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Astrid Beaumanoir

1 octet supprimé, 5 mars 2023 à 21:36
[[Fichier:Astrid 13e groupe franc v1.png|1000px|center|sans-cadre]]
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Le 58 Démévent de l’an 309, suite à un conseil du du haut commandement de la Garde Volontaire <ref>[https://www.minefield.fr/forum/topic/65029-gv-pr%C3%A9mices-des-coalitions/ Minefield.fr - Prémices des coalitions]</ref>, le général Auxonne annonça que la 2e demi-brigade serait envoyée sur le continent d’'''Oldmont''', au nord des frontières impériales, pour une mission de reconnaissance massive des royaumes de la région. Les rumeurs courraient que de nombreux royaumes auraient décidés de s’alliés pour lancer une attaque contre le Consulat, et les demi-brigades avaient été convoqués pour étudier les lieux. Les groupes francs furent instruits de préparer un minimum de vivres et munitions possible pour une opération prévue de durer plusieurs mois. Au matin du 62 Démévent, le 13e groupe franc part en marche vers le [[Refuge de Pan]], un voyage prévu de durer une grosse semaine, où l’unité fait un stop pendant 2 jours, le temps de recevoir ses ordres définitifs, ainsi que d’assurer son transport de voyage.
Si la marche était moins animée que sa dernière sortie, la troupe retenant un sérieux constant auquel Astrid s'était rapidement habituée, elle ne pouvait se retenir de faire voyager ses pensées. Les premières étapes de la route lui étaient trop familières, et elle ne pouvait retenir de sentir son cœur monter dans sa gorge en voyant le pont de Novi menant vers les plaines d’[[Arcande]]. La nuit fut brève, mais la troupe reçut un dernier moment de répis avant la suite du voyage, et Astrid en profita pour rendre visite une fois de plus à l’église locale. A l’aube du lendemain, la troupe reprit son chemin, la marche poussée pour arriver aux abords de la forêt du Lys. Astrid ne put retenir l’angoisse en voyant les haut sapins devant elle, la brume rodant autour des troncs et fondant à la sortie du bois, couvrant les bottes des soldats d’une épaisse couverture nuageuse. Une partie d’elle voulait fuir le plus loin possible, abandonnant toute raison et contrôle de ses émotions. Les douze mois depuis son extirpation des griffes de la brume n’avaient pas réussi à effacer de sa mémoire les visages de ses anciens compagnons. Mais une autre partie d’elle, la nouvelle, imaginait les couleurs que pouvait émettre un brasier de cette ampleur, les étincelles illusoires scintillant dans ses yeux. Elle fut prise par surprise quand son sergent la rappela à l'ordre, la réveillant de sa stupeur, et qu’elle aida les autres troupiers à mettre en place leur tentes.
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