tolérance ! Il y a des maisons pour cela."