[[Fichier:Campagne immacules 1.png|400px|vignette|Incendie du saint-siège provoqué par les troupes de la Garde à la fin de la campagne contre l'église de la veine noire]]
[[Fichier:Campagne immacules 2.png|400px|vignette|Saccage du royaume de Fersen par les troupes de la Garde à la fin de la campagne]]
== Le contexte ==
Dans le courant de la décennie 250 du calendrier érachien naquit un culte particulièrement belliqueux nommé '''église de la veine noire''', dans la région des bas-plateaux. Cette région, située à plusieurs jours de cheval à l'est de Stendel, était connue pour être un point de passage commercial de premier ordre: la région était en effet fort montagneuse et la route qui suivait le fleuve de la veine-noire était une artère marchande fort prisée des caravanes. Malheureusement, l'église qui avait pris le nom de la rivière entreprit de bannir de la région tous ceux qui n'était ni de l'espèce humaine, ni de celle des elfes. De fait, certains commerçants non-humains eurent de plus en plus de mal à traverser la région, et se retrouvaient parfois pris à partie par la branche armée de l'église: les '''paladins immaculés'''. <br>
La situation ne cessa de de se détériorer, tant et si bien qu'un premier conflit éclata. La région des bas-plateaux fut entièrement fermée, portant un coup d'arrêt au commerce dans le région. La région passa alors sous le contrôle de l'église, qui renforça les rangs de son armée. Les régions voisines ne tardèrent pas à hausser le ton et à faire savoir le mécontentement, mais toutes furent prises de court: l'église déclara la guerre à ses plus proches voisins dans ce qui devait être sa première croisade.<br>
Au début de la décennie 260, l'influence de l'église dépassait donc largement les frontières de la région des bas-plateaux. La majeure partie des duchés et des petits royaumes qui l'entouraient avaient succombé à ses croisades et étaient désormais ses vassaux, et les rangs des paladins immaculés ne cessaient de croitre. La population non-humaine et non-elfe de cette partie du continent fut réduite à l'éxodeexode, quand elle ne souffrait pas directement de massacres: les années passant, les croisades des paladins se firent de plus en plus violentes et sans pitié. Les raids et les éxécutions exécutions devirent monnaie courante, et l'église de la veine-noire représentait désormais une menace trop importante pour les nations encore indépendantes qui la bordaient directement, à la seule exception de l'empire de Stendel qui était resté tout à fait neutre quant aux conflits de ce lointain voisin. De son coté, sachant pertinemment que l'empire était un adversaire bien trop conséquent pour entrer en conflit avec lui, l'église tâcha de s'en tenir éloignée, du moins pendant un temps.<br>
== Belligérants ==
'''L'église de la veine noire''' est un culte pro humains et pro elfes fondé par l'archevêque '''Horace Dante Ier''', un ecclésiastique qui considérait les éspèces espèces non humaines et non elfes comme les descendants des monstres qui avaient jadis rendu inhabitable la région des bas-plateaux. Ce dernier fut considéré comme fou par la plupart de ses contemporains.<br>A sa mort, il fut remplacé par son disciple le plus exalté qui prit le nom de '''Horace II'''. C'est ce dernier qui, souhaitant pousser jusqu'au bout les dogmes de son église, forma l'armée des '''paladins immaculés'''. C'est aussi lui qui décidé décida le lancement des croisades dans la région des bas plateaux, et qui supervisa les invasions des régions voisines. Il porte la responsabilité des massacres de plusieurs milliers de civils, sur près de quinze ans.<br>
Les '''Paladins immaculés''' étaient à l'origine des nobles issus de la région des bas plateaux, et qui étaient en quête de gloire et d'aventure. On trouvait parmi eux de nombreux second-fils de familles, qui n'avaient pas hérité du titre de patriarche et qui se retrouvaient souvent sans réelle activité. Le temps passant, les rangs se garnirent également de bourgeois et de paysans, convertis par l'église.<br>
Tous les nobles ne partageaient pas la vision, courte, du roi; mais tous lui étaient fidèles par esprit de corps. Les plus aguerris des généraux, à commencer par le duc '''Von Bonlieux''', sentaient toutefois qu'une catastrophe couvait.<br>
Le '''Corps des maréchaux''' est un corps d'armée loyal à l'empire de Stendel et commandé par les Maréchaux [[Pencroff]] et [[Ghideon Zorn]]. Il s'agit d'une force d'élite, rompue aux arts de la guerre les plus récents. Le corps est composé d'une divison d'infanterie et d'une division de cavalerie, ainsi que d'éléments organiques d'artillerie et de génie. La spécificité de ce corps est sa grande mobilité: il est capable de parcourir de grandes distance en un temps particulièrement court, grâce à une gestion du ravitaillement optimisée et par une séparation des troupes en plusieurs colonnes lors des marches permettant de faciliter leur maintien. Les soldats du corps des maréchaux sont connus pour être de fervents impériaux, au point de griser souvent le fanatisme. Le corps est composé de toutes les strates de la société stendelienne, et de toutes les éspèces espèces vivant dans l'empire: Humains, elfes, nains, chimères, peaux-vertes et bien d'autres.<br>
La '''Garde Volontaire''' est une armée loyaliste ayant prêté allégeance à l'empire de Stendel. Elle fut fondée par le maréchal [[Pencroff]] et est actuellement commandée par le maréchal [[Ghideon Zorn]]. La garde volontaire tire sa force de son organisation et de ses grandes capacités d'accélération logistique. Ses troupes sont professionnelles et aguerries, et se sont illustrées dans de nombreuses campagnes dont elles sont souvent revenues victorieuses. La seule et unique mission de la garde est de protéger les populations civiles impériales. Ce but est poursuivi avec un détermination absolue.<br>
'''Massacre de Lupek''' (casus belli)<br>
Le 6 Holevant Holevent de l'an 265, une colonne de cavaliers de l'église de la lumière, qui participait à une campagne de croisade à l'ouest de la région des bas plateaux, se rapprocha dangereusement de la frontière impériale sans être repérée. Si leur objectif n'était pas d'entrer sur le territoire Stendelien, ce qui leur avait été proscrit par le grand évêché, une erreur de route les y conduisit. Les paladins de la veine-noire ne se rendirent compte de leur erreur que lorsqu'ils arrivèrent devant le village de Lupek, bourg principalement peuplé par une communauté de gnomes et de halfelins.<br>
Ignorant les instructions de l'évêché, et pensant suivre les préceptes de leur culte; les paladins se résolurent à saccager le village. Ils se livrèrent donc au massacre de la population locale et au pillage de leurs biens, sans rencontrer aucune résistance. En effet, le village n'était pas doté de corps de gardes et la patrouille journalière de la garde impériale qui y passait n'était attendue que pour le soir.<br>
Lorsque les gardes impériaux arrivèrent au village au crépuscule, les assaillants du village avaient déjà disparus, et la population avait été décimée. Dans les décombres d'une maison, les gardes retrouvèrent cependant deux enfants, cachés par leurs parents et qui avaient miraculeusement survécus. Ils furent tous les deux déclarés pupilles de l'empire et évacués.<br>
'''Opérations de reconnaissance'''<br>
Après avoir passé la frontière le '''29 Holevent''', le corps entreprit de fouiller méticuleusement toute la région qui bordait le flanc est du territoire de Stendel. Le maréchal Pencroff comprit rapidement que les coupables, n'ayant pas revendiqué leur méfait, avaient sans doute cherché à s'éloigner autant que possible de la frontière. Il ordonna donc à son avant-garde de s'orienter plein-est, en direction de la région des bas plateaux. C'est durant cette marche que l'état-major acquit la certitude que que l'église de la veine-noire était liée au massacre: leurs préceptes étaient en effet connus de tous, et de nombreux civils croisés par les troupes firent part de la récente présence de paladins dans la région et de leur brusque disparition. La destination du corps était donc toute trouvée, et les quatre divisions reçurent l'ordre de marcher en direction des rives de la veine-noire, le fleuve qui donna son nom à l'église et qui longe la vallée des bas-plateaux. <br>
Le '''53 Holevent 265''', alors que l'avant-garde poursuivait ses opérations d'éclairage aux devants du corps, une compagnie du '''régiment de dragons de Filranmel''' fit la rencontre impromptue d'une petite bannière de spadassins de la veine-noire. Le groupe, qui appartenait à l''''Ost des spadassins de la légion d'opale''', avait en effet monté son bivouac en bordure d'un étang, ou où il tenait l'arrière-garde de la légion d'opale, une des divisions de l'église de la veine-noire. Ne sachant pas si ils avaient affaire à des ennemis, les dragons tentèrent d'approcher le camp, mais déclenchèrent immédiatement un branle-bas de combat général de la part des spadassins. Leur réaction confirma aux dragons qu'il s'agissait bien d'ennemis, et l'assaut fut donné. Les dragons de Filranmel n'eurent que peu de mal à venir à bout de la centaine de fantassins légers, qui avait été surprise au repos et désorganisée. De la bannière, il ne subsista aucun survivant en mesure de donner l'alerte au reste de la légion d'opale, et les dragons trouvèrent dans les bagages d'un des officiers une série d'ordres et de missives qui leur indiqua la position des unités ennemies les plus proches. Quand la fouille des corps fut terminée, la compagnie de dragons se retira pour aller présenter ses découvertes à l'état-major au plus vite: ils savaient que l'avantage était de leur coté et que tant que la disparition des spadassins n'était pas remarquée, ils pouvaient profiter d'un certain effet de surprise.<br>
'''Bataille du mont-sans-joie'''<br>
Le '''55 Holevent 265''', profitant des informations récupérées le 43 holevent 53 Holevent par les dragons, les troupes du corps des maréchaux entamèrent un mouvement offensif contre la légion d'opale, qui stationnait le long du fleuve de la veine-noire, non loin d'un lieu-dit nommé "Le mont-sans-joie". La légion, qui n'avait pas encore eu vent de la destruction de sa bannière de spadassins, bivouaquait en effet sur la rive, en désordre. Le Maréchal Pencroff ordonna à l'avant-garde du corps et à la première division de se préparer à l'assaut, tandis qu'il lançait la seconde division et l'arrière-garde plein-est, pour déborder la légion d'opale.<br>
