Campagne Verte

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La première Campagne Verte est une campagne militaire menée par le Maréchal d'Empire et Général-en-chef de la Garde Ghideon Zorn sur les terres peuplées et abandonnées du Royaume de Belvy, du 57 Tronvard 258 au 14 Fifrelune 259. Pendant quelques mois, elle oppose le Corps d'Armée "l'Infernal", formé par des troupes de la Garde Volontaire, du Corps des Maréchaux et du Royaume de Belvy à l'Union des Clans, composée de vingt-trois clans orques. L'objectif majeur de la campagne est d'empêcher les forces orques de se réunir en une armée, la "Grande Horde". Elle est à ce moment-là la plus grand campagne jamais mise en place par l'état-major de la Garde Volontaire, et constitue une victoire tactique sans précédent.

La fin de la campagne met un terme à "la menace verte" pressentie par le Général Zorn en 242 lors de la Bataille Verte, ayant vu la Garde se heurter à une force de reconnaissance ennemie. Commencée par l'embuscade et le presque anéantissement du bataillon d'exploration le 2 Tronvard 258, elle mène au déploiement d'une force initiale d'environ 23 400 impériaux à plus de sept-cents kilomètres de chez eux pour trois mois.

Campagne Verte
Description La campagne Verte est une série d'opérations au-delà des frontières impériales opposant la Garde Volontaire aux forces orques de l'Union des clans.
Lieux Royaume de Belvy
Periode De Tronvard de l'an 258 à Fifrelune de l'an 259 du Calendrier Erachien
Belligérants Garde Volontaire, Corps des Maréchaux, Royaume de Belvy, Union des clans
Commandants Ghideon Zorn
Alignement Impérial, Extérieur
Forces en présence Corps d'armée "l'Infernal"  :

27 270

Union des Clans : ~ 110 000

Issue Victoire de la Garde
Batailles Bataille de la Grande Botte

Bataille des Colonnes
Bataille des Cendres
Bataille de la Vallée Rouge

Contexte

L'acteur

En Cidélia 195 (Calendrier Erachien) Ghideon Zorn, alors général, reçoit le commandement de la Garde Volontaire. Il y poursuit l'œuvre de son prédécesseur et formateur : le Maréchal Pencroff. Officier de fer et habile stratège, il dédie sa vie au service de l'Empire et de ses populations. Si son devoir lui incombe de se préoccuper avant tout des affaires intérieures à l'Empire, il garde une obsession certaine pour les territoires extérieurs depuis l'affrontement de la Garde avec Pryftan en 169, dragon venu du Sud ayant emporté dans les flammes toute la frontière Sud de Fort Herobrine, et grand nombre de gardes, parmi lesquels ses camarades de formation. Homme d'anticipation il écrira quelques mois plus tard à l'attention du Général Pencroff et ce malgré la puissance réduite de la Garde à cette époque :

Ces puissances naïves, internes au territoire impérial et "indépendantes" comme elles aiment s'appeler se permettent encore aujourd'hui nombre de railleries à notre sujet. C'est tout à notre avantage. Leurs dirigeants se prélassent dans leur grandeur passée, leurs armées s'engourdissent jours après jours, persuadées que les exploits d'hier leurs feront gagner les batailles de demain. Qu'ils rigolent, se sera bientôt plus que leur seule option à notre égard. Non, ces figurants ne méritent pas notre attention. Les vraies menaces sont extérieures, dans ces contrées dont nous ne connaissons rien. Nous avons été chanceux de nous relever du passage de Pryftan. Ces menaces doivent être anticipées, traquées, et anéanties avant de pouvoir même poser le regard sur un impérial.
Dans cette optique, j'avance l'idée de la création d'un bataillon dédié à l'exploration de ces terres méconnues. Un bataillon d'intrépides et de braves; prêts à vivre d'inédites aventures et à faire de nécessaires sacrifices. [...]

