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Astrid Beaumanoir

1 671 octets ajoutés, 3 décembre 2022 à 16:59
Arrivée au Fort Herobrine, ses premiers jours furent passés dans les cachots, une période que le sergent Podovin décrira dans ses mémoires comme “une période d’attendrissement”, référant particulièrement au fait qu’Astrid se débattait vicieusement à chaque occasion qui lui était présentée. Près de deux mois plus tard, une fois “calmée”, elle sera relayée aux pensions des détenus correctionnels et affectée au nettoyage des latrines des cadets. C’est ici qu’elle rencontra les premiers jeunes de son age, et aussi où sa réputation de combattante commença, marquant plus d’un cadet d’un oeil au boeur noir pour s’être moquée d’elle et sa condition de prisonière. Réprimandée à plusieurs occasions par les officiers d’instruction, sa conviction à se battre contre le status quo et sa réticence ne fit que croître. Sa frustration arriva à son summum lors d’un exercice de sabre entre les cadets qu’elle surveillait durant lequel un des combattant, la remarquant de loin, l’utilisa dans des ripostes verbales face à son adversaire. Décidant qu’elle en avait entendu assez, elle s’avança sur le terrain et fit une démonstration de force en désarmant les deux aspirants à main nue et en brisant le bras du cadet l’ayant insulté. Sa performance, bien que lui méritant une correction supplémentaire par le corps des enseignants, fut remarquée par les officiers, et l’office des aspirants ne pouvait nier qu’elle avait un potentiel jusqu’alors inexploité.
Une fois sa nouvelle peine de cachot passée, à sa plus grande surprise, un instructeur lui annonça qu’ elle sera mise à suivre les classes l’instruction militaire d'infanterie de ligneen Pampélune de l’an 308, Podovin surveillant en partie sa progression. Bien que le changement d'environnement était drastique, son caractère en fut peu affecté. Elle aura essayé à plusieurs reprises de s’évader, ses escapades n’auront servi à ses camarades de classe qu’à perfectionner leurs compétences de recherche et de chasse à l’homme, souvent suivies par quelques coups de bâtons par les instructeurs. Ses compagnons d’instruction ne se retenèrent pas de partager leur désapprobation de ses manies, et s’assurèrent de lui rendre la vie encore plus misérable, notamment en aspergeant ses draps d’eau du port pendant les nuits les plus froides ou en égarant ses bottes. Mais toute action à une conséquence, une leçon qu’Astrid ne se retena point de leur enseigner en , le jour de ses 15 ans, sabotant le mousquet d’un de ses détracteurs, causant une détonation imprévue pendant un exercice de tir et renvoyant la victime à son bourg domicile devenu entièrement aveugle. Les mauvaises farces s’arrêtèrent rapidement après cet évènement, et les deux quatre dernières semaines se passèrent sans trop de difficulté. ==Reserviste==Ayant réussi de justesse à balayer le rapport du dernier accident sous le paillasson, Podovin commençait à regretter son choix de prendre sous son aile la fille de son ami, le chaos qu’elle causait étant plus grand que ce qu’il avait été accoutumé de suivre. Le 24 Claircelune de l’an 308, il inscrit Astrid dans le '''4e bataillon du 7e régiment d’infanterie légère''', convaincu que si ce dernier ne réussit pas à briser la jeune fille, il aura le mérite de la tuer rapidement. Le décor changea peu pour Astrid, les murs de grès des dortoirs de l’école ressemblant presque à deux gouttes d’eau aux casernes de la réserve. Ce qui changea par contre, outre l’espace encore plus restreint entre les hamacs et les lits, et devint un plus grand problème qu’elle n’avait pas anticipé, était la ténacité et la férocité de la discipline au sein de son groupe, les officiers ayant le flair pour l’insubordination. Les opportunités pour l’évasion étaient rares, les réprimandes physiques bien plus sévères, et la tolérance pour l’insolence presque inexistante. Durant la journée, les exercices de formations, de marche, de carrés de tirs, ou encore d’optimisation de tir lui furent martelés dans le crâne au rythme des tambours des troubadours de ligne. Le peu de joie qu’elle réussit à en tirer était que, malgré son arrogance, elle montrait un certain talent pour le tir que nombreux de ses collègues réservistes n’avaient pas, qualité qui n’avait pas échappé à son caporal chef.
=Armoiries=
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