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Astrid Beaumanoir

16 212 octets ajoutés, 18 juillet 2023 à 16:06
Au bout d’une heure, le reste des soldats du groupe franc s’étaient regroupés, et les barques étaient arrivées saines et sauves. Une fois l’équipement récupéré, les rameurs repartirent aussitôt pour se faire rapatrier par le navire, et repartirent pour les eaux impériales. Le capitaine Lamarque avait sut déloger une petite dizaine de chevaux, qu’il alloua aux subalternes et aux sous-officiers en priorité. Les soldats équipés et mobilisés, la mission pouvait enfin commencer.
 
[[Fichier:Operation Hiboux de Service.png|vignette|Opération '''Hiboux de Service'''|300px]]
Le premier objectif était de graduellement déloger des montures pour toute la troupe, permettant une arrivée avancée au point de rendez-vous avec le reste du bataillon. Pour ce faire, Lamarque envoya en reconnaissance le lieutenant '''Faxio''' et le sergent major '''Lecht''' d’une part et la sous-lieutenant '''Mauvalieu''' et la sergent '''Beersel''' d’autre part, les ordonnant vers les villes de '''Rosemolino''' et '''Camparo''' respectivement, deux agglomérations sur la route vers le point de rendez-vous, en quêtes de montures supplémentaires. Le reste du groupe, sous la tutelle directe du capitaine et des sergents '''Delamotte''' et '''Louvin''', prit la marche vers le nord-ouest sous couvert de la forêt et de la nuit. La forêt n’était certes pas dense, mais la flore du sol, accompagnée par une obscurité agencée par le plafond forestier, était assez épaisse pour ralentir la cadence générale du groupe. Pas plus d’une vingtaine de minutes de marche, les feux de Nocha disparurent, et laissèrent place à une obscurité presque totale, le calme de la nature interrompu par le fracas du matériel porté sur le dos des soldats. Le groupe s’arrêta après 4 heures de marche sur les abords d’une clairière, montant aussi rapidement que possible quelques tentes de voyage. Le feu avait été interdit pour cette nuit, une précaution nécessaire suite à un arrivage aussi proche de points de défenses ennemis. La forêt longeait la longue route traversant Caltabello du Nord au Sud, le long de laquelle se situait un fort que le groupe devait contourner pour éviter d'éveiller les soupçons des forces locales.
A l'aube, le 13e continua sa route vers le nord, arrivant autour de midi en lisière de la forêt. Les officiers rejoignirent le groupe une heure plus tard avant de prendre contrôle de chacune de leur section. Une grosse vingtaine de montures avaient été réservées et les attendaient dans les villages. Une fois les destriers acquis, les divisions se regrouperaient à une 4 heures de route à pied au nord. Suivant le sergent Delamotte, le peloton d'Astrid se dirigea vers Rosemolino, un village principalement viticole, puis vers Camparo, un petit village minier, où plusieurs écuries avaient été contactée pour l'achat d'une douzaine de chevaux dans chaque village. Une fois les échanges monétaires réalisés (utilisant une fausse monnaie acquise au travers du travail de reconnaissance de la 1ère Demi-Brigade d'Exploration au courant des mois précédents), le peloton quitta la banlieue pour le point de rencontre, traçant leur chemin en bordure des bois. Le reste de la troupe arriva autour de 17h, avec une heure de retard engendré par un déplacement imprévu d'une caravane marchande entre deux bois.
