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=== La Grande Armée ===
Le 1er Pampélune de l'an de grâce 300, après plusieurs années de campagnes et d'études, la Garde Volontaire franchit la dernière marche de sa mutation avec l'adoption définitive du principe de manœuvres par armées. Ainsi, après avoir développé les manœuvres tactiques et stratégiques aux échelons de divisions et de corps d'armée, la garde se dote de la capacité de former simultanément plusieurs armées de eux à trois corps chacune. Cette capacité, expérimentée dans l'urgence de la [[Seconde Campagne des Titanides]], ouvre alors la porte à la conduite de campagnes ou de guerres simultanées par plusieurs forces distinctes et autonomes.<br>
Cependant, dans le souci d'adapter la composition des armées aux besoins spécifiques exprimés au gré des campagnes il est décidé que les armées seraient des formations temporaires dont la composition serait décidée selon les nécessités du conflit.<br>
En revanche, en dehors de ces armées de circonstances, une formation permanente d'échelon armée est formé au sud de Stendel. Cette formation, par sa composition particulièrement massive, prend le nom de "'''Grande Armée'''". En effet, là où une armée régulière serait composée de deux ou trois corps, cette Grande Armée est composée de non moins de cinq corps: Le 1er corps d'armée, le 2e corps d'armée, le 3e corps d'armée, le corps de cavalerie et le très prestigieux corps de la '''garde Consulaire'''.<br>
En dehors de la Grande Armée, le 4e corps d'armée et le 5e corps d'armée sont tous les deux affectés à différentes zones géographiques dont ils doivent assurer la défense et la réaction rapide. Le 4e corps, basé au refuge de Pan, se voit donc confier la garde du nord de Stendel tandis que le 5e corps d'armée, basé sur Nabes, assumera la défense de ces contrées en intelligence avec les Forces Navales de la Garde Volontaire.<br>
Cette restructuration de l'armée s'accompagne également d'une série de réformes sans précédent, décidées par le premier consul et organisées par l'inspecteur général de l'armée Bonaventure Pencroff de Férincs et la Major-générale de l'armée Wendy Marvell de Férincs.<br>
Ces réformes prévoient la montée en puissance de toutes les unités d'active de la garde par la création d'un 3e bataillon et d'un 4e escadron dans tous les régiments d'infanterie et de cavalerie de ligne. A titre indicatif, les effectifs d'un régiment d'infanterie de ligne passent donc de 1250 hommes à 1830, sans compter les effectifs de réserve qui seront affectés dans un "bataillon de dépôt", autre nouveauté. <br>
La Garde Volontaire fait également le choix de développer ses compétences et ses forces de réaction en magie par la réforme du bataillon des mages de la garde consulaire et par l'affectation d'une section de mages pour chaque corps d'armée, placés sous les ordres du général commandant le corps. Pour accélérer le développement de ce domaine, la Garde Volontaire, par la volonté du Consul, ordonne l'ouverture d'une '''Ecole Militaire de Magie Polytechnique''' destinée à former des mages aux magies de combat blanches et grises, la magie noire restant prohibée au sein de la Garde.<br>
En outre, l'état-major général profite de cette série de réforme pour mettre en action le vaste plan de réforme de l'artillerie prévu par le Premier Consul Ghideon Zorn dès 295. Cette réforme prévoit la redistribution des batteries dans les corps, la création de nouveaux régiments, la création d'une artillerie au sein de la Garde Consulaire et la restructuration complète des Parcs de réserve d'artillerie. Cette réforme s'accompagne de la mise en place d'un bureau d'étude chargé de préparer la création d'une nouvelle branche de la garde: l'arme du matériel. Cette arme, directement liée au complexe militaro-industriel de [[Middenheim]] et de l'ile de saint-roch, sera chargée de la production, de la distribution et de l'entretien de tous les équipements des Forces Armées de la Garde Volontaire, ainsi que de la logistique relative à leur distribution. Elle incorporera, pour ce faire, les unités du "Train des équipages", encore à l'étude.<br>
Enfin, afin de veiller à l'excellence opérationnelle de toutes les branches de ses armées, l'état-major général, par la volonté du premier consul, ordonne la création et la formation des "comités d'armes" pour l'infanterie, la cavalerie, l'artillerie, le génie, les transmissions et les unités magiques. Placés sous l'autorité du colonel général de son arme, chaque comité devra effectuer des inspections de sa branche et publier des comptes rendus à destination de l'inspection générale de l'armée, qui en rendra compte devant le grand conseil de l'ordre.<br>
En dehors des considérations militaires, d'autres réformes mineures sont décidées pour améliorer l'organe politique de l'ordre consulaire de la Garde; en détaillant le maillage des préfectures et leur gestion. Ainsi, le poste de sous-préfet est créé, avec de nouvelles prérogatives au sein des cantons.<br>
Forte de toutes ces avancées, la Garde aborde également ce nouveau siècle aguerrie de non moins de cinq compagnes récentes dans la fin du 3e siècle: [[Campagne de Sillevanie]], [[Première Campagne des Titanides]], [[Seconde Campagne des Titanides]], [[Campagne de l'Ile Rousse]] et [[campagne d'Aboukyr]].<br>
Chaque fois victorieuse, la garde tira de ces engagements majeurs des conclusions qui impactèrent profondément son fonctionnement et ses doctrines. Pour la première fois, après avoir guerroyé à l'intérieur des frontières Stendeliennes pour repousser des envahisseurs et s'être confronté à la première véritable '''Guerre''' de son histoire - la Guerre de la première coalition - La garde se trouvait exposée aux limites de sa doctrine de "défense stricte". Il sembla évident, après cette guerre intense et incertaine, qu'il n'était plus envisageable d'attendre au sein des frontières que l'ennemi ne se présente amres en main.<br>
== Composition de la garde ==