Terminologie de la Garde Volontaire

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La Garde Volontaire est une armée régulière dotée d'une structure et d'une hiérarchie complexe.
De nombreux termes spécifiques, relatifs au domaine des armes, sont utilisés pour désigner les échelons d'unités, les grades ou encore les types de troupes par spécialité.
Ces termes, souvent inconnus du profane, sont rassemblés ici avec leur définition.
Ils se regroupent en plusieurs familles:

- Les Grades et fonctions
- Les Types d'unités
- Les échelons d'unités
- Le matériel

Les grades et fonctions

La garde volontaire est une force armée structurée suivant une hiérarchie méritocratique. Les grades de la garde volontaire sont les suivants, par ordre d'importance.

Maréchal d'empire

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Le rang de maréchal est une distinction, attribuée aux gouverneurs impériaux.
La Garde Volontaire compte deux maréchaux dans ses rangs: son actuel commandant en chef, Ghideon Zorn, et le fondateur de la garde, Pencroff.
Leurs fonctions sont variables: Le premier commande la garde dans son ensemble et le second veille à la bonne tenue des unités et à leur opérabilité.

Général d'armée

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Le général d'armée, aussi appelé "général en chef" assure le commandement de l'armée dans son ensemble.
Il en dirige les états-majors et gère les corps d'armée. C'est lui qui décide du déroulement des opérations et des campagnes.
Dans de rares cas, il peut prendre le commandement opérationnel lorsque l'armée est engagée toute entière. Le titre de "Général en chef" prend alors tout son sens.

Général de corps d'armée

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Le général de corps d'armée est en charge d'un des corps de la garde. Dans les forces terrestres, il s'agit d'un ensemble de divisions.
Il s'agit avant tout d'un grade d'état-major, dont la principale fonction est de gérer les divisions et toutes les forces qui gravitent autour d'elles.
Lorsque plusieurs divisions sont engagées dans une même campagne, le général de corps d'armée prend le commandement des opérations.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Amiral.

Général de division

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Les généraux de division sont les premiers stratèges de la garde. Ils doivent être autonomes, vifs et assurés.
Ils ont le commandement de divisons entières, c'est à dire de véritables petites armées capables d'agir seules ou de se combiner dans de vastes opérations.
Dans la garde volontaire, les généraux de division jouissent d'une certaine autonomie et peuvent être amenés à commander des campagnes entières.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Vice-amiral.

Général de brigade

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Premier grade d'officier général, le général de brigade commande un groupe de plusieurs régiments ou, au moins, une unité composée de plusieurs bataillons d'unités différentes.
Ils peuvent être à la tête d'une aile de division, ou encore d'une opération entière lorsque celle-ci ne mobilise pas trop de troupes.
C'est aussi un grade malléable qui peut se prêter à plusieurs fonctions. De fait, les généraux de brigades sont souvent surnommés "les couteaux suisses".
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Contre-amiral.

Colonel

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Le colonel est le Chef de Corps d'un régiment. Il en assure le commandement et doit, comme les capitaines, être exemplaire. Il est responsable de la vie de ses hommes.
Les colonels commandent des unités allant de 500 à 1000 hommes appartenant à une même "arme". Dans le régiment, ils sont également le second symbole le plus important après le drapeau.
Certains colonels servent dans les états-majors à divers niveaux. Il arrive également qu'un colonel soit nommé au commandement d'une opération.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Capitaine de vaisseau.

Lieutenant-Colonel

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Comme le lieutenant est le second du capitaine, le lieutenant-colonel est le second du colonel; et donc l'officier en second du régiment.
Ils ont pour fonction d'aider le chef de corps dans le commandement de l'unité.
Certains lieutenants-colonels servent dans les états-majors à divers niveaux. Dans de rares cas, des ils peuvent être nommés au commandement d'un régiment ou d'une opération.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Capitaine de frégate.

Commandant

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Les commandants sont des officiers supérieurs. Ils sont sélectionnés parmi les capitaines brevetés détat-major.
Les commandants dirigent les Bataillons (infanterie) ou les Escadrons (cavalerie), soit des groupes allant de 200 à 600 hommes.
Certains commandants servent également dans les états-majors, à différents niveaux.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Capitaine de corvette.

Capitaine

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Les capitaines sont les commandants des compagnies. Ce grade est empreint d'un fort prestige, et il est attendu que les capitaines soient exemplaires. Ils combattent en avant de leurs troupes.
Ils ont le commandement de compagnies de 100 hommes, qui ne sont presque jamais séparés. Les capitaines se doivent d'agir en patriarches, et sont responsables de la vie de leurs soldats.
Les capitaines les plus aguerris peuvent passer un "brevet d'état-major" qui leur permet de servir dans les états-majors des régiments et des brigades.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Lieutenant de vaisseau.

Lieutenant

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Les lieutenants sont les adjoints directs des capitaines. Ils les secondent dans le commandement de la compagnie.
Le nom "Lieutenant" est la contraction de "Tenant lieu de", signifiant qu'ils tiennent lieu de chef de la compagnie en l'absence du capitaine.
Les lieutenants peuvent aussi être détachés comme officier d'ordonnance auprès d'officiers plus gradés. Dans de rares cas, ils peuvent servir dans les états-majors.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Enseigne de première classe.

