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Astrid Beaumanoir

5 168 octets ajoutés, 10 décembre 2022 à 22:55
==Affectation dans la Brume du Lys==
Le 7 Agrevent de l’an 308, Rachelle Petras reçoit l’ordre de venir soutenir le '''2e bataillon du 7e Régiment d’Infanterie Légère''' stationné sur les [[L'Ordre Du Lys d'Argent|Terres du Lys]] dans leur mission de d’escorte de convois marchands venant de la capitale en direction des contrés du Sud. La 3e compagnie de dépôt remplaçait la 8e compagnie de chasseurs. L’équipement fourni et les provisions prêtes, le capitaine ordonna la marche, empruntant la porte Est du fort. C'était la première fois depuis un long moment qu’Astrid voyait autre chose que du grais et du sable, n’ayant observé les tranchée que de loin et de nuit lors de ses rondes de vigiles. Passant par la plaine de [[Campagne des frontières|Birak-Heim]], la compagnie se mit en route pour la préfecture de [[Novi]] où elle empruntera le pont menant vers les terres d’[[Arcande]]. Au bout d’un jour de marche, la compagnie arriva au bourg et s’installa pendant la nuit proche de la '''forteresse des montagnes'''. Le lendemain, en reprenant la route, la jeune fille aperçut la 8e compagnie sur son chemin de retour de l’autre côté du pont. En les croisant, elle remarqua l’état pitoyable des troupes. La compagnie n’avait peut être pas plus de 20 hommes, la moitié boitant le pas et l’autre avec leurs bras dans un bandage se soutenant l’un l’autre. Leurs uniformes étaient couverts de boue et de tache sang séché, Le bleu de leur surcots à peine distinguable du gris foncé. Manquant à l’appel était la plupart des officiers, incluant le capitaine, son couvre-chef tenu par un caporal amputé d’une jambe. Le capitaine de la 3e échangea quelques mots avec ce dernier , avant d’ordonner la marche forcée. La troupe arriva en bordure de la forêt du Lys au couché du soleil.
La nuit fut particulièrement angoissante pour la majorité des bleus de la troupe, incluant Astrid, la condition de la 8e n’ayant échappé à aucun regard. Le sommeil venait pour personne, et les vigiles furent ordonnés de redoubler leurs rondes. A l’aube, n’ayant put fermer l’oeil que 3 heures, la compagnie entra en terrain incertain, l’air frais et calme remplacé par un souffle frigide, et un épais brouillard obstruait la vision. Le silence était maître, même le fracas des pas de marche de la troupe semblait s’estomper dans la brume. L’ordre fut donné de tenir l’arme à feu prêt.[[Fichier:Garde Volontaire dans la Brume 1.jpeg|vignette|La 3e Compagnie suite à la fausse alarme dans la Brume du '''Lys'''.]]Pas plus d’une demi-heure plus tard, un tir sonna dans la forêt, provenant d’un jeune voltigeur deux rangs derrière Astrid. Les soldats se mirent en carré, ne voyant pas l’origine de l’attaque, Astrid relayée au premier rang comme lancière. Mais une fois la formation construite, le silence régna à nouveau, et le voltigeur coupable du tir réalisa en même temps que les membres de son peloton qu’il venait de tirer sur un amalgame d'arbres et de verdures difformes. La troupe se remit en marche, prudente, le capitaine tenant avec difficulté sa monture calme. Quelques heures plus tard, alors que la nuit commençait à tomber, les éclaireurs distinguèrent les feux du campement, et peu de temps après, la troupe arriva à l’avant poste de la garde dans le cœur de la forêt, juste à temps avant que l’obscurité ne les prennent par surprise. Le camp n’avait rien d’extraordinaire: une dizaine de tentes, un grand feu pour la cuisson (et unique véritable source de lumière), un puits de fortune, et des provisions entassés dans des caisses et tonneaux. Pas de barricades, pas de murs de fortunes, et une maigre surveillance… mais la tentation de fuire était vite écrasée par l’absence totale de visibilité hormis les rares pavés indiquant une vieille route délabrée. Après une nuit plus ou moins complète de repos et les rations quotidiennes partagées, les pelotons furent répartis pour chacun couvrir un tronçon dédié de la route. Le peloton de Petras fut assigné à couvrir la route sur une zone agricole abandonnée entre le campement de la garde et un village abandonné. Le blé qui jadis y aurait poussé était presque devenu sauvage, les sentiers de terre battue couvert de mousse et de lichen, et le terrain étaient jonchés de vieux outils de labourage depuis longtemps pourris par l’humidité et la pluie. Au plus grand soulagement d’Astrid et du reste de son peloton, la zone était globalement calme. Les convois venant du Sud étaient encore intactes et les voyageurs encore de bonne humeur, mais ceux venant du nord était rarement consolable ou calme. Mais les jours passant, la quantité de convois semblait monter, et les rumeurs couraient dans le camp qu’une attaque aurait été orchestrée par les mages de l''''Ordre Du Lys''' pour repousser les monstres de la brume vers l’ouest. Une routine plutôt calme se développa, et le peloton de Petras avait pris l’habitude de chanter [[Terminologie de la Garde Volontaire##Le_d.C3.A9part_d.27Herobrine|Le Départ d'Herobrine]] lors de leur patrouille. '''''(la suite coming soon™)'''''
=Armoiries=
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