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Campagne des immaculés

6 787 octets ajoutés, 17 avril 2021 à 19:53
'''Bataille des moissons'''<br>
Le '''22 Agrevent 265''', un nouvel affrontement d'envergure eut lieu entre le corps des maréchaux et les paladins de la veine-noire. En effet l'église, à la nouvelle de la destruction de ses dernières légions nomades, avait rassemblé ses deux dernières légions, les légions de l'est et de l'ouest, qui étaient vouées à la protection du territoire des bas-plateaux. A ces deux cohortes étaient venus se joindre les 3 000 chevalierssurvivants, formant ainsi une formidable ligne de défense qui était venue se ranger en ordre de bataille dans une plaine bordant la veine-noire. La précédente défaite essuyée par l'église à Thelore avait apprise à ses meneurs à se méfier des reliefs; ils avaient donc choisi, pour affronter une nouvelle fois les troupes du maréchal Pencroff, un terrain aussi plat que possible, et qui avait l'avantage d'être bordé sur le flanc sud par le fleuve.<br>Le maréchal Pencroff, que les éclaireurs avaient renseigné sur la disposition des deux légions ennemies, avait redisposé ralenti sa marche pour laisser son ennemi se déployer. Il savait qu'une fois les deux légions disposées en ordre de bataille, il aurait le l'avantage de l'initiative par le mouvement de ses divisions Il pourrait alors lancer une attaque de front avec l'une de ses divisions, tandis que l'autre tenterait un contournement par le nord, en cherchant à rompre l'aile droite de l'ennemi pour la replier sur son centre et, si la chance le permettait, pousser le centre jusqu'à ce qu'il soit dos à la rivière.<br> Vers six heures du matin, les 1e et 2e division du corps des maréchaux, appuyées par l'artillerie du corps, se présentèrent donc par l'ouest, face à la ligne de défense ennemie. Ces deux divisions n'étaient alors composées que des deux régiments d'impérial-grenadier, des deux régiments de fuiliers-grenadiers et du régiment de vélites-carabiniers; soutenus par les deux régiments de cavalerie lourde du corps, pour un total de 5 000 fantassins et 1 000 cavaliers. La cavalerie organique des deux divisions, à savoir les régiments de dragons d'asayaka et de threa-thaesi, avait été soustraite à ses unités d'origine pour renforcer la division d'avant-garde, à qui avait été confié la tâche d'opérer le débordement par le nord avec les deux régiments de tirailleurs-grenadiers, les deux régiments de hussards du corps et le régiment de dragons de Filranmel; formant une colonne de 2 000 fantassins pour 2 500 cavaliers. L'avant-garde, qui devait n'entrer en jeu qu'une fois le combat engagé et l'ennemi fixé, se tenait alors en retrait sur le flanc gauche du corps des maréchaux. Le Maréchal Pencroff, qui tenait cette fois à accompagner l'effort qui se voulait décisif au nord, se joignit avec ses mousquetaires à la brigade de hussards, dont il confia le commandement au colonel Armand d'Hubert.<br> Vers huit heures, les deux divisions d'infanterie du maréchal se lancèrent en avant, en direction des lignes défensives des légions de l'église, qui s'étaient mises à couvert derrière des redoutes de terre. Ayant eu l'occasion de constater avec amertume l'inferiorité de son infanterie, taillée pour le combat au corps à corps, contre celle du corps des maréchaux; l'église avait fait le choix de ne pas exposer tout de suite ses fantassins. Elle comptait également sur les 4 000 chevaliers et 2 000 chevaliers que comptaient ses rangs depuis le ralliement des 3 000 chevaliers rescapés de Thelore, et ces derniers étaient bien déterminés à combattre durant cette journée pour venger l'affront qui leur avait été fait lors de leur dernier combat. Le maréchal Pencroff s'attendait également à ce que les légions de l'église fassent usage de sa nombreuse et puissante cavalerie lourde, raison pour laquelle il avait laissé les régiments de maréchal-cuirassiers et de colonel-général-cavalerie en appui de son infanterie. Mais il savait également que ses fantassins allaient avoir un avantage de taille sur leurs adversaires si ces derniers n'accompagnaient pas leurs cavaliers par un appui d'infanterie suffisant, et il comptait sur l'égo des chevaliers, humiliés par leur fuite du champ de bataille précédent, pour motiver ces derniers à des mouvements inconsidérés. En cette matière, il semble qu'il avait vu particulièrement juste.