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Invasion de la Cerdène (310)

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A 14h30, le Général Aurange fait face à son ennemi qui est lui est situé à 4 km plus au Nord. Les 4e et 5e régiments de fusiliers de marine prennent possession de la plaine autour du village, tandis que le 1er bataillon du 2e de grenadiers de marine entre dans Donetry et barricade ses rues. L'artillerie divisionnaire est mise en batterie. Ce choix d'avancer d'Aurange se justifie en sa confiance de l'arrivée prochaine des autres divisions. Le Général Boniface de Listry ne se hâte pas à attaquer les positions ennemies malgré sa supériorité numérique : il sait des campagnes d'Auersdatte et d'Aboukyr que son adversaire est organisé et expérimenté. A raison, à 15h, des forces sont aperçues à l'Ouest : la Division Davout. Les brigades Marbot et Vantini rejoignent le dispositif peu après avec l'état-major mené par le Général d'Armée Thalkion. Le Général Aurange sait alors que les fantassins de la division Soult ne tarderont pas. A son arrivée, le Général Thalkion prend le commandement des opérations. Le centre est tenu par le 4e de fusiliers de marine, le 1er de grenadiers de marine, et le 1er bataillon du 2e de grenadiers de marine. La divison davout assure l'aile gauche, et le 5e de fusiliers de marine assure l'aile droite avec le 2e bataillon du 2e régiment de grenadiers de marine. La cavalerie légère couvre les ailes de l'infanterie, et les dragons et spahis sont rassemblés en deux brigades de réserve. Le Général Boniface observe clairement l'ouverture qui lui est donnée sur le flanc droit de son ennemi, et il en soupçonne le piège, présumant l'arrivée de nouveaux renforts sur cette aile. Il décide alors d'attaquer au centre du dispositif : il veut y attirer l'attention et concentrer son assaut et ses troupes d'élite sur le flanc gauche, là où personne de l'attendra.<br>
A 16h, l'état-major cerde lance l'assault. Les troupes de la 1ère ligne avancent sous la couverture du 1er de tirailleurs cerdes. Pendant plusieurs dizaines de minutes, les tirailleurs de chacun des camps s'affrontent dans les hautes herbes. Après l'échange de nombreuses salves, le général Thalkion fait reculer ses tirailleurs. Là, quatre régiment cerdes s'avancent et engagent les lignes de la Garde. Le régiment de Dimur est mis en colonne et s'élance dans le village de Donetry, d'où il est aussitôt repousser après s'être heurté aux grenadiers de marine du général Colomb. Les combats continuent une heure durant. Le peu d'effort mis par l'ennemi convainc le géneral Thalkion qu'il n'a pas encore lancé son offensive décisive. En effet, aux alentours de 17h30, les trois régiments de Listry se mettent en marche sur la division Davout, ouvrant le pas aux deux régiments des gardes royales à pieds. Les batteries cerdes font feu ensemble pour appuyer l'attaque de l'infanterie : Boniface dévoile son jeu. Halwynt Thalkion ne peut en être plus satisfait : les forces se sont déployées là où il les attendait. Il ne lui suffit plus que les hommes de Davout tiennent de front l'ennemi, et bientôt, toute la division Solminihac devrait arriver de flanc. De son côté, le général Davout réunit ses grenadiers en deux colonnes de mille-cinq-cents pour couvrir son centre et son flanc gauche. A raison, les deux mille gardes royaux cerdes s'avancent, menés par Boniface de Listry lui-même, et tentent de submerger le flanc de la brigade Brune. Confiants, ces troupes d'élite qui font la fierté du Royaume de Cerdène chargent sur leur envahisseur. Malgré leur force d'impact, les gardes royaux sont arrêtés nets par un mur de grenadiers. Pire encore, c'est ce moment que choisit le général Davout pour mener la deuxième colonne sur le centre de l'attaque. Les régiments de Listry sont percutés et rapidement forcés au repli. Mais Boniface est un général expérimenté, sa colonne d'assault recule en ordre, et il regroupe les régiments de Listry plus loin. Toujours confiant, il réunit avec lui les trois régiments de cavalerie de sa réserve. Il ordonne à la cavalerie franche de Cassart d'attaquer le centre ennemi sur Donetry, et réunit les troupes de Listry, auxquelles sont ajoutés le 4e et 7e de fusiliers cerdes pour engager à nouveau les lignes de Davout. En somme, il lance une attaque générale. La colonne de gardes royaux avance de nouveau, avec cette fois-ci pour mission de fixer les grenadiers ennemis pendant que Boniface contourne avec sa cavalerie. Il est 19h, et alors que la cavalerie royale cerde s'apprête à attaquer, son général en tête, une ordonnance vient alerter celui-ci : plus loin à l'Ouest, des forces sont en mouvement. La division Solminihac arrive, et son arrivée n'annonce rien de bon pour les cerdes. Cette ultime attaque doit être la bonne, Bonfiace le sait. Dans le cas contraire, il repliera en ordre avec le restant de ses forces. Mais le sort lui réserve un autre destin. Au centre du dispositif de la Garde, le 5e dragon rencontre la cavalerie franche ennemie, dont la charge est arrêtée. Sur le flanc gauche, le 3e chevau-légers lanciers, le 1er de spahis et le 8e de dragons se mettent en marche pour rencontrer les cavaliers royaux de cerde, le général Marbot en tête. Les lanciers de la Garde, en tête, percutent le Royal-Turain cavalerie. Après une minute de combat, le général Boniface est tué par un coup de lance à la poitrine. L'armée royale cerde perd son général. La cavalerie royale tient une minute de plus, le temps de récupérer le corps de son général, avant de se replier. Rapidement, un vent de panique parcourt les régiments cerdes, d'Ouest en Est : le général est mort, et les renforts ennemis sont presque sur eux. La débandade est complète. Les régiments les plus expérimentés tentent de replier en ordre, leur colonel en tête. Mais Halwynt Thalkion ne compte pas laisser son ennemi lui échapper de la sorte. La cavalerie de la Garde entame la poursuite, suivie des bataillons d'infanterie que les commandants ont mis en colonne. La bataille est gagnée. Dans leur retaite, les forces cerdes sont réduites au tiers, les survivants désorganisés. Les deux autres tiers sont soit morts, soit faits prisonniers.<br> Le soir même, le 2e corps d'armée monte le camp. Le lendemain, le général Thalkion compte reprendre la marche en direction de la capitale : Turain. La majorité de ses forces y marcheront, tandis que le reste mettront sous reddition les villes portuaires de Dimur et Tamiers.
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