|issue = Victoire de la [[Garde Volontaire]]
* Traité de Turain
* [[Campagne du Nordde Hallstatt]]* [[Campagne du Sudde Cerdène]]
|belligérants=
Les coalisés n'apprennent que vers la fin Fifrelune 310 les intentions de la Garde d'envahir Oldmont. En effet, la saisie de fausses missives sur les bataillons d'exploration avait laissé aux états-majors des empires centraux l'idée que la présence de troupes de la Garde chez eux avait pour objectif de ralentir les préparatifs de l'invasion de Stendel. Une coalition est formée en hâte dans l'objectif de repousser la Grande Armée. Oster, son allié la Cerdène et Kislev s'allient alors. L'Empire de Hohen lui ne juge pas nécessaire son engagement : les forces ennemies sont bien inférieures à la coalition déjà formée, et Hohen est isolé de la cote Ouest par Oster. L'Empire souhaite alors se montrer neutre quitte à jouer double jeu et préserver ses forces.<br>
== Armées cerdes sur Turain ==
Le Royaume de Cerdène a mobilisé en l'an 310 toute ses forces et rassemble environ soixante mille hommes. Ces effectifs sont divisés en trois armées, menées par l'hériter et fils ainé du roi le Général Boniface de Listry. Il prend personnellement le commandement de l'armée royale et donne le commandement de l'armée 'de la cote Est' au noble Abelin de Colssis et celui de l'armée des états cerdes de terre-ferme au noble Martial de Tannet-Saulon. Les états-fermes étant également occupés par des forces osteriennes, le gros des forces cerdes est donc concentré sur l'île et sa capitale.<br>
En plus des forces levées, des centuris de miliciens sont montées. Leur objectif est de servir de garnison à chaque ville. Certaines villes portuaires sont défendues par des forts, tandis que les autres sont équipées de quelques batteries d'artillerie sur des plateaux fortifiés. Pour l'état-major cerde, peu importe où débarquera la Garde, elle sera retardée. Que le débarquement soit fait en ville, les défenses et les garnisons sont pensées suffisantes pour tenir, et sur terre ferme, le débarquement serait assez lent pour permettre l'arrivée de renforts pendant la manœuvre.<br>
L'ensemble des cotes de cerde cerdes est placé sous surveillance continue de reconnaissances à cheval. Si la Garde choisit un débarquement sur la Cerdène, Boniface de Listry veut pouvoir non seulement le retarder, mais informer au plus vite les troupes cerdes et osteriennes sur le continent. Des navires de transport sont positionnés sur Varedone, prêts à rallier Greve.<br> == Armées cerdes et osteriennes sur le continent ==
[[Fichier:cerdene_ile.jpg|vignette|Ile et terre capitale de la Cerdène.]]
= Déroulement =
== Débarquement et prise de Dravin ==
Arrivée du Le 3 Claircelune de l'an 310, aux alentours de 11h, des navires de la Garde sont apperçus au large des cotes de la Cerdène depuis la ville de Dravin. Des messagers sont dépêchés vers le Nord pour aleter l'armée royale de Turain : la Garde a choisi de débarquer en Cerdène. La ville de Dravin, bien que dépourvue de fort, dispose de plusieurs batteries portuaires et quelques mortiers, ainsi que d'une garnison avoisinant les 800 hommes. <br>Le Général Thalkion a conscience des dégats que ces quelques bouches à feu pourraient faire à un débarquement de face sur le port. C'est en cette prévision qu'il fait débarquer le 5e et corps deux kilomètres plus au Sud de la ville. Le 2e corps avec , toujours embarqué, se prépare à leur tête arriver en ville de face. A 17h, la division Solminihac est sur la terre ferme. Thalkion qui en prend la tête et fait marche sur Dravin. La maigre garnison de la ville est séparée en deux : l'une positionnée au port, l'autre aux entrées des rues Sud de la ville. L'assault est lancé à 18h. Le 1er de tirailleurs de marine éprouve durement les tireurs de la garnison de Dravin . La brigade Bruzard forme 4 colonnes d'assault et fait bloquer son ports'empare sans grande résistance des rues. A 20h, après de derniers combats contre des miliciens retranchés, la ville est prise.<br>Le 2e corps débarque en ville dans la soirée. De là, le Général Thalkion prépare le plan de marche du lendemain : il ne veut laisser aucun répis à l'armée royale et lui tomber dessus. <br>
