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Campagne des immaculés

12 534 octets ajoutés, 13 août 2021 à 04:35
Les légions de l'est et de l'ouest furent donc rassemblées en une '''légion du châtiment''' à laquelle vinrent se joindre quelque 1500 "volontaires", portant ses effectifs à 7000 fantassins et 1500 cavaliers. De son coté, la 1ère division des maréchaux, accompagnée de la réserve du corps, comptait 3000 fantassins pour 2000 cavaliers. Malgré son infériorité numérique, le maréchal Pencroff pouvait toutefois compter sur un avantage de taille: trois batteries d'artillerie complètes, dont deux batteries d'artillerie à pieds dotées de canons de 8 à 12 livres. En tout, le maréchal Pencroff disposait donc de 26 pièces de canon.<br>
De plus, ayant anticipé la précarité de sa position une fois séparé de la 2e division du corps, le maréchal Pencroff avait décidé de s'établir au nord du saint-siège, se plaçant ainsi entre la 2e division et la capitale de l'église de la veine-noire. Il pouvait alors protéger les arrières du maréchal Zorn, tout en continuant à faire face aux troupes immaculées; s'offrant même le luxe de laisser l'ouest du saint-siège aux troupes de la garde volontaire lorsque celles-ci arriveraient. Enfin, avant que la légion du châtiment ne se présente face à ses troupes, il eavait avait eu le temps de prendre position sur une hauteur fort avantageuse, ou il avait pu creuser des redoutes pour son artillerie. En somme, bien que moitié moins nombreuse que la légion du châtiment, la 1ère division des maréchaux était tout à fait en capacité de se défendre.<br>
Vers 10 heures du matin, quand les troupes de l'église de la veine-noire investirent la plaine qui débouchait sur la colline ou étaient situées les troupes du maréchal; elles trouvèrent donc face à elles une véritable citadelle de terre et d'hommes, bardée de canons. Des pics avaient été plantés au pied de la colline, et deux lignes de fusiliers-grenadiers et d'imperial-grenadiers attendaient de pied ferme sur les pentes, couverts par non moins que 4 régiments de cavalerie. L'évêque Basilus, qui commandait la légion, ordonna alors à toutes ses troupes de faire halte, ne sachant comment prendre la colline. Il craignait également qu'un assaut mal préparé ne se termine en déroute générale, attendu que les restes des légions et l'est et de l'ouest, qui formaient le gros de ses effectifs, avaient déjà été fort malmenés durant les premières batailles et que le moral était loin d'être au beau fixe, malgré l'annonce de l'arrivée de l'armée de fersen qui avait un temps redonné espoir aux troupes.<br>
Apprenant l'arrivée de la garde volontaire, le maréchal Pencroff anticipa le mouvement de l'évêque, et fit préparer le départ de sa division. Quand la légion de l'évêque Basilus se retira, et ne présenta plus de menace pour sa division, le maréchal fit immédiatement dégarnir la position et ordonna la marche forcée vers la 1ère division du corps des maréchaux, toujours postée près du col de passeroche. Il envoya également un messager trouver la générale Wendy, à qui il ordonna de prendre la direction du saint-siège, qu'il savait affaibli.<br>
Bilan de la bataille: '''Victoire tactique et des impériaux, status-quo stratégique''', Repli de la légion du châtiment mais immobilisation de la division Pencroff pendant près de 10 jours. Arrivée de la garde volontaire sur le théâtre d'opération.<br>
Sur cet ordre, la générale Wendy Marvel ordonna à son corps d'armée composé de deux divisions renforcées et d'une avant et arrière garde, de prendre la direction du saint-siège.<br>
Le '''12 Tercevent''', la légion du châtiment de l'évêque Basilus entra dans la sainte-cité. Malgré les tentatives de l'église de faire taire l'échec de sa mission, le bruit courut rapidement en ville que la division du maréchal Pencroff avait échappé à la légion du châtiment en lui infligeant de lourdes pertes. Pire, les colonnes de la générale Wendy furent aperçues par des paysans qui vinrent sonner l'alerte au saint siège. Un mouvement de panique s'empara de la population, qui se rua sur les routes corps et biens. De plus, l'annonce de la mort de plus de 2000 citoyens enrôlés de force fit naître au sein de la population un fort sentiment de défiance envers l'archevêque et les dignitaires de l'église, qui n'en finissaient visiblement pas de leur mentir et d'être défaits dans leurs entreprises militaires.<br>Furieux, l'archevêque Horace II accusa l'évêque Basilus de lâcheté, afin d'en faire un bouc-émissaire mais également pour s'être replié et avoir indirectement causé la panique qui s'emparait de la population. Sans autre forme de procès, Basilus fut assassiné par son maître devant les derniers membres du clergé. De fait, tous les évêques de l'église de la veine noire étaient morts, et il ne restait plus autour de l'archevêque que des prêtres et prêtres supérieurs.<br>
