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Arcande

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| langues = Stendelien
| alignement =
| fondateur = [[Socolin]]
| souverains =
| personnages =
}}
== Histoire ==
Dans un passé lointain, très lointain, vivait dans une clairière une troupe de jeunes amis fermiers. Originaires des contrées de New-Stendel, ils avaient entendu parler d’un monde enchanteur vers lequel de nombreux habitants du Royaume migraient : Stendel. Ils avaient décidé d’y tenter leur chance et déménagèrent donc tous vers de nouveaux horizons. C’est dans cette clairière qu’ils s’étaient sédentarisés, en y bâtissant une exploitation commune qui leur permettait de revendre leurs récoltes aux villes voisines. Chacun cultivait son territoire, sans que jamais la concurrence ne s’installe entre ces camarades de longue date. Au contraire, ils coopéraient et s’entraidaient, ce qui leur permit d’améliorer leurs récoltes et de pouvoir exporter leurs produits. Chaque fermier était spécialisé dans un type de production: un fermier pour le blé, un autre pour l’orge, un autre pour le houblon, mais également des éleveurs de cochons, bétail, etc.
[paragraphe][justify]Au fil du temps, chacun devint expert dans son produit et leurs exploitations prirent de l’ampleur. Le rythme devint peu à peu plus difficile à tenir, jusqu’à être insoutenable pour nos jeunes agriculteurs, il leur fallut donc faire appel à d’autres ouvriers et tâcherons. Petit à petit, les nouvelles recrues s’installèrent à proximité de l’exploitation. Les masures du début furent rapidement entourées par des habitations neuves, le cercle de terre battue autour duquel avaient été bâties les premières constructions devint la place principale d’un réseau de ruelles tortueuses. Ainsi naquit la ville qui fut nommée Arcande, d’après la rivière Arcandia qui coulait non loin de là.[/justify][/paragraphe]
 
 
[paragraphe][justify]Cette ville fût d’abord assez petite, il s’agissait alors d’un simple regroupement hasardeux de toutes les personnes travaillant dans la coopérative ainsi que de leurs épouses. Les années passèrent et les générations se succédèrent, ce qui augmentait sans cesse la taille de la ville. La petite corporation était maintenant une bonne industrie, enregistrant une hausse régulière de leur chiffre d’affaire et développant de plus en plus les capacités d’exploitation du territoire qui leur appartenait. La superficie de celui-ci avait en quelques années énormément augmenté, revendiquant sans cesse de nouvelles terres, déclarant comme sienne les forêts alentours. Rapidement, la taille du domaine que la petite assemblée administrait était devenue immense comparée à celle de leur territoire d’origine.[/justify][/paragraphe]
 
 
[paragraphe][justify]Durant cette période endiablée, les habitants avaient fait des très bonnes récoltes, mais n’avaient rien pu vendre étant donné que les autres nations s’étaient mises à produire elles-mêmes les ressources dont elles avaient besoin. Les Arcans décidèrent donc d’investir dans de très grands réservoirs, leurs permettant de stocker une quantité astronomique de ressources lorsque les récoltes étaient bonnes et grandement supérieures aux besoins quotidiens. Cette investissement paraissait risqué à l’époque, mais il paya bien plus que les villageois ne l’auraient pensé.[/justify][/paragraphe]
 
 
[paragraphe][justify]Une période de famine frappa soudainement les contrées de Stendel. Les récoltes furent détruites plusieurs années de suite par des pluies diluviennes qui inondaient et détruisaient les champs. Lorsque les intempéries n’étaient pas de mise, c’étaient les maladies végétales qui prenaient le relais et détruisaient les plantes avant que celles-ci n’atteignent leur stade adulte. Ce fléau, ponctué par de longs hivers dévastateurs, décima rapidement les récoltes de très nombreuses bourgades voisines. Les Arcans, sortants d’une période faste, regorgeaient de ressources qu’ils avaient emmagasinées dans leurs silos, bien plus qu’il n’en fallait pour nourrir un petit village comme le leur. Il fallait en plus considérer que les habitants, bien que victimes du temps instable, développaient peu à peu de nouvelles techniques d’agriculture de moins en moins dépendantes du soleil.[/justify][/paragraphe]
 
 
 
[paragraphe][justify]Les nombreuses précipitations qui avaient inondé les régions de l’Empire aménagèrent des cours d’eau qui permirent à certains des agriculteurs de s’initier aux loisirs de la navigation fluviale grâce au bois des vertes forêts entourant Arcande. Sous l’initiative de la majorité des habitants, les Arcans débutèrent un prospère commerce maritime en créant un port au sein du village.[/justify][/paragraphe]
 
 
[paragraphe][justify]Les coffres d’Arcande débordaient de ressources amassées durant la famine. Cette richesse fit connaître petit à petit la ville, attirant certains des plus grands scientifiques et marchands de Stendel. Sa prospérité lors de cette dure période marqua le plus grand exode rurale de tous les temps ... Son évolution ne fût que plus rapide et majestueuse au vu du peuple qui désormais la constituaient.[/justify][/paragraphe]
 
