Modifications

Les victimes de ce maléfice se trouvent privés de leur mort naturelle, et leur processus de vieillissement est suspendu. Ainsi, ils conservent l'apparence qu'ils avaient le 7 tercevent 177, à la seule différence qu'ils portent les stigmates des blessures subies depuis cette date. Si une mort "Paisible" leur est interdite, les victimes de la malédiction peuvent encore trépasser d'une mort violente, à condition d'être tué par une main ennemi.<br> Si cette quasi-immortalité peut sembler, dans un premier abord, être une véritable bénédiction; elle cache enréalité une contrepartie terrible: les personnes maudites sont ainsi condamnées à voir leurs proches dépérir et mourir avant eux, et doivent rester seuls témoins du temps qui s'écoule et emporte avec lui leurs enfants, famille et compagnons.<br>En les privant de la fin naturelle de leur cycle de vie, la malédiction condamne aussi ses porteurs à la perte de la notion de temps, de la valeur de la vie; et pousse nombre d'entre eux vers une froide et impassible folie et la perte de leur humanité.<br> Pour contrer cette perte de repères, nombre des gardes maudits se sont réfugiés dans des concepts "absolus" qui devaient devenir leur raison d'être et la justification de leur présence sur terre: l'accomplissement de '''la mission'''.<br>À ce titre, le Maréchal et Premier Consul Zorn déclarera d'ailleurs: "Condamnés à ne connaitre le repos qu'en tombant les armes à la main, offrons au devoir ces vies que le sort a indéfiniment prolongé. Nous conjurerons ce mauvais sort en mettant l'infinité de temps dont on nous a fait grâce au service de l'Empire; dussions-nous combattre quinze siècle avant que ne vienne, enfin, le boulet qui nous emportera".