Feustein : Différence entre versions
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Le voyage fut rapide, et dès son arrivée, il fut frappé par l’ambiance particulière qui régnait sur les lieux. Nydria, autrefois prospère, traversait une période de renouveau. Le quartier paysan était en pleine reconstruction, tout comme le port de pêche, essentiel à l’économie du royaume. Les habitants s’activaient sur les chantiers. | Le voyage fut rapide, et dès son arrivée, il fut frappé par l’ambiance particulière qui régnait sur les lieux. Nydria, autrefois prospère, traversait une période de renouveau. Le quartier paysan était en pleine reconstruction, tout comme le port de pêche, essentiel à l’économie du royaume. Les habitants s’activaient sur les chantiers. | ||
Version du 25 novembre 2025 à 14:23
| Amiral Feustein | |
| Naissance | 37 Tronvard de l'an 92 du Calendrier Erachien |
|---|---|
| Origine | Extra-Stendel |
| Sexe | Masculin |
| Espèce | Humain |
| Cheveux | Noir |
| Yeux | Gris |
| Activité | Premier Commander de la République de Freiwald et des Provinces Unies Amiral de la flotte de Freiwald |
| Affiliation | |
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Originaire d’une île reculée située au nord, au-delà des frontières de Stendel, Feustein quitta sa terre natale pour parcourir le continent stendélien en quête d’aventure et de savoir.
Son parcours le mena jusqu’à la République de Freiwald, où son sens du devoir et ses talents de stratège lui valurent une ascension rapide au sein des forces navales. Devenu amiral de la flotte Frewaldi, puis premier commandeur de la République, il s’imposa comme une figure d’autorité respectée, notamment durant la guerre des Colossales, où il combattit dans les rangs de Freiwald contre la Horde d’Argent. En parallèle, Feustein assuma la direction du musée de Freiwald, œuvrant à la préservation du patrimoine et à la diffusion du savoir, ce qui lui valut le titre de ministre de la Connaissance. Avec la fondation des Provinces Unies, il fut nommé premier commandeur de cette entité.
Toujours fidèle à ses principes et à son engagement envers la défense du continent, Feustein rejoignit la Garde Volontaire, au sein de laquelle il participa activement à la Guerre d'Hyrian et sert aujourd’hui comme lieutenant du 8ᵉ régiment de hussards.
Sommaire
Biographie
Jeunesse (92 - 140)
Enfance
Feustein naquit le 37 Tronvard de l'an 92 sur une île du nord, bien au-delà des frontières reconnues du territoire de Stendel. Au sein d'une famille de notables insulaires possédant terres et navires. Son enfance fut bercée par la rigueur d’une famille fière de son rang dont leur fortune provenait du commerce maritime.
Dès ses premières années, Feustein se montra curieux de tout. Il passait des heures à observer les navires chargés d’épices et de minerais accoster dans le port familial, rêvant déjà d’aventure. Son père, homme sévère mais juste, voyait en lui un futur officier, sa mère, plus douce, espérait qu’il garderait un cœur noble malgré le poids des armes à venir.
À l’âge de dix ans, Feustein fut envoyé à l’école militaire. L'établissement en question était réputé pour la rigueur de son enseignement. Là, il apprit la discipline, la stratégie, et l’art du commandement. Les journées y étaient rudes : le froid transperçait les uniformes, les entraînements s’enchaînaient et seuls les plus endurants gagnaient le respect de leurs pairs. Mais Feustein s’y distingua rapidement, son maniement des armées ainsi que par ses compétences de tacticien et une volonté inflexible.
Il reçut aussi des cours d’histoire, de navigation et d’éloquence, car l’on y formait non seulement des soldats, mais des meneurs d’hommes. Feustein, lui, observait, apprenait, et gardait pour lui ses ambitions.
Lorsqu’il atteignit sa majorité, il quitta l’école militaire en jeune homme accompli, le regard déjà tourné vers les horizons lointains. La promesse d’un destin plus grand que lui commençait à murmurer dans son esprit.
Capitaine du Vigilant
Après l'école militaire, Feustein rejoignit la flotte maritime. Grâce à ses résultats exemplaires lors de ces années de formation, il obtint rapidement le commandement d’un petit navire de guerre, le Vigilant. Il n’était alors qu’un jeune capitaine, encore marqué par la fougue et l’idéalisme de la jeunesse, mais déjà respecté par ses hommes pour son sang-froid et sa capacité à garder la tête claire même dans la tempête.
