Uniformologie de la Garde Volontaire

Généralités

La Garde Volontaire, comme toute force armée régulière, impose à ses effectifs le port d'un uniforme qui lui est propre et qui est emprunt d'un fort prestige de même qu'une haute symbolique.
Le port de cet uniforme est réservé aux seuls gardes et est strictement encadré.
Si le port de l'uniforme répond avant et surtout à la nécessité très prosaïque de distinguer les troupes sur un champ de bataille, il contribue également à véhiculer l'image prestigieuse de l'arme et à renforcer l'esprit de corps de ses soldats.
Le port de l'uniforme est considéré comme un honneur, à plus forte raison qu'il désigne son porteur comme un combattant aux yeux de son ennemi; affirmant haut et fort de quel camp il fait partie.

L'uniforme fait le militaire

En temps de guerre, le port de l'uniforme distingue non seulement le soldat du civil, évitant les éventuelles exactions par confusion; mais sépare également le combattant honorable et "régulier" des lâches espions et francs-tireurs grimés en civils pour se dissimuler dans la population.
Le port de l'uniforme conditionne donc seul le statut de "soldat" en cas de capture et honore son porteur qui, bien que captif, n'a pas cherché à se cacher à son adversaire.

En outre, tout garde porteur de l'uniforme est tenu de se comporter en tous lieux et en tous temps selon les règles de la bonne conduite militaire et faire honneur à ses armes. Le port de l'uniforme pendant la commission d'un larcin serait une condition aggravante car salissant la réputation de l'arme; et serait bien plus sévèrement réprimandé.

Les vétérans de la Garde ayant quitté le service actif peuvent continuer à porter leur uniforme à condition d'être inscrit au registre de vétérance. Ils doivent cependant porter un hausse-col agenté indiquant leur statut.
Tous les gardes peuvent être enterrés en uniforme, exception faite de ceux ayant démérité de cet honneur.