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Campagne Verte

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=== Combats de Narnin ===
Dans la fin d'après-midi du 10 Nérévard, la brigade Wakouma atteint le bourg de Narnin, et s'arrête à un kilomètre de celui-ci. Depuis deux jours, les éclaireurs ont repéré une force orque à proximité de la brigade. N'ayant plus trouvé sa trace depuis le 10 au matin, le Chevalier-Grenadier Wakouma est certain que la masse orque s'est tapie dans les ruines du bourg. Ne souhaitant pas dévier de leur route les brigades Bondaulde et Srajo, il fait prévenir l'état-major de la deuxième division qu'il a les forces nécessaires pour s'occuper de cette menace. Avant d'aller rejoindre le bivouac de ses hommes, il profite de l'obscurité pour s'approcher des abords du bourg accompagné d'une dizaine de hussards-vélites. Au Nord, entre le bourg et le fleuve la Sentinelle, il repère un mince filet de terre d'un peu plus de cinq cent mètres de large. Lui alors vient en tête que se serait l'endroit parfait pour être attaqué en embuscade.<br>
Le 11 au matin, la brigade se met en marche sur le filet de terre repéré par la veille. Le 2e bataillon du 1er de tirailleurs-grenadiers est disposé en ligne. Entre lui et le bourg, le 1er de fusiliers avance en colonnes. A côté de ces colonnes, cachées de la vue du bourg par celles-ci, l'artillerie de la brigade (composée de deux pièces de douze et deux pièces de six) se déplace une colonne. A 7h30, comme Wakouma l'attendait, des orques sortent du bourg et attaquent la colonne d'infanterie. Mise en ligne, elle fait feu. Derrière, l'artillerie se déploie. Alors que malgré le feu la nuée orque progresse, le centre de la ligne recule derrière l'artillerie, déployée et chargée à la mitraille. Un seul tir suffit à faire stopper l'avancée ennemie : il arrache tout son avant. Le bataillon de tirailleurs-grenadiers se dispose sur la droite de la ligne, et ouvre le feu sur le flanc orque. En vingt minutes de combat, les orques débandent en désordre dans le bourg. Ils sont arrêtés par la cavalerie de la brigade, la 4e compagnie de cavalerie "colonel-général" en tête, ayant attendue qu'ils quittent les ruines pour y passer et se disposer derrière eux. Les peaux-vertes sont encerclées. A la vue de l'avancée des bouches à feu dont elles avaient vu le carnage, elles déposent les armes et se rendent. Il est 8h30, environ deux mille orques sont capturés, et un millier est déjà tombé. Wakouma est stupéfait de voir ce qu'il considérait comme de violents guerriers se rendre après une si mauvaise lutte. Il fait amasser les prisonniers au bord de la Sentinelle et met en place une "grande baignade". Les deux mille orques sont poussés à l'eau. Ceux qui tentent de remonter sur la rive sont attendus à la baïonnette. A 10h, la brigade reprend sa route.
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