 
[paragraphe][justify]L’arrivée d’un nombre importants de nouveaux habitants, souvent issus des plus hautes sphères de l’Empire et de ses plus fameuses provinces incita les dirigeants d’Arcande à mettre en avant leurs richesses, et la puissance que la cité gagna petit à petit, ainsi ils décidèrent de bâtir une ville par-dessus la montagne, à l’aide des plus brillants architectes, qui leur permettrait à la fois de prouver leur magnificence. Selon l’élite de l’époque, la ville devait par ses ouvrages être le flambeau de l’empire. Mais les dires des villes avoisinantes, qui se positionnaient en rivales, poussèrent les dirigeants de la grandissante cité à prendre de drastiques décisions. Les intentions des cités alentours étaient encore inconnues mais il fallait savoir se prémunir contre le danger. Les ordres furent donnés de fortifier l’intégralité du port et de ses structures qui l’entouraient. Ainsi fut-il, on décida alors d’ériger autour de la montagne de gigantesques remparts, raffinés et emplis de matières précieuses. On ne comptait pas les morts sur le chantier, beaucoup des maçons les plus agiles y périrent, tombé de tel ou tel dentelle de pierre, une chute vertigineuse.[/justify][/paragraphe]
 
 
[paragraphe][justify]Tout le monde était d’accord pour saluer les avancées de la ville, les maladies reculaient, les commerces toujours plus florissants et les habitants de plus en plus insouciants. Mais certains parmi les plus anciens, bien que ne réprouvant toutes ces avancées, prenaient en mal toute cette agitation et ce luxe ostentatoire alors que l’on mourrait de faim dans d’autres contrées de l’Empire. C’est ainsi que quelques-uns d’entre eux décidèrent de s’exiler au pied de la ville et de ses remparts de pierres précieuses. Là, ils décidèrent de s’installer comme au premier jour de la ville, dans de coquette cabanes de bois. Vivant en retrait par rapport à la bouillante cime, ils n’en étaient pas moins heureux, et sans superflu.[/justify][/paragraphe]
 
Le port, présent depuis les débuts d’Arcande sous la montagne avait été maintes fois réaménagé. À tel point que le petit port de pêche des premiers temps ne voyait désormais plus que des trois mâts chargés de denrées et d’artisanat destinés au reste de l’Empire. Beaucoup d'investissements y furent faits par quelques-unes des plus grosses fortunes d’Arcande, sans cesse. Mais c’était sans compter les ingénieurs de ce que tout le monde appelait désormais “la Ville Haute”. En effet, grâce aux récentes découvertes sur les mécaniques de l’air et de la chaleur, les plus visionnaires parmi eux déclaraient qu’il serait un jour possible de voler. Ceux-là furent traités de fous. Mais, voyant les intérêts d’un transport aérien plus rapide que la route et plus sûr que la mer, la famille Zehel-Ep’line, qui avait laissé passer le filon du commerce maritime, finança à grand coup de subventions ces travaux. Plusieurs mois plus tard, grâce à cette manne inespérée, les recherches avaient doublé de vitesse et bientôt apparurent les premières inventions sorties de ces esprits tordus, nommés Zeppelin, en l’honneur de ceux qui avaient permis d’en arriver là. Ainsi prirent ombrage les Fluv-Hial qui, possesseur du port voyaient fondre comme neige leurs bénéfices avec l’arrivée de ces machines volantes. Refusant d’avouer leur défaite mais croulant sous les dettes, la famille Fluv-Hial se replia peu à peu sur son sombre port souterrain, dernier vestige d’une fortune passée. Désormais lieu important d’un commerce qui n’en porte pas le nom, le port n’est plus que l’ombre de lui-même et ne sert de refuge qu’à ceux qui fuient leur vie.
 
 
[paragraphe][justify]L’argent appelant l’argent, les plus grosses fortunes de l’Empire se pressaient à Arcande, amenant avec elles leur lot de mathématiciens, théologiens, architectes. On venait y voir les grands bâtiments de la Ville-Haute. Les plus discrets fuyaient les rues surpeuplées et les immeubles cyclopéens pour de bucoliques maisons dans la Ville-Basse, à l’abri des regards.[/justify][/paragraphe]
 
 
[paragraphe][justify]Puis vint le temps de la reconstruction. Sa capitale déchirée par l’ire des éléments, l’Empire se décidait à la reconstruire. Commença donc ce que l’on nomma “l’effort de guerre”, où les empereurs firent appel à tous leurs sujets et à tous leurs vassaux pour obtenir de quoi rebâtir l'ancienne ville. C'est ainsi que l'orgueil Arcan poussa naturellement la ville à y participer. Durant de longues semaines, Arcande vécut sur ses réserves de guerre. Le commerce extérieur était dans un état léthargique, tout ce qui sortit des étables, tout ce qui sortait du sol était envoyé à l'empire. Très attachés à leur neutralité que beaucoup élevaient en valeur sainte, nombre d'Arcans critiquèrent ouvertement ces décisions d'aide. Les mines tournaient à pleins régimes, on faisait fondre le minerai à tour de bras dans des salles emplies de fours jusqu'au plafond. Tout cela fait aussi rapidement que possible - Arcande devait être première, peu en importait le prix. Des installations dangereuses où échafaudage en bois côtoyaient des amadous à destination des fours. Les accidents étaient fréquents. Mais ce n'était jamais assez, on fit creuser sous la montagne de gigantesques boyaux qui descendais jusque dans les gorges infernales de la terre. Des puits béants comme prêts à engloutir le mineur trop aventureux. Qui sait combien ont brûlé dans la lave ? Mais cela paya. Lorsque l'Empire eut assez de matériaux pour ériger sa ville, on fit les comptes. Arcande avait fourni le plus de ressources, et quelles ressources ! Personne, pas même les empereurs ne s'attendaient à ça. Aussi, en remerciement, l'Empire céda l'un de ces plus précieux privilèges : la téléportation. On manda les mages afin d'étudier les lieux, les contraintes et leur avis fut formel : il était possible d'établir des portails magiques entre Arcande et Stendel. Et il en fut ainsi, pour remercier les Arcans de leur fidélité, l'Empire céda un portail de téléportation reliant directement les deux villes.
=== Etymologie ===
=== Régions ===
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