== Bataille de Donetry ==
Le 4 Claircelune au matin, l'armée du Général Thalkion se met en marche vers le Nord. La division Davout avance en tête du dispositif. Le flanc droit est assuré par la division Aurange, le flanc gauche par la division Solminihac et l'arrière par la division Soult et la brigade Vantini. Le 1er hussard et le 2e de chevau-légers assurent un rideau d'éclaireurs à l'avant de l'armée, tandis que le 5e de dragons accompagne la division Davout. Un espacement d'entre 5 à 10km est donné entre chaque partie de l'armée. Thalkion compte profiter de la vitesse et l'autonomie de ses divisions pour fixer l'ennemi et l'attaquer de flanc et de front.<br>Le 6 Claircelune à 9h, les éclaireurs au devant de la division Aurange appercoivent l'armée royale de Turain faisant marche. Le Général Aurange fait envoyer des messagers vers les divisions Davout, Solminihac et Soult pour les prévenir de la position ennemie, et étudie les maigres croquis qu'il a sa disposition sur le terrain devant lui, fruit du travail des géographes accompagnant la cavalerie de reconnaissance. Il sait qu'il ne rencontrera pas l'ennemi avant l'après midi et en profite pour continuer à avancer vers le Nord en direction d'un petit village : Donetry. Le terrain autour est celui d'une simple campagne : des champs et quelques petits bosquets. Ce qui retient l'attention du jeune général est le Sud du village : le terrain y est plus vallonné avec une vue dégagée sur tout le futur champ de bataille.<br> A 14h30, le Général Aurange fait face à son ennemi qui est lui est situé à 4 km plus au Nord. Les corps 4e et 5e régiments de fusiliers de Thalkion marine prennent possession de la plaine autour du village, tandis que le 1er bataillon du 2e de grenadiers de marine entre dans Donetry et barricade ses rues. L'artillerie divisionnaire est mise en batterie. Ce choix d'avancer d'Aurange se justifie en sa confiance de vitesse l'arrivée prochaine des autres divisions. Le Général Boniface de Listry ne se hâte pas à attaquer les positions ennemies malgré sa supériorité numérique : il sait des campagnes d'Auersdatte et d'Aboukyr que son adversaire est organisé et expérimenté. A raison, à 15h, des forces sont aperçues à l'Ouest : la Division Davout. Les brigades Marbot et Vantini rejoignent le dispositif peu après avec l'état-major mené par le Général d'Armée Thalkion. Le Général Aurange sait alors que les fantassins de la division Soult ne tarderont pas. A son arrivée, le Général Thalkion prend le commandement des opérations. Le centre est tenu par le 4e de fusiliers de marine, le 1er de grenadiers de marine, et le 1er bataillon du 2e de grenadiers de marine. La divison davout assure l'aile gauche, et le 5e de fusiliers de marine assure l'aile droite avec le 2e bataillon du 2e régiment de grenadiers de marine. La cavalerie légère couvre les ailes de l'infanterie, et les dragons et spahis sont rassemblés en deux brigades de réserve. Le Général Boniface observe clairement l'ouverture qui lui est donnée sur le flanc droit de son ennemi, et il en soupçonne le piège, présumant l'arrivée de nouveaux renforts sur cette aile. Il décide alors d'attaquer au centre du dispositif : il veut y attirer l'attention et concentrer son assaut et ses troupes d'élite sur le flanc gauche, là où personne de l'attendra.