Opération Vendémiaire
Opération Vendémiaire | |
Dénomination | "L'affaire de Malpasset" |
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Description | L'opération Vendémiaire est une opération militaire conduite par le maréchal Pencroff pour conduire à l'arrestation du comte de Malpasset. |
Lieux | Comté de Malpasset, Stendel |
Periode | An 322 du Calendrier Erachien |
Belligérants | Maison de Malpasset, Garde Volontaire |
Commandants | Comte Maximilien de Malpasset, Maréchal Bonaventure Pencroff |
Alignement | Renégats, Garde Volontaire |
Forces en présence | Nombre inconnu de brigands et mercenaires, 4000 cavaliers de la Garde et du régiment du maréchal |
Pertes | 564 tués au combat ou éxécutés dans la faction du comte, 74 Gardes et Dragons tués au combat |
Issue | Victoire de la Garde Volontaire |
Batailles | Escarmouche de Bois-belleau |
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L'opération Vendémiaire est une intervention militaire ordonnée et commandée par le maréchal Pencroff pour mettre un terme rapide et définitif à la conspiration du comte Maximilien de Malpasset, qui avait été révélée aux premiers jours de Tronvard de l'an 322.
Cette opération consista en un déploiement rapide et massif de Dragons de la Garde Volontaire et du Régiment de Pencroff Cavalerie sur la zone d'influence du comte de Malpasset pour en occuper les routes et les villages, fouiller les forêts et débusquer les brigands et complices cachés sur le territoire. Pour accroitre la pression sur la part de la population locale ayant succombé par avarice à l'odieux commerce du comte; le maréchal Pencroff ordonna que ses cavaliers soient logés chez les habitants, employant pour la première fois la tactique de la Dragonnade.
Sommaire
Contexte
Le comte de Malpasset
Le comte Maximilien Auguste-pierre de Malpasset (193-322) était le seigneur féodal du comté de Malpasset, un domaine impérial situé au Nord-Est de Stendel.
Aîné d'une fratrie comptant deux autres frères et une sœur, le jeune Maximilien fut très vite conditionné à sa future condition de seigneur par ses parents; qui le coupèrent très jeune de ses frères et sœur pour l'envoyer en pensionnat de gentilhomme à Arascon, au sud de Stendel.
Doté d'un esprit vif et d'un caractère rigoureux, il brilla singulièrement entre ses camarades et s'illustra dans ses études; quittant le pensionnat en 216 avec une double maîtrise en langue elfique et en économie, ce qui lui valut force louanges de la part de ses parents.
C'est à cette époque, au début de l'année 217, qu'on le soupçonne de débuter sa double vie et sa carrière criminelle. Profitant de sa condition de noble et du fort prestige qu'inspirait son nom dans la région - tant sur son fief que dans les fiefs voisins -, il aurait monté une escroquerie pyramidale en vendant des parts dans une fausse exploitation minière à de nombreux notables. Remboursant les premiers acheteurs avec l'argent des nouveaux, il aurait accumulé une fortune au montant encore inconnu, avant de brutalement se retirer en prétextant un effondrement de la mine.
Pour couvrir les traces de ce premier méfait, il aurait acheté une véritable mine, épuisée, qu'il aurait fait effondrer pour corroborer son mensonge. Malgré de nombreux doutes et soupçons, il fut sauvé par la réputation jusqu'alors sans tâche de sa famille, échappant à une enquête impériale.
Fort de sa nouvelle richesse et du sentiment d'impunité induit par ce premier succès, il aurait alors employé une bande de brigands locaux, les "chiens errants", pour se lancer dans une seconde aventure criminelle plus odieuse encore.
Aidé de ce contingent d'une vingtaine de brigands à sa solde, il aurait ordonné, entre 220 et 225, l'attaque de non moins de trente caravanes marchandes. Profitant pour ce faire de son accès privilégié aux registres seigneuriaux du commerce, il aurait indiqué à ses sbires les jours et heures de passage des convois les plus fortunés; et aurait accumulé ainsi un trésor d'autant plus conséquent.
En 226, alors âgé de 33 ans, Maximilien aurait directement pris part à l'attaque d'un convoi, et aurait commis son premier meurtre de sang froid. Durant cette année, il aurait participé directement à l'attaque de quatre autres caravanes; se rendant à chaque fois coupable de pires exactions.
Mais cette vague de crimes, par leur horreur croissante et leur succession rapide, ne manque pas d'alarmer son père, le comte Théodin de Malpasset, qui ignore tout des activités de son fils ainé. Croyant avoir affaire à une simple bande de brigands jouant de chances et de bons renseignements, le comte demande à l'empire l'intervention d'un chevalier; qu'il obtient aux premiers jours de l'an 227.
L'arrivée d'un chevalier d'empire sur le comté de Malpasset mit un coup d'arrêt immédiat aux attaques, le chef des brigands craignant que sa bande soit prise, sachant pertinemment qu'ils seraient immédiatement exécutés, pour peu que le chevalier ne les massacre pas avant cela.