<br> Quand les divisions d'infanterie du maréchal, disposées en lignes par bataillons, arrivèrent au centre de la plaine, au milieu de ce qui semblait être des champs de blé fraichement labouré; la ligne de défense des légions sembla s'ouvrir, laissant en son centre une large brèche aux allures de couloir. Cinq-cents mètres séparaient encore les deux armées, mais le sol commença à trembler. Comme l'avait anticipé le maréchal, l'église s'était décidée à utiliser à son avantage ses troupesles plus puissantes et les plus fanatiques; et près de 6 000 cavaliers, dont 4 000 hommes en armure, vinrent former un véritable mur de centaures devant les 5 000 fantassins et 1 000 cavaliers du maréchal. A la vue de ces lignes de cavaliers, les fantassins ressérèrent leur étreinte autour de leur mousquets. Les lignes s'arrêtèrent brutalement, au centre des champs, complètement à découvert. Les fantassins du maréchal formaient alors deux lignes disposées l'une derrière l'autre: la première était formée des deux régiments d'impérial-grenadiers et du régiment de vélites-carabinier; et la seconde des deux régiments de fusiliers-grenadiers. Brutalement, ces deux linges se scindèrent en deux lignes chacune: un bataillon de chaque régiment s'avança, tandis que l'autre rétrograda, de manière à ce que deux lignes en dents-de-scie furet formées. Les chevaliers et les bacheliers de l'église ne comprirent pas ce mouvement, que la distance et leur point de vue ne permettait pas de bien figurer. Ils saisirent cependant que les fantassins du maréchal adoptaient là leur poste de combat et qu'ils ne comptaient pas se rapprocher d'avantage: l'heure était venu de charger.<br> Il était alors neuf heures. Les chevaliers, l'épée au poing, se disposèrent sur deux lignes de deux ost chacune, chaque ost étant replié sur deux rangs de manière à ce que le front soit composé de 1 000 cavaliers. Derrière les chevaliers, les deux osts de bacheliers se disposèrent de manière à le suivre de près pour sabrer les fantassins ayant échappé aux quatre premiers rangs de l'attaque. Puis, quand tout fut en place, l'évêque louis le grand, un des plus fervents meneurs de l'église, vint se poster au devant des chevaliers. D'un geste de main, ce dernier lança les 6 000 cavaliers au pas, en avant, à l'assaut des lignes du corps des maréchaux.<br>Cependant les fantassins du maréchal, voyant la cavalerie ennemie avancer vers eux, ne se démontèrent pas. Au contraire, comme si ils avaient attendus ce signal, ils se mirent en mouvement. Comme un seul homme, chaque bataillon, les uns autour de leur colonel et les autres autour d'un commandant, formèrent des carrés d'infanterie: formation fixe composée de quatre lignes de fantassins, par compagnies, se tournant le dos pour faire front sur tous les cotés. Cette formation, éprouvée par les campagnes de la garde volontaire, avait en effet spécialement été pensée pour prémunir les unités d'infanterie contre les assauts de forces montées. Les chevaliers de l'église, dont la plupart étaient nobles et ne portaient les armes que depuis la création des paladins immaculés, ne connaissaient que peu de choses aux arts militaires et ne comprirent pas ce mouvement: il allait leur en couter.<br>Quand les chevaliers ne furent plus qu'à cent mètres des carrés d'infanterie des maréchaux, ils se lancèrent au galop de charge. '''(wip)'''<br>  
'''WIP'''<br>
poursuite des restes des légions de granit et de jade arrêtée par la rencontre des légions de l'est et de l'ouest rassemblée à des éléments des légions de granit et de jade. Le corps arrête sa marche et se déploie à temps pour essuyer une contre-attaque massive de cavalerie. Les régiments d'infanterie du corps forment le carré et repoussent les cavaliers malgré de lourdes pertes. L'artillerie à pieds et à cheval du corps est mise en batterie et pillonnent les légions adverses, qui ne peuvent répondre. Ces dernières retrogradent en bon ordre, le corps des maréchaux ne poursuit pas. Status-quo stratégique.<br>
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