"Commandant, menez votre bataillon jusqu'à cette ferme, prenez en le contrôle et défendez la comme vous défendriez la grande capitale. Nos tirailleurs vous convriront dans un premier temps, mais quand l'ennemi s'élancera sur vous, vous serez seul. Tenez. Gagnez moi une heure de temps, et nous écraserons leur force la suivante."
Ainsi, les tirailleurs s'élancent une nouvelle fois en avant des lignes, suivi du bataillon de ligne du commandant Muiron, qui investigue la vieille ferme, épaulé d'une compagnie de sapeurs qui barricade l'endroit. En face, les forces orques s'avancent. Des deux côtés, l'artillerie ouvre le feu, et les boulets s'échangent. Les tirailleurs, disposés en ligne au Nord et Sud de la ferme tenue par Muiron, ouvrent le feu, avant d'être contraints de reculer. Une première colonne orque est alors formée pour attaquer la ferme. Pendant une heure, les colonnes se suivent, encerclent la ferme, attaquent. Mais Muiron et ses hommes tiennent bon. Plusieurs fois la porte de la cour cède, des percées sont faites dans les murs, mais toujours les orques sont repoussés et les trous colmatés. A 16h30, une fusée éclairante est tirée du côté de la flotte de la Garde. Ghideon ordonne à ses forces d'avancer de nouveau. Autour de la ferme, les divisions prennent place. Sans leur laisser plus de temps, les colonnes orques s'élancent à leur tour. Derrière, les chalouppes font débarquer plusieurs régiments sur la terre ferme. Pendant une nouvelle heure, les combats éclatent tout le long de la ligne. Les assaults orques sont repoussés difficilement mais sans parvenir à percer le dispositif de la Garde. Les renforts débarqués, la division Pencroff, se composent de deux régiments de fusiliers marins, et trois régiments de cavalerie : les Maréchal-hussards, les Threa-thaesi Dragons et les Maréchal-cuirassiers. Sur le flanc droit, les fusiliers marins avancent et mènent l'assault, donnant l'avantage aux gardes de ce côté du front où la masse verte est contrainte de reculer. A 18h, ne parvenant toujours pas à percer, et pire encore, contraint au recul sur une partie du front, le chef de guerre Bugrol joue une de ses dernières cartes. Partout, la garde a jusque là balayé ses attaques. Pour autant, il sait que s'il parvient à percer à un endroit la ligne de l'ennemi, il suffira qu'une masse de ses guerriers s'y engouffrent pour prendre l'avantage. Il avance alors suivi de ses deux mille meilleurs guerriers, les "Grands Crocs". Couverts de plaques de métal et armés d'énormes haches, ces guerriers d'élite avancent, leur chef en tête, le en direction du flanc gauche, sur les brigades Ney et Desaix. Ghideon observe le mouvement ennemi, et donne ses derniers ordres avant à son tour de réunir le 1er de grenadiers à pieds de la Vieille Garde, et le 1er d'Impérial-grenadiers. Au milieu des peaux-vertes, une masse noire d'orques en armure totale s'avance et se jette la position défendue par le 4e de ligne. Le régiment, déjà exténué des précédents assaults, cède est mis en déroute. Mais derrière, une masse de bonnets à poil est arrivée, et bat la charge, le général Zorn en tête. Les soldats en déroute du 4e se rallient à la colonne. Grenadiers et orques entre au contact. En parallèle, sur le flanc droit, le Maréchal Pencroff, fraichement débarqué, rassemble ses trois régiments, la brigade Nansouty, le 1er de grenadiers à cheval de la Vieille Garde, plusieurs autres escadrons en réserve de chacune des divisions. Bientôt, la charge est battue sur cette partie du champ de bataille déjà passée à l'avantage de la Garde. Les forces orques y sont définitivement repoussées et poussées à la déroute. La manoeuvre continue. Le flanc droit de la Garde profite de la percée, et infaterie infanterie et cavalerie pivotent pour attaquer le centre et l'arrière de l'ennemi. Sur le flanc gauche, l'élite orque est stoppée nette, et commence même par être repoussée par les grenadiers d'élite. Les chefs de guerre orques laissés derrière sont dépassés par les événements. Enfin, Bugrol, meneur de la force orque, est tué par le Général Zorn. Le moral ennemi est brisé. La masse verte, fracturée, se disperse et bat la retraite. A 20h, après plus d'une heure de poursuite, il ne reste presque rien des forces orques. La campagne Verte est remportée.<br>Partout sur la ligne, la Garde aura compensée l'inférioté en force brute de ses soldats par des barrages de mirailles et des charges de précision de cavalerie ou grenadiers, ne donnant pas l'occasion à son ennemi de se fixer dans un contact au corps à corps prolongé. A la fin des combats, la vallée est méconnaissable. Les corps de dizaines de milliers d'orques s'y empilent, et son haute herbe verte est maculée de sang.
= Conséquences =