L'année suivante, le bataillon d'exploration de la Garde est créé et ses premières expéditions confirment les dires du jeune officier. Bien plus tard, au lendemain de la bataille Verte, Ghideon décrit ce qu'il appelle la "Menace verte", et affecte au bataillon la mission de l'évaluer :

La présence de cette troupe orque à nos portes n'est pas anodine. Son mode opératoire est annonciateur du pire : ceci n'était au mieux qu'une avant-garde, et sans doute plutôt une troupe de reconnaissance. Il ne s'en conclut qu'une chose : une menace approche. Une menace verte. Notre devoir nous dicte de trouver cette menace, d'en évaluer le degré, puis de la détruire. Je confie au bataillon d'exploration la réalisation des deux premiers points. [...]

Si pendant plusieurs années, les recherches sont infructueuses, Ghideon persiste dans son pressentiment. Il travaille sur l'écriture de plans tactiques sur le combat contre des forces orques à partir de son expérience de la bataille Verte, et d'ouvrages impériaux. Avec le passage de la Garde en Armée en 251, il envisage des plans de campagne avec le déploiement d'un corps d'armée entier, chose alors inédite. La confirmation de la menace orque en 258 lui permet de mettre à exécution ceux-ci.


Plan stratégique de la Garde Volontaire

Quand Ghideon forme le corps d'armée de campagne "l'Infernal" et en prend le commandement, en 258, il dispose des informations transmises par les survivants du bataillon d'exploration et de quelques brouillons de cartes. Il met pourtant au point un plan de campagne développé en trois étapes majeures. La première consiste à marcher jusqu'aux terres encore habitées du Royaume de Belvy, d'y détruire la menace orque et d'établir de premières relations. Se faisant, le maréchal projette de rallier en plusieurs régiments des troupes locales régulières pour constituer une troisième division avec une partie de sa réserve. La deuxième est une étape de rapidité : balayer la région et anéantir chaque présence orque s'y trouvant. En clair, Ghideon veut prendre son ennemi de vitesse, et l'empêcher au maximum de se ressembler en affrontant ses forces séparément. Enfin, la dernière étape n'est autre que de briser le gros de l'armée orque s'étant déjà regroupé, au Sud des terres perdues de Belvy.
L'exécution de ce plan repose en majeure partie sur la mobilité du corps d'armée, et l'autonomie de ses divisions qui agissent chacune comme une petite armée. Quand une division entre en contact avec l'ennemi, elle le fixe le temps que les autres la rejoigne pour une attaque sur plusieurs flancs.

Plan stratégique de l'Union des Clans

L'Union des Clans est un rêve orque datant de plusieurs décennies et nourri par le clan des "Crocs Rouges", après que son chef de l'époque ait fait la rencontre avec Elgorn en 184 de notre calendrier, démon lui ayant promis l'existence d'un paradis pour son clan loin au Nord, un paradis qu'il faudrait atteindre par la force. Pendant des années, les Crocs Rouges travaillent à la réalisation de ce rêve. Leur objectif est simple : unir les clans orques et balayer tout sur leur chemin. Si les plus grandes troupes orques jamais réalisées sont appelées des hordes, ils désirent monter une "Grande Horde", une armée nomade qui balayerait tout sur son passage. De premiers accords sont rapidement faits avec d'autres clans orques, mais l'Union des Clans n'est elle figée qu'en 256, soit une génération plus tard.

La stratégie de l'Union des Clans se repose sur deux axes : Réunir puis anéantir. D'abord réunir l'ensemble des hordes orques de chaque clan, puis anéantir toute menace sur la route vers le Paradis recherché. Par ailleurs, si la perte de la reconnaissance orque envoyée au Nord en 242 alerte quant à la présence de résistance plus au Nord, la victoire sur le royaume de Belvy (qui perd les trois-quarts de son territoire, et la moitié de sa population) en 257 gonfle l'estime de l'Union. Ainsi, quand le bataillon d'exploration est trouvé et massacré en 258, "l'état-major" orque est certain que cet "ennemi du Nord" n'est pas un réel danger.