Ses premières années de service furent rythmées par de longues campagnes en mer. Feustein escortait les lourds navires marchands qui sillonnaient les routes du nord, protégeant leurs cargaisons d’ambre, de fer et de laine contre les pirates des côtes glacées. Ces affrontements étaient rudes, souvent brefs, mais marquants. À chaque victoire, Feustein apprenait un peu plus sur la nature des hommes : la peur, la loyauté, la discipline, et cette étrange exaltation qui saisit le cœur au moment où le vent tourne en leur faveur.
Plus tard, ses missions prirent une tournure plus périlleuse. La tension grandissait entre son pays et certaines nations voisines qui convoitaient les ressources maritimes du nord. Feustein dut alors affronter non plus des corsaires isolés, mais des flottes entières arborant des pavillons ennemis. Ces batailles forgèrent sa réputation : il se montrait à la fois audacieux et prudent, capable de manœuvrer ses navires avec une précision presque surnaturelle, utilisant le brouillard, les courants et le relief des îles à son avantage.
Les années passèrent, et le jeune capitaine devint un marin aguerri. Les tempêtes, les cris des hommes sur le pont, le sel sur la peau… tout cela devint son quotidien. Sous son commandement, le Vigilant gagna le respect de toute la flotte. Et dans les tavernes portuaires, on commença à murmurer son nom avec une certaine admiration : Feustein, le capitaine du Vigilant.
Arriver sur Stendel (140 - 201)
Après plusieurs années passées en mer, Feustein reçut l’ordre d'escorter un navire marchand chargé de ressources précieuses destinées à se rendre à la capitale de Stendel. La mission, en apparence banale, représentait pourtant un honneur : seuls les capitaines les plus fiables étaient choisis pour mener à bien les opérations impliquant des lieux aussi distants que Stendel.
Le voyage se déroula sans encombre. Escortant le navire marchand, le navire de Feustein fendit les flots jusqu’aux eaux calmes du port de la capitale de Stendel. C’était la première fois qu’il foulait les quais de la grande cité et le contraste avec les brumes de son île natale le frappa aussitôt. Ici, tout semblait plus vaste, plus animé, plus vivant.
Durant les quelques jours que dura le déchargement du navire, Feustein mit à profit son temps libre pour découvrir Stendel et ses environs. Il parcourut les ruelles pavées bordées d’étals, observa les gardes en armure patrouiller entre les grandes places et contempla avec curiosité les tours du château des Empereurs qui dominaient la ville. Il visita aussi les monuments de la capitale, les magasins, les tavernes, les parcs…
Plus il découvrait Stendel, plus il en percevait la grandeur et la complexité. Ici, se jouait le cœur du monde connu, un carrefour où se mêlaient toutes les cultures, toutes les ambitions. Feustein, simple capitaine issu du nord, se sentit à la fois humble et inspiré. Peut-être, pensa-t-il, qu’un jour son destin le ramènerait en ces lieux.
Lorsque ses obligations furent remplies, il remonta à bord de son navire, fit hisser les voiles, et mit le cap vers le nord. Le vent gonfla la toile, la mer s’ouvrit devant lui comme une promesse. De retour sur son île, il reprit le cours de sa carrière maritime, alternant escortes, patrouilles et combats côtiers. Les années passèrent ainsi, consolidant son expérience et forgeant davantage encore le marin qu’il était destiné à devenir.
Nouveau départ (201 - 204)
Les années passèrent et Feustein, désormais vétéran respecté sur son île natale, sentit peu à peu le poids de la monotonie s’abattre sur lui. Les mers autrefois dangereuses s’étaient apaisées. Les pirates avaient disparu, les routes marchandes étaient sûres et plus aucun navire ennemi n’osait s’aventurer. Là où jadis grondait le tonnerre des batailles, ne subsistait plus que le calme des patrouilles sans histoire.
Alors, un matin d’automne, il prit une décision irrévocable. Il quitta les forces armées de son île, remit son sabre de service et fit charger ses quelques possessions à bord d’un navire marchand en partance pour Stendel. Tandis que les côtes familières s’éloignaient dans la brume, Feustein sentit un étrange mélange de mélancolie et d’excitation. Il laissait derrière lui un passé de devoirs, mais devant s’ouvraient les vastes terres inconnues du monde de Stendel, un monde qu’il avait toujours voulu comprendre, mais qu’il n’avait fait qu’effleurer jadis.
