Modifications

Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Campagne Verte

2 252 octets ajoutés, 28 juillet 2021 à 12:34
aucun résumé de modification
Le 19 Nérévard au soir, le corps établit plusieurs bivouacs après la bataille des Morts. Le 20 Nérévard au matin, des hussards sont projetés pour essayer de trouver la trace des fuyards de la veille. Vers 13h, le groupe orque est repéré plus au Nord, le corps se met alors en marche. A la façon d'avancer des orques, Ghideon remarque que ceux-ci semblent se laisser poursuivre. Il en déduit que le corps est conduit vers une nouvelle force orque. Pour autant, en vue des batailles gagnées depuis le début de Nérévard et donc des effectifs ennemis décimés, il estime celle-ci à dix mille peaux-vertes environ, au plus.<br>
Après plusieurs jours de poursuite, le 26 Nérévard, le corps atteint à midi le bas d'un ensemble de grandes collines. Les divisions sont arrêtées à quelques kilomètres pour pouvoir au besoin faire tirer l'artillerie sur les pentes. La deuxième division (division Degole) est disposée au centre, la première (division Lannes) sur l'aile droite et la troisième (Division Rollet) sur l'aile gauche. La réserve comme à son habitude est arrêtée derrière le centre. A 13h, de lourds tambours se font entendre par les troupes de la Garde. Peu de temps après, une nuée verte est aperçue à l'horizon et avance. Plus de six mille orques dévalent les pentes des collines, en une épaisse masse. L'artillerie est disposée en trois grandes batteries. Une A 13h30, une cinquantaine de pièces font se tiennent prêtes à faire feu. Derrière, sur le sommet des hauteurs, une nouvelle nuée fait son apparition. C'est plus qu'une quinzaine de milliers d'orques qui s'avancent alors au loin, à la surprise de l'état-major. Sur l'aile gauche, des monteurs orques sont repérés tentant d'approcher la deuxième batterie. Le 2e de chevau-légers, équipé de lances et le 1er de dragons sont envoyés en leur direction. A 13h45, la première nuée orque n'est plus qu'à un kilomètre du dispositif de la Garde, et semble s'amasser pour attaquer le centre. Ghideon veut profiter de son espacement avec le reste des guerriers pour la faire débander, puis se redéployer pour faire face ensuite à la deuxième attaque. Sous les ordres du maréchal, le colonel Pernetti prépare à faire charger la première batterie située au centre à la mitraille, après qu'elle ait tiré de premiers boulets ronds. Le choc est inévitable, l'état-major le sait. Malgré le travail de l'artillerie, la troupe ennemie est trop dense pour être brisée. Ghideon fait alors mettre en colonnes les six régiments d'infanterie de la division Degole. Sur chaque flanc de la division, les brigades Esperey et Ney se préparent à avancer et faire feu sur les cotés ennemis. A 13h50, les chevau-légers du 2e chargent de plein fouet les monteurs orques, lances en main. Ceux-ci sont immobilisés. Derrière, le 1er de dragon se scinde en bataillons. Le premier rejoint la mêlée, et permet le recul des chevau-légers, leur travail de choc étant fait. Les deux autres s'écartent vers la gauche et la droite, et chargent de flanc le groupe orque. Après plusieurs minutes de combat, les monteurs sont débandés. A cinq-cents mètres du centre, le premier groupe orque essuie les tirs de la première batterie d'artillerie et est trouée de toutes parts. A 14h, elle n'est plus qu'à soixante-quinze mètres de la batterie, et des colonnes. Plusieurs orques semblent alors s'avancer. Un aide de camp du maréchal Zorn raconte la scène : "La cinquante d'orques qui s'avança semblait différente des autres. Pour seul habit une sorte de tunique, ils portaient des colliers et bracelets d'os. Certains tenaient en main des bâtons. Ils commencèrent à agiter leurs bras, et brailler dans un de ces dialectes incompréhensibles. Nous comprirent plus tard qu'il s'agissait de shamans, de puissants sorciers orques. Qu'importe, leur comportement agaça rapidement le Maréchal, qui fît un signe de tête au colonel Pernetti. Les vingt bouches à feu de la batterie ouvrirent le feu simultanémentà la mitraille. Des shamans et de l'avant orque, il ne resta rien." A la suite des premiers tirs à la mitraille, les colonnes d'infanterie, menées par Ghideon se mettent en marche.
Les survivants de la Bataille des Morts conduise le Corps vers la position supposée du reste de la Horde. Estimée au même nombre que celle des Crocs d'Acier, il ne lui est supposé que sept à huit mille guerriers restants. Or, ce sont vingt-cinq mille orques qui dévalent, confiantes, les collines sur lesquelles sont arrivées les divisions de la Garde. L'artillerie est mise en trois grandes batteries et tire au boulet, puis à la mitraille. L'avancée orque est stoppée net. La majorité des troupes sont mises en colonnes, et chargent, appuyées par des charges de flanc de la cavalerie. Le choc contraint au recul les orques. Le reste de la Horde parvient à se replier de manière plus ou moins organisée.
=== Combats du bois des Caures ===
contributeur
898

modifications

Menu de navigation