Au lever du jour, il fit donner l'assaut sur la rive, prenant de cours les forces adverses, surprises dès le réveil. Les 1er et 2e régiments de tirailleurs-grenadiers se ruèrent à la baïonnette sur les premiers ennemis, qui tombèrent sans opposer la moindre résistance. Puis, formant la ligne, les tirailleurs-grenadiers jetèrent sur le reste de la légion d'opale plusieurs salves meurtrières, qui achevèrent de semer la panique chez l'ennemi. Ces derniers, se retrouvant dans l'incapacité de se former en ordre de bataille, commencèrent à refluer en désordre le long de la rivière, qui les bordait sur la droite. Malheureusement, sur leur gauche, l'artillerie à cheval du maréchal pencroff Pencroff vint se disposer en batterie, et fit tomber sur eux une terrible pluie de métal. Poursuivies la baïonnette dans les reins, décimées par la mousquetade et par la mitraille; les troupes de la légion d'opale fondirent comme la cire d'une bougie à la flamme d'un brasier. En moins d'une heure, tous les spadassins et les anspessades avaient péri. Ne restait alors que la colonne de reconnaissance et les bacheliers, dont une partie avait eu l'occasion d'atteindre les chevaux et avait pris la fuite vers l'est. Malheureusement, ces derniers furent pris en chasse par les dragons de Filranmel et d'Asayaka, ainsi que par le régiment de maréchal-hussards commandé par le général Marceline de Bercheny. Un affrontement de cavalerie s'ensuivit, dans lequel le ban des bacheliers d'opale fut anéanti. Seul un fragment de la colonne inquisitrice d'opale, monté sur de plus vifs destriers, parvint à disparaitre dans l'épaisse forêt qui s'ouvrait à l'est.<br>
Sur les coups de quinze heures, le maréchal Pencroff rappela ses cavaliers et rassembla la 1ère division. Il ordonna à l'avant-garde de rejoindre la 2e division, déjà partie vers l'est; et fit stopper l'arrière-garde pour que la 1ère division puisse la rattraper. Des documents de diverse importance furent saisis sur les corps des ennemis, dont une partie vint définitivement motiver la campagne: Il y était en effet mentionné que la légion d'opale était à l'origine du massacre de Lupek, et plus précisément la "colonne inquisitrice", dont une partie avait malheureusement pris la fuite. Le corps se remit en marche avant la nuit.<br>
Du coté de l'église de la veine noire, il fallut attendre la tombée de la nuit pour que la nouvelle du massacre remonte à l'archevéché. Une profonde consternation ébranla les évêques, qui venaient de perdre dans ce combat près d'un sixième de leurs forces. Il semblait alors évident que les impériaux avaient compris leur implication dans le massacre de Lupek, et qu'une armée était en marche vers la région des bas-plateaux: l'heure n'était donc plus au repli mais à la contre-attaque. L'archevêque ordonna alors aux légions de granit et de jade de se porter à la rencontre de l'armée adverse, qui devait probablement croiser aux environs du mont-sans-joie.<br>
Bilan de la bataille: '''Victoire tactique et stratégique des impériaux''', destruction de la légion d'opale. Progression du corps des maréchaux vers la région des bas plateaux, en direction de l'est. Envoie de la légion de granit et de jade par l'église de la veine noire pour endiguer la progression impériale. L'évêque Otto, commandant de la légion d'opale, est retrouvé blessé et succombe le lendemain de la bataille.<br>
'''Bataille de Thelore'''<br>
Le '''3 Agrevent 265''', plus d'une semaine après la bataille du mont-sans-joie et suite à de nombreux mouvements prévisionnels opérés par les deux camps en vue de se rencontrer sur le terrain le plus propice, les légions de granit et de jade finirent par se lancer en direction du corps des maréchaux. Ce mouvement fut décidé après que les meneurs des deux légions eurent estimés que le corps des maréchaux se trouvait en assez fâcheuse posture pour ne pas pouvoir se défendre efficacement à cause du terrain sur lequel il s'était retiré: il n'en était en réalité tout autrement. En effet, il le relief des environs de Thelore semblait peu propice à un large déploiement de forces sur une ligne, il offrait au maréchal Pencroff la possibilité de scinder ses forces en trois, dans des positions ou chaque front serait indépendant des autres. Il pouvait également dissimuler une partie de ses troupes grâce à la complexité des dunes et collines, et avait entrepris de leurrer ses adversaires avec une fausse ligne défensive. Pendant plus de 48 heures, les sapeurs du corps et de nombreux soldats creusèrent des trahcées te tranchées et bâtirent des redoutes ou où furent mises en batteries une bonne partie des bouches-à-feu du corps, de sorte à ce que l'ennemi, arrivant par l'est, ne croit avoir affaire à un réseau défensif complexe et bien garni: il n'en était rien: mais les canons ne devaient pas le leur laisser deviner avant que l'ennemi ne se soit trop exposé. Une fois les tranchées creusées, ce feux-centre défensif fut tout de même garni par les fantassins du 1er et 2e régiments de tirailleurs-grenadiers et par le régiment de vélites-carabiniers, soit près de 3 000 hommes qui allaient être le pivot du combat. Préventivement, le maréchal fit évacuer les habitants du village de Thelore dont la sécurité ne pouvait être garantie.<br>
Aux environs de neuf heures, les deux légions se présentèrent à l'est du village. Comme prévu, elles entreprirent de se déployer face à ce qu'elles pensèrent être le gros des troupes du maréchal. Toute fois, prudentes, elles ne s'engagèrent pas toutes les deux dans le vallon: la légion de granit pris les devants, tandis que la légion de jade forma un arrière défensif hors de portée des canons. Le maréchal Pencroff, qui suivait ce mouvement depuis les redoutes, ordonna aux artilleurs de laisser la légion s'approcher, avant de débuter leur feu. Dans les tranchées, les vélites-carabiniers et les tirailleurs-grenadiers attendaient, leurs mousquets appuyés sur le parapet, que l'ordre leur soit donné de faire feu. Puis, quand le maréchal estima que l'ennemi s'était assez engagé, il fit donner le feu. La vingtaine de canons, disposés en "grande batterie", fit feu par salves de boulets de 6 à 8 livres sur les rangs ennemis que le terrain avait forcé à adopter un "ordre en profondeur". Chaque boulet eut donc un impact décuplé, certains projectiles emportant parfois plusieurs hommes d'un coup. La légion de granit ne perdit cependant pas pied, et poursuivit son avancée: elle était en effet composée de soldats particulièrement fanatiques, et était menée par un évêque parmi les plus charismatiques de l'église qui s'exposa au devant de ses hommes, embrasant ces derniers par son exemple. Les pertes de la légion furent terribles, mais elle menaça bientôt les tranchées ou où les soldats du maréchal la reçurent par une formidable mousquetade. Plusieurs fois, un formidable craquement déchira l'air, alors que les 3 000 mousquets vomissaient à l'unisson un nuage de fumée blanche qui venait s'élever en panaches saccadés dans le ciel. pendant Pendant près d'une heure, les carabiniers et les grenadiers fixèrent l'ennemi sous ce feu terrible, mais ils ne parvinrent pas encore à faire débander cette légion qui se montrait si opiniâtre.<br>
Voyant que la légion de granit était en difficulté, l'évêque de la légion de jade voulut lui prêter main-forte en lui envoyant une partie de son infanterie en soutien. Malheureusement, ce mouvement avait été attendu par le maréchal, qui dévoila alors ses deux divisions de combat, sa véritable force. Arrivant par le nord et par le sud, la 1e et la 2e division du corps des maréchaux fondirent sur la légion de jade, surprenant celle-ci dans son mouvement vers l'ouest. Grenadiers en tête, flanqués par des escadrons de dragons, les deux divisions se disposèrent en étau autour de la légion de jade, qui ne pouvait plus arrêter son propre mouvement en avant. Dans un ultime sursaut, comprenant que le centre du dispositif du corps des maréchaux n'était en fait qu'une formidable redoute de canons, certes bien défendue, mais néanmoins peu garnie; la légion de jade se jeta à la rencontre de la légion de granit, et se joint à elle pour tenter d'enfoncer les défenses du maréchal. Ce dernier, voyant les deux légions, éprouvées mais encore combatives, se ruer sur sa ligne; ordonna de fixer les baïonnettes et de faire passer les canons à mitraille. La bataille prit alors une intensité terrible: la mousquetade se poursuivit sous le tonnerre assourdissant des canons et le sifflement sinistre des éclats de métal qui se dissipaient dans les rangs ennemis. Puis, au moment suprême ou les deux légions allaient atteindre les tranchées, le feu des canons cessa, et laissa place à un hurlement. Face aux paladins épuisés et suffoquant dans la fumée de la poudre, le régiment de vélites-carabiniers sortit des tranchées, l'arme au bras. Son chef de corps, le lieutenant-colonel Fournier, mena l'assaut sabre en main; le visage noir de poudre. Criant à ses hommes "à la fourchette", il se rua en avant, suivi par ses fantassins. Une clameur terrible s'éleva alors dans le brouillard blanchâtre, tandis que les carabiniers et les paladins s'entretuaient à l'arme blanche. Voyant ce formidable combat, et conscient que cet élan allait emporter la décision de la bataille, le maréchal Pencroff rassembla avec lui les deux régiments de tirailleurs-grenadiers aux cris de "J'irai croiser le fer", une des devises du corps. Soutenu par cette vague vivante, il se jeta dans la mêlée. A l'est, les 1e et 2e divisions continuaient d'entamer la légion de jade par ses flancs, mais la fumée empêchait les grenadiers de viser clairement, et le corps à corps qui s'était engagé induisait un fort risque de tir-ami. Les deux divisions durent donc se cantonner à poursuivre leur encerclement de l'ennemi, mais ce dernier allait encore pouvoir compter sur un atout salutaire...<br>