Au courrant des 4 jours suivants, l'opération d'acquisition fut répétée, équipant graduellement 3 peloton de montures depuis des petits villages moins côtoyés ou plus égarée de la route entre '''Ponteria''' et '''Elvajo'''. Au matin du 18 Radévard, le capitaine Lamarque ordonne la marche vers le lieu de rendez-vous de la 2e DBE au nord de Ponteria. Un bosquet, éclairé lui aussi par la 1e DBE, avait été identifié comme un point idéal pour la rencontre des forces du 3ème bataillon. Les chevaux furent redistribués de tel sorte à ce que la section de la sous-lieutenant Mauvalieu puisse partir en avance sur le reste du groupe franc, d'une part annonçant à tout autre groupe déjà présent de l'arrivée imminente du 13e, mais aussi en éclaireur. Le reste du groupe franc continua le pas pressé vers le bosquet, les toits de la ville de Ponteria faisant surface à l'horizon. L’approche du point de rendez-vous fut plus lente, redoublant de vigilance pour éviter de croiser des bûcherons, chasseurs ou éclaireurs locaux. Vers 17h00, le groupe était au complet, et sur place, rejoignant 2 autres groupes francs (le 11e et 14e) déjà arrivés sur place. Les groupes manquant à l’appel les rejoignirent au courant des deux jours suivants, permettant enfin la dispersion des ordres. Le 13e fut assigné à la surveillance d’un pont sur la route entre '''Oube''' et '''Vitolme''', un axe majeur de trafic entre le '''Saint Empire d’Oster''' et le '''royaume de Cerdène'''. L’objectif était simple: surveiller l’activité du pont, comptant les caravanes civiles, marchandes et militaires dans toute direction, et dresser un rapport hebdomadaire qui serait rapporté au campement général, et plus loin, au quartier général au Fort Hérobrine. Le 21 Radévard, le 13e part pour le '''pont de Sarlant''', dispersant les pelotons dans les montagnes pour faire un long détour et éviter le cours du fleuve. Pas plus de 5 jours plus tard (26), le groupe établit un camp d'opérations dans une clairière à 2 lieues au sud de la route, dissimulés par une forêt de pins mais situé à 150m d’altitude, établissant un avantage de surveillance non négligeable. La vallée du Sarlant était globalement boisée, laissant quelques touffes d’hautes herbes et buissons en lisière de la route de grais et de pavés mal ajustés. Le fleuve coupant la vallée était à son plus large proche de 32 mètres, le pont ayant été construit sur un tronçon où l’eau couvrait qu’une grosse vingtaine. Le pont, âgé facilement d’une centaine d’années, était construit solidement sur 3 piles, 4 voûtes soutenant le un tablier usée par le temps et les intempéries. Le sergent-major Lecht prit la première ronde de surveillance avec son peloton, tandis que les 3 autres s'occupèrent de cueillette et de récolte de bois et d’eau. Quelques heures plus tard vint le tour du peloton de Delamotte, et Astrid se dépêcha de se ramener aux côtés de sa troupe. Pendant près de 6 heures, en alternance avec ses compagnons d’escouade, elle était tapissée au sol, dans un buisson, surveillant une route principalement déserte, suivant le passage de quelques caravanes marchandes cerdenaises allant vers l’empire d’Oster. Cette routine, consistant de 6 heures de sommeil, 6 de surveillance, et 12 de maintenance de camps et d’exercice de manoeuvre forestière, devint nouvelle norme pour le groupe franc, le plus d’action que les soldat virent pendant près de quatres semaines étant un train de caravane qui resta coincé à la descente du pont pour cause d’un axe cassé sur un des chariots. Au matin du 58 Radévard, le peloton d’Astrid fut réveillé en sursaut. Un messager du peloton de la sergente Beersel était arrivé en avance du retour du groupe, annonçant que plusieurs colonnes de feu avaient étés aperçues au-delà de la rive d’Oster, à quelques heures de marche. Motivés d’enfin avoir un d’action le capitaine Lamarque ordonna 2 pelotons de surveillance. Le demi groupe franc n’était même pas arrivé que les éclaireurs-chasseurs pouvaient apercevoir l’arrivée d’une colonne militaire portant les couleurs d’Oster se rendre vers le pont. Se mettant en place aussi vite que possible, Astrid étudia avec une