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Campagne des immaculés

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'''Bataille de Maringo'''<br>
Le '''35 Tercevent 265''', au matin, une patrouille de hussards partie sonder le col de passeroche rapporta l'arrivée imminente de troupes du royaume de Fersen. Posté à quelques kilomètres du col, au village de Maringo ou les maréchaux l'avaient regroupé, le corps se mit immédiatement en alerte.<br>
Vers neuf heures, l'avant-garde du corps des maréchaux s'élança en direction du col, accompagnée de la première division du maréchal Pencroff. A ce moment de la journée, nul ne sait combien d'ennemis sont en approche, aussi le maréchal Pencroff se tient-il prêt à rétrograder en cas de surnombre. Il est près de dix heures lorsque l'avant-garde et la première division arrivent à l'embouchure du col. Malheureusement, le maréchal s’aperçoit alors qu'il a été pris de vitesse par une unité de près de 1000 cavaliers de Fersen, qui défendent la route et les environs directs du col. Arrêtant ses troupes, le maréchal Pencroff prend un instant pour réfléchir à un moyen de les déloger en utilisant ses deux régiments de dragons,mais des bruits de tambours en provenance du défilé rocheux lui indiquent l'arrivée imminente de fantassins ennemis: il semble alors évident qu'il n'aura pas le temps de déployer ses unités et son artillerie pour tenir l'embouchure du col. Qu'à cela ne tienne, sa division n'est pas isolée comme l'avait été celle du maréchal Zorn lors de la bataille de Passeroche quelques jours plus tôt, aussi n'est-il pas capital de tenir coute-que-coute la sortie des montagnes. Le mar&chal maréchal Pencroff décide donc de se replier sur le village de Maringo dans lequel le maréchal Zorn organise déjà la défense de la zone, et ou des mesures ont déjà été prises pour les artilleurs. Avant de quitter les abords de Passeroche, le maréchal Pencroff ordonne tout de même à deux compagnies du régiment de maréchal-hussards de couvrir sa retraite et de compter les unités ennemies en route.<br>
Rétrogradant donc vers Maringo, qu'il atteint vers onze heures, le maréchal Pencroff est informé par ses cavaliers que les troupes ennemies se sont lancées à sa poursuite, et qu'elles sont fortes d'environ une légion ennemi. On soupçonne alors que les restes de la légion Bonlieux se soient ralliés à une nouvelle légion, et que les deux colonnes aient fait bloc pour forcer le passage. D'après les premières observations, ce sont près de 8000 hommes qui seraient en marche en direction de maringo.<br>
Vers quatorze heures, les troupes du royaume de Fersen arrivèrent en vue du village de maringo. Immédiatement, elles se déployèrent en ordre profond, et entamèrent un contournement du village derrière un repli de terrain qui les mettaient à l'abri des canons postés en direction de la route du col. Ils purent, ainsi, se rapprocher du village, sur un axe d'attaque qui avait heureusement été prévu par les maréchaux. Puis, prenant possession d'une colline dont le plateau surplombait légèrement le village à une distance de près de quatre-cent-mètres; ils entreprirent de mettre en batterie leur artillerie.<br>
Le royaume de Fersen disposait, au cours de cette bataille, d'un ensemble de seize canons d'un calibre approchant les 10 livres. Le duc Von Wurmseer, qui commandait la légion qui avait passé le col, fit alors disposer ses bouches-à-feu en grandes batterieset ordonna le bombardement du village.<br> Ce bombardement, qui visait l'entrée du village, était en réalité du tir de barrage visant à empêcher le corps des maréchaux de se déployer sur ce flanc du village. Le duc Von Wurmseer éspérait ainsi couvrir le mouvement du duc Von Bonlieux, survivant de Passeroche, qui l'avait rejoint avec les restes de sa légion. En effet, ce dernier avant massé ses troupes sur l'aile gauche de la légion Wurmseer et se préparait à prendre d'assaut le village à la tête de près de 6000 hommes issus de sa légion et de la milice. En parallèle de ces préparatifs, le duc von Wurmsser fit déployer sa propre légion en ligne, et renforça son aile droite à l'aide de sa cavalerie forte de près de 1000 dragons. Avec cette cavalerie, l'aile droite de l'armée de Fersen était donc l'aile faible, tandis que l'aile gauche tenue par Bonlieux devait être l'aile forte sur laquelle s'appuierait le mouvement.<br>De leur position dans le village, très exposée à l'artillerie, les maréchaux ne pouvaient pas voir les colonnes avec lesquelles le duc von Bonlieux se préparait à donner l'assaut sur le village. Ils pouvaient, en revanche, deviner leur présence par l'appui de la seule cavalerie ennemie sur la droite de ses lignes et le fait que l'aile gauche ennemie aboutissait sur un défilé en forme de couloir fondant vers le village.<br>Anticipant l'assaut sur le point précis ou débouchait l'aile gauche ennemie, les maréchaux ordonnèrent immédiatement aux deux régiments de fusiliers-grenadiers de s'y rendre pour en verrouiller l'accès à tout pris. Puisque ce point de la défense du village était le plus menacé, ils y envoyèrent en réserve les deux régiments d'impérial-grenadiers, les deux meilleurs régiments d'infanterie à leur disposition. Outre les grenadiers d'élite, ils firent démonter les 1500 dragons du corps, qui vinrent se porter en renfort des fusiliers-grenadiers; portant ainsi l'effectif de ce point à 3500 hommes de front et 2000 grenadiers en réserve. Puis, pour faire face à l'aile droite ennemie qui était son aile faible et de laquelle on n'attendait que peu de mouvements, les maréchaux déployèrent les deux régiments de tirailleurs-grenadiers appuyés par le régiment de vélites-carabiniers, pour un effectif total de 3000 hommes.<br>Quant à la cavalerie du corps, les 1500 dragons ayant été réquisitionnés pour combattre à pieds, il ne restait plus que 1000 cavaliers lourds des régiments de maréchal-cuirassier et colonel-général-cavalerie ainsi que les 1000 hussards du corps. La cavalerie loure fut stationnée sur l'arrière du dispositif, prête à se porter à l'aide des fusiliers-grenadiers sur le point chaud ou à assister les tirailleurs-grenadiers en cas de mouvement sur l'aile droite ennemie. Les hussards, eux, furent réunis sur l'arrière du village, prêts à tenter une sortie à la première occasion.<br>Pour ce combat, qui s'annonçait musclé, le maréchal Zorn décida de commander en personne les unités de fusiliers-grenadiers qui allaient vraisemblablement recevoir le premier coup d'estoc du duc von Bonlieux. Le maréchal Pencroff, de son coté, décida de se tenir près des tirailleurs-grenadiers et de ses hussards, attendant une fenêtre pour envoyer sa cavalerie ou pour renforcer ses fantassins.<br> 
'''WIP'''<br>
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