Modifications

Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Campagne des immaculés

1 025 octets ajoutés, 17 avril 2021 à 17:04
Vers dix-huit heures, l'infanterie des légions de granit et de jade avait été totalement anéantie, et les bacheliers des deux légions avaient également péri sous les assauts des troupes du maréchal. Mais le bilan était également très lourd pour le corps des maréchaux. Si il avait pu dissoudre les deux légions, exception faites des chevaliers, son avant-garde avait été particulièrement éprouvée. Dans l'assaut d'infanterie et les combats qui s'en étaient suivis, le régiment de vélites-carabiniers avait perdu 200 hommes sur les 1 000 de son effectif. Pour sa bravoure à la tête de son unité, le lieutenant-colonel Fournier, qui avait été blessé à la poitrine par un coup de rapière, fut nommé Colonel sur le champ de bataille. Quant aux régiments de tirailleurs-grenadiers, ils avaient perdus chacun près d'un dixième de leurs forces. Les deux divisions, elles, engagées plus tardivement au corps-à-corps, avaient essuyé de moindres pertes et réussi à faire subir de très lourds dégâts à l'ennemi. En somme, le bilan était plus que favorable au maréchal: ses pertes, bien que tragiques, étaient sans commune mesure avec les milliers de cadavres que les légions de granit et de jade avaient laissés derrière elles. La victoire était consommée, mais la fuite de 3 000 chevaliers était tout de même préoccupante. On peut se surprendre d'ailleurs que la cavalerie des deux légions ait été si tardivement engagée, et que la cavalerie lourde se soit même soustraite au combat: de toute la bataille, la cavalerie des deux légions n'avait en effet joué qu'un rôle minime et n'avait presque rien tenté. Ce fait curieux tient sans doute dans la composition des rangs des chevaliers: il s'agit en effet des plus riches paladins, capables de posséder destrier et armure, et donc souvent issus de la noblesse locale. On comprend alors que l'église soit plus frileuse à engager, et surtout à risquer inutilement cette arme, pourtant si stratégiquement avantageuse.<br>
Quand la nuit tomba sur Thelore, le maréchal rappela ses troupes et ordonna que l'on se prépare à marcher vers l'est. Les blessés les plus graves furent laissés aux habitants de Thelore, dont les propriétés avaient été protégées et qui acceptèrent volontiers de prêter main forte. Cette générosité de la population locale fut récompensée: avec ses blessés, le maréchal laissa une forte somme en pièces d'or, s'assurant ainsi du bon traitement de ses soldats que l'on reviendrait chercher après la campagne. Le colonel Fournier, blessé, fut désigné pour gérer cette garnison de blessés jusqu'au retour du corps; il laissa donc le commandement de son régiment au commandant Kelerman. Dès le surlendemain, le corps reprit sa marche. De leur coté, les chevaliers de la lumière, de granit et de jade se rassemblèrent en une colonne de 3 000 hommes, qui entama une retraite vers l'est, avant de pouvoir retenter un mouvement offensif.<br>
Bilan de la bataille: '''Victoire tactique et stratégique des impériaux''', destruction des légions de jade et de granit exception faite de leurs chevaliers. Création d'une "Colonne" de chevaliers de l'église de 3 000 hommes à partir des restes des deux légions détruites.<br>
'''Bataille des moissons'''<br>
Le '''22 Agrevent 265''', un nouvel affrontement d'envergure eut lieu entre le corps des maréchaux et les paladins de la veine-noire. En effet l'église, à la nouvelle de la destruction de ses dernières légions nomades, avait rassemblé ses deux dernières légions, les légions de l'est et de l'ouest, qui étaient vouées à la protection du territoire des bas-plateaux. A ces deux cohortes étaient venus se joindre les 3 000 chevaliers, formant ainsi une formidable ligne de défense qui était venue se ranger en ordre de bataille dans une plaine bordant la veine-noire. La précédente défaite essuyée par l'église à Thelore avait apprise à ses meneurs à se méfier des reliefs; ils avaient donc choisi, pour affronter une nouvelle fois les troupes du maréchal Pencroff, un terrain aussi plat que possible, et qui avait l'avantage d'être bordé sur le flanc sud par le fleuve.<br>
Le maréchal Pencroff, que les éclaireurs avaient renseigné sur la disposition des deux légions ennemies, avait redisposé ses troupes.<br>
'''WIP'''<br>
Le '''22 Agrevent 265''', poursuite des restes des légions de granit et de jade arrêtée par la rencontre des légions de l'est et de l'ouest rassemblée à des éléments des légions de granit et de jade. Le corps arrête sa marche et se déploie à temps pour essuyer une contre-attaque massive de cavalerie. Les régiments d'infanterie du corps forment le carré et repoussent les cavaliers malgré de lourdes pertes. L'artillerie à pieds et à cheval du corps est mise en batterie et pillonnent les légions adverses, qui ne peuvent répondre. Ces dernières retrogradent en bon ordre, le corps des maréchaux ne poursuit pas. Status-quo stratégique.<br>
Temps mort utilisé par l'ennemi pour demander le renfort du royaume de Fersen.<br>
Temps mort utilisé par le corps des maréchaux pour demander des renforts de la garde volontaire et consolider ses lignes logistiques.<br>
contributeur
4 399

modifications

Menu de navigation