Modifications

Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Terminologie de la Garde Volontaire

4 522 octets ajoutés, 16 novembre 2022 à 14:15
L'avancement des gardes est donc conditionné par plusieurs critères, et est décidé à plusieurs niveau à mesure que le garde s'élève dans la hiérarchie. Dans tous les cas, une autorité désignée doit estimer et mesurer les qualités et les compétences du candidat à la promotion.<br>
Dans l'ordre des étapes qui jalonnent la carrière des gardes, les instances chargées de leur avancement sont les suivantes:<br>
 
'''Dans la troupe'''<br>
Pour les gardes souhaitant poursuivre leur carrière, le passage au grade de '''Caporal''' est décidé par le '''colonel''' chef de corps de son régiment, sur recommandation du '''Capitaine''' de sa compagnie. Pour être éligible à cette promotion, le soldat doit avoir effectué au moins une campagne et savoir lire et écrire. Il ne peut y avoir que 8 caporaux dans une même compagnie, aussi ce grade est-il le premier à être "compétitif". Quand un poste devient vacant, le colonel choisit donc systématiquement le meilleur élément pour le remplacer.<br>
La promotion suivante donne accès au grade de '''Caporal-chef'''. Cette promotion est possible pour tous les caporaux suffisamment anciens et ayant participé à au moins une campagne dans leur grade; et ne souhaitant pas entrer dans le corps des sous-officiers. En somme, il s'agit d'un grade destiné aux gardes qui feront carrière comme caporaux. Cette promotion est décidée par le colonel et survient dès lors qu'un caporal a atteint une certaine ancienneté sans avoir passé l'examen de sergent. Elle permet une majoration de la solde permettant aux caporaux-chefs d'être payés au même niveau qu'un sergent. Le grade de caporal-chef donne les même responsabilités qu'un caporal, aussi le grade n'est-il pas compétitif. Il peut donc y avoir plusieurs caporaux-chefs dans une compagnie.<br>
 
'''Chez les sous-officiers'''<br>
La promotion au grade de '''Sergent-major''' est également décidée par l'état-major de la division. Cette promotion ne survient également que lorsqu'un poste devient vacant, et se décide le plus souvent à l'ancienneté. L'état-major choisit alors le nouveau sergent-major sur dossier et le désigne.<br>
La promotion au poste d''''adjudant''' est, elle aussi, décidée par l'état-major de la division. Un nouvel adjudant est nommé dès lors qu'un ancien adjudant quitte son poste et le laisse vacant. Les dossiers des candidats sont alors pris en priorité au sein du régiment, mais un sergent-major peut être promu dans un autre régiment si son dossier est exemplaire.<br>
Nota bene: Dans le cas des sous-officiers, le '''Colonel''' chef de corps du régiment dispose également du pouvoir arbitraire de promouvoir directement un sous-officier au sein de son régiment en récompense d'une action émérite. Les "'''Promotions exceptionnelles'''" sont expliquées dans l'article relatif aux '''Récompenses et distinctions'''.<br> 
'''Chez les officiers subalternes'''<br>
(Aspirant, sous-lieutenant, lieutenant, capitaine)<br>
Le premier "Grade" du corps des officiers est celui d''''Aspirant''', mais ce dernier ne donne en réalité aucune prérogative et ne désigne que les '''élèves''' de l''''école militaire supérieure''' durant leur formation. Les aspirants sont sélectionnés sur concours et peuvent venir de plusieurs horizons, aussi conservent-ils ce grade jusqu'à la fin de leur scolarité. Ils ne font pas partie des "Cadres" de la garde.<br>
Il existe le cas, rare, dans lequel des adjudants seraient nommés au grade d'aspirant en temps de guerre pour assurer temporairement un commandement, mais cette disposition les conduit tout de même à un passage sur les bancs de l'école militaire dès le conflit achevé.<br>
Une fois la formation achevée et réussie, les aspirant sont reçoivent alors une '''Lettre de Lieutenance''' signée de la main du '''Premier Consul''', signifiant officiellement leur inscription parmi les cadres et leur permettant d'obtenir leur premier commandement. Ils sont alors promus au grade de '''Sous-lieutenant'''.<br>
Après au moins une campagne dans leur grade et si leurs états de service sont suffisants, les sous-lieutenants sont alors promus au grade de '''Lieutenant''' par décision de l''''inspection générale de l'armée'''. Cette promotion est toutefois compétitive et est limitée au nombre de postes vacants. Il arrive toutefois qu'il y ait deux lieutenants au sein d'une même compagnie.<br>
Après avoir participé à au moins deux campagne dans leur grade ou avoir justifié d'un aguerrissement suffisant dans le cas des officiers ayant servi comme sous-officier précédemment; les lieutenants peuvent être promu au grade de '''Capitaine'''. Le grade de capitaine, dont l'accès est également compétitif, est emprunt d'un fort prestige au sein de la garde; aussi l''''inspection générale de l'armée''' n'y retient-elle que les meilleurs candidats. Dans les faits, seuls les lieutenants ayant été cités à l'ordre d'un corps d'armée ou de l'armée pour leurs actions peuvent donc espérer accéder à ce grade. Cet état-de fait favorise les officiers de carrière ayant déjà servi comme sous-officier, et pousse les officiers issus du recrutement externe à se démener lors des campagnes pour prouver leur valeur personnelle.<br>
 
'''Chez les officiers supérieurs'''<br>
(commandant, lieutenant-colonel, colonel)<br>
Après avoir participé à au moins une campagne dans leur grade, les '''Capitaines''' peuvent passer un '''Brevet d'état-major''' au sein de l''''Ecole de guerre''' de Fort Herobrine. La réussite de ce brevet leur donne droit à la promotion au grade de '''Commandant''' mais dans la limite des postes vacants. Les capitaines brevetés n'ayant pas été promus sont nommés '''Capitaines aide-major''' et servent comme seconds au sein d'un bataillon en attendant la libération d'une place. La promotion au grade de commandant est, elle aussi, décidée par l''''inspection générale de l'armée'''.<br>
Après avoir participé à au moins une campagne dans leur grade et avoir acquis une ancienneté suffisante, les commandants peuvent alors candidater à la promotion au grade de '''Lieutenant-colonel'''. La promotion à ce grade reste néanmoins très compétitive, car elle inscrit l'officier dans la course pour l'obtention du commandement d'un régiment. C'est alors l''''inspecteur général de l'armée''' en personne qui étudie le dossier des candidats et se charge de les évaluer, avant de les recevoir en entretien à l'inspection générale. Les commandants retenus à la fin de ce processus sont nommés au grade de '''Lieutenant-colonel''', et sont le plus souvent affectés comme '''officier en second''' du chef de corps d'un '''régiment''' ou au sein d'un état-major de brigade ou de division.<br>
Lorsqu'un poste de '''Chef de corps''' se libère au sein d'un régiment, le '''Lieutenant-colonel''' du régiment en prend alors le commandement par intérim. Durant cette période, il est de nouveau évalué, cette fois par le '''Premier Consul''' et l''''Inspecteur général''' qui le recoivent en entretien. Si le candidat a prouvé sa valeur et son mérite au cours de sa carrière, il est alors nommé '''Colonel'''. Dans le cas des officiers d'état-major, il est possible d'être promu colonel sans commander de régiment, mais ce cas de figure est rare et relève de la promotion exceptionnelle.<br>
En règle générale, le grade de Colonel est le dernier de l'avancement régulier des officiers supérieurs. Nombre d'officiers terminent donc leur carrière par ce prestigieux grade.<br>
 
'''Les officiers généraux'''<br>
contributeur
4 388

modifications

Menu de navigation