certaine anxiété la cohorte. La colonne comptait 4 bataillons de fusiliers et deux escadrons d’uhlans, marchant au pas pressé. Pour Astrid, c’était la première fois qu’elle voyait ce qui se présentait comme étant une nouvelle forme de danger: un potentiel ennemi, humain qui plus est, et cette réalisation soudaine que la garde ne faisait pas que face à des monstres sans visage lui glaça le dos. Mais le frisson ne dura pas longtemps, son attention soudainement prise par un cavalier passant particulièrement proche de son buisson. La tension fut brève, la colonne continuant son chemin, et au bout d’un quart d’heure, les derniers chevaux avaient passé le groupe. Il était à présent clair que l’Empire d’Oster s’organisait militairement pour une opération, et les journées qui suivirent confirmèrent cette théorie. Au courant des 2 mois qui suivirent, le groupe franc nota le déplacement de près de 8000 soldats ostériens, les groupes espacés par de deux semaines de marche chacun, passer le pont de la vallée du Sarlant, ainsi qu’une dizaine de coureurs messagers retournant vers l’empire ostérien. Les effectifs furent soigneusement comptés et rapportés par coureur aux camps d’opération à Ponteria, laissant assez de temps au cavalier de rapporter plusieurs extensions d’ordres. La surveillance ce compliqua au bout du troisième groupe quand quelques hussards arrivés en avance du groupe se mirent à inspecter les alentours de la route. Le peloton évita de justesse d’être aperçu par le manque d’attention d’un cavalier ostérien qui ne remarqua pas la botte d’un soldat dépassant d’un faux talus construit quelques jours auparavant. Il était clair que les coureurs portaient des ordres ou des renseignements qui servaient à chaque nouvelle colonne, mais les ordres étant de surveiller le terrain sans s’attaquer aux forces locales, l’interception de ses messages étaient impossible. Le 49 Pénavard, Astrid était de garde lorsqu'une section de cavalerie ostérienne s’arrêta sur sur la rive cerdenaise du pont aux petites heures du matin. L’arrivée des cavaliers était prévue, un nouveau contingent de soldats étant attendu de passer au courant de la journée suivante. Ce qui n’était par contre pas attendu était le comportement quelque peu laxiste des dragons, qui, une fois descendus de leurs montures, se mirent à étudier le paysage tel des touristes. Aux yeux de la jeune fille, le manque de décorum militaire les rendait moins dangereux, si pas presque amicaux. Quelques-uns se mirent à jeter des pierres sur l’eau, tandis que d’autres se dégourdirent les jambes ou passèrent par le bosquet derrière un arbre.  C’est là qu’Astrid réalisa avec horreur que son voisin de surveillance avait laissé son tricorne derrière lui, pas loin d’un arbre, mais à l’air libre. Elle se rua dessus pour essayer de le cacher au plus vite, mais ce moment de distraction fut assez pour qu’un cavalier ostérien, au milieu de re-boutonner son pantalon, les remarque tous deux. Un silence glauque s’installa pendant quelques instant, avant que l’ostérien ne réalise ce qui se passait, et dégaina un pistolet à silex qu’il dirigea sur le compagnon d’Astrid, l'élimination sur le coup. Le tir raisonna dans la forêt, l’alarme sonnée, et les dragons tout comme les chasseurs-éclaireurs se mirent en marche. Astrid se rua sur le dragon, jetant tout son poids sur son bras, le déboitant d’un coup vicieux, avant de se replier et de monter la colline derrière elle, cherchant sa monture. Les ostériens, ayant entendu le tir, se dépechèrent sur leurs chevaux, avant de galoper à la poursuite de leur collègue blessé, pendant qu’autour d’eux le peloton d’Astrid se réveilla à son tour, sonnant la retraite. Astrid n'aperçu que quelques-uns de ses compagnons se diriger vers leurs montures, quelques-unes ayant déjà été détachée pour la retraite. Elle ne regardait pas derrière elle, le regard fixé sur la route d'échappatoire établi lors des manœuvres préparatives. Elle entendait le bruit de plomb siffler à côté de ses oreilles, le craquement sourd de bois fendu sous la force des projectiles, le galop des montures la pourchassant. L’ennemi la suivait de