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Campagne des immaculés

2 664 octets ajoutés, 25 mai 2021 à 15:53
Du coté du corps des maréchaux, la situation était différente. N'ayant pu poursuivre les légions de l'est et de l'ouest qui avaient fui le front, il avait rassemblé ses divisions au bord du fleuve ou s'était déroulée la bataille des moissons. Puis, une fois ses blessés traités ou évacués et ses effectifs réorganisés, ce qui avait pris plusieurs jours, il lança ses divisions en direction du saint-siège; mais sans s'y précipiter. Effectivement, ses avants étaient toujours éclairés par le régiment de vélites-hussards qui fournissait à l'état-major d'abondants renseignements sur les positions de l'ennemi et sur leur situation: le maréchal Pencroff apprit donc rapidement la formulation d'une alliance entre le royaume de Fersen et l'église de la veine-noire. L'heure n'était pas à la précipitation, et le maréchal, bien que certain de la qualité supérieure de ses troupes, ne souhaitait pas s'engager à plus d'un contre deux dans une nouvelle campagne. Ses troupes restèrent donc hors de portée, et surtout de vue, du fief de l'église; et il se résolut à demander du renfort afin d'égaliser le rapport de force et de s'assurer une victoire moins coûteuse en vies.<br>
Naturellement, la maréchal se tourna vers la '''Garde Volontaire''', qui avait été mise en alerte après le massacre de Lupek et attendait l'ordre de se mettre en marche. Le maréchal Ghideon Zorn, qui était resté en capitale pour préparer ce nouveau contingent, avait en effet formé un corps d'armée provisoire dont il avait donné le commandement au général '''Wendy Marvel'''. Quand la demande de renfort du maréchal Pencroff parvint au maréchal Zorn, ce dernier ordonna donc au corps provisoire de se mettre en marche; et décida de rejoindre le maréchal pencroff sur la zone d'opérations. Arrivant de la capitale de Stendel et accompagné de son seul état-major, il devança le corps de la garde volontaire et arriva au contact du corps des maréchaux le 53 51 Agrevent. Les deux maréchaux prirent alors chacun le commandement d'une division du corps, en attendant le renfort imminent de la garde volontaire.<br>
'''Bataille de Passeroche'''<br>
Le '''54 Agrevent 265''', Quelques jours avant l'arrivée des renforts de la garde volontaire, les éclaireurs du régiment de vélites-hussards alertèrent l'état-major du corps des maréchaux le l'imminence de l'arrivée de troupes du royaume de Fersen par les montagnes du nord. Cette arrivée impromptue de renforts ennemis n'ébranla pas les maréchaux, mais ceux-ci se retrouvèrent dans la situation désagréable de devoir gérer deux fronts: les restes de l'armée de l'église qui gravitaient à l'est autour du saint-siège et cette nouvelle armée qui allait déboucher par les montagnes du nord.<br>Les deux maréchaux n'allaient donc avoir d'autre choix que de se séparer en deux divisions, la 1ère division faisant face aux troupes de l'église et la 2e allant à la rencontre les forces du royaume de Fersen.<br> D'après les renseignements des vélites-hussards, les forces du royaume de Fersen, qui semblaient être une avant-garde, étaient composées d'un peu plus de 5 000 hommes. Pour rejoindre le théatre des opérations, ces troupes allaient devoir emprunter un passage étroit situé dans les montagnes, nommé "'''Col de Passeroche'''". Cette route étroite, bordée de montagnes, allait être un atout de taille pour la 2e division des maréchaux, dont le maréchal Zorn avait pris le commandement. Ce dernier, qui ordonna immédiatement à ses troupes de gagner le col à marche forcée, comptait en effet arriver à l'issue du col avant ses ennemis pour leur barrer la route alors que ces derniers seraient encore engagés entre les reliefs; ce qui les empêcherait de se déployer entièrement, facilitant l'emploi de l'artillerie.<br> Le '''56 Agrevent 265''',vers 6 heures du matin et après deux longues journées de marche, la 2e division du corps des maréchaux, commandée par le maréchal Ghideon Zorn, se présenta à la sortie du col de passeroche.<br>Visiblement en avance sur son adversaire, dont les hussards annonçaient qu'il se trouvait encore à une demi-journée de marche; le maréchal Zorn eut alors tout le loisir de déployer ses forces, et notamment ses 10 canons d'artillerie à cheval; la batterie d'artillerie à pieds n'étant pas encore arrivée. Il forma alors un véritable entonnoir garni de soldats, et disposa ses canons de manière à dispenser des feux suivant un axe de tir concave en direction du col. Il n'avait alors que 2 000 fantassins, contre les 4 à 5 000 fantassins de la légion ennemie qui s'approchait, mais comptait sur l'avantage qui lui conférait le terrain et son artillerie, ainsi que sur le renfort du bataillon de sapeurs du corps, qui allait offrir près de 250 fantassins supplémentaires.<br>
'''WIP'''<br>
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