Malgré les précautions des brigands et du jeune maximilien, le chevalier chargé de l'enquête comprend rapidement que les attaques avait été préméditées par une personne disposant de renseignements précis et supposément confidentiels.
Il remonte alors cette piste jusqu'à la maison de Malpasset elle-même, à sa plus grande surprise et à celle du comte.
Se voyant pris et sentant l'étau se resserrer, Maximilien use encore d'un honteux stratagème et utilise les preuves accablantes encore en sa possession pour piéger son jeune frère, Marc-Antonin de Malpasset, de deux ans son cadet.
La découverte des preuves, cachées in-extremis chez ce dernier, entraîne son arrestation immédiate par le chevalier.
Incapable de se défendre face aux preuves qui lui sont présentées, le jeune marc-antonin est renié par son père; et chassé du fief.
Déshonoré, il se suicide dans son cachot la veille de son transfert à la Prison de Terre-Morne.
Accablé par cette perte et par l'horreur des actions dont il pense Marc-antonin coupable, le comte Théodin de Malpasset meurt d'épuisement en l'an de grâce 227.
Maximilien hérite alors du titre de comte et de la charge du fief à l'âge de 34 ans.
Lavé de tout soupçon, galvanisé une fois de plus par son impunité et se trouvant dès lors à la tête d'une fortune immense; le comte Maximilien reste cependant quelques années dans le droit chemin pour ne pas attirer sur lui une importune attention. Puis, les événements relégués à la mémoire collective, il reprend de plus belle sa série noire, de manière plus odieuse et plus ambitieuse encore.
En l'an de grâce 230, achetant sous un faux nom une gabare maritime, il se lance dans le commerce d'esclaves à destination de l'étranger; profitant de l'aspect cosmopolite des terres de Stendel pour enlever des civils issus de races "rares" comme les hauts-elfes, les chimères, les fées ou même des humains.
L'affaire
C'est donc en 230 que débute réellement ce que la postérité retiendra sous le nom "Affaire Malpasset" ou "Affaire de Malpasset".
Ayant acquis une gabare maritime sous une fausse identité auprès d'un armateur peu scrupuleux, le comte Maximilien mandata rapidement le chef de la bande des "chiens errants" pour recruter un équipage parmi d'anciens forçats, pirates et contrebandiers. Quand cet équipage peu recommandable fut rassemblé, le comte désigna le bras droit de la bande de brigands comme capitaine; et le navire fut baptisé "la Rose du Nord", nom qui figura sur son inscription au registre officiel des affaires maritimes.
Une fois le navire prêt à prendre la mer, le comte Maximilien de Malpasset prit contact avec un marchand d'esclaves nommé Riad Suleiman, qui lui avait été présenté par Charles Le Blosne, le chef des chiens errants.
Dans un premier temps, le comte Maximilien espérais simplement se lancer dans le commerce d'esclaves hors du continent, n'assurant pour sa part que le transport des malheureux. Cette prise de risque limitée devait déjà lui rapporter un profit substantiel, mais le marchand Suleiman lui fit rapidement une proposition bien plus alléchantes, malgré le fait qu'elle impliquât de prendre une part beaucoup plus active dans le trafic.
En effet, soulignant le fait que le comte disposait d'un fief entier idéalement situé sur le territoire de l'empire de Stendel, Suleiman lui fit remarquer que la grande diversité ethnique de l'empire en faisait une source providentielle pour fournir des esclaves particuliers à une clientèle "de niche".
Il est en effet commun que des individus issus de races "rares" comme les elfes, les fées ou les chimères soient des esclaves prisés dans certaines nations; dont les territoires sont parfois dépourvus de ces ethnies.
Cette clientèle, qui appartient souvent à la caste dirigeante de son pays - rois, seigneurs, notables en tous genres - est souvent plus fortunée et plus disposée à payer cher pour être fournie en esclaves répondant à des critères très spécifiques; aussi ce commerce est-il beaucoup plus rentable que la simple traite par le travail forcé de masses esclaves d'humains, de nains ou d'autres ethnies plus communes.
Révélation de la conspiration
Opération militaire
Opération Vendémiaire
Le procès des douze
Conséquences
Forces en présence
Forces renégates
Dans son odieuse entreprise, le comte Maximilien de Malpasset était entouré de nombreux sbires et bandits.
Parmi ses soutiens et hommes de main connus, on comptait essentiellement les membres de la bande des chiens errants; mais aussi le réseau de marchands d'esclaves de "Suleiman le tortionnaire".
Garde volontaire
Dans cette opération, le maréchal Pencroff s'est entouré de cavaliers issus du Régiment de Pencroff Cavalerie et des quatre régiments de dragons de la 2e division de cavalerie de la Garde Volontaire; pour un total de 4060 hommes.
- 2e Régiment de Dragons de la Garde - 840 hommes
- 3e Régiment de Dragons de la Garde - 840 hommes
- 4e Régiment de Dragons de la Garde - 840 hommes
- 6e Régiment de Dragons de la Garde - 840 hommes
- Régiment de Pencroff Cavalerie - 700 hommes