En effet, vers seize heures, une colonne de cavaliers lourds fut signalée à l'est. Prévenus de l'engagement des légions de granit et de jade, et inquiétés par le manque de nouvelles du front, l'archevêché avait détaché l'Ost des chevaliers de la lumière, issu de la légion de l'ouest, pour l'envoyer en renfort. L'arrivée imprévue de cette puissante cavalerie lourde permit aux deux légions, durement ébranlées et partiellement encerclées de percevoir une porte de sortie sur leurs arrières, ou les divisions du maréchal ne pouvaient pas se permettre de tourner le dos à pareille cavalerie. Les grenadiers des maréchaux, comprenant que leur position sur l'arrière des deux légions était compromises, se reportèrent sur le nord et le sud, laissant une brèche à l'est, d'ou étaient venues les deux légions. Celles-ci, dans un ultime effort pour éviter l'anéantissement, rétrogradèrent en hâte. Laissant derrières elles leur infanterie, déjà en prise avec les fantassins du maréchal, les deux légions sauvèrent ainsi leur cavalerie, qui s'était maintenue sur les arrières des légions pour tenter de contenir les grenadiers. galopant au travers du vallon en direction des chevaliers de la lumière, les chevaliers d'opale et de granit se sauvèrent donc, suivis de près par une partie des bacheliers, plus éprouvés en pertes cependant. la La majeure partie de la cavalerie des deux légions échappa ainsi aux combats, mais le maréchal n'avait pas dit son dernier mot. Si ses dragons étaient en effet occupés à achever l'infanterie des paladins, il disposait encore de deux régiments de cavalerie lourde: le régiment de maréchal-cuirassier et le régiment colonel-général de cavalerie. Ces derniers, maintenus en réserve, étaient en effet prêts à combattre: ils furent lancés à travers le vallon par le sud. Contournant les combats d'infanterie qui secouaient encore le champ de bataille, les cavaliers du maréchal se jetèrent à la rencontre des chevaliers et des bacheliers de l'église, qui furent un instant pris de court. Mais dans un élan héroïque, les bacheliers de la légion de jade et de granit firent volte-face, en contre-attaquèrent les cavaliers du maréchal; afin de permettre aux trois ost de chevaliers, soit 3 000 hommes, de quitter le champ de bataille. Evidemment, les bacheliers, qui étaient équipés en cavalerie légère, le tirent ne tinrent pas longtemps face à des cuirassier. Mais la disproportion de leur nombre, deux ost de mille homme contre deux régiments de cinq-cents hommes, leur permit de gagner suffisamment de temps pour que les chevaliers ne s'enfuient. Dans le vallon, les combats se terminaient.<br>
Vers dix-huit heures, l'infanterie des légions de granit et de jade avait été totalement anéantie, et les bacheliers des deux légions avaient également péri sous les assauts des troupes du maréchal. Mais le bilan était également très lourd pour le corps des maréchaux. Si il avait pu dissoudre les deux légions, exception faites des chevaliers, son avant-garde avait été particulièrement éprouvée. Dans l'assaut d'infanterie et les combats qui s'en étaient suivis, le régiment de vélites-carabiniers avait perdu 200 hommes sur les 1 000 de son effectif. Pour sa bravoure à la tête de son unité, le lieutenant-colonel Fournier, qui avait été blessé à la poitrine par un coup de rapière, fut nommé Colonel sur le champ de bataille. Quant aux régiments de tirailleurs-grenadiers, ils avaient perdus chacun près d'un dixième de leurs forces. Les deux divisions, elles, engagées plus tardivement au corps-à-corps, avaient essuyé de moindres pertes et réussi à faire subir de très lourds dégâts à l'ennemi. En somme, le bilan était plus que favorable au maréchal: ses pertes, bien que tragiques, étaient sans commune mesure avec les milliers de cadavres que les légions de granit et de jade avaient laissés derrière elles. La victoire était consommée, mais la fuite de 3 000 chevaliers était tout de même préoccupante. On peut se surprendre d'ailleurs que la cavalerie des deux légions ait été si tardivement engagée, et que la cavalerie lourde se soit même soustraite au combat: de toute la bataille, la cavalerie des deux légions n'avait en effet joué qu'un rôle minime et n'avait presque rien tenté. Ce fait curieux tient sans doute dans la composition des rangs des chevaliers: il s'agit en effet des plus riches paladins, capables de posséder destrier et armure, et donc souvent issus de la noblesse locale. On comprend alors que l'église soit plus frileuse à engager, et surtout à risquer inutilement cette arme, pourtant si stratégiquement avantageuse.<br>
'''Bataille des moissons'''<br>
Le '''22 Agrevent 265''', un nouvel affrontement d'envergure eut lieu entre le corps des maréchaux et les paladins de la veine-noire. En effet l'église, à la nouvelle de la destruction de ses dernières légions nomades, avait rassemblé ses deux dernières légions, les légions de l'est et de l'ouest, qui étaient vouées à la protection du territoire des bas-plateaux. A ces deux cohortes étaient venus se joindre les 3 000 chevaliers survivants, formant ainsi une formidable ligne de défense qui était venue se ranger en ordre de bataille dans une plaine bordant la veine-noire. La précédente défaite essuyée par l'église à Thelore avait apprise à ses meneurs à se méfier des reliefs; ils avaient donc choisi, pour affronter une nouvelle fois les troupes du maréchal Pencroff, un terrain aussi plat que possible, et qui avait l'avantage d'être bordé sur le flanc sud par le fleuve.<br>
Le maréchal Pencroff, que les éclaireurs avaient renseigné sur la disposition des deux légions ennemies, avait ralenti sa marche pour laisser son ennemi se déployer. Il savait qu'une fois les deux légions disposées en ordre de bataille, il aurait le l'avantage de l'initiative par le mouvement de ses divisions Il pourrait alors lancer une attaque de front avec l'une de ses divisions, tandis que l'autre tenterait un contournement par le nord, en cherchant à rompre l'aile droite de l'ennemi pour la replier sur son centre et, si la chance le permettait, pousser le centre jusqu'à ce qu'il soit dos à la rivière.<br>
Vers six heures du matin, les 1e et 2e division du corps des maréchaux, appuyées par l'artillerie du corps, se présentèrent donc par l'ouest, face à la ligne de défense ennemie. Ces deux divisions n'étaient alors composées que des deux régiments d'impérial-grenadier, des deux régiments de fusiliers-grenadiers et du régiment de vélites-carabiniers; soutenus par les deux régiments de cavalerie lourde du corps, pour un total de 5 000 fantassins et 1 000 cavaliers. La cavalerie organique des deux divisions, à savoir les régiments de dragons d'asayaka et de threa-thaesi, avait été soustraite à ses unités d'origine pour renforcer la division d'avant-garde, à qui avait été confié la tâche d'opérer le débordement par le nord avec les deux régiments de tirailleurs-grenadiers, les deux régiments de hussards du corps et le régiment de dragons de Filranmel; formant une colonne de 2 000 fantassins pour 2 500 cavaliers. L'avant-garde, qui devait n'entrer en jeu qu'une fois le combat engagé et l'ennemi fixé, se tenait alors en retrait sur le flanc gauche du corps des maréchaux. Le Maréchal Pencroff, qui tenait cette fois à accompagner l'effort qui se voulait décisif au nord, se joignit avec ses mousquetaires à la brigade de hussards, dont il confia le commandement au colonel Armand d'Hubert.<br>
Vers huit heures, les deux divisions d'infanterie du maréchal se lancèrent en avant, en direction des lignes défensives des légions de l'église, qui s'étaient mises à couvert derrière des redoutes de terre. Ayant eu l'occasion de constater avec amertume l’infériorité de son infanterie, taillée pour le combat au corps à corps, contre celle du corps des maréchaux; l'église avait fait le choix de ne pas exposer tout de suite ses fantassins. Elle comptait également sur les 4 000 chevaliers et 2 000 bacheliers que comptaient ses rangs depuis le ralliement des 3 000 chevaliers rescapés de Thelore, et ces derniers étaient bien déterminés à combattre durant cette journée pour venger l'affront qui leur avait été fait lors de leur dernier combat. Le maréchal Pencroff s'attendait également à ce que les légions de l'église fassent usage de sa nombreuse et puissante cavalerie lourde, raison pour laquelle il avait laissé les régiments de maréchal-cuirassiers et de colonel-général-cavalerie en appui de son infanterie. Mais il savait également que ses fantassins allaient avoir un avantage de taille sur leurs adversaires si ces derniers n'accompagnaient pas leurs cavaliers par un appui d'infanterie suffisant, et il comptait sur l'égo des chevaliers, humiliés par leur fuite du champ de bataille précédent, pour motiver ces derniers à des mouvements inconsidérés. En cette matière, il semble qu'il avait vu particulièrement juste.<br>
Quand les divisions d'infanterie du maréchal, disposées en lignes par bataillons, arrivèrent au centre de la plaine, au milieu de ce qui semblait être des champs de blé fraichement labouré; la ligne de défense des légions sembla s'ouvrir, laissant en son centre une large brèche aux allures de couloir. Cinq-cents mètres séparaient encore les deux armées, mais le sol commença à trembler. Comme l'avait anticipé le maréchal, l'église s'était décidée à utiliser à son avantage ses troupes les plus puissantes et les plus fanatiques; et près de 6 000 cavaliers, dont 4 000 hommes en armure, vinrent former un véritable mur de centaures devant les 5 000 fantassins et 1 000 cavaliers du maréchal. A la vue de ces lignes de cavaliers, les fantassins ressérèrent leur étreinte autour de leur mousquets. Les lignes s'arrêtèrent brutalement, au centre des champs, complètement à découvert. Les fantassins du maréchal formaient alors deux lignes disposées l'une derrière l'autre: la première était formée des deux régiments d'impérial-grenadiers et du régiment de vélites-carabinier; et la seconde des deux régiments de fusiliers-grenadiers. Brutalement, ces deux linges lignes se scindèrent en deux lignes chacune: un bataillon de chaque régiment s'avança, tandis que l'autre rétrograda, de manière à ce que deux lignes en dents-de-scie furet formées. Les chevaliers et les bacheliers de l'église ne comprirent pas ce mouvement, que la distance et leur point de vue ne permettait pas de bien figurer. Ils saisirent cependant que les fantassins du maréchal adoptaient là leur poste de combat et qu'ils ne comptaient pas se rapprocher d'avantage: l'heure était venue de charger.<br>
