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Astrid Beaumanoir

142 octets ajoutés, 8 décembre 2022 à 20:09
Les premières semaines, la nuit était un des rares moments de répit qu’elle reçut, servant de vigile sur la frontière [[Simurgh|simurgeoise]] du fort ou de quelques heures de repos. Elle reçut progressivement des heures de permission, qu’elle utilisait principalement pour étudier son environnement, cherchant encore une faille pour s’enfuir, visitant le fort et prenant note de son agencement. L'expansion pratiquement continue de l’oppidum rendait cette dernière activité plus compliquée que prévue, et le plus qu’elle essayait de se frayer un chemin parmi les différents chantiers, le plus qu’elle commençait à réaliser que sa situation était plus ou moins immuable: elle était coincée, et la surveillance constante des murailles et entrées rendait l’évasion plus ou moins impossible. Au bout de deux mois, la réalisation de son sort la rendit encore plus amère, et sa colère ne faisait que croître. Alors que sa motivation était à son plus bas, elle croisa lors d’une de ses escapades nocturnes un attroupement de jeunes soldats entassés dans une ruelle moins observée sur le campus. Sa curiosité piquée, elle se fraye un chemin à travers la foule, et découvre, non sans une certaine joie, un ring de bagarre clandestin, dans lequel elle reconnaissait certains des bleus avec lesquels elle avait fait sa formation. Elle avait trouvé la nouvelle façon parfaite pour se défouler<ref> Récit à venir soon™</ref>.
Dès ses premières bagarres elle démontra une férocité sans égale pour sa taille et sa catégorie de poids. Les bleus de sa promotion l’évitaient comme la peste, et les plus âgées en sortaient souvent avec une mâchoire disloquée. Cela ne l’empêchait pas de se faire remettre à sa place, s’assurant quelques visites à l’infirmerie pour une épaule disloquée ou pour quelques sutures sur le visage. Elle portait ses hématomes commes des médailles, et ses combats, réputés pour leurs férocité, attiraient de nouveaux participants et spectateurs. Cette notoriété lui valut un certain respect, mais elle ne fut jamais vue comme une égale aux combattants plus âgés, chose qui, malgré sa compréhension de la logique au vu de la différence d'âge, la frustra.
C’est dans le ring qu’elle fit la rencontre et fut prise sous l’aile de '''Rachelle Petras''', une sergente-major âgée de 20 ans qui pris goût au gusto du duel de la jeune fille et qui voyait en elle une sœur cadette qu’elle n’avait jamais eu<ref> '''Marion Petras''', née en 293, jeune soeur de Rachelle Petras, est morte de tuberculose autour de l’an 297, âgée de seulement 5 ans.</ref>. Servant d’opposante récurrente, Rachelle réussi, tant bien que mal, de soulager une partie des maux d’Astrid (tout bonnement en écoutant son histoire), et bien que ne réussissant pas à lui faire respecter l’autorité, assura une diminution notable dans les tentatives de sabotages qu’Astrid entreprenait quotidiennement, ainsi que lui enseigna quelques techniques pour s’améliorer au combat main à main, ayant elle même dû apprendre à se battre contre des adversaires plus grande qu’elle depuis bien 3 ans. Cette amitié de fortune se tissa en une étroite sororie qui vit, à la plus grande joie des officiers d’instruction, un épanouissement dans son suivi d’instructions pour les formations. Ce que Rachelle ne réussit pas à retenir chez sa sœur adoptive, malgré ses nombreuses tentatives, était le développement d’un égo surdimensionné. Comptant plus de victoires que de défaites dans ses duels et sa condition physique s’améliorant drastiquement, la jeune Beaumanoir se sentait de plus en plus invincible, et prenait de haut des soldats faisant parfois deux fois sa propre taille. Dans une tentative de la tenir à l'œil (et la considérant comme sa protégée), Rachelle assura qu’Astrid fut migrée dans son peloton.
=Armoiries=
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