Sous-lieutenant

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C'est le premier grade d'officier. Les sous-lieutenants sont nommés après avoir été diplômés de l'école militaire de Fort Herobrine et affectés dans les unités d'active.
Ils occupent alors le rang de chef de section, et commandent des unités de 50 hommes. Il y a deux sous-lieutenants par compagnie.
On les appelle "Mon lieutenant". Le plus jeune d'entre eux dans le régiment occupe la fonction très honorifique d'enseigne porte-étendard.
Dans les forces navales de la garde, le grade correspondant est Enseigne de seconde-classe.

Aspirant

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Les aspirants sont des élèves officiers. Le grade d'aspirant est obtenu par la réussite du concours d'entrée à l'école militaire de Fort Herobrine.
Les élèves officiers conservent ce grade durant toute leur instruction. Ils ne sont pas comptés parmi les cadres d'active.
On les appelle "Mon lieutenant", mais ils n'ont pas de fonctions de commandement et n'ont affaire aux troupes que lors de leurs missions d'observation.

Adjudant

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C'est le dernier grade de sous-officier. Les adjudants sont sélectionnés parmi les sergents-majors les plus aptes aux missions d'administration.
Leur fonction est uniquement administrative: ils sont à la fois en charge de la comptabilité de la compagnie, de son cantonnement et de son approvisionnement.
Il arrive que des adjudants soient affectés dans les états-majors comme ordonnance ou comme comptables.

Sergent-Major

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Les sergents-majors sont des sous-officiers aguerris, sélectionnés parmi les sergents les plus efficaces, souvent sur recommandation des capitaines.
Ils n'ont pas de rôle de commandement, et il n'y a qu'un sergent-major par compagnie: ils sont les référents des sous-officiers auprès du capitaine.
Dans certains cas, des sergents-majors peuvent occuper des fonctions particulières, comme chef de musique ou armurier.

Sergent

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Les sergents sont des sous-officiers. Ils sont sélectionnés parmi les caporaux et brigadiers qui possèdent les qualités d'instruction et d'esprit nécessaires au rôle de meneur.
Les sergents ont le commandement de demi-sections (infanterie) ou de pelotons (cavalerie), c'est à dire des groupes de 25 hommes.
Certains sergents peuvent être affectés à des fonctions administratives, comme sergent-fourrier ou comptable de la compagnie.

Caporal ou brigadier

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Les caporaux (infanterie) et brigadiers (cavalerie) sont des soldats particulièrement expérimentés, souvent promus à la suite de faits d'armes ou par leur ancienneté.
C'est le premier grade à donner un commandement: les caporaux et brigadiers dirigent des escouades de 10 à 15 hommes, qu'ils ont également la charge d'entrainer.
Certains caporaux peuvent être affectés à des tâches administratives, comme fourrier ou vaguemestre; ou encore comme porte étendard de leur compagnie.

Soldat de première classe

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C'est le premier véritable "grade" attribué aux soldats, après leurs classes. Les soldats de 1ere classe portent un chevron rouge sur la manche, signe de leur expérience.
Les soldats de première classe sont affectés dans les régiments d'active, et doivent suivre une formation afin de maitriser les méthodes de leur nouvelle unité, dans laquelle il feront souvent carrière.
Ils sont appelés par leur fonction: hussard, fusilier, artilleur, dragon, chasseur...

Soldat de seconde classe

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Le grade de Soldat de 2e classe, également appelé "Cadet", est par définitions éphémère: les volontaires au service dans les forces de la garde ne le conservent que durant leurs classes.
Durant cette période, ils sont regroupés dans des compagnies de réserve situées à Tolwhig. C'est là que se fait la sélection: seuls les plus forts atteignent la fin de la période de probation.
Durant leurs classes, ces soldats sont appelés "Cadet" par leurs supérieurs.

Fonctions

Outre les grades, il existe aussi des fonctions qui peuvent être attribués à certains gardes. Entre autre:

- Colonel-Général (dignité): Général se voyant confier le commandement d'honneur d'un type d'unité (cuirassiers, chasseurs...).

- Préfet: Général se voyant confier la gestion d'une des préfectures civiles gérées par la garde volontaire.

- Mestre de camp: Général ou colonel se voyant confier le commandement d'une place forte et de sa garnison.

- Aide-de-camp: Officier affecté comme conseiller auprès d'un officier général.

- Capitaine-Adjudant-Major: Capitaine servant d'officier en second d'un bataillon auprès du commandant.

- Capitaine ou lieutenant d'état-major: Capitaine breveté d'état-major ou lieutenant affecté à l'état-major d'un régiment.

- Enseigne: Plus jeune sous-lieutenant d'un régiment chargé d'en porter le drapeau.

- Fourrier: Caporal ou Sergent affecté à la gestion de l'ordinaire pour son unité.

- Ordonnance: Soldat ou officier chargé de servir auprès d'un officier supérieur ou d'un général.

- Vaguemestre: Caporal ou sergent chargé de la correspondance privée des troupes.