Il était alors neuf heures. Les chevaliers, l'épée au poing, se disposèrent sur deux lignes de deux ost chacune, chaque ost étant replié sur deux rangs de manière à ce que le front soit composé de 1 000 cavaliers. Derrière les chevaliers, les deux osts de bacheliers se disposèrent de manière à le suivre de près pour sabrer les fantassins ayant échappé aux quatre premiers rangs de l'attaque. Puis, quand tout fut en place, l'évêque louis le grand, un des plus fervents meneurs de l'église, vint se poster au devant des chevaliers. D'un geste de main, ce dernier lança les 6 000 cavaliers au pas, en avant, à l'assaut des lignes du corps des maréchaux.<br>
Le '''56 Agrevent 265''', vers 6 heures du matin et après deux longues journées de marche, la 2e division du corps des maréchaux, commandée par le maréchal Ghideon Zorn, se présenta à la sortie du col de passeroche.<br>
Visiblement en avance sur son adversaire, que les hussards annonçaient encore à une demi-journée de marche; le maréchal Zorn eut alors tout le loisir de déployer ses forces, et notamment ses 10 canons d'artillerie à cheval; la batterie d'artillerie à pieds n'étant pas encore arrivée. Il forma alors un véritable entonnoir garni de soldats, et disposa ses canons de manière à dispenser des feux suivant un axe de tir concave en direction du col. Il n'avait alors que 2 000 fantassins et 1000 cavaliers, contre les 5 à 6 000 fantassins et 1000 cavaliers de la légion ennemie qui s'approchait, mais comptait sur l'avantage qui lui conférait le terrain et son artillerie, ainsi que sur le renfort du bataillon de l'avant-garde, qui devait le rejoindre dans la journée avec près de 2000 fantassins supplémentaires.<br>
Vers midi, comme l'avaient prévu les éclaireurs, la colonne ennemie fut signalée. Il s'agissait alors de la légion du duc Von Bonlieux, qui servait d'avant-garde aux armées du royaume de Fersen. Du coté du maréchal Zorn, les troupes étaient en position et prêtes à faire contact avec l'ennemi; et n'attendaient plus que le signal du feu. Derrière des redoutes de terre, construites par les sapeurs du corps, les canons étaient mis en batterie et les artilleurs tenaient leurs pièces. Le duc von Bonlieux était un vétéran, et bien que moins aguerri que les maréchaux; il avait anticipé le déploiement de ses adversaires et la précarité de sa situation si il venait à déboucher depuis le col sur une ligne complètement déployée, à plus forte raison si ses adversaires avaient avec eux quelque artillerie. Quand ses propres éclaireurs l'avertirent de la présence du dispositif du maréchal Zorn, il n'en fut pas surpris et ne s'en alarma pas, mais il fit arrêter ses troupes avant qu'elles n'entrent dans le champ d'action de l'artillerie du maréchal. Sa position était pour le moins inextricable, car le relief du col le forçait à rester déployé en colonnes sur la route, et il ne pouvait engager un nombre conséquent d'hommes sans que ceux-ci ne soient jetés en pâture à la mitraille. Fort heureusement, il disposait dans sa légion d'une cohorte de, jagers; des soldats d'infanterie légère qu'il pouvait envoyer en contournement sur le flanc de la montagne, pour tenter de flanquer la ligne du maréchal Zorn.<br>
En somme, l'objectif était de détruire la 1ère division pendant qu'elle était isolée, pour prendre la 2e division en étau et la détruire également avant l'arrivée de la garde volontaire.<br>
Les légions de l'est et de l'ouest furent donc rassemblées en une '''légion du châtiment''' à laquelle vinrent se joindre quelque 1500 "volontaires", portant ses effectifs à 7000 fantassins et 1500 cavaliers. De son coté, la 1ère division des maréchaux, accompagnée de la réserve du corps, comptait 3000 fantassins pour 2000 cavaliers. Malgré son infériorité numérique, le maréchal Pencroff pouvait toutefois compter sur un avantage de taille: trois batteries d'artillerie complètes, dont deux batteries d'artillerie à pieds dotées de canons de 8 à 12 livres. En tout, le maréchal Pencroff disposait donc de 26 pièces de canon.<br>De plus, ayant anticipé la précarité de sa position une fois séparé de la 2e division du corps, le maréchal Pencroff avait décidé de s'établir au nord du saint-siège, se plaçant ainsi entre la 2e division et la capitale de l'église de la veine-noire. Il pouvait alors protéger les arrières du maréchal Zorn, tout en continuant à faire face aux troupes immaculées; s'offrant même le luxe de laisser l'ouest du saint-siège aux troupes de la garde volontaire lorsque celles-ci arriveraient. Enfin, avant que la légion du châtiment ne se présente face à ses troupes, il avait eu le temps de prendre position sur une hauteur fort avantageuse, ou il avait pu creuser des redoutes pour son artillerie. En somme, bien que moitié moins nombreuse que la légion du châtiment, la 1ère division des maréchaux était tout à fait en capacité de se défendre.<br>
Vers 10 heures du matin, quand les troupes de l'église de la veine-noire investirent la plaine qui débouchait sur la colline ou étaient situées les troupes du maréchal; elles trouvèrent donc face à elles une véritable citadelle de terre et d'hommes, bardée de canons. Des pics avaient été plantés au pied de la colline, et deux lignes de fusiliers-grenadiers et d'imperial-grenadiers attendaient de pied ferme sur les pentes, couverts par non moins que 4 régiments de cavalerie. L'évêque Basilus, qui commandait la légion, ordonna alors à toutes ses troupes de faire halte, ne sachant comment prendre la colline. Il craignait également qu'un assaut mal préparé ne se termine en déroute générale, attendu que les restes des légions et l'est et de l'ouest, qui formaient le gros de ses effectifs, avaient déjà été fort malmenés durant les premières batailles et que le moral était loin d'être au beau fixe, malgré l'annonce de l'arrivée de l'armée de fersen qui avait un temps redonné espoir aux troupes.<br>
Vers midi, la situation n'avait guère évolué, mais les soldats commençaient à s'impatienter. La pression augmenta sur l'évêque Basilus lorsque, dans les rangs, une rumeur se mit à circuler à propos de son manque de courage. Les troupes semblaient en effet ne pas comprendre les hésitations de leur chef, et les plus fanatiques voyaient dans ce temps perdu une insulte à leurs préceptes d'anéantissement total de leurs ennemis. Craignant d'WIPêtre accusé de lâcheté devant l'archevêque, Basilus se résolut à faire mouvement, mais avec prudence. Voulant d'abord jauger les capacités défensives des troupes du maréchal Pencroff, il n'envoya dans un premier temps quelques 2 000 hommes, dont la plupart étaient des "volontaires", en fait des paysans et citadins enrôlés de force. Ces 2000 hommes se déployèrent donc en de larges lignes, laissant près de deux à trois mètres d'écart entre chaque homme de manière à se prémunir au mieux des dommages de l'artillerie. Puis, une fois déployés, ces premières lignes d'assaut se ruèrent vers la colline, l'épée au poing.<br>Parler de massacre pour décrire ce qu'il se passa ensuite serait une litote. Quand les troupes d'assaut arrivèrent dans le champ de tir des canons, les 26 bouches-à-feu du maréchal Pencroff firent tomber sur elles un véritable déluge de boulets. Des gerbes de terres se levaient entre les soldats de la veine-noire, dont certains étaient emportés par des projectiles comme des épis de blé emportés par une faux. Face à eux, la légion colline vomissaient des volutes de fumée blanche comme si elle était entrée en éruption; et les canons tonnaient sans discontinuer, battant dans l'est air une sinistre mesure. Malgré ce chaos, de nombreux hommes échappèrent pourtant aux boulets et parvinrent à atteindre le pied de la montagne, mais ils y découvrirent un nouveau cauchemar: les artilleurs du maréchal chargèrent les premiers rangs de canons à mitraille.<br>Dans un bruit de tonnerre, les canons vomirent sur les assaillants de véritables nuages d'éclats de métal, formant devant la légion pièce une large zone conique dans laquelle rien ne pouvait survivre. Chaque coup de canon était accompagné d'une gerbe d'étincelles et de flammes, qui donnaient au pied de la colline l'allure d'un brasier. Des 2000 hommes que l'ouestévêque Basilus avait envoyé, rassemblées tous périrent dans la plaine en moins d'une seule forceheure.<br> Vers 13 heures, constatant l'échec de son attaque, l’évêque Basilus ordonna à ses troupes de se replier hors de portée de l'artillerie, et de se déployer face à la division du maréchal Pencroff. Une fois ses troupes déployées, il ordonna à ses unités de tenir leur rang, afin de forcer la division du maréchal à rester également déployée en ordre de bataille. En effet, tentent les impériaux étaient alors sous la menace d'attaquer être débordés si ils tentaient de quitter leur position, ils ne pouvaient donc pas se retirer pour aller prêter assistance à la 1ere division Zorn si cette dernière se trouvait en difficulté. Une sorte de siège s'organisa donc, des deux cotés des lignes de front. Il n'y eut cependant plus de mouvements offensifs durant plusieurs jours.<br> Le 9 Tercevent, une nouvelle arriva dans les deux camps et lvint changer la donne. Le corps de la garde volontaire, commandé par la générale '''Wendy Marvel''', avait été repéré dans la région des bas plateaux et se dirigeait à marche forcée vers la division Pencroff pour la dégager. Craignant d'avant-garde pendant que être pris en tenaille entre la 2e division Zorn et les divisions de la garde volontaire, l'arrièreévêque Basilus ordonna un repli général de sa ligne qui fut exécuté le 10 Tercevent. Sa légion, qui ne possédait qu'un ost de cavalerie lourde impropre à la reconnaissance, était en effet vulnérable à une attaque générale impromptue. Il se replia donc en direction de la sainte-cité, siège de l'église de la veine noire.<br>Apprenant l'arrivée de la garde sont aux prises avec volontaire, le maréchal Pencroff anticipa le mouvement de l'évêque, et fit préparer le départ de sa division. Quand la légion de l'évêque Basilus se retira, et ne présenta plus de menace pour sa division, le royaume maréchal fit immédiatement dégarnir la position et ordonna la marche forcée vers la 1ère division du corps des maréchaux, toujours postée près du col de passeroche. Il envoya également un messager trouver la générale Wendy, à qui il ordonna de Fersenprendre la direction du saint-siège, qu'il savait affaibli. <br>(PrésentBilan de la bataille: '''Victoire tactique des impériaux''', Repli de la légion du châtiment mais immobilisation de la division Pencroff)pendant près de 10 jours. Arrivée de la garde volontaire sur le théâtre d'opération.<br>
