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Astrid Beaumanoir

1 octet ajouté, 18 juillet 2023 à 10:09
==Soldat de 1e Classe==
=== Retour au Fort Hérobrine===
[[Fichier:Portrait Astrid 02.png|300px|'''Astrid''', suite a son retour du Lys.|vignette]]
Les quelques soldats ayant connu Astrid avant son excursion la reconnaissaient à peine. Outre son œil perdu, tourné à une couleur de lait, la grande cicatrice fendant son visage et sa chevelure tournant de noire à blanche comme le linge, sa personnalité avait subi un changement radical. Là où elle aurait précédemment brisé le nez d’un fusilier arrogant pour une remarque déplacée, elle semblait être immuable, passive ou sourde. Sa stature confiante et pompeuse avait muée dans une démarche lente et penaude, recroquevillée sur elle-même, hantée par les images de la mort violente et toujours incompréhensible qu’elle avait témoigné. Tant bien qu’à son arrivée dans le fort elle reçut ses premiers chevrons, le capitaine voyait qu’il promouvait une soldate vide d’âme, et ses lieutenants auraient juré qu’ils voyaient un flair de pitié dans les yeux de leur supérieur.
===2e Demi-Brigade d’Exploration===
[[Fichier:Portrait Astrid 02.png|300px|'''Astrid''', suite a son retour du Lys.|vignette]]
Si sa candidature avait été acceptée avec un certain mérite, son inclusion dans la '''2e demi-brigade''' était sans grandes cérémonies par manque de temps. Dès son arrivée au sein de l’unité le 1er Cidélia de l’an 309, Astrid fut mise à l’épreuve en étant inscrite pour une formation complémentaire dans la préfecture de [[Tolwhig]] pour remplir certaines lacunes de compétences, complétant sa formation de fusilier avec des cours d’équitation et de combat monté, de positions dispersées, de communications alternatives et d’intervention médicale de secours. Si les cours de médecine ne posaient pas de véritables difficultés, le combat monté était une autre affaire: n’ayant que peu été autour de chevaux lors de sa jeunesse par manque de possibilités, la prise en main d’un animal était une exercice éprouvant, et elle ne manqua pas à deux trois reprises de se faire renversé de sa monture et voir sa tête écrasée sous un sabot. Les moqueries de ses nouveaux compagnons étaient presque inévitables, mais elles ne persistaient jamais longtemps, et furent toujours suivies par une poignée de mains venant en aide ainsi qu’une série d’encouragements. Si le 7e légers avait pour mission de filtrer les bleus, celle de la 2e demi-brigade était de solidifier les liens entre les troupiers. La notoriété des demi-brigades d’exploration à décimer ses effectifs presque autant que le 7e légers les précédaient, avec pour unique véritable différence qu’elles le médiatisaient comme une médaille d’honneur, là où le 7e essayait tant bien que mal de ne pas effrayer les nouveaux arrivages. Pour cette raison, une cohésion parfaite entre les membres de ses unités était primordial, et cette coopération était martelée dans le crâne de chacun des conscrits.
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