Le théâtre

La Belvy est un large territoire de plaines et forêts fermé au Nord par la chaîne des Titans, et au Sud par la mer Brumeuse et l'Océan des Mille Maux. Pendant des décennies, elle est occupée par le Royaume de Belvy, prospère nation majoritairement humaine. Au centre de son territoire se trouve la chaîne du Grand Rempart, montagnes abritant les Mines de la Maur'Ya et la nation des nains d'Acier.
En fin 258, la Belvy est presque totalement ravagée. Les frontières du Royaume éponyme ont été reculées aux terres à l'Est du Fleuve l'Inébranlable (traversant son territoire du Nord au Sud). Ses bourgs et villages ont été pillés, sa capitale Rampare, mise à sac, et sa population en partie massacrée. La Maur'Ya a elle fermée les yeux sur ce carnage et verrouillée ses portes, abandonnant son ancien partenaire commercial à son sort. Partout où le dit royaume a reculé, les orques ont avancé et proliféré.

Déroulement

Déclenchement de la campagne

Le sacrifice du bataillon

Depuis 242, le bataillon d'exploration concentre ses explorations sur la possible provenance des orques de la bataille Verte, poussant chaque expédition plus loin encore des frontières impériales au prix souvent de lourdes pertes. Au début de Radévard 258, le bataillon parvient sur la région de Belvy par l'Ouest et commence la cartographie de ces terres encore inconnues. Il traverse rapidement de premières ruines de villages et fermes, puis de bourgs. Son commandant, l'officier Daucy, se rend vite compte qu'une puissante force est à l'origine de ces ravages. Le bataillon continue sa route vers l'Est et fait état de la désolation de la région. A la mi Radévard, il est témoin de mouvements orques aux abords de l'Inébranlable, et assiste de loin à un assaut sur le passage de Beltour, position fortifiée humaine et seul accès aux restes du Royaume de Belvy. Daucy sait alors que la mission du bataillon a enfin été remplie : la menace verte a été trouvée. Il sait cependant aussi qu'il lui faut à présent gagner le Nord et en informer le commandement. Après consultation de l'état-major du bataillon, il est décidé de piquer vers le Nord, et tenter la traversée des montagnes, chemin dangereux mais le plus court. Daucy ignore à ce moment que ses troupes ont été repérées.

Après trois jours de marche, des éclaireurs alertent quant à l'avancée de deux colonnes orques dans leur direction. Le bataillon manœuvre à la hâte pour se diriger vers l'Ouest, d'où il est arrivé, mais d'autres troupes y sont repérées. Daucy se rend rapidement compte qu'il a été repéré depuis un moment, et qu'il se fait encercler. Il décide de mettre le bataillon en ordre de bataille mobile : les compagnies se tiennent prêtes au contact mais continuent d'avancer. La percée est la seule option restante en vue du rapport du rapport de force disproportionné. Les positions sont étendues sur un kilomètre et les compagnies déployées pour du tiraillement le 61 Radévard à l'approche des colonnes ennemies. Daucy veut dans un premier temps forcer les colonnes à se mettre en ligne, puis resserrer ses rangs pour traverser rapidement. Le temps presse d'autant plus qu'autres colonnes sont en marche, à l'Est, à l'Ouest et au Sud.

Le 62 Radévard à 14h, le bataillon entre en contact avec une première colonne d'environ deux mille orques qui plutôt que de se déployer en ligne se divise en trois colonnes plus courtes et continue son avancée sous le feu. Daucy est forcé de faire reculer en ordre ses hommes. A la tombée de la nuit les combats sont cessés. Si le contact au corps à corps a été évité, une autre colonne a rejoint la première pour faire face au bataillon. Jusqu'au 1er Tronvard, les gardes tiennent farouchement leur ennemi à distance et manœuvrent avec fluidité sous les instructions de leurs officiers. Les quelques assauts lancés sont repoussés par la cavalerie. Mais au soir, le bataillon est définitivement encerclé par un total de six colonnes. Au matin du 2 Tronvard, quand le Soleil se lève, il éclaire un ridicule point noir de bicornes au milieu d'une étendue verte : le bataillon est en carré, sa cavalerie restante en son centre. Daucy s'adresse au lieutenant Aisier, à la tête de la compagnie de hussards depuis la mort de son capitaine :

Notre position est compromise. Je ne vois aucun moyen de sauver le bataillon. Retournez voir le Général, faites-lui les adieux du 1er d'exploration qui a fidèlement exécuté ses ordres, et portez lui l'étendard qu'il nous avait donné et que nous ne pouvons plus défendre, il serait trop pénible en mourant de le voir tomber aux mains ennemies. Vous lui ferez le rapport de nos observations.