<br> A 16h, l'état-major cerde lance l'assault. Les troupes de la 1ère ligne avancent sous la couverture du 1er de tirailleurs cerdes. Pendant plusieurs dizaines de minutes, les tirailleurs de chacun des camps s'affrontent dans les hautes herbes. Après l'échange de nombreuses salves, le général Thalkion fait reculer ses tirailleurs. Là, quatre régiment cerdes s'avancent et engagent les lignes de la Garde. Le régiment de Dimur est mis en colonne et s'élance dans le village de Donetry, d'où il est aussitôt repousser après s'être heurté aux grenadiers de marine du général Colomb. Les combats continuent une heure durant. Le peu d'effort mis par l'ennemi convainc le géneral Thalkion qu'il n'a pas encore lancé son offensive décisive. En effet, aux alentours de 17h30, les trois régiments de Listry se mettent en marche sur la division Davout, ouvrant le pas aux deux régiments des gardes royales à pieds. Les batteries cerdes font feu ensemble pour appuyer l'attaque de l'infanterie : Boniface dévoile son jeu. Halwynt Thalkion ne peut en être plus satisfait : les forces se sont déployées là où il les attendait. Il ne lui suffit plus que les hommes de Davout tiennent de front l'ennemi, et bientôt, toute la division Solminihac devrait arriver de flanc. De son côté, le général Davout réunit ses grenadiers en deux colonnes de mille-cinq-cents pour couvrir son centre et son flanc gauche. A raison, les deux mille gardes royaux cerdes s'avancent, menés par Boniface de Listry lui-même, et tentent de submerger le flanc de la brigade Brune. Confiants, ces troupes d'élite qui pensaient pouvoir font la fierté du Royaume de Cerdène chargent sur leur envahisseur. Malgré leur force d'impact, les gardes royaux sont arrêtés nets par un mur de grenadiers. Pire encore, c'est ce moment que choisit le général Davout pour mener la deuxième colonne sur le centre de l'attaque. Les régiments de Listry sont percutés et rapidement forcés au repli. Mais Boniface est un général expérimenté, sa colonne d'assault recule en ordre, et il regroupe les régiments de Listry plus loin. Toujours confiant, il réunit avec lui les trois régiments de cavalerie de sa réserve. Il ordonne à la cavalerie franche de Cassart d'attaquer le centre ennemi sur Donetry, et réunit les troupes de Listry, auxquelles sont ajoutés le 4e et 7e de fusiliers cerdes pour engager à nouveau les lignes de Davout. En somme, il lance une attaque générale. La colonne de gardes royaux avance de nouveau, avec cette fois-ci pour mission de fixer les grenadiers ennemis pendant que Boniface contourne avec sa cavalerie. Il est 19h, et alors que la cavalerie royale cerde s'établir apprête à attaquer, son général en tête, une ordonnance vient alerter celui-ci : plus loin à l'Ouest, des forces sont en mouvement. La division Solminihac arrive, et tenir son arrivée n'annonce rien de bon pour les cerdes. Cette ultime attaque doit être la bonne, Bonfiace le sait. Dans le cas contraire, il repliera en ordre avec le restant de ses forces. Mais le sort lui réserve un autre destin. Au centre du dispositif de la Garde, le 5e dragon rencontre la cavalerie franche ennemie, dont la charge est arrêtée. Sur le flanc gauche, le 3e chevau-légers lanciers, le 1er de spahis et le 8e de dragons se mettent en marche pour rencontrer les cavaliers royaux de cerde, le général Marbot en tête. Les lanciers de la Garde, en tête, percutent le Royal-Turain cavalerie. Après une minute de combat, le général Boniface est tué par un coup de lance à la poitrine. L'armée royale cerde perd son général. La cavalerie royale tient une position fortifiéeminute de plus, le temps de récupérer le corps de son général, avant de se replier. Rapidement, un vent de panique parcourt les régiments cerdes, d'Ouest en Est : le général est mort, et les renforts ennemis sont presque sur eux. La débandade est complète. Les régiments les plus expérimentés tentent de replier en ordre, leur colonel en tête. Mais Halwynt Thalkion ne compte pas laisser son ennemi lui échapper de la sorte. La cavalerie de la Garde entame la poursuite, suivie des bataillons d'infanterie que les commandants ont mis en colonne. La bataille se joue près du village est gagnée. Dans leur retaite, les forces cerdes sont réduites au tiers, les survivants désorganisés. Les deux autres tiers sont soit morts, soit faits prisonniers.<br> Le soir même, le 2e corps d'armée monte le camp. Le lendemain, le général Thalkion compte reprendre la marche en direction de la capitale : Turain. La majorité de ses forces y marcheront, tandis que le reste mettront sous reddition les villes portuaires de DonetryDimur et Tamiers.
