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Campagne de Filranmel

3 363 octets ajoutés, 2 février 2021 à 15:29
En effet, le maréchal Pencroff se souvint d'un savant exposé que lui avait fait l'amiral Wariow sur l'utilisation de brulots, petits navires enflammés qui sont jetés en direction des vaisseaux de guerre pour leur propager leurs incendies. La méthode, bien que couteuse, pouvait suffire à endommager suffisamment les murailles, visiblement peu entretenues, et espérer une percée. Le plan était simple: commander une grande quantité de poudre, la charger à bord de charrettes, et lancer les attelages en direction des murailles avec leur cargaison de barils de poudre enflammés, en espérant qu'un moins quelques-uns des charriots atteignent la muraille.<br>
Il fallut quelques jours pour passer commande des barils de poudre nécessaires, qui firent la route depuis les arsenaux de Middenheim. La poudrière de l'arsenal avait envoyé tout son excédant, soit près d'une tonne d'explosifs. Quatre attelages furent préparés, chacun portant près de 250 kilos de poudre noire. Au matindu 27 cidélia, peu avant le lever du jour, des volontaires conduirent les attelages dans la plaine, à découvert, au plus près des murailles, afin de maximiser leurs chances d'atteindre leur objectif. Quand ils furent assez près, ils embrasèrent les toiles des charriots, et fouettèrent les chevaux qui partirent en trombe en direction de la ville de Tamur.<br> Sur les quatre attelages, deux furent dirigés vers la lourde porte, dans l'espoir d'y faire quelques dommages. les deux autres furent dirigés vers des point faibles des murailles.<br>La première charge explosa auprès de la porte mais cette dernière, fortement ferrée, tint le choc. La deuxième charge dirigée vers la porte n'atteint pas son but, l'attelage s'étant arrêté trop tôt.<br>La troisième charge sauta également trop tôt, mais son souffle tua une partie des soldats des mines qui, réveillés par les deux première explosions, s'étaient penchés par dessus la muraille.<br>Enfin, la dernière charge sauta au pied d'une tour qui semblait tenir dans un équilibre précaire: ce fut un succès. L'édifice, déjà instable, s'écroula sur lui même en entrainant une portion de la muraille. L'unique escalier de ce coyté de la porte fut également emporté, empêchant d'approvisionner les canons. Un monticule de débris et de pierres offrait un passage vers l'intérieur des murs: la voie était ouverte.<br> Les grenadiers du Maréchal Pencroff et les fantassins du général Suljii, formés en colonnes d'assaut par cinq, se ruèrent sur la brèche, baïonnette au canon. Dans les murailles, la population, réveillée par le fracas des explosions et de l'effondrement de ses défenses, fut prise de panique. Les conscrits, peu expérimentés et découragés par la tournure des batailles précédentes, n'en furent que d'autant moins combatifs, et nombre d'entre eux désertèrent avec leur famille. Enfin, les soldats de métier du royaume, lansquenets, arquebusiers et jagers ayant survécu à la bataille du sillon des anges; eurent à affronter presque seul l'intégralité de l'attaque.<br> D'âpres combats prirent place dans l'enceinte des murs, alors que les soldats du maréchal envahissaient Tamur. Les défenseurs de la muraille furent rapidement vaincus et massacrés, et la garde prétorienne du royaume se replia dans le château. 3 000 de ces soldats d'élites se préparèrent à tenir le siège auprès de leur roi, mais ils étaient seuls à présent, les reste de l'armée ayant été anéantis.<br> Le château fut encerclé par la division "Pencroff", tandis que les soldats du général suljii furent employés à fouiller les rues pour capturer les ennemis restants. Menace fut faite d'incendier l'édifice et de le réduire en cendres corps et biens: le roi des mines capitula finalement. La victoire était complète.<br> Quelques combats sporadiques eurent encore lieux dans les rues, mais toute résistance fut rapidement abolie. La population civile, malgré quelques dommages collatéraux, fut épargnée: les soldats de la garde et du maréchal ne s'adonnent jamais aux exactions qui sont l'apanage des barbares. Il fallut toutefois contenir les velléités vengeresses des elfes, mais ces derniers, emprunts de la noblesse qui les distingue souvent, ne se laissèrent pas aller à d'inutiles démonstrations de violence.<br> 
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