'''Bataille de Haltebois'''<br>
Le '''WIP11 Tercevent 265''', un messager du maréchal Pencroff vint informer la générale Wendy Marvel que le siège sur sa division était levé et que la légion du châtiment, dirigée par l'évêque Basilus, était en repli vers le saint-siège. Il ordonna alors à la générale de se lancer dans la poursuite des troupes de l'église et d'assiéger leur fief, tandis que sa propre division et lui-même se rendaient à Passeroche pour effectuer la jonction avec la 1ère division des maréchaux.<br>Sur cet ordre, la générale Wendy Marvel ordonna à son corps d'armée composé de deux divisions renforcées et d'une avant et arrière garde, de prendre la direction du saint-siège.<br> Le '''12 Tercevent 265''', Le la légion du châtiment de l'évêque Basilus entra dans la sainte-cité. Malgré les tentatives de l'église de faire taire l'échec de sa mission, le bruit courut rapidement en ville que la division du maréchal Pencroff avait échappé à la légion du châtiment en lui infligeant de lourdes pertes. Pire, les colonnes de la générale Wendy furent aperçues par des paysans qui vinrent sonner l'alerte au saint siège. Un mouvement de panique s'empara de la population, qui se rua sur les routes corps provisoire "Marvel" et biens. De plus, l'annonce de la mort de plus de 2000 citoyens enrôlés de force fit naître au sein de la garde volontaire arrive face aux légions population un fort sentiment de défiance envers l'est archevêque et les dignitaires de l'église, qui n'en finissaient visiblement pas de leur mentir et d'être défaits dans leurs entreprises militaires.<br>Furieux, l'ouestarchevêque Horace II accusa l'évêque Basilus de lâcheté, afin d'en faire un bouc-émissaire mais également pour s'être replié et avoir indirectement causé la panique qui s'emparait de la population. Sans autre forme de procès, Basilus fut assassiné par son maître devant les derniers membres du clergé. De fait, restées sur tous les arrières évêques de l'église de la veine noire étaient morts, et il ne restait plus autour de l'archevêque que des prêtres et prêtres supérieurs.<br> Bien que la situation ne commençât à lui échapper, l'archevêque disposait encore dans l’enceinte de la capitale de troupes importantes. Certes, ses légions les plus mobiles étaient anéanties et il lui était désormais interdit d'entreprendre de s'éloigner du saint-siège, mais il éspérait au moins pouvoir anéantir le corps d'armée de granit la garde volontaire qui allait se présenter à lui. Dans cette optique, il confia la légion du châtiment au prêtre-supérieur Melios, qui faisait figure d'éxalté même parmi les plus fervents des prêtres. Faisant miroiter à ce dernier une nomination d'évêque une fois la crise passée, il lui ordonna de conduire la légion hors des murs et de jadese porter à la rencontre de leurs nouveaux adversaires. Conscient cependant que la légion du châtiment seule ne suffirait pas, et pour empêcher l’exode de ses derniers avec leurs familles, l'archevêque fit mobiliser de force presque tous les hommes valides disponibles au saint-siège. Perturbées Il savait qu'ainsi, leurs femmes n'oseraient pas quitter la ville sans leur maris et que l'hémorragie populaire qui avait atteint la ville serait au moins temporairement endiguée. Envoyer les civils à la guerre était également un moyen de les punir pour leur manque de foi, ce qu'il déguisa à peine.<br> Le '''13 Tercevent''', la légion du châtiment quitta la ville par la défaite grande porte. Arrivée deux jours plus tôt avec seulement 5000 fantassins et 1500 cavaliers survivants, la mobilisation de masse au sein de la population du saint siège avait porté les effectifs de la légion à près de 10 000 fantassins pour 1500 cavaliers. Ce doublement des effectifs se soldait malheureusement par leur piètre qualité et leur manque d'équipement: certains furent contraints de partir avec une hache pour seule arme et sans réelle armure.<br>Face à la légion du châtiment, le corps d'armée de la garde volontaire, commandé par la générale [[Wendy Marvel]], alignait plus de 20 000 hommes dont près de 3000 cavaliers. Si dans ce contexte, une tentative de confrontation de la part de l'église semble insensé, il est nécessaire de rappeler que jusqu'alors, l'église n'avait eu affaire qu'au corps des maréchaux, qui ne comptait que 10 000 soldats répartis en deux légions précédemment nomméesgroupes de 4 à 5 000. Notons également, à leur décharge, que les légions unités de la garde volontaire ne marchent pas groupées mais se séparent en divisions, ce qui rend difficile la collecte de renseignements sur leur position et surtout l'évaluation de leur nombre exact. Il est donc raisonnable de penser que privés de cavalerie légère pour assurer la reconnaissance et ne se fiant qu'à des témoignages incomplets de paysans pour évaluer la force qui arrivait vers le saint-siège, l'archevêque et son état-major ait pu penser n'avoir face à lui qu'une nouvelle division de 5 000 hommes, voir un nouveau corps de 10 000 hommes tout au plus. Ces mauvais renseignements et cette sous-estimation des forces adverses allait, sans surprise, s'avérer catastrophique.<br> Le '''14 Tercevent 265''', après avoir marché plein ouest en direction de la dernière position connue des unités de la garde volontaire, la légion du châtiment arriva enfin en vue de son adversaire. En effet, dans une grande plaine ou ces derniers avaient bivouaqué la veille, les troupes de l'avant-garde du corps de la générale Wendy semblaient les attendre de pied ferme. il n'y avait alors face à la légion qu'un faible nombre de soldats, 2000 fantassins et 300 cavaliers accompagnés de quelques canons, ce qui conforta le prêtre Mélios dans l'idée que ce renfort impérial n'était que peu conséquent. Il ignorait encore qu'il n'avait en face de lui qu'une avant-garde, et que le reste des troupes avait passé la nuit à deux autres points situés à moins d'une heure de marche, sous couverts d'un sous-bois. Immédiatement après avoir repéré les troupes de l'église, l'avant-garde fit envoyer des messagers aux autres unités de la garde pour les faire converger vers elle. Puis, jugeant la plaine peu favorable à une défense et souhaitant se sont déployées pour rapprocher au plus vite de ses renforts, le général commandant l'avant-garde ordonna le repli en bon ordre et au pas redoublé. Il espérait ainsi entraîner la légion sur un terrain qui serait plus favorable à la garde tout en les laissant prendre confiance: il ne crut pas si bien faire . Voyant cette petite troupe rétrograder, le prêtre Melios ordonna qu'on la poursuive, pensant avoir face au corps à lui le gros des maréchauxrenforts adverses. Il se jetait, en réalité, dans la gueule du loup.<br> Alertée par les messagers, la générale Wendy décida de faire immédiatement converger ses deux division et offrent son arrière-garde sur une cuvette naturelle qui se trouvait sur la route de repli de son avant-garde. Pressée par le flanc temps, elle parvint tout de même à dissimuler ses deux divisions de part et d'autres du relief dans lequel allait s'engager la légion du châtiment, tout en faisant disposer son artillerie, nombreuse, en grandes batteries situées sur les hauteurs. Son plan était simple: Laisser l'avant-garde s'engager jusqu'au fond du relief jusqu'à ce que la légion du châtiment ne se trouvât au corps centre de ce dernier, puis leur couper la retraite par un rapide mouvement de sa réserve de cavalerie sur leurs arrières alors que les deux divisions devaient les prendre à partie par les deux flancs à la fois.<br> Vers quatorze heures, un nuage de poussière annonça l'arrivée de l'avant-garde, sur les talons de laquelle se tenait toute la légion du châtiment, en masse. Hilare, la générale wendy ne put que constater leur faible nombre et le massacre qui les attendaient; aussi se laissa-t-elle dire à son aide de camp: "C'est bien dommage, il n'y en aura pas assez pour tout le monde. Nous nous rattraperons dans leur capitale !".<br>Trente minutes plus tard, l'avant-garde s'engagea dans la cuvette, avertie par messager du plan de leur générale. La légion du châtiment leur emboîta le pas, presque goguenarde, ayant l'impression de poursuivre une proie blessée. Malheureusement, la boutade fut de courte durée. Au son d'un clairon, l'avant-garde volontaires'arrêta net à quelques foulées du pied de la colline qui refermait la cuvette. CeluiPuis, alors que le 2e régiment d'infanterie légère se retournait pour se déployer, les fantassins du 1er régiment étrangers de tirailleurs firent volte-ci jette face devant la légion et débutèrent immédiatement leurs manœuvres en fourrageurs. Décontenancé par ce retournement soudain, le prêtre Melios ordonna, sous le feu des tirailleurs, de faire déployer ses anspessades et ses spadassins. Mais alors que son infanterie se mit en mouvement pour écraser l'avant-garde qui lui faisait face, deux énormes masses de soldats apparurent sur les hauteurs entourant la cuvette. Outre les nombreux fantassins de la garde qui venaient de se découvrir, le prêtre et ses devants officiers aperçurent rapidement plusieurs batteries de canons qui s’avancèrent pour attaquer se mettre en position. Comprenant qu'il était tombé dans un piège, il ordonna le repli immédiat de flanc sa légion, mais fut pris de vitesse par la réserve de cavalerie de la garde, commandée par le général [[Darkalne]], qui descendit des hauteurs en une longue colonne de cuirassiers et de dragons avant de se mettre en travers de la route. La légion du châtiment était cernée, dépassée de très loin par le nombre d'un ennemi qui tenait les hauteurs. En quelques minutes, les prédateurs étaient devenus des proies.