== Prise de Greves ==
Le 4 Claircelune, sur une plage de la cote Est de la Cerdène, un débarquement majeur a lieu pendant de longues heures. Les 1er et 6e corps d'armée débarquent, suivis de la 2e division de cavalerie et de la division de Vieille Garde de la Garde Consulaire. Les troupes débarquant Maréchaux [[Pencroff]] et [[Ghideon Zorn]] sont à la tête des forces débarquées. La suite est toute tracée depuis l'Est embarquement de ces forces : les troupes marcheront jusqu'à la ville de Camsonne, où elles se scindentsépareront en deux. Le Maréchal Pencroff prend , à la tête de la 2e division de cavalerie, et de la division étrangère du 6e corps, marchera le long de la route côtière pour d'abord prendre la ville de Maisier, avant de prendre la Grande Cité ville de Grèves et coince lson port militaire, point stratégique du Royaume de Cerdène et lieu où, d'escadre qui y est stationnée entre après les tirs des défenses renseignements de la Garde, une de ses escadres mouille. Le Maréchal Zorn marchera lui en direction d'Arlin, avant d'assiéger la capitale Turain.<br>Le 5 Claircelune au matin, le 1er corps se présente aux portes de Camsonne. La ville , non fortifiée et à la garnison maigre, se rend. Là, les maréchaux Pencroff et Zorn se saluent une escadre dernière fois, et font route, l'un vers Greves, l'autre vers Turain. En fin d'après-midi, les forces du Maréchal Pencroff atteignent la grande ville de Maisier. La ville tombe après un semblant de résistance de la part de la garnison. Après avoir investi la place, Pencroff apprend que la majorité de la garnison a reçu l'ordre la vieille de quitter la ville en direction de Greves. Les forces de la Gardereprennent leur marche le 6 au matin, et atteignent les alentours de Greves au midi. La ville s'étend du Nord au Sud sur la cote, et à son Nord-Ouest, sur un promontaire, se dresse un fort. Du sud à l'Ouest, sur un terrain également un peu surélevé, quatre grandes redoutes sont installées et gardées par plusieurs batteries et la garnison de la ville. Pour avancer, Pencroff doit d'abord prendre possession des redoutes. De là, il aura le champ libre pour assiéger le fort. A 13h, Pencroff fait avancer son artillerie, en deux batteries de 9 canons de douze livres, et une batterie centrale de 6 obusiers. Deux colonnes sont formées à partir des quatre régiments d'infanterie étrangère pour engager l'attaque des redoutes.
== Bataille de Gremur ==
'''Armée royale de Turain''' :<br>
''Commandant : Général Boniface de Listry''<br>
''Effectifs : ~ 22 150 hommes''<br>* Avant-garde (~ 1850h):<br>
- 1er régiment de tirailleurs cerdes<br>
- Cavalerie franche de Dimur<br>
* 1ère ligne (~ 8320h):<br>
- 1er régiment de fusiliers cerdes<br>
- 2e régiment de fusiliers cerdes<br>
- 1er et 2e escadrons de la cavalerie franche de Cassart<br>
- 3e et 4e escadrons de cavalerie de Listry<br>
* 2e ligne (~ 7100h):<br>
- 4e régiment de fusiliers cerdes<br>
- 7e régiment de fusiliers cerdes<br>
- 3e et 4e escadrons de la cavalerie franche de Cassart<br>
- 1er et 2e escadrons de cavalerie de Listry<br>
* Artillerie (~ 350h):<br>
- Batterie royale (10 canons)<br>
- 1ère batterie cerde (5 canons)<br>
- 10e batterie cerde (5 canons)<br>
- 4e batterie cerde (5 canons)<br>
* Réserve (~ 4500h):<br>
- 1er Régiment des Gardes Royales à pieds<br>
- 2e Régiment des Gardes Royales à pieds<br>