Les types d'unités

Infanterie

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- Fusiliers de ligne
Les fusiliers de ligne sont des fantassins formés au combat de contact direct avec les premières lignes ennemies. Ils se disposent par compagnies, et doivent matérialiser la ligne de front. Ils représentent la principale force de l'infanterie. Ils se battent donc frontalement, à la baïonnette parfois, mais leur progression peut-être assez lente. La formation de fusilier de ligne est la première à être dispensée aux soldats de la garde. Tous les effectifs de la garde doivent maitriser cette forme de combat, considéré comme une base. De cette manière, même les soldats se trouvant plus tard affectés à des fonctions "non combattantes" peuvent être versés dans l'infanterie en renfort, au besoin.

- Grenadiers
Les Grenadiers sont une unité d'élite au sein des troupes de ligne. Ils forment les colonnes d'assaut chargées de percer les rangs ennemis. Recrutés parmi les meilleurs soldats de l'infanterie, ils sont réputés pour leur courage et leur discipline. Spécialisés dans le combat au corps-à-corps, leur charge à la baïonnette est redoutable. Les grenadiers occupent une place d'honneur dans la garde volontaire, ou il s'agit autant d'une fonction que d'une distinction. Bien que cela ne soit pas le fruit d'une réglementation précise, il est aussi commun que les grenadiers ne soient pas affectés aux tâches ingrates. Outre leur grande combativité, les grenadiers sont également connus pour être des figures emblématiques de la garde volontaire: des soldats de grande taille, aguerris et disciplinés.

- Chasseurs a pieds
Les chasseurs à pieds sont des fantassins formés au combat en fourrageurs. Contrairement aux fusiliers, ils ne vont pas directement au contact avec l'ennemi. Ils progressent à couvert, gardant de l'espace entre chaque homme, et tendent des embuscades pour stopper les ennemis et enrayer leur progression. Quand ils sont débordés, ils se replient et se déploient à nouveau en embuscade. Ils sont également fréquemment utilisés en forêt, ou sur des chemins escarpés. Malgré leurs fonctions officielles, ils sont souvent utilisés tels des fusiliers de ligne. Les chasseurs disposent également d'une formation au combat un peu plus poussée que les fusiliers de ligne.

- Carabiniers
Les carabiniers sont les soldats d'élite des unités d'infanterie légère. Leur rôle est assez semblable à celui des grenadiers, mais ils maitrisent également le combat d'infanterie légère. Intégrés aux régiments légers, ils auront plutôt tendance à être employés dans les milieux difficiles d'accès, escarpés ou en forêt dense.

- Voltigeurs
Les voltigeurs sont la véritable infanterie légère de la Garde Volontaire, et jouent souvent le rôle de tirailleurs. Ils sont spécialisés dans les embuscades, le franchissement de chemins escarpés (montages, forêts, lacs etc ...) et se retrouvent régulièrement en première ligne. Bien que faibles au corps à corps, il n'y a pas meilleurs tireurs que les voltigeurs. Unité d'élite au sein des troupes de ligne à la manière des grenadiers, ils sont en perpétuelle compétition avec ceux-ci.

- Sapeurs
Les sapeurs sont des fantassins spécialisés dans la démolition et le corps à corps. Ils ont pour mission d'ouvrir des brèches pour les troupes alliées. Ils détruisent des murs, démolissent les barricades, et chargent à la hache de sape sur les éventuels défenseurs forcenés. Leur efficacité est grande sur une courte durée, surtout si ils sont concentrés en un point précis du front.

Cavalerie

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- Hussards
Les hussards sont des cavaliers "légers" spécialisés dans la reconnaissance et le renseignement, ainsi que dans les missions de guérilla et de harcèlement. Ils sont à la fois les yeux de la garde et ses troupes les plus mobiles. Lors de leurs patrouilles, ces cavaliers sont habitués à se déployer en petits groupes pendant plusieurs semaines sans rendre de comptes directs au commandement. ils collectent les informations sur les mouvements hostiles et en informent la garde. En bataille, ils s'attaquent aux unités ennemies isolées ou mal défendues, pour empêcher l'ennemi de s'organiser et de mettre ses plans en application.

- Chevau-légers
Les chevau-légers sont des cavaliers légers, formés au combat dit "de harcèlement". Ils lancent des charges éclairs sur les unités ennemies isolées, déciment leurs adversaires surpris; et repartent au galop attaquer une autre unité avant que leurs adversaires n'aient pu réagir. Hors du combat, les unités de cavalerie légère peuvent être utilisées pour des missions de reconnaissance. Les régiments de chevau-legers de la garde comptent également des escadrons de lanciers, cavaliers équipés de longues lances très efficaces contre l'infanterie (aussi techniquement que psychologiquement).

- Dragons
Les Dragons sont des cavaliers polyvalents. Ils sont formés au combat de cavalerie, mais également au combat à pied; disposés en fourrageurs à la manière des unités d'infanterie légère. Cependant, leur armement est plus léger que celui de ces derniers. Ils peuvent être utilisés pour déployer rapidement une force armée en un point éloigné de la principale zone d'opération, ou pour remplacer les unités de cavalerie plus spécialisées. Les dragons forment également d'excellentes unités d'avant-garde ou de flanc-garde.