<br> Puis, aux ordres de la générale Wendy, les deux divisions de la garde et son artillerie entamèrent le massacre de la légion. Les Trois batteries de canons firent pleuvoir dans la cuvette un déluge de plomb, complété par une gigantesque mousquetade entretenue par pas moins de douze régiments d'infanterie. Les tirs furent si concentrés et si intenses que certaines compagnies durent être ravitaillées sur la ligne, alors qu'un épais panache de fumée blanche s'élevait de la cuvette comme s'il s'était agi de quelque cratère volcanique. Frappant dans la masse compacte de fantassins ennemis, les boulets arrachaient des groupes entiers d'anspessades et de spadassins, dont les corps en lambeaux pleuvaient sur leurs camarades paniqués. Dans la fournaise, ils ne purent pas tenter la moindre contre-attaque, et l'idée ne leur en vint même pas. Assaillis sur trois cotés, écrasés par le feu et le nombre, ils furent anéantis dans un fracas épouvantables de coups de tonnerre et de cris de blessés.<br>Pris de panique, le prêtre Melios resta prostré sur son cheval pendant de longues minutes, avant que sa monture ne soit tuée sous lui. Il tomba au milieu des morts et des mourants, et fut réduit à se cacher sous un parapet de corps sans vie. Ayant perdu leur chef et conscients que la bataille était perdue d'avance, les chevaliers de l'archevêque, les derniers cavaliers de la légion, tentèrent le tout pour le tout. Voyant que leur voie de repli n'était gardée que par des cavaliers à peine plus nombreux qu'eux, notons qu'ils étaient 1500 contre les 2000 cuirassiers et dragons du général Drakalne; ils décidèrent de forcer le passage. Montés sur de solides destriers et équipés d'armures intégrales, ils espéraient en effet pourvoir bousculer les cavaliers de la garde et prendre la fuite. Lanciers en tête, ils s’élancèrent donc dans le couloir qui les conduisait vers la sortie de ce piège mortel.<br>Le choc des cavaliers fut terrible, mais les deux légions régiments de cuirassiers du général Darkalne absorbèrent seuls le premier assaut. Malheureusement pour les chevaliers, les cavaliers de la garde maîtrisaient les manœuvres de groupe et étaient d'une discipline de fer, ayant été formés par le général [[Jihair]]. Ils reçurent donc la charge de front, formant une double ligne parfaitement droite, chaque cavalier se tenant au botte-à-botte avec son voisin. Les chevaliers, eux, pris par la panique et manquant visiblement plus de discipline que de courage, chargèrent en ordre distendu, ce qui atténua grandement l'impact de leur assaut. Pire, les chevaliers qui réussirent à passer le premier rang de cuirassier étaient accueillis par le second, et ceux qui survivaient au second rang étaient reçus par les dragons. Enfin, comme pour achever les malheureux chevaliers, la générale Wendy ordonna à la compagnie de grenadiers du 6e régiment d'infanterie de ligne de se laissent surprendreporter à l'aide des cuirassiers. Les deux légions rétrogradent grenadiers attaquèrent donc les chevaliers immobilisés par leur flanc, finissant la besogne à coups de mousquet. Des 1500 chevaliers, tous furent anéantis en désordre vers moins d'une heure, alors que le général Darkalne ne perdit qu'une centaine de cavaliers.<br> Vers dix-sept heures, la bataille était terminée. En moins d'une demi-journée, tant par un heureux concours de circonstances que par sa supériorité numérique et tactique, le fief corps de la garde avait anéanti la légion du châtiment en ne subissant de son coté que de très légères pertes. Ordonnant que l'église on conduise ses blessés dans un village voisin et que l'on enterre les morts de la garde, la générale Wendy donna également pour instruction de laisser les blessés ennemis à leur sort. Déclarant à son état-major que "les corbeaux et les vautours sont les seuls chirurgiens que ces chiens méritent", elle fit monter le bivouac de son corps d'armée à un kilomètre du champ de bataille, afin que ses soldats n'aient pas à entendre les gémissements des bléssés ennemis. Consciente que plus rien ne lui barrait la route de la veinesainte-noirecité, mais restent relativement intactelle décida cependant de ne pas s'y précipiter afin de laisser à la population civile quelques jours pour prendre la fuite. Le De fait, le corps de la garde poursuitne se remit en marche que le 20 Tercevent. <br>(PrésentsBilan de la bataille: Ghideon'''Victoire tactique et stratégique des impériaux''', wendyDestruction de la légion du châtiment, suljii, darkalne)début du siège de la sainte-cité.<br>
'''Siège de la sainte-cité'''<br>
'''WIP'''<br>Le '''22 Tercevent 265''', les restes des légions après avoir patienté plusieurs jours aux abords de granit haltebois et de jade rejoignent les légions de ls'est et être finalement mise en marche le 20, la générale Wendy arriva aux abords de l'ouest à la sainte-cité, capitale de la région des bas-plateaux et fief de l'église de la veine-noire. La L'arrivée de ses troupes, repérée depuis les remparts de la ville, sema un vent de terreur au sein de la population, de même qu'une profonde consternation. En effet: pour combattre le corps d'armée de la garde, l'archevêque Horace avait fait mobiliser tous les hommes en âge de se battre au sein de la légion du châtiment; hors l'arrivée des troupes de la terre-mèregarde ne pouvait que signifier la perte de cette légion. Ainsi, composées de troupes dnombreuses familles comprirent qu'élite elles avaient perdu leurs maris, leurs pères ou leurs fils; et sombrèrent dans un désarroi total, qui ne tarda pas à se changer en rage. Avant même que le corps de la garde n'ayant pas encore combattusarrive, les rues de la sainte-cité devinrent le théatre d'émeutes, que durent contenir tant bien que mal les y attendrentanspessades de l'archevêque. Les légions Pendant que la foule, faite de femmes et de vieillards, descendait dans les rues, l'archevêque s'enferment enferma dans le château de la seigneurie, devenu son poste de commandement. Il en fit barricade les entrées et toutes les fenêtres, et s'enferma avec les quelques 2000 spadassins de l'archevêque. En comptant les spadassins et les anspessades, la garnison de la sainte-citéne comptait plus que 4000 hommes en armes, aguerris certes, mais accaparés par la gestion de la foule en colère.<br> Un autre problème de taille se présenta à l'archevêque. Le Avant la bataille de Haltebois, il avait estimé les renforts de la garde volontaire à près de 10 000 hommes, soit autant que le corps des maréchaux. hors, alors que le corps de la garde se dispose s'avançait vers la capitale; il apprit rapidement de ses sentinelles postées sur les murailles que les forces adverses comptaient en état réalité près du double de siègesoldats, soit près de 20 000 hommes. Toute De plus, la garde semblait équipée d'une nombreuse artillerie, arme qui manquait presque entièrement aux forces de l'artillerie du église. Les murailles de la capitale étaient bien équipées de canons de près de 24 livres, mais ces derniers étaient inclus dans les murailles et il était impossible d'en faire dégarnir une portion inutilisée pour concentrer les pièces sur un seul pan, manœuvre que les épais créneaux de pierre aurait de toutes manières interdit.<br> Le '''23 Tercevent 265''', le corps est mise de la garde volontaire s'était déployé en batterie ordre de siège autour de la ville, et procède commençait à creuser des tirs tranchées et des redoutes pour abriter ses soldats et mettre en batterie ses pièces de canons. Les travaux de la garde furent scrutés avec inquiétude par les sentinelles de l'église, qui tentèrent quelques salves de harcèlement sur canon depuis les murailles. Mais, hors de portée de ces lourdes pièces et habilement protégés par le relief, les murs troupes de la citégarde n'en subirent aucune pertes. <br>La 1e première conséquence du siège fut que la capitale fut privée de ravitaillement. Si des réserves avaient bien été amassées et 2e division si la population locale avait été décimée par l'exode et les pertes de la bataille de Haltebois, il s'avéra rapidement que la ville ne pourrait tout de même pas tenir un siège de plus de deux semaines. Pire encore: la ville tenait son eau potable d'une rivière satellite de marche la veine-noire qui passait sous ses murs pour la traverser; mais les sentinelles rapportèrent avec effroi que des unités de la garde volontaire restent au siège avec semblaient s'afférer en amont du cours d'eau pour y construire un barrage, avant de détourner le lit de la rivière. Encore une partie fois, la panique s'empara des habitants, sans que les soldats de la réservegarnison ne purent mes contrôler. L<br> Le '''30 Tercevent 265''', la générale Wendy acheva son plan d'avant-garde attaque, qui devait plus tard lui permettre de prendre la garde volontaire et ville. Pour diverses raisons, ce plan n'allait pas nécessiter l'intervention de la division réserve de cavalerie partent à de la rencontre garde, notamment du fait de l'étroitesse des rues et de la nécessité d'escalader des gravats pour entrer dans l'enceinte fortifiée. Elle décida donc, sachant le corps des maréchauxtrès entamé et isolé, qui a quitté d'envoyer le col général [[Darkalne]] et ses 2000 cavaliers accompagnés de passeroche son avant-garde, renforcer les unités des maréchaux. Ces derniers, après l'avoir fait sauter, et s'est regroupé à être rejoints au village de Maringo pour , semblaient y attendre les armées un prochain mouvement du royaume de Fersen, dont le premier assaut avait été repoussé mais que l'on savait encore disposer de nombreuses troupes.<br>(présents: WendyLe '''32 Tercevent''', après quelques derniers préparatifs relatifs au siège de la sainte-cité, sulji. le général Darkalne est présent au début mais part pour maringo)prit la tête de cette division mixte, se mit en marche vers Maringo.<br>NDLR: Toutes Pendant les légions 9 jours qui suivirent le départ du général Darkalne, il ne se passa plus rein de significatif auprès de lla sainte-cité, assiégée, autour de laquelle la générale Wendy s'église afférait à resserrer son étreinte.<br> Bilan de la veine noire sont regroupée dans manœuvre: '''status-quo tactique et stratégique des impériaux''', début du siège de la ville assiégéesainte-cité.<br>
'''Bataille de Maringo'''<br>