Alors que les colonnes ennemies donnent l'assaut, les hussards profitent de la mêlée et s'élancent. Un tiers passe la nuée ennemie, et regagne le Nord en direction des frontières impériales. Derrière, le bataillon est anéantit.

Mobilisation de "l'Infernal"

Le 47 Tronvard 258, neuf hussards rentrent sur Fort Herobrine : ce sont les uniques survivants du bataillon d'exploration. Le Général Zorn leur fait rendre les honneurs au commandement de Fort Herobrine, où défilent tour à tour les troupes casernées dans le désert, suivies de la Garde d'Elite. Le hussard le plus gradé, un maréchal-des-logis, est nommé Commandant du bataillon. Les huit autres sont promus officiers et assignés comme cadres. Il leur est confié de reformer le bataillon sous trois semaines. Le Général Zorn a lui enfin retrouvé la trace des orques qu'il recherchait. Il écrit à son second, le Général Thalkion.

Nous ne pouvons laisser cette menace orque persister plus longtemps. Les massacres qu'elle a mené dans le Sud ne peuvent être laissés impunis et pire encore, réitérés sur les terres impériales. Je vais ordonner la mobilisation d'un corps d'armée de campagne. Il sera la plus grande force armée que n'ayons jamais mise à l'œuvre. J'en prendrai personnellement le commandement et je vous confie à vous, mon ami, la direction de la Garde en mon absence. Le Maréchal Pencroff saura vous assister si le besoin s'en fait sentir.

Le lendemain, le massacre du bataillon d'exploration est affiché à la une du journal de l'Armée et indigne les troupes. Deux jours plus tard, est transmis l'ordre de mobilisation d'une partie des troupes terrestres pour la création d'un Corps d'Armée : l'Infernal. La division Glavallis, la brigade de la Vieille Garde et une partie de la réserve sont mobilisées, et reçoivent l'instruction de rejoindre Fort Herobrine. A côté, le Général Zorn fait également mettre sur le pieds de guerre une partie du Corps des Maréchaux : sa division et quelques régiments de cavalerie du Maréchal Pencroff.
Après plusieurs jours de marche pour une partie des troupes, l'ensemble du Corps est réuni le 61 Tronvard 258. Les jours suivants officiers sont consultés, les cartes étudiées, et les ordres de marche et de bataille sont transmis. La chaîne logistique est préparée avec minution sous la supervision du général Berthier. Approvisionner des troupes situées à des centaines de kilomètres est sans doute le plus grand défi de la campagne. Enfin, le 9 Pénavard, l'Infernal quitte Fort Herobrine aux sons du "Chant du départ" et de "l'Empire est éternel".

Secours du royaume de Belvy

Traversée du Col des Hommes sans Peur

A la sortie du territoire impérial par le Sud, l'absence de routes sur le chemin de l'Infernal se fait sentir, et ralentit sa progression. Malgré cela, 1e 31 Pénavard, il arrive en contrebas de la Chaîne des Titans après avoir marché pendant vingt-deux jours. Les deux divisions du Corps sont séparées de dix kilomètres, et la réserve elle, est stiuée derrière à cinq kilomètres. Le Général Zorn sait que contourner cette chaîne montagneuse lui prendrait au moins un mois, et ne l'a donc pas fait. Il veut repérer des cols, et les emprunter. Des hussards sont envoyés en repérage et le lendemain, trois cols sont jugés praticables.

Le 34 Pénavard, les troupes reçoivent l'instruction de traverser les cols des Braves, des Hommes sans Peur et des Vaillants, ainsi nommés pour les encourager. Les canons sont démontés et installés sur des luges en bois tirées par des cordes. Des hussards sont envoyés dans chaque col les traverser, signaler les possibles obstacles puis sont chargés d'atteindre les plaines de l'autre côté et d'y faire de la reconnaissance. Engagé dans le col des Hommes sans Peur, le Général Zorn galvanise ses hommes et avance en tête de la colonne. En douze jours, les massifs sont traversés. Seuls sept gardes y auront trouvé la mort, enlevés par un éboulement de rocs. Ainsi, le 46 Pénavard 258, l'Infernal s'engage sur le territoire du royaume de Belvy.