- Cuirassiers
Les cuirassiers sont des cavaliers lourds, formés au combat de contact sur la ligne de front. Ils peuvent aussi bien se battre contre des fantassins que d'autres cavaliers. Leur charge, puissante, brise les rangs adverses et crée des ouvertures. une fois le choc de la charge passé, ils peuvent s'arrêter sur une unité ennemie et la décimer à l'arme blanche, protégés par leurs cuirasses et la hauteur de leurs montures. Les cuirassiers forment principalement la "réserve de cavalerie", c'est à dire qu'ils n'interviennent qu'à des moments précis afin d'avoir un impact décisif sur le tournant de la bataille. Briser une formation, percer une ligne ou décimer une force en déroute est leur spécialité.

Artillerie

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- Artillerie à cheval
Il s'agit d'unités d'artillerie légères de campagne. L'artillerie à cheval est équipée de canons de 6 livres et d'obusiers, montés sur des affuts légers tractés par 6 chevaux, permettant de transporter les pièces rapidement sur le champ de bataille.
L'avantage de cette artillerie est sa rapidité de déploiement, permettant un emploi très malléable au combat. Elle est également toute indiquée pour bloquer rapidement un passage par des tirs de mitraille.

- Artillerie à pieds
Il s'agit d'unités d'artillerie lourde de campagne. L'artillerie à pieds est équipée de canons de 8 à 12 livres et d'obusiers, souvent déployés sur les hauteurs entourant les champs de bataille.
Les artilleurs de ces régiments sont réputés pour leur grande précision, et leur entrainement leur permet d'atteindre une cadence de presque 3 coups par minute.

- Artillerie de siège
Il s'agit d'unités d'artillerie lourde, destinées à assiéger des places fortes. L'artillerie de siège est équipée de canons de 12 à 36 livres, ainsi que d'obusiers et de mortiers dont le tir elliptique passe par dessus les murailles.
Les lourdes pièces équipant ces unités sont difficilement déplaçables une fois mises en batterie, mais leur puissance de feu, à plus forte raison si elle est combinée, est dévastatrice.

- Artillerie de forteresse
Il s'agit d'unités d'artillerie de garnison, chargées de tenir les places fortes de la garde. Ces unités sont équipées de presque tous les calibres: de petites pièces de 6 ou 8 livres aux canons de marine de 48 livres, en passant par les obusiers et les mortiers.
La plupart des pièces utilisées dans les forteresses sont fixes. Elles peuvent donc se permettre d'être de gros calibre et de ne pas compter leurs tirs, les arsenaux n'étant jamais loin.

Soutien

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- Unités du train
Unités méconnues car souvent non-combattantes, les unités du train des équipages et du train d'artillerie sont en réalité vitales pour les armées. Ce sont en effet elles qui sont en charge de toute la logistique, de l'acheminement des vivres et des munitions, du transport des pièces d'artillerie, bref: de tout ce dont les troupes ont besoin pour combattre et subsister. En somme, les unités du train sont les globules rouges de la garde volontaire, et leur entrainement poussé leur permet de réaliser un des grands miracles qui font la force de la garde volontaire: "l'accélération logistique", principe qui consiste à mettre une troupe entière sur le pied de guerre en un temps minime.

- Unités médicales
Véritables anges gardiens des champs de batailles, les unités médicales ont pour principale mission de sauver les blessés de guerre pendant et après les combats. Brancardiers, infirmiers, médecins et chirurgiens sont rompus aux médecines les plus dures dans les cas les plus désespérés et dans les conditions les plus précaires. En temps de paix, il est courant que le service médical de la garde volontaire se place au service des populations civiles, à plus forte raison lors des épidémies.

- Unités du génie
Les troupes du génies portent bien leur nom. Dans ces unités, sapeurs et ingénieurs ont la mission de modeler terrains et paysages aux besoins de la garde; et de tourner le moindre matériau à son avantage. Qu'il faille construire un pont, le détruire, creuser des tranchées, bâtir des redoutes ou des murailles ou encore fondre des canons: bien peu de choses leur sont impossibles. Les sapeurs sont également passés maitres dans les assauts de forteresses, dont ils attaquent les murs en même temps que la garnison. Lorsque les sapeurs sont jetés sur une muraille, ils en consomment les pierres aussi vite que des termites consommeraient une planche de bois.

- Unités d'instruction
Une des principales forces de la garde est le niveau d'entrainement, de formation et d'instruction de ses troupes. Qu'il s'agisse de l'école militaire de Fort Herobrine, de l'école de cavalerie de Tolwhig, ou des cours pratiques dispensés tant dans les casernes que lors des grandes manœuvres: tout est bon pour maintenir le niveau des soldats et des officiers.

Elite

- Grenadiers à pieds de la garde d'élite
Ce sont les célèbres "Grognards" de la garde volontaire. Les grenadiers à pieds sont des soldats d'élite, et de loin les meilleurs soldats de la garde, d'une valeur et d'une discipline à toute épreuve. Sélectionnés nominativement par l'état-major sur recommandation des officiers supérieurs, les soldats de cette unité doivent répondre à d'exigeants critères de sélection: Mesurer plus d'1m80, avoir plus de dix ans d'ancienneté, avoir été cité pour bravoure à plusieurs reprises et être parfaitement instruit.
Les grenadiers à pieds sont donc une force sans commune mesure, et ils ont la lourde tâche d'être le dernier rempart de la garde en cas de malheur. Braves, impavides, d'une loyauté absolue; ils sont un modèle à suivre pour tous les soldats de la ligne. La devise "La Garde meurt mais ne se rend pas", adoptée par la Garde Volontaire dans son ensemble, vient en fait de leur unité.