Le '''WIP35 Tercevent 265''', au matin, une patrouille de hussards partie sonder le col de passeroche rapporta l'arrivée imminente de troupes du royaume de Fersen. Posté à quelques kilomètres du col, au village de Maringo ou les maréchaux l'avaient regroupé, le corps se mit immédiatement en alerte.<br>Le '''36 Tercevent 265Vers neuf heures, l'avant-garde du corps des maréchaux s'élança en direction du col, accompagnée de la première division du maréchal Pencroff. A ce moment de la journée, nul ne sait combien d'ennemis sont en approche, Laussi le maréchal Pencroff se tient-il prêt à rétrograder en cas de surnombre. Il est près de dix heures lorsque l'avant-garde et la première division arrivent à l'embouchure du col. Malheureusement, le maréchal s’aperçoit alors qu'il a été pris de vitesse par une unité de près de 1000 cavaliers de Fersen, qui défendent la route et les environs directs du col. Arrêtant ses troupes, le maréchal Pencroff prend un instant pour réfléchir à un moyen de les déloger en utilisant ses deux régiments de dragons,mais des bruits de tambours en provenance du défilé rocheux lui indiquent l'arrivée imminente de cavalerie fantassins ennemis: il semble alors évident qu'il n'aura pas le temps de déployer ses unités et son artillerie pour tenir l'embouchure du col. Qu'à cela ne tienne, sa division n'est pas isolée comme l'avait été celle du maréchal Zorn lors de la bataille de Passeroche quelques jours plus tôt, aussi n'est-il pas capital de tenir coute-que-coute la sortie des montagnes. Le maréchal Pencroff décide donc de se replier sur le village de Maringo dans lequel le maréchal Zorn organise déjà la défense de la zone, et ou des mesures ont déjà été prises pour les artilleurs. Avant de quitter les abords de Passeroche, le maréchal Pencroff ordonne tout de même à deux compagnies du régiment de maréchal-hussards de couvrir sa retraite et de compter les unités ennemies en route.<br> Rétrogradant donc vers Maringo, qu'il atteint vers onze heures, le maréchal Pencroff est informé par ses cavaliers que les troupes ennemies se sont lancées à sa poursuite, et qu'elles sont fortes d'environ une légion ennemi. On soupçonne alors que les restes de la légion Bonlieux se soient ralliés à une nouvelle légion, et que les deux colonnes aient fait bloc pour forcer le passage. D'après les premières observations, ce sont près de 8000 hommes qui seraient en marche en direction de maringo.<br> Vers midi, le maréchal Pencroff et le maréchal Zorn achevèrent de réorganiser les défenses du village en prenant en compte les deux divisions, l'avant-garde et l'arrière-garde volontaire rejoint . Réduit lui-même à près de 8000 combattants du fait des pertes subies dans les batailles précédentes, le corps allait donc affronter une force égale en nombre, mais il disposait pour lui de l'avantage du terrain. Les canons du corps avaient été mis en batterie derrière des redoutes de terre, un hopital de campagne avait été installé dans l'enceinte du village pour traiter au plus vite les blessés et des voies rapides de ravitaillement avaient été préparées de sorte à ce que toutes les unités soient réapprovisionnées le plus rapidement possible dans le feu. Chaque rue du village avait été barricadée, et les soldats attendaient de se battre de pied ferme.<br>Vers treize heures cependant, une nouvelle inquiétante arriva à l'état-major des maréchaux. Après que les 8000 hommes des legions de Fersen eurent achevé de se redéployer à la sortie du col, ces derniers furent rejoints par une formation compacte et massive d'environ 2 à 3000 miliciens armés d'arquebuses. Ce renfort, impromptu, laissait entendre que les forces du royaume de Fersen se portaient à près de 11 000 hommes, qui panse ses plaiesbien que l'on put douter de la qualité de cette milice. Les légions <br> Vers quatorze heures, les troupes du royaume de Fersen arrivèrent en vue du duc von bonlieux village de maringo. Immédiatement, elles se déployèrent en ordre profond, et entamèrent un contournement du duc von Wurmseer débouchent village derrière un repli de terrain qui les mettaient à l'abri des montagnes canons postés en direction de la route du col. Ils purent, ainsi, se rapprocher du village, sur un axe d'attaque qui avait heureusement été prévu par les maréchaux. Puis, prenant possession d'une colline dont le plateau surplombait légèrement le col village à une distance de près de quatre-cent-mètres; ils entreprirent de mettre en batterie leur artillerie.<br>Le royaume de Fersen disposait, au cours de cette bataille, d'un ensemble de passerocheseize canons d'un calibre approchant les 10 livres. Le duc Von Wurmseer, qui a été dégagé entrecommandait la légion qui avait passé le col, fit alors disposer ses bouches-à-tempsfeu en grandes batteries et ordonna le bombardement du village. Le terrain empêche <br> Ce bombardement, qui visait l'entrée du village, était en réalité du tir de barrage visant à empêcher le corps des maréchaux de se déployer sur ce flanc du village. Le duc Von Wurmseer éspérait ainsi couvrir le mouvement du duc Von Bonlieux, survivant de Passeroche, qui l'avait rejoint avec les restes de sa légion. En effet, ce dernier avant massé ses troupes sur l'aile gauche de la légion Wurmseer et se préparait à prendre d'utiliser assaut le village à la tête de près de 6000 hommes issus de sa légion et de la milice. En parallèle de ces préparatifs, le duc von Wurmsser fit déployer sa propre légion en ligne, et renforça son aile droite à l'aide de sa cavalerie forte de près de 1000 dragons. Avec cette cavalerie, l'aile droite de l'armée de Fersen était donc l'aile faible, tandis que l'aile gauche tenue par Bonlieux devait être l'aile forte sur laquelle s'appuierait le mouvement.<br>De leur position dans le village, très exposée à l'artillerie, les maréchaux ne pouvaient pas voir les colonnes avec lesquelles le duc von Bonlieux se préparait à donner l'assaut sur le village. Ils pouvaient, en revanche, deviner leur présence par l'appui de la seule cavalerie ennemie sur la droite de ses lignes et le fait que l'aile gauche ennemie aboutissait sur un défilé en forme de couloir fondant vers le village.<br>Anticipant l'assaut sur le point précis ou débouchait l'aile gauche ennemie, les maréchaux ordonnèrent immédiatement aux deux régiments de fusiliers-grenadiers de s'y rendre pour en verrouiller l'accès à tout pris. Puisque ce point de la défense du village était le plus menacé, ils y envoyèrent en réserve les deux régiments d'impérial-grenadiers, les deux meilleurs régiments d'infanterie à leur disposition. Outre les grenadiers d'élite, ils firent démonter les 1500 dragons du corps, qui vinrent se porter en renfort des fusiliers-grenadiers; portant ainsi l'effectif de ce point à 3500 hommes de front et 2000 grenadiers en réserve. Les Puis, pour faire face à l'aile droite ennemie qui était son aile faible et de laquelle on n'attendait que peu de mouvements, les maréchaux déployèrent les deux légions adverses chargent régiments de tirailleurs-grenadiers appuyés par le village régiment de vélites-carabiniers, pour un effectif total de Maringo3000 hommes. De violents combats au <br>Quant à la cavalerie du corps , les 1500 dragons ayant été réquisitionnés pour combattre à pieds, il ne restait plus que 1000 cavaliers lourds des régiments de maréchal-cuirassier et colonel-général-cavalerie ainsi que les 1000 hussards du corps ont lieux tout autour . La cavalerie loure fut stationnée sur l'arrière du dispositif, prête à se porter à l'aide des fusiliers-grenadiers sur le point chaud ou à assister les tirailleurs-grenadiers en cas de mouvement sur l'aile droite ennemie. Les hussards, eux, furent réunis sur l'arrière du village, prêts à tenter une sortie à la première occasion.<br>Pour ce combat, qui s'annonçait musclé, le maréchal Zorn décida de commander en personne les unités de fusiliers-grenadiers qui allaient vraisemblablement recevoir le premier coup d'estoc du duc von Bonlieux. La division Le maréchal Pencroff, de son coté, décida de se tenir près des tirailleurs-grenadiers et de ses hussards, attendant une fenêtre pour envoyer sa cavalerieou pour renforcer ses fantassins.<br>Enfin, l'artillerie du corps fut retirée des extérieurs directs du village et disposée dans les rues, chargée à mitraille, notamment sur les lignes des fusiliers-grenadiers. Quelques batteries furent disposées près des tirailleurs-grenadiers pour appuyer leur défense, rassembléeet une batterie d'artillerie à cheval fut gardée en réserve pour tenter, lance si une charge totale opportunité s'ouvrait, de détruire les canons de Fersen.<br> Vers quinze heures, alors que le bombardement ennemi battait son plein, le duc von bonlieux passa à l'assaut sur le flanc droit des légionsvillage. Les ulhans Marchant en tête de sa colonne aux cotés de sa cohorte de pionniers, il se rua sur les murets qui encadraient la bourgade et derrière lesquels se tenaient les dragons soldats des légions ne sont 1er et 2e régiments de fusiliers-grenadiers. Immédiatement après que les troupes ennemies eurent quitté le relief qui les abritaient, les colonnes furent accueillies par une mousquetade nourrie. Par salve, dans un premier temps, les soldats du corps fauchèrent les premiers rangs adverses, qui n'en reculèrent pas suffisants pour arrêter autant. Menées par le duc, les deux régiments pionniers, qui étaient tous de cuirassiers solides combattants aguerris et formés au travail de sape en première ligne, chargèrent avec rage. En quelques minutes, malgré les pertes effroyables que subissait leur cohorte, ils se rapprochèrent des murets de pierre. Poussés par les 5 à 6000 hommes qui les suivaient en colonne, ils s'écoulaient comme un torrent vers les défenseurs du village, qui répondirent par le feu-à-volonté. Le champ de bataille se noya rapidement dans un brouillard blanc que vomissait les mousquets, alors que les premiers coups de pioche dans les deux régiments murs se faisaient entendre. Au milieu de dragons lancés ses hommes, le maréchal Zorn ramassa un mousquet sur euxle corps sans vie d'un fusilier, et se joignit à la ligne. La cavalerie Plusieurs fois, sa garde rapprochée tenta de le faire revenir en arrière, sans succès. Derrière les combats, rangés fébrilement en bataillons, les soldats d'élite des régiments d'Impérial-grenadiers attendaient d'entrer dans la légion fournaise.