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Astrid Beaumanoir

93 octets ajoutés, 17 mai 2023 à 15:48
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| nom = Astrid Marie-Amélie de Mauxbaton-Beaumanoir
| nom alias = Blanquette
| image = [[Fichier:Portrait Astrid Display01.png|350px300px]]
| taille image =
| légende =
==Soldat de 1e Classe==
=== Retour au Fort Hérobrine===
[[Fichier:Astrid Beaumanoir Cavalière.png|300px|'''Astrid''' en tenue de cuirassière.|vignette]]
 
Les quelques soldats ayant connu Astrid avant son excursion la reconnaissaient à peine. Outre son œil perdu, tourné à une couleur de lait, la grande cicatrice fendant son visage et les grandes mèches de cheveux devenus blancs comme le linge, sa personnalité avait subi un changement radical. Là où elle aurait précédemment brisé le nez d’un fusilier arrogant pour une remarque déplacée, elle semblait être immuable, passive ou sourde. Sa stature confiante et pompeuse avait muée dans une démarche lente et penaude, recroquevillée sur elle-même, hantée par les images de la mort violente et toujours incompréhensible qu’elle avait témoigné. Tant bien qu’à son arrivée dans le fort elle reçut ses premiers chevrons, le capitaine voyait qu’il promouvait une soldate vide d’âme, et ses lieutenants auraient juré qu’ils voyaient un flair de pitié dans les yeux de leur supérieur.
===2e Demi-Brigade d’Exploration===
[[Fichier:Portrait Astrid 02.png|300px|'''Astrid''', suite a son retour du Lys.|vignette]]
Si sa candidature avait été acceptée avec un certain mérite, son inclusion dans la '''2e demi-brigade''' était sans grandes cérémonies par manque de temps. Dès son arrivée au sein de l’unité le 1er Cidélia de l’an 309, Astrid fut mise à l’épreuve en étant inscrite pour une formation complémentaire dans la préfecture de [[Tolwhig]] pour remplir certaines lacunes de compétences, complétant sa formation de fusilier avec des cours d’équitation et de combat monté, de positions dispersées, de communications alternatives et d’intervention médicale de secours. Si les cours de médecine ne posaient pas de véritables difficultés, le combat monté était une autre affaire: n’ayant que peu été autour de chevaux lors de sa jeunesse par manque de possibilités, la prise en main d’un animal était une exercice éprouvant, et elle ne manqua pas à deux trois reprises de se faire renversé de sa monture et voir sa tête écrasée sous un sabot. Les moqueries de ses nouveaux compagnons étaient presque inévitables, mais elles ne persistaient jamais longtemps, et furent toujours suivies par une poignée de mains venant en aide ainsi qu’une série d’encouragements. Si le 7e légers avait pour mission de filtrer les bleus, celle de la 2e demi-brigade était de solidifier les liens entre les troupiers. La notoriété des demi-brigades d’exploration à décimer ses effectifs presque autant que le 7e légers les précédaient, avec pour unique véritable différence qu’elles le médiatisaient comme une médaille d’honneur, là où le 7e essayait tant bien que mal de ne pas effrayer les nouveaux arrivages. Pour cette raison, une cohésion parfaite entre les membres de ses unités était primordial, et cette coopération était martelée dans le crâne de chacun des conscrits.
Ces nouvelles compétences acquises, Astrid rentra au Fort Hérobrine pour être officiellement diplômée '''chasseur-éclaireur''' le 1er Démévent de l’an 309, et rentra directement en service. Elle est rangée dans le '''13e groupe franc du 3e bataillon d’exploration''', un groupe qui, bien que clairement plus expérimenté qu’elle, était composé d’une troupe encore assez jeune, et elle fut curieuse de voir plusieurs des autres diplômés de sa promotion d’unité rejoindre les mêmes rangs qu'elle. De la centaine de soldats de son groupe, la majorité de la troupe devait avoir moins de 26 ans, l’âge moyen devant être probablement autour des 24. Les sous-officiers étaient probablement les plus gris, un des sergent approchant ce qu’Astrid ne pouvait qu’imaginer être la soixantaine. Les premières nuits avec le groupe franc furent brève, et tant bien qu’elle fit un effort pour au moins apprendre à connaître ses pairs, quelques-uns d’entre eux avaient déjà entendu son alias initial, et tant bien qu'aucune remarque déplacée fut prononcée à son égard, elle ne put se débarrasser de ce dernier. Mais le calme de son premier mois fut rapidement remplacé par une mobilisation complète du bataillon.
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[[Fichier:Astrid 13e groupe franc v1.png|1000px|center|sans-cadre]]
Au bout d’une heure, le reste des soldats du groupe franc s’étaient regroupés, et les barques étaient arrivées saines et sauves. Une fois l’équipement récupéré, les rameurs repartirent aussitôt pour se faire rapatrier par le navire, et repartirent pour les eaux impériales. Le capitaine Lamarque avait sut déloger une petite dizaine de chevaux, qu’il alloua aux subalternes et aux sous-officiers en priorité. Les soldats équipés et mobilisés, la mission pouvait enfin commencer.
[[Fichier:Operation Hiboux de Service.png|vignette|Opération '''Hiboux de Service'''|300px]]
Le premier objectif était de graduellement déloger des montures pour toute la troupe, permettant une arrivée avancée au point de rendez-vous avec le reste du bataillon. Pour ce faire, Lamarque envoya en reconnaissance le lieutenant '''Faxio''' et le sergent major '''Lecht''' d’une part et la sous-lieutenant '''Mauvalieu''' et la sergent '''Beersel''' d’autre part, les ordonnant vers les villes de '''Rosemolino''' et '''Camparo''' respectivement, deux agglomérations sur la route vers le point de rendez-vous, en quêtes de montures supplémentaires. Le reste du groupe, sous la tutelle directe du capitaine et des sergents '''Delamotte''' et '''Louvin''', prit la marche vers le nord-ouest sous couvert de la forêt et de la nuit. La forêt n’était certes pas dense, mais la flore du sol, accompagnée par une obscurité agencée par le plafond forestier, était assez épaisse pour ralentir la cadence générale du groupe. Pas plus d’une vingtaine de minutes de marche, les feux de Nocha disparurent, et laissèrent place à une obscurité presque totale, le calme de la nature interrompu par le fracas du matériel porté sur le dos des soldats. Le groupe s’arrêta après 4 heures de marche sur les abords d’une clairière, montant aussi rapidement que possible quelques tentes de voyage. Le feu avait été interdit pour cette nuit, une précaution nécessaire suite à un arrivage aussi proche de points de défenses ennemis. La forêt longeait la longue route traversant Caltabello du Nord au Sud, le long de laquelle se situait un fort que le groupe devait contourner pour éviter d'éveiller les soupçons des forces locales.
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