Combats de Tamur

Le 47 Pénavard, des éclaireurs de la première division rencontrent un détachement orque en marche vers le Sud. Ce détachement est rapidement identifié comme une arrière-garde, et pris en chasse par l'avant-garde de la division constituée de mille voltigeurs, huit cents grenadiers et deux cents carabiniers. A leur tête, le Général de la 1ère brigade Lecourbe rattrape l'ennemi le 48 à un petit bourg : Tamur. L'état de ruine du bourg confirme la présence d'une plus grande force orque plus au Sud. Lecourbe, en connaissance de la supériorité physique des peaux-vertes, fait détacher ses voltigeurs en compagnies pour entreprendre une manœuvre de tiraillement aux abords du bourg.

A 14h l'assaut est donné et les tirailleurs avancent. Ces habiles tireurs fauchent pendant de longues minutes tout ce qui se trouve devant eux et ne manquent pas de reculer à chaque tentative de charge de l'adversaire. La masse orque, éclaircie et rendue inoffensive se replie sur Tamur même après trente minutes d'échecs. Leur chef, Mork (ou Gork selon les sources des combattants) veut forcer les gardes à entrer dans le bourg où il pense dominer au combat au corps à corps. Cette erreur coutera la vie du reste de l'arrière-garde orque. Une des erreurs communes des ennemis de la Garde est de penser que ses forces sont uniquement constituées d'humains. Or, Lecourbe fait mettre ses grenadiers et carabiniers en trois colonnes, avec à la tête de chacune une compagnie de chimères : "La Meute", hommes-loups de la 2e de grenadiers du 7e de ligne, "Les démons du Nord", hommes-ours de la 1ère de grenadiers du 4e de ligne et " ", hommes-reptiles de la 2e de carabiniers du 1er léger. Les colonnes se mettent en marche à 14h50, Lecourbe et les officiers en tête. Quand les premiers orques se ruent sur elles, c'est en levant la tête qu'ils découvrent alors l'ennemi qu'ils affrontent. Tamur est nettoyé à la baïonnette en moins d'une heure. Les fuyards orques sont cueillis par les voltigeurs déployés autour du bourg.

Bataille de la Grande Botte

{en cours de rédaction} La Garde rattrape la Horde des Crocs d'Acier en route pour la capitale du royaume de Belvy, et sa cavalerie légère la force à faire volte fasse en l'harcelant. La première division prend elle en même temps position sur le plateau de la Grande Botte. Au rapprochement de la Horde orque, le Maréchal Zorn fait abandonner le plateau, et positionner la division en face, en contrebas. La deuxième division elle est dissimulée plus loin. La Horde pense alors en un repli de la Garde dû à son infériorité numérique. Prise du plateau par la Horde. Attaques de nuit orques : repoussées. Attaque du plateau par l'Est. Arrivée de la deuxième division par l'Ouest, qui prend de flanc la horde au matin. Les troupes orques, mal déployées, surprises par l'arrivée d'une autre division (dont la nuit avait caché l'avancée), sont écrasées et contraintes au repli vers le Sud.

A la suite des combats de Tamur, un détachement de hussards et dragons (1er bataillon du 1er de hussards et du 1er de dragons) est formé et chargé de rattraper la horde orque plus au Sud et de la ralentir. Plusieurs charges sont menées. A quelques reprises, les dragons sont démontés et tiraillent l'arrière orque. Après deux jours d'harcèlement, le 49 Pénavard, les orques cessent leur mouvement pour faire face aux troupes de la Garde.

A 20h à cinq kilomètres au Nord, Zorn fait positionner la première division sur le plateau de la Grande Botte. La deuxième division est elle arrêtée derrière une forêt, à sept kilomètres au Nord-Ouest. A 21h, alors que la horde orque se prépare à attaquer le plateau, le Général Zorn ordonne le départ du plateau et fait reculer à quatre kilomètres de celui-ci la première division. Les orques en prennent possession, assurés que ce mouvement était un début de repli. Dans la nuit, deux assauts orques sont tentés à couvert de la nuit sur la première division et sont repoussés sans mal.