<br> De son coté, le maréchal Pencroff ne resta pas oisif. Quand le duc von bonlieux Bonlieux débuta son attaque sur le village, il sut que l'aile gauche ennemie était au contact du maréchal Zorn et de ses régiments. Sachant cette aile ennemie fixée, il savait qu'il lui suffisait de pousser sur l'aile droite pour la faire fléchir, puis rompre. Malheureusement, il ne disposait pour cela que de 3000 fantassins et 1000 hussards à opposer aux 4000 fantassins et 1000 cavaliers du duc von Wurmseer. Si il savait que les soldats d'élite du corps des maréchaux pourraient facilement vaincre à 1 contre 2 et qu'il pouvait théoriquement affronter la légion von Wurmseer sont anéantiessans problèmes, il ne pouvait cependant pas raisonnablement dégarnir sa propre aile pour mener un assaut total, sans réserve suffisantes. Il se résolut donc à faire mouvement vers l'aile droite ennemie pour faire feu sur ses lignes sans tenter le contact dans un premier temps, de sorte à prendre l'initiative sur elle et endiguer un éventuel bond en avant de sa part. Cela l'obligeait, en revanche, à utiliser ses trois régiments d'infanterie, mais allait sans doute soulager le maréchal Zorn.<br>Evidemment, il restait également en réserve les 1000 cuirassiers de la cavalerie lourde; mais les maréchaux avaient convenu de ne les utiliser qu'en dernier recours, au cas ou l'aile du maréchal Zorn ou du maréchal Pencroff serait enfoncée. Il était donc exclu de les employer pour appuyer une manœuvre hors du village, à plus forte raison sur les collines ou l'artillerie de Fersen était encore déployée. Car ce qui genait le plus le maréchal Pencroff, ce n'était pas tant la présence de soldats en surnombre, que ses propre hommes dépassaient de loin; mais la présence de canons en grande concentration sur la colline. Les cavaleries Attaquer de front pareille batterie serait suicidaire, il fallait tenir depuis les murs du village.<br> Vers seize heures, grâce à la gardent attaquent défense acharnée du maréchal Zorn et des fusiliers-grenadiers, l'assaut du duc von Bonlieux semblait patiner. Mais malgré leur tenacité, les flancs troupes des fantassins maréchaux ne purent que constater l'état de destruction avancé des légionsmurets de pierre qui, criblés de balles et de coups de pioche, ne demandaient plus qu'à céder. Le moral restait cependant au beau fixe, encouragé par la présence des maréchaux; et il semblait évident que les troupes de Fersen avaient jusqu'alors subi près du double des pertes du corps. La plaine qui bordait le village était couverte des corps des pionniers et des lansquenets du duc von Bonlieux, et leurs attaques se faisaient de Bonlieux est capturé alors plus en plus lentes; bien que l'on put craindre que la rupture prochaine du mur ne ranime leur rage. Du coté du maréchal Pencroff, la ligne droite ennemie et sa ligne se livraient une guerre d'attrition méthodique. Les soldats des deux camps, à couverts derrière les murs du village et derrière le talus qui le bordait, s'arquebusaient à tout va. Le maréchal lui-même, ayant saisi un mousquet sur un mort, tirait sur tous ceux qui passaient à sa portée, arguant qu'il mène offrirait un sabre d'honneur à tous ceux qui touchaient une tête. Les coups de feu claquaient de part et d'autre, emportant des malheureux dans les deux camps, bien que la légion Wurmseer eut à souffrir des plus nombreuses pertes. En effet, il faut noter que l'aile du maréchal Pencroff était composée de deux régiments de tirailleurs-grenadiers et d'un régiment de vélites-carabiniers; qui avaient tous la réputation de recruter parmi les meilleurs tireurs du corps. Outre ces fins-tireurs, le maréchal était aussi appuyé par 200 mousquetaires qui, ayant démonté, faisaient la démonstration de leurs talents d'adresse.<br> Vers dix-sept heures, les combats s'éternisaient encore lorsque le mur d'enceinte du village qui abritait les troupes du maréchal Zorn céda enfin, dévoilant les lignes de ce dernier et les privant d'un couvert fort salutaire. Voyant que les défenses du village étaient amoindries, le duc von Bonlieux jeta toutes ses forces en avant, au contact des fusiliers-grenadiers. Près de 5000 hommes se ruèrent alors au corps à corps contre les 3000 hommes valides restant pour le défendre. Immédiatement, voyant l'entrée du village prise d'assaut , le maréchal Zorn fit donner les régiments d'infanterieImpérial-grenadiers, qui se joignirent à la bataille l'arme au bras. Une violente confrontation à la baïonnette, à l'épée et à la hache s'engagea alors, tandis que l'aile gauche de fersen et l'aile du maréchal Zorn s'écharpaient de front. La lutte, sur laquelle le maréchal Zorn et ses grenadiers avaient l'avantage, était toutefois extrêmement violente et mobilisa toutes les ressources de l'aile. Voyant le combat s'engager sur sa droite, le maréchal Pencroff ordonna aux cuirassiers de se porter en arrière des lignes du maréchal Zorn, prêts à charger au pas dans les rues du village pour dégager repousser l'ennemi. Sa propre aile, entièrement déployée face à la légion est anéantievon Wurmseer, ne pouvait apporter d'autre secours, tiraillant elle-même à 3000 contre 5000; et il ne pouvait risquer de contournement avec ses seuls hussards, attendu que les flancs de l'ennemi étaient couverts par près de 1000 cavaliers lourds de Fersen.<br> Sur toute la ligne, la lutte était totale mais le corps des maréchaux, plus aguerri et mieux formé, conservait indéniablement l'avantage. Mais le maréchal Pencroff et le maréchal Zorn comprirent rapidement que cet engagement total de deux légions entières n'était pas un risque inconsidéré, et que les troupes de Fersen avaient encore un atour dans leur manche. La confirmation de leurs craintes arriva vers dix-sept heures trente lorsque, arrivant par la route de Passeroche, une troisième légion fut annoncée.<br>Il s'agissait alors de la légion Alvichi, forte de 5000 hommes, et qui avait progressé à cinq heures de marche derrière la légion Wurmseer. Le duc plan de l'armée de Fersen devint clair: la légion Wurmseer prend et les restes de la fuitelégion Bonlieux devaient fixer le corps des maréchaux et l'engager intégralement, le temps qu'une 3e légion ne vienne leur prêter assistance pour porter le coup de grâce. A présent, sa le panache de fumée de la légion se débandealvichi était visible depuis tout le champ de bataille, et il semblait clair qu'il serait au contact du corps des maréchaux avant le crépuscule. Le Engagé sur toute la ligne et déjà dépassé par le nombre, le corps des maréchaux courrait le risque d'être flanqué ou pris à revers, et n'avait plus le luxe de se redéployer. Sa seule réserve était alors composée des 1000 hussards et des 1000 cuirassiers qui pouvaient encore quitter les arrières du maréchal Zorn; mais aucun appui d'infanterie n'était à espérer.<br> Malgré cette terrible annonce d'un renfort ennemi, le moral des soldats du corps ne baissa pas, et l'annonce de cette complication soudaine sembla même pousser les hommes dans leurs derniers retranchements. Du coté des forces de Fersen en revanche, les renforts deux ducs comme leurs hommes poussèrent un profond soupir de soulagement, et se virent déjà vainqueurs, éprouvés mais victorieux. Sur le champ de bataille, le maréchal Zorn continuait de se démener dans la mêlée, entouré à présent de ses grognards dont chacun continuait à se battre avec la force de dix hommes. Le maréchal Pencroff, de son coté, laissa le commandement de son aile à la garde ont tenu générale Marceline, sa major-générale, pour prendre le village commandement de maringola cavalerie.<br>Le général DarkalnePriant pour que le centre tienne, il s'entoura de ses mousquetaires et de ses hussards, et ordonna aux cuirassiers de rester dans le village en ultime réserve. Il se prépara alors, bien que la manœuvre fut d'un effroyable danger, à se jeter avec ses cavaliers sur le flanc de l'aile droite adverse. Il savait que cette aile était couverte par 1000 cavaliers lourds et par une artillerie bien positionnée ainsi que par de nombreux fantassins; mais il gageait qu'une percée sur cette aile, appuyée à propos par les cuirassiers ou par une avance soudaine de son infanterie, pourrait permettre de rompre la ligne de l'armée de Fersen avant que la 3e légion ennemie ne se porte en renfort et n'engage le combat. Les cavaliers se regroupèrent alors en trois lignes, qui a mené devaient se séparer à la sortie du village pour se déployer en ordre relâché et tâcher ainsi d'éviter au mieux les coups de l'artillerie. Une charge en désordre aurait sans doute moins d'impact lors du contact avec les cavaliers et les fantassins ennemis, mais le maréchal comptait sur l'inégalable bravoure de ses soldats pour emporter la décision ou périr couverts de gloire.<br> Mais alors que, vers dix-huit heures, le maréchal Pencroff s'apprêtait à charger de front et le maréchal Zorn se démenait pour tenir l'entrée du village; une nouvelle leur arriva et changea diamétralement le rapport de force des combats. Sur l'arrière du village, dissimulés jusqu'alors par le relief accidenté de la région, la division de cavalerie salvatricedu général Darkalne se présenta dans la plaine. Arrivant par le sud-ouest, c'est nommé colonel-à dire par l'arrière droite des maréchaux, le général des et ses 2000 cuirassiers et dragonsdévalaient la pente d'une colline au trot, sonnant au clairon l'appel aux armes.<br>(présents: PencroffImmédiatement, ghideonsoulagé par ce soudain renfort et reconnaissant avec émotion les étendards de la garde volontaire, le maréchal Pencroff fit envoyer un officier d'ordonnance pour instruire le général Darkalne)de ses ordres:<br>NDLR: "Vous aurez à coeur, mon général, de porter vos cavaliers sur notre flanc gauche, à l'est; pour y faire face à la cavalerie de la légion qui nous y incommode. Vous poursuivrez ensuite l'assaut sur toute leur aile, que je vous serais gré de briser. J'aurais l'honneur d'appuyer votre mouvement, mais puisque vous arrivez je vous laisse l'honneur de bonlieux HSla charge; avec mes salutations."<br> Quelques minutes plus tard, la division Darkalne se porta à l'arrière-gauche du village, qu'elle dépassa par l'Est. Elle fut rejointe par le maréchal, qui la laissa passer pour conduire ses hussards plein Est et contourner au large, lui est captuédans l'espoir de prendre le centre ennemi par ses arrières.<br>
- Cohorte de landwehr du vicomte Von Vogeslag<br>
- Cohorte de landwehr du baron Von Lusygnan<br>
- Cohorte de jagers du baron ---Von Rupercht<br>- Cavalcade des ulhans du comte ---Von Rischoffen<br>
'''Légion du duc de Wurmseer'''<br>
- Cohorte des spadassins du comte ---Von Andreas<br>- Cohorte de landwehr du baron ---Von Shliffen<br>- Cohorte de landwehr du baron ---Von Gerisht<br>- Cohorte de jagers du vicomte ---Von Nassau<br>- Cavalcade des dragons du comte ---Von Lieberman<br> [[Catégorie:Garde Volontaire]]