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Astrid Beaumanoir

84 octets ajoutés, 18 juillet 2023 à 16:09
Astrid n’avait pas le temps de réfléchir à ce qu’elle venait de faire. Si elle l’avait eu, elle aurait réalisé qu’elle venait de tuer un homme. Son premier tir contre un véritable ennemi lui était venu presque trop naturellement, au point qu’elle questionnait ses propres réflexes de survie. Elle aurait pu peser le pour et le contre de sa situation, de l’acte qu’elle venait de commettre, et des potentielles répercussions. Mais ce temps de réflexion était un luxe qu’elle n’avait pas, et dès que sa cible était tombée, elle courra vers le cheval en détresse, montant la bête et continuant la charge, dans l’espoir de retrouver le reste du groupe franc. Fonçant dans les bois, elles entendaient le bruit de chevaux en panique, de tirs aléatoires, et le cris d’hommes et de femmes en panique. Mais au travers du brouhaha général, elle entendit le son d’un clairon, deux notes lui indiquant la direction à prendre. Croisant un autre survivant à pied, elle l’empoigna sur sa route et le fit monter derrière elle, le duo continuant leur route par le sud-est.
Deux heures plus tard, le duo était seul dans la forêt, en déroute mais pas perdu. Le coéquipier d’Astrid, un jeune homme du nom de '''Quentin Lavignac''', était blessé à la côte ayant été renversé par un ostérien, mais était assez conscient que pour pouvoir lire une carte et se servir d’un compas. Guidés par le soleil au travers des arbres, ils retrouvèrent le fleuve, qu’ils longèrent pendant deux jours avant d’arriver au soir d’un troisième jour de voyage au quartier d’opérations aux abords de Ponteria. Présent au camp était étaient le 6e, 12e et 17e groupes francs, ainsi que les survivants du 13e. Parmi ces derniers, le capitaine Lamarque, blessé par une balle au ventre, Louvin, un bras piétiné par un cheval, Delamotte et Beersel légèrement entaillés aux bras mais sans trop de blessures, et une grosse cinquantaine d’autres chasseurs de tout rang confondu. Le 13e avait survécu, mais les effectifs avaient été réduits de moitié, une perte qu’Astrid ne pouvait s'empêcher de comparer à son expédition dans la brume.
Pendant quelques semaines, l’activité du camp est assez disparate. L’arrivée et le départ de plusieurs des groupes francs, ainsi que le va et vient de nombreux coureurs messagers, rend le suivi des effectifs difficile pour Astrid, n’ayant elle même peu de vue sur les nouvelles qui arrivent. Le 13e était stationné en réserve, soutenant l’infrastructure du camp. Après considération, Lamarque annula toute punition sur les troubleurs, et recommanda Astrid pour son ingéniosité, les rapports venant de groupes francs situés plus à l’Ouest de Oube annonçant un retard considérable entre les différents convois militaires et civils se dirigeant plus loin vers les ports de Cerdène.
Mais un après-midi, le ton globalement calme du quartier d’opération changea. Des rumeurs se mirent à courir qu’un messager venant de l’Empire était arrivé au matin, et que les capitaines présents avaient été coincés dans la tente de commandement pendant plusieurs heures. Vers 19h, le commandant du 4ème bataillon d’exploration, '''Jules Tanchet''', annonça d’un ton mélangeant une certaine angoisse mais excitation, que le [[Ghideon Zorn|1er Consul]] avait annoncé la guerre contre une coalition de forces sur Oldmont.
 
=== Guerre de la 2ème Coalition ===
 
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