- Chasseurs à pieds de la garde d'élite
Après les grenadiers à pieds, les chasseurs à pieds forment la seconde unité d'élite de la garde. Les critères de sélection sont les mêmes, sauf pour le celui de taille qui est ici caduc: les soldats de toutes tailles peuvent prétendre à entrer dan les chasseurs, et la concurrence y est d'autant plus rude. Leurs missions sont assez semblables que celles des grenadiers à pieds, mais les chasseurs à pieds sont plus souvent engagés au combat que leurs camarades, bien qu'ils n'interviennent souvent qu'en dernier recours pour redresser une situation compliquée: fait assez rare s'il en est.

- Grenadiers à cheval de la garde d'élite
Les grenadiers à cheval sont les alter-egos des grenadiers à pieds dans la cavalerie. les critères de sélection et la valeur des hommes sont les mêmes, à la différence que ces grenadiers-là combattent à cheval. Les grenadiers à cheval sont réputés pour être les meilleurs cavaliers de la garde, et ils dépassent de loin la plupart des unités de cavalerie: ils sont d'ailleurs souvent employés pour entraver les charges ennemies et en anéantir tous les combattants. Aux valeurs des grenadiers, à savoir la bravoure, la loyauté et la discipline; les grenadiers à cheval se paient le luxe d'ajouter celles de cavaliers, et sont donc d'une fierté et d'une témérité hors du commun.

- Eclaireurs à cheval de la garde d'élite
Les éclaireurs à cheval sont les meilleurs pisteurs de la garde volontaire. Envoyés en vedettes aux avants des troupes pour y chercher l'ennemi, ils sauront rendre des comptes détaillés à l'état-major afin d'orienter la marche des opérations. Aucune armée ne leur échappe, il les tentatives de surprises ou de contournements sont souvent vaines grâce aux éclaireurs à cheval. Issus souvent de l'arme des hussards, les éclaireurs ont l'habitude d'être détachés en marge des troupes et d'être autonomes. Ils s'accommodent parfaitement des missions en petits groupes, qui peuvent parfois durer plusieurs jours; et ils ne reparaissent que pour faire leur rapport.

Les échelons d'unités

La garde volontaire se compose de plusieurs échelons qui correspondent à des niveaux de commandement et des nombres d'effectifs. Plusieurs groupes en forment un seul, qui est lui même regroupé avec d'autres groupes de sa taille pour constituer une unité plus grande et ainsi de suite. Du plus grand au plus petit, les échelons utilisés dans la garde sont les suivants:

L'Armée

( XXXX )
Il s'agit de la garde elle-même dans son intégralité. Elle se compose de deux corps d'armée: Les Forces Terrestres de la Garde Volontaire et les Forces Navales de la Garde Volontaire.
La Garde Volontaire est commandée par le Maréchal Ghideon Zorn.

Le Corps d'armée

( XXX )
Comme mentionné plus haut, il existe deux corps d'armée dans la garde. Le premier, qui regroupe les forces terrestres, dépend de l'état-major des forces terrestres, à Fort Herobrine. Le second, qui regroupe les différentes flottes, dépend de l'état-major de la Marine, à Middenheim.
Le Corps d'armée Terrestre est commandé par le Général de Corps d'Armée Thalkion.
Le Corps d'armée Naval est commandé par l'Amiral Wariow.

La Division

( XX )
Il en existe 4 dans les troupes terrestres. Il s'agit de groupes autonomes constitués de plusieurs régiments. Une division est une petite armée qui peut se suffire à elle-même.
La Garde compte actuellement deux divisions opérationnelles (c'est à dire faites pour le combat), et deux divisions d'appui (composée d'unités de réserve ou de soutien). Les divisions reçoivent leurs ordres de l'état-major des forces terrestres, mais disposent également de leur propre état-major chargé d'assurer la conduite des opérations.
La Première Division, également appelée "Division de Fer", est commandée par le Général de Division Jihair.
La Deuxième Division, également appelée "Division des petits pédestres", est commandée par le Général de Division Suljii.
La Troisième Division, également appelée "Division de la providence", est commandée par la Générale de Division Wendy.
La Division de Cavalerie, également appelée "Division Cavalanche", est une unité de réserve entièrement composée de cavaliers et commandée par le Général Darkalne.

La Brigade

( X )
Il s'agit d'un fragment de la division, qui en compte souvent trois: l'aile droite, l'aile gauche et le centre. Des brigades d'avant-garde et d'arrière-garde peuvent également être formées, de même que des brigades opérationnelles de manière autonome comme les brigades de cavalerie, qui voient souvent le jour en fin de campagne pour assurer la poursuite de l'ennemi en déroute.

Le Régiment

( III )
Il s'agit d'une unité constituée de soldats d'une seule arme (fusiliers, dragons...). Les régiments d'infanterie comptent environ 1000 hommes, tandis que les régiments de cavalerie comptent environ 500 hommes et 500 chevaux.
Chaque régiment est commandé par un colonel.