Bien que la situation ne commençât à lui échapper, l'archevêque disposait encore dans l’enceinte de la capitale de troupes importantes. Certes, ses légions les plus mobiles étaient anéanties et il lui était désormais interdit d'entreprendre de s'éloigner du saint-siège, mais il éspérait au moins pouvoir anéantir le corps d'armée de la garde volontaire qui allait se présenter à lui. Dans cette optique, il confia la légion du châtiment au prêtre-supérieur Melios, qui faisait figure d'éxalté même parmi les plus fervents des prêtres. Faisant miroiter à ce dernier une nomination d'évêque une fois la crise passée, il lui ordonna de conduire la légion hors des murs et de se porter à la rencontre de leurs nouveaux adversaires. Conscient cependant que la légion du châtiment seule ne suffirait pas, et pour empêcher l’exode de ses derniers avec leurs familles, l'archevêque fit mobiliser de force presque tous les hommes valides disponibles au saint-siège. Il savait qu'ainsi, leurs femmes n'oseraient pas quitter la ville sans leur maris et que l'hémorragie populaire qui avait atteint la ville serait au moins temporairement endiguée. Envoyer les civils à la guerre était également un moyen de les punir pour leur manque de foi, ce qu'il déguisa à peine.<br>
Le '''13 Tercevent''', la légion du châtiment quitta la ville par la grande porte. Arrivée deux jours plus tôt avec seulement 5000 fantassins et 1500 cavaliers survivants, la mobilisation de masse au sein de la population du saint siège avait porté les effectifs de la légion à près de 10 000 fantassins pour 1500 cavaliers. Ce doublement des effectifs se soldait malheureusement par leur piètre qualité et leur manque d'équipement: certains furent contraints de partir avec une hache pour seule arme et sans réelle armure.<br>Face à la légion du châtiment, le corps d'armée de la garde volontaire, commandé par la générale [[Wendy Marvell]], alignait plus de 20 000 hommes dont près de 3000 cavaliers. Si dans ce contexte, une tentative de confrontation de la part de l'église semble insensé, il est nécessaire de rappeler que jusqu'alors, l'église n'avait eu affaire qu'au corps des maréchaux, qui ne comptait que 10 000 soldats répartis en deux groupes de 4 à 5 000. Notons également, à leur décharge, que les unités de la garde volontaire ne marchent pas groupées mais se séparent en divisions, ce qui rend difficile la collecte de renseignements sur leur position et surtout l'évaluation de leur nombre exact. Il est donc raisonnable de penser que privés de cavalerie légère pour assurer la reconnaissance et ne se fiant qu'à des témoignages incomplets de paysans pour évaluer la force qui arrivait vers le saint-siège, l'WIParchevêque et son état-major ait pu penser n'avoir face à lui qu'une nouvelle division de 5 000 hommes, voir un nouveau corps de 10 000 hommes tout au plus. Ces mauvais renseignements et cette sous-estimation des forces adverses allait, sans surprise, s'avérer catastrophique.<br> Le '''14 Tercevent 265''', Le après avoir marché plein ouest en direction de la dernière position connue des unités de la garde volontaire, la légion du châtiment arriva enfin en vue de son adversaire. En effet, dans une grande plaine ou ces derniers avaient bivouaqué la veille, les troupes de l'avant-garde du corps provisoire "Marvel" de la générale Wendy semblaient les attendre de pied ferme. il n'y avait alors face à la légion qu'un faible nombre de soldats, 2000 fantassins et 300 cavaliers accompagnés de quelques canons, ce qui conforta le prêtre Mélios dans l'idée que ce renfort impérial n'était que peu conséquent. Il ignorait encore qu'il n'avait en face de lui qu'une avant-garde, et que le reste des troupes avait passé la nuit à deux autres points situés à moins d'une heure de marche, sous couverts d'un sous-bois. Immédiatement après avoir repéré les troupes de l'église, l'avant-garde fit envoyer des messagers aux autres unités de la garde volontaire arrive pour les faire converger vers elle. Puis, jugeant la plaine peu favorable à une défense et souhaitant se rapprocher au plus vite de ses renforts, le général commandant l'avant-garde ordonna le repli en bon ordre et au pas redoublé. Il espérait ainsi entraîner la légion sur un terrain qui serait plus favorable à la garde tout en les laissant prendre confiance: il ne crut pas si bien faire. Voyant cette petite troupe rétrograder, le prêtre Melios ordonna qu'on la poursuive, pensant avoir face à lui le gros des renforts adverses. Il se jetait, en réalité, dans la gueule du loup.