Bataille de la Grande Culbute

{en cours de rédaction} Les fuyards de la Horde des Crocs d'Acier sont poursuivis par l'Infernal. Ils sont stoppés au Sud par la cavalerie du royaume de Belvy, et broyées des deux côtés. Aucun survivant n'est laissé.


Percée de Nérévard 258 : l'offensive de Zorn

54 Pénavard : accord avec le royaume de Belvy --> création de la 3e division et réorganisation de l'ordre de bataille.
Ravitaillement (boulets, balles, poudre) fait par deux zeppelins.

Combats de Saulin

{en cours de rédaction} La 3ème division rencontre des troupes orques sur son chemin, dans les ruines du bourg de Saulin. Saulin est canonné puis pris sous l'assaut de la 1ère brigade.

Combats de Narnin

{en cours de rédaction}


Prise de Rampare

{en cours de rédaction} La première division arrive à Rampare et fait face à une partie de la Horde des Gueules de Dragon. Elle tient l'ennemi dans les ruines avant l'arrivée de la troisième puis la deuxième division. Le Corps, réuni, force le chemin dans les ruines et massacre les orques présents. Un quart des forces orques parvient à se replier.

Bataille des Morts

{en cours de rédaction} Le Corps poursuit les survivants de la prise de Rampare. La poursuite l'amène au Grand Cimetière, lieu de la bataille ayant mené à la chute de Rampare et des bourgs alentours. La deuxième division pénètre le cimetière, les deux autres le contourne. Les légions orques tenant le Cimetière sont poussées au repli et cueillies à la sortie.


Bataille des Colonnes

{en cours de rédaction} Les survivants de la Bataille des Morts conduise le Corps vers la position supposée du reste de la Horde. Estimée au même nombre que celle des Crocs d'Acier, il ne lui est supposé que sept à huit mille guerriers restants. Or, ce sont vingt-cinq mille orques qui dévalent, confiantes, les collines sur lesquelles sont arrivées les divisions de la Garde. L'artillerie est mise en trois grandes batteries et tire au boulet, puis à la mitraille. L'avancée orque est stoppée net. La majorité des troupes sont mises en colonnes, et chargent, appuyées par des charges de flanc de la cavalerie. Le choc contraint au recul les orques. Le reste de la Horde parvient à se replier de manière plus ou moins organisée.

Combats du bois des Caures

{en cours de rédaction} Escarmouches entre l'avant-garde du Corps et l'arrière-garde de la Horde des Gueules de Dragon.

Bataille des Cendres

{en cours de rédaction} L'avant-garde, appuyée par les deux premières brigades de la troisième division, perce l'arrière-garde orque et contraint la Horde à déployer des troupes pour faire face. La première et deuxième division débouche de chaque côté de la forêt, menacent les flancs orques et fait s'arrêter et se déployer la Horde dans sa totalité. Après plusieurs heures de combat, le Maréchal Zorn ne parvient pas à faire flancher la bataille en sa faveur. Il fait reculer le centre dans un semblant de repli dans la forêt et envoie des messagers vers la gauche et la droite pour donner ses instructions. Le gros du dispositif orque s'engouffre en cohue dans la forêt. Plus tard, Zorn fait s'arrêter ses troupes, et fait allumer une ligne de feu devant elles. Le vent pousse le feu sur les orques. A l'extérieur de la forêt, les orques restants sont isolés et massacrés. Les survivants du feu de forêt sont attendus sous une pluie de balles et mitraille. La Horde est entièrement massacrée.


Manœuvre des Braves

Avancée audacieuse du Corps pour parvenir à faire face à la Grande Horde dans la vallée au Sud du territoire de Belvy.

Combats d'Obre

Combats de Graisier

Passage de la Veilleuse

La percée des Valeureux

Bataille de la Vallée Rouge

Conséquences

Le Corps d'Armée "l'Infernal", mené par le Maréchal Zorn défait à la suite trois armées orques en quatre batailles majeures. La victoire est pour la Garde Volontaire totale. Elle a à la fois réaffirmé sa puissance tactique et surpassé ses limites. Ses hommes ont marché des centaines de kilomètres, traversé des montagnes, libéré une région de la guerre et vaincu avec bravoure leur ennemi. Le Royaume de Belvy retrouve à l'issue de la campagne la totalité des terres qu'il avait perdu.