près, mais elle avait l’avantage de la reconnaissance du terrain, et évitant une nouvelle courte volée de balles, et réussit à perdre ses assaillants dans la forêt. Continuant sa fuite et suivant le protocole, elle prit un sentier de détour, retrouvant au passage une dizaine de ses camarades de pelotons. Ils retournèrent ensemble au camp d’opération, réalisant aussitôt que leur groupe était les seuls qui était revenu. Manquant à l’appel était la moitié du peloton, incluant le caporal-chef '''Mariolle'''. Confirmés morts étaient 2 soldats, les autres supposés capturés. Le capitaine Lamarque ordonna les préparations pour un replis dès l’aube, espérant ne laisser aucune trace de leur passage sur le terrain.  [[Fichier:Pont de Sarlant en feu.jpeg|vignette|300px|Le brasero du '''Sarlant''', un feu qui continua pendant 3 jours.]] Néanmoins, nombreux du pelotons Delamotte restaient avec un goût amer, ne voulant pas partir en laissant leur camarades pour mort. Contre les ordres du capitaine, le Sergent Louvin, accompagné d’une poignée de chasseurs du peloton Delamotte et de son propre contingent, se mirent en route pendant la nuit vers le pont. Astrid, belligérante qu’elle était, ne pouvait se retenir de joindre l’action. Les Ostériens avaient installé un camp à l’embouchure du pont, et les gardes repérèrent rapidement les leurs ligotés à des poteaux installés rapidement. Ils remarquèrent aussi qu’une batterie d'artillerie légère avait rejoint la section de cavalerie, et les rondes de surveillance étaient particulièrement nombreuses. Mais la nuit était sombre, la lune cachée derrière les nuages, et le terrain avantageait le groupe d’Astrid. Les chasseurs firent le tour de la colline d’observation, laissant les chevaux sous la tutelle de quelques gardes pendant que le gros du groupe remonta le fleuve à pied, prenant de revers le camp osterien. L’arrière du camp, installé partiellement sur le pont, avait été choisi comme lieu de stockage pour les chariots de charge de poudre, les prisonniers retenus plus au nord. Avant que Louvin ne puisse même dire quoi que ce soit, la jeune fille se mit volontaire pour créer une distraction, une idée pyromane lui étant venue en tête. Astrid, accompagnée de deux autres gardes, se faufila vers les charges de poudre, récupérant autant de paquets que possible sans éveiller les soupçons des artilleurs dormant dans des tentes installés à quelques mètres. Les tassant contre une des piles du pont, elle s’empressa d’y mettre le feu, avant de courir vers le sud. Pas plus d’une minute plus tard, un tonnerre raisonna dans la vallée, la poudre explosant violemment, suivit par le fracas d’un tronçon du pont qui s'effondra sous le choc. Cette distraction fut le moment opportun pour Louvin de s’infiltrer dans le camp avec les autres volontaires, libérant les 7 gardes ayant survécu à l'embuscade initiale. Passant par la forêt, le peloton et les prisonniers rescapés réussirent à s'échapper dans l’obscurité, laissant pour unique trace de leur passage un brasero qui luit dans les yeux de la jeune fille, les ostériens sonnant l’alarme et essayant tant bien que mal d'éteindre le feu et d’étudier les dégâts. Le groupe retourna quelques heures avant l’aube, accueilli par un capitaine Lamarque furieux de l’initiative de Louvin, mais réalisant les résultats se retenu de le dégrader sur le champ. Le reste du camp avait été nettoyé, les troupes prêtes à reprendre la route vers leur point de retrait dans les montagnes. Le groupe franc se mit en route autour de 6h, les troubleurs laissant leurs chevaux aux autres pour continuer à pied comme punition pour leur désobéissance. Astrid était fatiguée, le sommeil lui manquant gravement suite aux évènements de la veille, ses pensées fixées sur la lueur ardente du pont englouti par les flammes, une image berçant sa conscience au rythme de la marche. [[Fichier:Fuite du Sarlant.jpg|300px|vignette|Fuite d''''Astrid''' à dos d'un cheval ostérien.]] Mais son rêve s’arrêta aussitôt, le son de tir venant de leurs arrières la réveillant aussitôt. Un groupe de dragons Ostériens les avaient repérés et galopaient dans leur direction. Les