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Astrid Beaumanoir

4 336 octets ajoutés, 28 août 2024 à 10:56
== Captaine ==
En 325, le capitaine Bravier prenant sa retraite, Astrid est promue au rang de capitaine, et peu de temps après reçoit ses ordres pour prendre part à une nouvelle opération de surveillance de l’ouest de New-Stendel.
 
=== Opération Bellerophon ===
 
L’opération Bellerophon poursuivait les efforts de renseignement réalisés lors de l’opération Percès en 304. Le 9e fut convoqué à se rendre, dans un premier temps, au village de '''Kalfisk''', une petite enclave de pêcheurs en bordure de la grande banquise du nord. De là, les différentes compagnies du régiment se séparèrent, partant en toute direction confondues, avec pour destination primaires les frontières de [[Lyndaë]] et de [[Föddaska]] dans un premier temps, et dans un second, atteindre les contrées de l’Ouest devenu plus difficile d’accès depuis le simili-blocus que représentait l’alliance du Néo-Dominion pour la région. Astrid rentrerait chez elle pour la première fois en 18 ans, et l’idée même de cette possibilité la mettait mal à l’aise.
 
L’opération dura près de 6 mois, coincée entre les tempêtes de neiges du '''Farliga Fält''' à l’est du lac '''Hattarjärvi''' et les plaines roulantes du grand ouest, prenant note des déplacements économiques et militaires de l’alliance dans la région.
 
La visite de Malenque fut particulièrement rude pour Astrid, la plupart des locaux ne la reconnaissant plus du tout ou l’évitant de peur de son uniforme. A sa grande surprise, la compagnie fut accueillie par une délégation de jeunes miliciens proclamant appartenir à la [[Compagnie de Varnel]], un groupe s’étant investi dans la région servant de garde locaux et prêcheurs de la foi [[Pyrisme|Pyriste]]. A sa grande surprise, la jeune fille s’entendait rapidement avec les templiers, reconnaissant une part de l’histoire de la Garde Volontaire dans sa jeunesse. C’est en discutant avec les miliciens qu’elle apprit que son père avait pris le titre de '''Comte du Val de Malenque''', avec lequel les jeunes lanciers lui recommandent une rencontre.
 
Astrid n’avait jamais prévu de scénario pour cette retrouvaille. Elle espérait toujours retrouver le corps meurtri de son père dans une fosse commune, mais sans révolution du peuple, il y avait peu de chance que cela n’arrive: la région fleurissait sous son autorité, malgré son caractère ingrat. Mais la discussion était particulièrement unilatérale, et Astrid prit pour parti de laisser ses lieutenant faire la discussion plutôt qu’elle. Elle voyait dans les yeux de son père qu’il n’avait aucune idée que sa propre fille se tenait devant lui. Quand vint le moment de se présenter, la jeune fille se présenta simplement comme la capitaine de la 4e compagnie, laissant toute trace de parenté à côté. Elle s’assura de garder ses rétorques courtes et simples, concentrant toute sa volonté à ne pas attraper la tête de son père et de l’écraser d’un violent coup sur son bureau. La réunion semblait durer des heures, mais pas plus d’une vingtaine de minutes plus tard, elle sortit du bureau accompagnée de ses lieutenant, préparant mentalement le rapport qu’elle allait devoir rédiger. Elle laissa un court regard languissant vers l’escalier menant jadis vers sa chambre, se rappelant de sa jeunesse et du temps passé aux côtés de sa mère. Mais à sa plus grande surprise, elle remarqua sa vieille nourrice au-dessus des marches, un regard ébahi et ses yeux fixés sur elle, tenant à ses côtés un petit garçon probablement âgé de pas plus de 5 ans.
 
Retenant son souffle, elle quitta immédiatement la demeure, ne voulant pas être confrontée à la réalité qui s’était présentée devant ses yeux, et les rapports de ses lieutenants mentionnent son caractère erratique pendant la semaine qui suivit leur visite du comté.
 
L’opération prit fin en début de l’an 326, ce après quoi les rapports d’observations furent rendus et traités par le quartier général. Tant bien Astrid décidé de ne plus remettre pied dans la région, elle avait pris le temps de rencontrer un prêtre pyriste du nom de '''Peter Van Guelis''', avec qui elle continua ses conversations épistolaires, notamment sur des sujets de foi, mais aussi sur l'avancement de la compagnie de Varnel.
 
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