Le Bataillon ou Escadron

( II )
Il s'agit d'une subdivision du régiment, qui sert aussi bien à faciliter sa gestion qu'à hiérarchiser sa structure au combat. Il est commandé par un commandant.
Dans l'infanterie, le bataillon est un échelon opérationnel de base: Il peut être déployé avec ses compagnies de fusiliers ou de chasseurs et ses compagnies d'élite en appui.
Il arrive également que les compagnies d'élites des régiments d'infanterie de la garde soient détachées temporairement de leur unité d'origine pour former des bataillons d'élite, comme les bataillons de grenadiers.

La Compagnie

( I )
Il s'agit de l'unité opérationnelle de base toutes armes confondues. Elle est commandée par un capitaine.
Dans la garde, les compagnies comptent cent soldats qui ne sont presque jamais séparés.

La Section

(°°°)
Il s'agit d'une subdivision de la compagnie. Elle en compte la moitié des hommes, soit cinquante. Elle est commandée par un sous-lieutenant.
Cette unité a pour principale utilité de faciliter la gestion, tant administrative qu'opérationnelle, de la compagnie.
Il arrive également que des sections soient détachées pour des missions particulières. Leur taille peut alors varier, mais elles seront toujours commandées par un sous-lieutenant ou, plus rarement, un lieutenant.

La demie-section ou le peloton

(°°)
Il s'agit de la moitié d'une section, soit vingt-cinq soldats. La demi-section est commandée un sergent. Dans la cavalerie, le terme d'usage est "peloton".
Cet échelon reste souvent groupé au combat. Dans l'infanterie, les demi-sections forment le premier niveau de ligne de feu, mais c'est la seule formation qu'elle peut faire de manière autonome.
Dans la cavalerie, les pelotons peuvent être détachés pour atteindre des objectifs particuliers, plus spécifiquement dans la cavalerie légère (reconnaissance).

l'Escouade

(°)
Il s'agit d'un petit groupe de soldats allant de dix à quinze hommes. Elle est commandée par un caporal (infanterie) ou un brigadier (cavalerie).
Les escouades servent à faciliter la formation des soldats après leur incorporation, en mélangeant des combattants de différents niveaux d'expérience autour d'un caporal chevronné.
Au combat, il arrive que des escouades soient détachées pour des missions particulières, mais elles sont généralement incorporées dans es formations plus grandes.

Tactiques et méthodes

Manœuvres par échelons

Manœuvres d'infanterie

- La colonne
Cette formation consiste à placer l'unité sur plusieurs files, et l'on distingue trois types principaux de colonnes sur le champ de bataille.
La colonne de marche est celle qui permet le mouvement le plus rapide pour gagner sa position de combat. Elle est formée par les demi-compagnies marchant l'une derrière l'autre. Elle n'est absolument pas adaptée au combat.
La colonne de compagnie est une colonne où toutes les compagnies sont déployées et placées les unes derrières les autres. C'est une formation de bataille souvent adoptée pour les assauts, qui défavorise le volume de feu au profit de l'impulsion que peuvent apporter à l'impact un grand nombre de rangs de fantassins marchant au pas accéléré.
Une variante fréquente de la précédente colonne est la colonne dite "infernale". La colonne "infernale" est une colonne où les compagnies sont rangées par deux de front. C'est une formation qui offre l'avantage de permettre d'engager les combat au corps à corps sur un plus grand front tout en ayant l'impulsion due à la présence de plusieurs rangs derrière. Elle permet aussi, grâce à son front plus étendu de délivrer un feu non négligeable. C'est la formation d'attaque par excellence.

- La ligne
Le moyen le plus sûr pour mettre hors de combat l'adversaire étant de l'éliminer au feu avant d'entrer au contact avec lui, la formation qui permet le mieux d'arriver à ce résultat est celle qui permettra au plus grand nombre de mousquets de tirer en même temps, à savoir la ligne. C'est une formation dans laquelle les compagnies du bataillon sont rangées les unes à côté des autres en une ligne ininterrompue.
Les hommes sont généralement placés sur trois rangs, sauf exception et les deux premiers rangs peuvent faire feu tandis que le troisième est censé recharger les armes.
On voit que sur un bataillon de 600 hommes, avec cette formation, 400 mousquets peuvent être déchargés sur un front de 150 mètres. Un autre avantage à cette formation est son peu de profondeur, et donc sa vulnérabilité moindre aux tirs pénétrants : boulets d'artillerie en particulier. L'inconvénient majeur de cette formation est qu'elle ne donne que peut d'impact à un mouvement de charge, et surtout qu'elle est plus fragile face à une charge effectuée par une unité évoluant dans la formation décrite ci-dessous. C'est essentiellement une formation de défense ou d'attaque par le feu.