<br> Alertée par les messagers, la générale Wendy décida de faire immédiatement converger ses deux division et son arrière-garde sur une cuvette naturelle qui se trouvait sur la route de repli de son avant-garde. Pressée par le temps, elle parvint tout de même à dissimuler ses deux divisions de part et d'autres du relief dans lequel allait s'engager la légion du châtiment, tout en marche vers faisant disposer son artillerie, nombreuse, en grandes batteries situées sur les hauteurs. Son plan était simple: Laisser l'avant-garde s'engager jusqu'au fond du relief jusqu'à ce que la légion du châtiment ne se trouvât au centre de ce dernier, puis leur couper la retraite par un rapide mouvement de sa réserve de cavalerie sur leurs arrières alors que les deux divisions devaient les prendre à partie par les deux flancs à la fois.<br> Vers quatorze heures, un nuage de poussière annonça l'arrivée de l'avant-garde, sur les talons de laquelle se tenait toute la légion du châtiment, en masse. Hilare, la générale wendy ne put que constater leur faible nombre et le massacre qui les attendaient; aussi se laissa-t-elle dire à son aide de camp: "C'est bien dommage, il n'y en aura pas assez pour tout le saintmonde. Nous nous rattraperons dans leur capitale !".<br>Trente minutes plus tard, l'avant-siègegarde s'engagea dans la cuvette, avertie par messager du plan de leur générale. La légion du châtiment est renforcée leur emboîta le pas, presque goguenarde, ayant l'impression de poursuivre une proie blessée. Malheureusement, la boutade fut de courte durée. Au son d'un clairon, l'avant-garde s'arrêta net à quelques foulées du pied de la colline qui refermait la cuvette. Puis, alors que le 2e régiment d'infanterie légère se retournait pour se déployer, les fantassins du 1er régiment étrangers de tirailleurs firent volte-face devant la légion et débutèrent immédiatement leurs manœuvres en fourrageurs. Décontenancé par ce retournement soudain, le prêtre Melios ordonna, sous le feu des conscrits issus des environstirailleurs, de faire déployer ses anspessades et ses spadassins. Mais alors que son infanterie se mit en mouvement pour écraser l'avant-garde qui lui faisait face, deux énormes masses de soldats apparurent sur les hauteurs entourant la cuvette. Outre les nombreux fantassins de la garde qui venaient de se découvrir, le prêtre et ses officiers aperçurent rapidement plusieurs batteries de canons qui s’avancèrent pour se déploie finalement devant mettre en position. Comprenant qu'il était tombé dans un piège, il ordonna le corps repli immédiat de sa légion, mais fut pris de vitesse par la réserve de cavalerie de la garde, commandée par le général [[Darkalne]], qui descendit des hauteurs en une longue colonne de cuirassiers et de dragons avant de se mettre en travers de la route. La supériorité légion du corps châtiment était cernée, dépassée de très loin par le nombre d'un ennemi qui tenait les hauteurs. En quelques minutes, les prédateurs étaient devenus des proies.<br> Puis, aux ordres de la générale Wendy, les deux divisions de la garde et son artillerie entamèrent le massacre de la légion. Les Trois batteries de canons firent pleuvoir dans la cuvette un déluge de plomb, complété par une gigantesque mousquetade entretenue par pas moins de douze régiments d'infanterie. Les tirs furent si concentrés et si intenses que certaines compagnies durent être ravitaillées sur la ligne, alors qu'un épais panache de fumée blanche s'élevait de la cuvette comme s'il s'était agi de quelque cratère volcanique. Frappant dans la masse compacte de fantassins ennemis, les boulets arrachaient des groupes entiers d'anspessades et de spadassins, dont les corps en lambeaux pleuvaient sur leurs camarades paniqués. Dans la fournaise, ils ne fait purent pas tenter la moindre contre-attaque, et l'idée ne leur en vint même pas . Assaillis sur trois cotés, écrasés par le feu et le nombre, ils furent anéantis dans un fracas épouvantables de coups de tonnerre et de doutecris de blessés.