cavaliers du groupe franc se mirent à fuir au galop, Louvin et les autres soldats à pied courant vers un passage rocheux entre les arbres, espérant perdre de les assaillants. Mais cette fois-ci le groupe avait vraiment été pris par surprise, et la déroute fut presque instantanée. Autour d’elle, les gardes qui tombent raides au sol se multiplient rapidement, et de la trentaine de chasseurs ne resta plus qu’une poignée. Astrid se jetta contre un tronc, échappant de justesse un coup de sabre dans le dos, le cavalier l’attaquant continuant sa charge. Erreur qu’il ne répètera pas, car dès son dos tourné vers la jeune fille, une balle atterrit entre ses omoplates, le cavalier lâchant les brides des sa montures et tombant au sol à une dizaine de mètres du chasseur. Astrid n’avait pas le temps de réfléchir à ce qu’elle venait de faire. Si elle l’avait eu, elle aurait réalisé qu’elle venait de tuer un homme. Son premier tir contre un véritable ennemi lui était venu presque trop naturellement, au point qu’elle questionnait ses propres réflexes de survie. Elle aurait pu peser le pour et le contre de sa situation, de l’acte qu’elle venait de commettre, et des potentielles répercussions. Mais ce temps de réflexion était un luxe qu’elle n’avait pas, et dès que sa cible était tombée, elle courra vers le cheval en détresse, montant la bête et continuant la charge, dans l’espoir de retrouver le reste du groupe franc. Fonçant dans les bois, elles entendaient le bruit de chevaux en panique, de tirs aléatoires, et le cris d’hommes et de femmes en panique. Mais au travers du brouhaha général, elle entendit le son d’un clairon, deux notes lui indiquant la direction à prendre. Croisant un autre survivant à pied, elle l’empoigna sur sa route et le fit monter derrière elle, le duo continuant leur route par le sud-est. Deux heures plus tard, le duo était seul dans la forêt, en déroute mais pas perdu. Le coéquipier d’Astrid, un jeune homme du nom de '''Quentin Lavignac''', était blessé à la côte ayant été renversé par un ostérien, mais était assez conscient que pour pouvoir lire une carte et se servir d’un compas. Guidés par le soleil au travers des arbres, ils retrouvèrent le fleuve, qu’ils longèrent pendant deux jours avant d’arriver au soir d’un troisième jour de voyage au quartier d’opérations aux abords de Ponteria. Présent au camp était le 6e, 12e et 17e groupes francs, ainsi que les survivants du 13e. Parmi ces derniers, le capitaine Lamarque, blessé par une balle au ventre, Louvin, un bras piétiné par un cheval, Delamotte et Beersel légèrement entaillés aux bras mais sans trop de blessures, et une grosse cinquantaine d’autres chasseurs de tout rang confondu. Le 13e avait survécu, mais les effectifs avaient été réduits de moitié, une perte qu’Astrid ne pouvait s'empêcher de comparer à son expédition dans la brume. Pendant quelques semaines, l’activité du camp est assez disparate. L’arrivée et le départ de plusieurs des groupes francs, ainsi que le va et vient de nombreux coureurs messagers, rend le suivi des effectifs difficile pour Astrid, n’ayant elle même peu de vue sur les nouvelles qui arrivent. Le 13e était stationné en réserve, soutenant l’infrastructure du camp. Après considération, Lamarque annula toute punition sur les troubleurs, et recommanda Astrid pour son ingéniosité, les rapports venant de groupes francs situés plus à l’Ouest de Oube annonçant un retard considérable entre les différents convois militaires et civils se dirigeant plus loin vers les ports de Cerdène.
Mais un après-midi, le ton globalement calme du quartier d’opération changea. Des rumeurs se mirent à courir qu’un messager venant de l’Empire était arrivé au matin, et que les capitaines présents avaient été coincés dans la tente de commandement pendant plusieurs heures. Vers 19h, le commandant du 4ème bataillon d’exploration, ''en cours de rédaction, coming soon™'Jules Tanchet''', annonça d’un ton mélangeant une certaine angoisse mais excitation, que le [[Ghideon Zorn|1er Consul]] avait annoncé la guerre contre une coalition de forces sur Oldmont.
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