- Les tirailleurs
Le terme tirailleur est ici utilisé comme terme générique pour désigner les formations diluées que pouvaient adopter en certaines circonstances certaines troupes spécialisées.
En réalité, pratiquement toutes les troupes d'infanterie sont capables de manoeuvrer en ordre relâché, mais avec plus ou moins d'efficacité selon leur degré entraînement à ce sport particulier. Il consiste à avancer vers l'ennemi en offrant le moins de vulnérabilité possible à ses tirs de défense. Pour cela, on abandonne l'ordre serré, on se disperse, on change fréquemment de position, etc... Il est clair que l'agilité, l'esprit d'initiative, et l'autonomie individuelle doivent être élevés pour obtenir de bons résultats en ce domaine. C'est pourquoi toutes les troupes spécialisées dans ce genre de combat ont le statut de troupes d'élite, comme les voltigeurs. A contrario, les troupes qui n'étaient pas spécialement entraînées à ce jeu obtenaient des résultats parfois désastreux et n'y avaient recours qu'exceptionnellement.
L'avantage du combat en tirailleurs est que la formation est peu vulnérable aux tirs de l'adversaire. Son inconvénient majeur est son inaptitude totale à soutenir le corps à corps avec des unités en ordre dense, et sa grande vulnérabilité face à la cavalerie adverse. C'est une formation utilisée essentiellement pour harceler au feu les unités adverses, mais aussi pour traverser les terrains difficiles qui rendent la progression en ordre dense hasardeuse.

- Le carré
L'infanterie est vulnérable aux attaques de cavalerie dès que la menace se fait ailleurs que sur le front où elle peut délivrer un grand volume de feu. Ainsi, un bataillon pris sur son flanc ou son revers par une charge de cavaliers quels qu'ils soient est pratiquement perdu. Pour parer cette menace, une formation spécifique a été élaborée : le carré. C'est une formation où les compagnies ou bataillons se placent à angle droit les uns par rapport aux autres en faisant face à l'extérieur de la figure géométrique fermée ainsi obtenue. Le premier rang de soldats se met à genoux baïonnettes pointées à l'oblique, et les deux autres rangs peuvent faire feu tout en complétant le hérisson avec leurs propres baïonnettes. L'entraînement et la discipline nécessaire au passage rapide en carré en limitaient souvent l'usage aux troupes de ligne et d'élite.
Il existe une variante plus simple mais aussi moins efficace, le carré plein : c'est une colonne qui sous la menace de cavalerie, fait pivoter vers l'extérieur les hommes qui se trouvent sur ses flancs et son revers, offrant ainsi une certaine résistance à l'attaque, toutefois moindre qu'avec le carré dit "creux".

Manœuvres de cavalerie

- La colonne
Cette formation est essentiellement utilisée pour la manoeuvre, l'approche d'une position à occuper, et est rarement employée au combat. Elle n'offre pas les mêmes avantages à l'impact que pour l'infanterie, et n'est utilisée pour contacter l'ennemi que lorsque la place pour déployer l'unité fait défaut.
Comme pour l'infanterie, différents types de colonne existent, colonne par quatre (quatre cavaliers de front), colonne par pelotons (une demie compagnie de front), colonne par compagnie... Dans chaque cas, les cavaliers sont placés sur deux rangs, ce qui fait que pour un escadron de 100 cavaliers par exemple, la colonne par pelotons comprend une douzaine d'homme de front environ.

- La ligne
C'est la formation de combat par excellence, où l'escadron sur deux rangs de cavaliers présentent son front le plus large. Un régiment peut combiner ses différents escadrons formés en ligne, en une seule grande ligne ininterrompue, les placer les uns derrières les autres en une sorte de colonne par escadron, ou les "échelonner" en une colonne brisée par rapport à l'axe de progression.
Le combat par lignes est souvent dévolu aux dragons et aux cuirassiers, ainsi qu'aux compagnies de lanciers. Une cavalerie plus légère peut s'y essayer, avec succès, mais aura moins d'impact lors de la rencontre au corps-à-corps avec des unités adverses en ordre serré. Les lignes de cavalerie, si elles sont bien appuyées, peuvent suffire à absorber une charge de cavalerie ennemie.

- Ordre relaché
Appelé selon les circonstances "en fourrageurs" ou "en tirailleurs", c'est l'ordre adopté pour les missions de reconnaissance et autres, mais aussi parfois au combat pour harceler, le plus souvent au feu, les unités ennemies. Les résultats de cette dernière action sont négligeables en termes de pertes, mais l'agacement qu'elle provoque chez l'ennemi peut avoir lui, des conséquences non négligeables.
Les Hussards et les chevau-legers affectionnent particulièrement cette tactique, qui favorise leurs déplacements en nuées et accentue l'impression d'oppression sur les unités adverses. Cette méthode est également toute désignée pour les opérations de poursuite d'ennemis en déroute.

- En dragonnade
Comme son nom l'indique, cette tactique est souvent dévolue aux dragons: unités formées aussi bien au combat à cheval qu'à pieds. Dans cette formation, les dragons "démontent", confiant leurs destriers à un soldat à raison d'un homme pour quatre chevaux. Puis, alors que les montures sont conservées à l'écart, les combattants se déploient à pieds pour y combattre en fantassins.
Cette tactique est particulièrement utile lorsqu'il est nécessaire de se rendre maître d'un point avant l'ennemi, ou dans le cas de troubles publics en milieu urbain.

Manœuvres d'artillerie

- Le tir de barrage Comme son nom le laisse deviner, le tir de barrage a pour objectif d'empêcher la progression d'un adversaire dans une direction. Pour cela, tous les canons de la batterie se positionnent dans le même axe, et font feu en même temps par salves, à un rythme aussi soutenu que possible.