<br>Pris de panique, le prêtre Melios resta prostré sur son cheval pendant de longues minutes, avant que sa monture ne soit tuée sous lui. Il tomba au milieu des morts et des mourants, et fut réduit à se cacher sous un parapet de corps sans vie. Ayant perdu leur chef et conscients que la bataille était perdue d'avance, les chevaliers de l'archevêque, les derniers cavaliers de la légion , tentèrent le tout pour le tout. Voyant que leur voie de repli n'était gardée que par des cavaliers à peine plus nombreux qu'eux, notons qu'ils étaient 1500 contre les 2000 cuirassiers et dragons du châtiment général Drakalne; ils décidèrent de forcer le passage. Montés sur de solides destriers et équipés d'armures intégrales, ils espéraient en effet pourvoir bousculer les cavaliers de la garde et prendre la fuite. Lanciers en tête, ils s’élancèrent donc dans le couloir qui les conduisait vers la sortie de ce piège mortel.<br>Le choc des cavaliers fut terrible, mais les deux régiments de cuirassiers du général Darkalne absorbèrent seuls le premier assaut. Malheureusement pour les chevaliers, les cavaliers de la garde maîtrisaient les manœuvres de groupe et étaient d'une discipline de fer, ayant été formés par le général [[Jihair]]. Ils reçurent donc la charge de front, formant une double ligne parfaitement droite, chaque cavalier se replie finalement après avoir perdu tenant au botte-à-botte avec son dernier ost voisin. Les chevaliers, eux, pris par la panique et manquant visiblement plus de discipline que de courage, chargèrent en ordre distendu, ce qui atténua grandement l'impact de leur assaut. Pire, les chevaliers qui réussirent à passer le premier rang de cuirassier étaient accueillis par le second, et ceux qui survivaient au second rang étaient reçus par les dragons. Enfin, comme pour achever les malheureux chevaliers, dérouté la générale Wendy ordonna à la compagnie de grenadiers du 6e régiment d'infanterie de ligne de se porter à l'aide des cuirassiers. Les grenadiers attaquèrent donc les chevaliers immobilisés par leur flanc, finissant la besogne à coups de mousquet. Des 1500 chevaliers, tous furent anéantis en moins d'une heure, alors que le général Darkalne ne perdit qu'une centaine de cavaliers.<br> Vers dix-sept heures, la bataille était terminée. En moins d'une demi-journée, tant par un heureux concours de circonstances que par sa supériorité numérique et tactique, le corps de la garde avait anéanti la légion du châtiment en ne subissant de son coté que de très légères pertes. Ordonnant que l'on conduise ses blessés dans un village voisin et que l'on enterre les morts de la garde, la générale Wendy donna également pour instruction de laisser les blessés ennemis à leur sort. Déclarant à son état-major que "les corbeaux et les vautours sont les seuls chirurgiens que ces chiens méritent", elle fit monter le bivouac de son corps d'armée à un kilomètre du champ de bataille, afin que ses soldats n'aient pas à entendre les gémissements des bléssés ennemis. Consciente que plus rien ne lui barrait la route de la sainte-cité, elle décida cependant de ne pas s'y précipiter afin de laisser à la population civile quelques jours pour prendre la fuite. De fait, le corps de la gardene se remit en marche que le 20 Tercevent.<br>(PrésentsBilan de la bataille: wendy'''Victoire tactique et stratégique des impériaux''', suljiiDestruction de la légion du châtiment, darkalne)début du siège de la sainte-cité.<br>
'''Siège de la sainte-cité'''<br>
'''WIP'''<br>
Le '''22 Tercevent 265''', les restes des La légions de granit et de jade rejoignent les légions de l'est et de l'ouest à la sainte-cité, fief de l'église de la veine-noire. La légion de la terre-mère, composées de troupes d'élite n'ayant pas encore combattus, les y attendent. Les légions s'enferment enferme dans la sainte-cité. Le corps de la garde se dispose en état de siège. Toute l'artillerie du corps est mise en batterie et procède à des tirs de harcèlement sur les murs de la cité. La 1e et 2e division de marche de la garde volontaire restent au siège avec une partie de la réserve. L'avant-garde de la garde volontaire et la division de cavalerie partent à la rencontre du corps des maréchaux, qui a quitté le col de passeroche après l'avoir fait sauter, et s'est regroupé à Maringo pour attendre les armées du royaume de Fersen.<br>
(présents: Wendy, sulji. Darkalne est présent au début mais part pour maringo).<br>
NDLR: Toutes les légions de l'église de la veine noire sont regroupée dans la ville assiégée.<br>
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