Pertes

A l'issue de la Campagne, les pertes orques sont estimées "indénombrables". En effet, plus de 98 000 orques sont pointés morts ou disparus. Environ 7 000 sont faits prisonniers, puis exécutés les jours suivants.


Traité des Valeureux

{en cours de rédaction} Accord entre la Garde et le Royaume de Belvy. Celui-ci remercie la Garde en lui offrant des troupes qui deviendront la première division étrangère et jure fidélité au Consulat et à l'Empire.

Opération de la "Sape"

{en cours de rédaction} Des troupes sont dépêchées dans les camps orques pour y purger le Mal.

Campagne de la Maur'Ya

{en cours de rédaction} Les sales nains de la Maur'Ya, après avoir lâchement abandonné leur allié le Royaume de Belvy aux mains orques, tentent de lui prendre ses anciennes terres. La Garde force l'entrée de leurs mines et les massacre jusqu'au dernier.

Description

Forces en présence

Corps d'Armée "l'Infernal"

Au début de la campagne, le premier ordre de bataille du Corps d'Armée "l'Infernal" est formé à partir de troupes de la Garde Volontaire et du Corps des Maréchaux. Plus tard, après la bataille de Tamur, un nouvel ordre de bataille est dressé, comprenant des réguliers du Royaume de Belvy.

1er ordre de bataille

1ère Division :
Composée de la division Glavallis.

  • 1ère brigade :

- 1er d'infanterie légère
- 1ère batterie du 1er bataillon du 1er d'artillerie à cheval
- 1er et 2e bataillons du 1er de hussards
- 2e bataillon du 2e de chevau-légers

  • 2e brigade :

- 1er d'infanterie de ligne
- 2e d'infanterie de ligne
- 2e bataillon du 1er d'artillerie à pieds
- 1er bataillon du 2e de chevau-légers
- 1er de dragons

  • 3e brigade :

- 4e d'infanterie de ligne
- 7e d'infanterie de ligne
- 2e batterie du 1er bataillon du 1er d'artillerie à cheval
- 3e bataillon du 1er de hussards
- 3e bataillon du 2e de chevau-légers

  • Arrière :

- 2e et 3e compagnies de sapeurs
- 1ère et 2e compagnies du train d'artillerie
- 2e compagnie du train d'équipage
- Compagnie médicale de la Garde


2e Division :
Composée de la Division Zorn, de la brigade d'Esperey, et des dragons de Filranmel.

  • 1ère brigade :

- 1er de fusiliers-grenadiers
- 2e bataillon du 1er de tirailleurs-grenadiers
- 2e et 3e compagnies de hussards-vélites
- Dragons de Filranmel
- 1ère batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval

  • 2e brigade :

- 2e de tirailleurs-grenadiers
- 1er d'infanterie "impérial-grenadier"
- 2e d'infanterie "impérial-grenadier"
- 1ère compagnie de hussards-vélites
- 1ère, 2e et 3e compagnies de cavalerie "colonel-général"
- Batterie d'artillerie à pieds divisionnaire

  • 3e brigade :

- 2e de fusiliers-grenadiers
- 1er bataillon du 1er de tirailleurs-grenadiers
- 4e et 5e compagnies de hussards-vélites
- 4e et 5e compagnies de cavalerie "colonel-général"
- 2e batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval

  • Arrière :

- Bataillon du train de la division Zorn
- Ambulance de la division Zorn


Réserve :

  • Brigade de réservistes tolwhigiens :

- 1er d'infanterie réserviste
- 2e d'infanterie réserviste

  • Brigade Nansouty :

- 1er de cuirassiers
- 2e de cuirassiers

  • Brigade de la Vieille Garde :

- Régiment de la Vieille Garde à pieds
- Régiment de la Vieille Garde à cheval

  • Parc d'artillerie de réserve :

- 3e bataillon du 1er d'artillerie à pieds


2e ordre de bataille

1ère Division :
Composée de la division Glavallis.