- Le rebond Cette méthode, qui nécessite un excellent entrainement et qui est soumise à certaines conditions de terrain, consiste à tirer les boulets en avant des lignes ennemies, de manières à ce que les projectiles, ricochant sur le sol, viennent percuter le rang adverse avec une trajectoire presque horizontale.

- Le tir à mitraille Le tir à mitraille consiste à remplacer les boulets ronds par des billes de métal, souvent du calibre de munitions de mousquet. Très peu efficace à longue ou moyenne portée, le tir de mitraille est en revanche imparable à courte portée. Un seul canon, en une salve, peut vomir sur l'ennemi un volume de plomb semblable à celui d'une section entière; en un point concentré. Cette méthode est souvent utilisée pour défendre les canons: si les batteries sont attaquées, elles se passeront des boulets pour répondre à leurs assaillants par ces nuées de métal. La mitraille est également toute désignée pour défendre un pont ou une rue en ligne droite.
L'autre avantage de cette technique est qu'elle ne nécessite pas de boulet d'un calibre particulier. Un sabot de bois est placé au fond du canon pour soutenir la force de la détonation, mais le canon peut alors être rempli de toutes sortes d'éclats de métal.

Autres manœuvres

Le matériel

Armement individuel

- Mousquet Liths mle "An 245"
C'est l'arme de base de la garde volontaire. Il s'agit d'une arquebuse améliorée, capable de projeter des balles de plomb sphériques par détonation de poudre à canon.
La cadence de tir est d'environ 1 à 2 coups par minute, pour une portée d'une centaine de mètres. L'arme est également équipée d'une baïonnette pour le combat rapproché.

- Mousqueton Liths mle "An 245"
C'est une version raccourcie du mousquet du même nom. cette arme, moins encombrante mais aussi moins précise, est utilisée par les troupes montées comme les dragons ou les hussards.
Elle s'adapte également bien aux unités non combattantes comme le train ou le génie, qui ont besoin d'armes pour se défendre sans être trop entravés.

- Pistolet de la garde mle "An 233"
C'est un pistolet à silex mono-coup, tirant des balles de plomb par détonation de poudre. Les balles sont d'un plus petit calibre, et ne portent qu'à une cinquantaine de mètres à raison d'un coup par minute.
il en existe trois modèles: "Troupe An 233" (le modèle de base), "Officier An 233" (pour les officiers) et "Cavalerie An 233" (à raison de deux pistolets par cavalier, rangés dans les fontes de la selle).

- Sabre de cavalerie légère "An 122"
C'est le sabre le plus connu de la garde, et pour cause: ce modèle date d'avant sa création, à l'époque du 22e détachement de cavalerie.
Aujourd'hui, ce sabre équipe les hussards, les chevau-légers, les éclaireurs et les artilleurs à cheval; ainsi que de nombreux officiers de toutes les branches de la garde.
Doté d'une lame légèrement courbée, ce sabre est fait pour donner des "coups de fil" avec le tranchant de la lame.

- Sabre latte "An 140 "
Ce sabre a été conçu pour la cavalerie de ligne et la cavalerie lourde. Il équipe donc les dragons et les cuirassiers, de même que les grenadiers à cheval.
La lame est droite, et légèrement plus longue que le sabre de cavalerie légère. Cette arme est faite pour donner des coups d'estoc et de fil, lors de charges brutales et de duels de cavalerie.

- Sabre briquet "An 135"
Ce sabre est destiné à l'infanterie. Il équipe les caporaux, les sous-officiers, les grenadiers et les gendarmes; ainsi que tous ceux qui pourraient avoir l'usage d'une arme de proimité.
Afin de ne pas encombrer les fantassins, la lame est plus courte. Elle est également très robuste, de manière à servir de couteau suisse de campagne.

Artillerie

- MNGT "Austerlitz" 6 livres
Canon d'artillerie à cheval d'un calibre de 6 livres. Sa portée est de 800 à 1200m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 à 2 coups/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Austerlitz" 8 livres
Canon d'artillerie à pieds d'un calibre de 8 livres. Sa portée est de 800 à 1200m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 à 2 coups/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Austerlitz" 12 livres
Canon d'artillerie à pieds d'un calibre de 12 livres. Sa portée est de 800 à 1200m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 à 2 coups/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Wagram" 6 pouces
Obusier d'un calibre de 6 pouces, capable de toucher une cible de 600 à 1000m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 coup/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Wagram" 8 pouces
Obusier d'un calibre de 8 pouces, capable de toucher une cible de 600 à 1000m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 coup/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Conquest" modifié 24 livres
Canon d'artillerie de siège d'un calibre de 24 livres. Sa portée est de 1000 à 1200m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 coup/minute.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Conquest" 36 livres
Canon d'artillerie de siège d'un calibre de 36 livres. Sa portée est de 1000 à 1200m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 coup/2 minutes.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

- MNGT "Phantom" 48 livres
Canon d'artillerie de forteresse d'un calibre de 48 livres. Sa portée est de 800 à 1000m.
La cadence de tir de cette pièce est de 1 coup/2 minutes.
Cette pièce est fabriquée à l'Arsenal de Middenheim.

Equipements divers