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Bien qu'elle avait réussi ses examens, Astrid ne faisait que partie de la moyenne des candidats ayant réussi, n'atteignant pas les mentions d'excellence nécéssaire pour continuer ses mois de stage dans la '''Jeune Garde'''. Inspirée par sa relation de rivalité et tourtereaux avec Eberhart, le rôle de l’unité lors de la [[campagne des immaculés]], ainsi que par la recommandation de son instructeur de tir, Astrid décida de faire un changement d’arme, passant les six mois suivants ses examens finaux à s'entraîner au rôle de '''dragon''', se lançant ainsi dans une carrière de cavalerie Le retour sur les terres de Tolwhig lui rappela des temps presque plus simples, à la différence du niveau de complexité des cours. Ici, plus de simple entraînement au trot ou au galop, il s’agissait de l’apprentissage de manœuvre et de coordination de troupe à dos de cheval, et ce entourée de jeunes aspirants officiers ressortissant déjà d’unités de cavalerie dédiées. Pendant ses heures perdues, elle entretenait une correspondance avec Eberhart, content ses succès hebdomadaires face à un groupe d'officiers souvent prétentieux. Montant rapidement dans l’estime des instructeurs, elle su se départager du lot dans la propreté de l'exécution de ses manœuvres et son sang froid dans une mise en situation. C’est durant ces exercices qu’aux côtés de l’aspirante '''Renatta Verglasque''', une ressortissante de la 6e brigade de cavalerie, elle sut se démarquer pour son approche méthodique aux difficultés posées par les exercices pratiques, et la froideur avec laquelle elle approchait la charge vers l’ennemi. C’est ici qu’un jour d'hiver, elle fit un pari avec quelques-uns de ses comparses, cherchant à voir qui oserait se rapprocher le plus des fortifications du Royaume de [[Glindelhall]] sans se faire tuer. le capitaine '''Jean Maguyard''' racontera plus tard qu’Astrid s’était tellement approché du mur que quand un carreau fut tiré depuis les remparts qu’elle ne fit que regarder l'arbalétrier droit dans les yeux pendant prêt d'un quart d'heure, avant de lentement faire demi tour et de retourner à la marche lente vers les bois. Personne n’osa encore l'appeler Blanquette, s’étant ainsi vu attribuée entre les aspirants le surnom de '''Banshee'''.