  • 1ère brigade :

- 1er d'infanterie légère
- 1ère batterie du 1er bataillon du 1er d'artillerie à cheval
- 1er et 2e bataillons du 1er de hussards
- 2e bataillon du 2e de chevau-légers

  • 2e brigade :

- 1er d'infanterie de ligne
- 2e d'infanterie de ligne
- 2e bataillon du 1er d'artillerie à pieds
- 1er bataillon du 2e de chevau-légers
- 1er de dragons

  • 3e brigade :

- 4e d'infanterie de ligne
- 7e d'infanterie de ligne
- 2e batterie du 1er bataillon du 1er d'artillerie à cheval
- 3e bataillon du 1er de hussards
- 3e bataillon du 2e de chevau-légers

  • Arrière :

- 2e et 3e compagnies de sapeurs
- 1ère et 2e compagnies du train d'artillerie
- 2e compagnie du train d'équipage
- Compagnie médicale de la Garde


2e Division :
Composée de la Division Zorn et de la brigade d'Esperey.

  • 1ère brigade :

- 1er de fusiliers-grenadiers
- 2e bataillon du 1er de tirailleurs-grenadiers
- 2e et 3e compagnies de hussards-vélites
- 4e compagnie de cavalerie "colonel-général"
- 2 pièces de 12 livres d'artillerie à pieds
- 2 pièces de la 1ère batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval

  • 2e brigade :

- 2e de tirailleurs-grenadiers
- 1er d'infanterie "impérial-grenadier"
- 2e d'infanterie "impérial-grenadier"
- 1ère compagnie de hussards-vélites
- 1ère, 2e et 3e compagnies de cavalerie "colonel-général"
- 2 pièces de 12 livres et 2 obusiers d'artillerie à pieds
- 2 obusiers de la 1ère batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval


  • 3e brigade :

- 2e de fusiliers-grenadiers
- 1er bataillon du 1er de tirailleurs-grenadiers
- 4e et 5e compagnies de hussards-vélites
- 5e compagnie de cavalerie "colonel-général"
- 2 pièces de 12 livres d'artillerie à pieds
- 2 pièces de la 1ère batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval


  • Arrière :

- Bataillon du train de la division Zorn
- Ambulance de la division Zorn


3e Division :
Composée de la brigade de réservistes tolwhigiens, de réguliers du Royaume de Belvy, du 3e bataillon d'artillerie à pieds et des dragons de Filranmel.

  • 1ère brigade :

- 2e d'infanterie étrangère
- Dragons de Filranmel
- 2e batterie du 2e bataillon du 1er d'artillerie à cheval

  • 2e brigade :

- 1er d'infanterie étrangère
- 1er d'infanterie réserviste
- 1er et 2e bataillon de cavalerie étrangèrev - 2e batterie du 3e bataillon du 1er d'artillerie à pieds

  • 3e brigade :

- 3e d'infanterie étrangère
- 2e d'infanterie réserviste
- 3e bataillon de cavalerie étrangère
- 1ère batterie du 3e bataillon du 1er d'artillerie à pieds

  • Arrière :

- Train étranger
- Service médical étranger
- Génie étranger


Réserve :

  • Brigade Nansouty :

- 1er de cuirassiers
- 2e de cuirassiers

  • Brigade de la Vieille Garde :

- Régiment de la Vieille Garde à pieds
- Régiment de la Vieille Garde à cheval


Union des Clans

Annexes

Bataille des "Mille Maux"

{en cours de rédaction} Affrontement entre la marine de la Garde et les créatures maritimes de l'Océan des Milles Maux.

Trivia

Peu après la fin des affrontements, le Général Lannes dira de la campagne "Ghideon souffla sur les orques, et les orques cessèrent d'exister.".

A l'approche de la traversée du Col des Hommes Sans Peur, Ghideon pinça l'oreille d'un des grenadiers avec lesquels il marchait alors qu'il contemplait cette muraille de roc : "Regarde donc mon brave, tu as tellement bien fait ton travail qu'il te faut maintenant marcher sur des centaines de kilomètres et traverser ces imposants massifs pour affronter ton ennemi le plus proche !"

A la fin de la Campagne Verte, le Général Zorn s'exclama : "Je suis sincèrement le plus grand ami du peuple orc. Je l'ai débarrassé d'une tâche qui salissait son existence. Je suis certain qu'il saura m'en être reconnaissant."

Bibliographique