Après plusieurs jours de traversée, il arriva enfin à la capitale. Le port bourdonnait d’activité, les pavés résonnaient sous les sabots et les roues de chariots, les cris des marchands se mêlaient aux chants des matelots. Feustein posa le pied sur le quai, le regard plein d’émerveillement. Il était libre, pour la première fois depuis longtemps.
Ses premières démarches furent simples mais décisives, il acheta une maison à l'ouest de la ville, une demeure simple mais solide, avec vue sur les toits de la capitale. Là, il s’installa, encore incertain de ce que l’avenir lui réservait.
Ce fut peu après son installation qu’il fit une rencontre déterminante, un habitant du nom de Dark-Hoshin. Ce dernier, voyant Feustein encore étranger aux coutumes du monde de Stendel, l’accueillit avec bienveillance. Il lui expliqua les traditions, les guildes, les routes, et les mystères de ce territoire foisonnant de vie. Sous sa guidance, Feustein apprit à connaître les lieux, à s’y orienter, et à comprendre les valeurs qui animaient ses habitants.
Ainsi débuta une nouvelle page de son existence. Feustein, ancien capitaine du Nord, posa les fondations de sa nouvelle vie à Stendel. Le soldat devint explorateur.
La Sphère (204 - 368)
Nydria
Le 13 Agrevent de l'an 204, peu de temps après que Feustein ce soit installé à Stendel, Feustein reçut une invitation de Dark-Hoshin : celui-ci lui proposait de visiter le royaume de Nydria, un territoire ancien et chargé de magie, situé au sud du continent. Intrigué et avide de découvertes, Feustein accepta sans hésiter.
Le voyage fut rapide, et dès son arrivée, il fut frappé par l’ambiance particulière qui régnait sur les lieux. Nydria, autrefois prospère, traversait une période de renouveau. Le quartier paysan était en pleine reconstruction, tout comme le port de pêche, essentiel à l’économie du royaume. Les habitants s’activaient sur les chantiers.
Touché par l’effort collectif qui animait la population, Feustein décida d’apporter son aide. Ancien militaire, habitué à la discipline, au travail pénible et aux opérations de grande ampleur, il se révéla vite indispensable. Il transportait des matériaux, coordonnait les équipes, et veillait à la sécurité des ouvriers. Bientôt, les habitants de Nydria apprirent à connaître ce nouvel homme dévoué.
Le royaume, placé sous le protectorat de la République de Freiwald, ce qui éveilla chez Feustein un certain intérêt. Il voyait là un lien direct avec ses origines militaires. Profitant de son passage à Nydria, il choisit donc de rejoindre officiellement les rangs de la République de Freiwald, cette fois non comme simple aventurier, mais comme soldat. Il débuta modestement, au grade de soldat de seconde classe, prêt à faire ses preuves dans un nouveau cadre militaire.
C’est au cours de ces premières semaines de service qu’eut lieu un événement qui marqua durablement l’histoire du royaume : une attaque de monstres. Une horde venue des profondeurs de la terre surgit soudainement et sema le chaos dans les zones en reconstruction. Les défenses improvisées cédèrent, et les ouvriers se retrouvèrent pris au piège.
Feustein, fidèle à ses réflexes de marin de guerre, prit immédiatement les choses en main. Il prit son épée, et repoussa les monstres avec une détermination farouche. Plusieurs témoins racontèrent par la suite avoir vu Feustein s’aventurer dans les souterrains, là où ont surgi les monstres pour se débarrasser du problème à la source, maintenant aussi la menace à distance le temps que les civils soient évacués.
Grâce à son courage, la bataille tourna à l’avantage de Nydria. Les habitants célébrèrent cette victoire inattendue comme un signe de renouveau. Contre toute attente, Feustein, fraîchement arrivé dans ce monde, venait de s’y faire un nom. En reconnaissance de ses actes héroïques, il fut promu soldat de première classe.
La reconstruction continua plusieurs mois encore. Feustein demeura sur place, soutenant les travaux, sécurisant les routes et les chantiers, et inscrivant peu à peu son nom dans les registres de la République de Freiwald. Son engagement exemplaire, sa présence constante et sa capacité à unir les gens autour d’un objectif commun finirent par attirer l’attention des officiers de la République.
À l’issue de cette période de labeur et de courage, il reçut une nouvelle distinction : le 8 Tronvard de l'an 208. Dans la grande salle du château de Nydria, une cérémonie eut lieu durant laquelle Feustein fut élevé au grade de caporal de la marine de guerre de Freiwald. Ce jour-là, sous les bannières du royaume et devant la communauté réunie, Feustein sentit que sa nouvelle vie avait véritablement commencé.