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Campagne Verte

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=== Combats de Graisier ===
Le 52 à 13h, la division Degole arrive en vue du bourg de Graisier. La présence orque sur place ayant été estimée faible une semaine plus tôt par les éclaireurs, la division avait reçu pour ordre de prendre le bourg. Le Général Degole fait placer son artillerie en une unique batterie de quatorze bouches à feu à l'Ouest, sur une surélévation du terrain. A 14h, les première et troisième brigades sont lancées à l'assaut du bourg. Mais, à mi chemin, à la surprise de l'état-major divisionnaire, des détonations surviennent : la brigade Srajo essuie des tirs de boulets en provenance du Sud-Est. Le Général Srajo réagit rapidement, et la 4e et 5e compagnie de hussards vélites s'élancent en direction des tirs. Degole fait envoyer à leur suite un bataillon de cavalerie colonel-général. Aux abords de Graisier, les brigades poursuivent leur marche. A 14h30, avant qu'elles puissent atteindre le bourg, ce sont les troupes orques qui en sortent. S'attendant à une charge ennemie, Srajo et Wakouma mettent en place une première ligne de feu. Longue vue en main, l'aide du camp de Wakouma lui signale alors que les guerriers orques n'ont pas de haches en main, mais ce qui semble être des arquebuses. C'est la première fois dans la campagne qu'une arme à feu est vue dans les mains d'une peau verte, ce qui déstabilise quelque peu les deux généraux. Informé cinq minutes plus tard, Degole fait mettre en marche la brigade Bondaulde pour rejoindre le front. En parallèle, les hussards vélites atteignent l'artillerie ennemie, défendue par une centaine de monteurs orques. Rejoins par le bataillon de cavalerie colonel-général, les cavaliers chargent. En supériorité numérique, les gardes encerclent rapidement les monteurs et les défont. Peu de temps après, l'artillerie orque est tue. A 14h45, de premiers échangent échanges de tirs ont lieu entre les première et troisième brigade et la masse verte. Si les tirs orques sont imprécis, le conflit n'a jusque là connu aucune intensité de feu comparable. Presque poussés par la masse orque qui ne cesse de gonfler, la ligne de feu des deux brigades tient. Elle est rejointe trente minutes plus tard par la brigade Bondaulde sur son flanc droit. Le 2e de tirailleurs-grenadiers ouvre alors le feu sur le côté ennemi. A gauche, les 1ère, 2e et 3e compagnies de hussards-vélites, épaulées par les 4e et 5e de colonel-général chargent. Compressés, les orques se replient dans Graisier. Il est 16h40. Le Général Degole décide d'attendre avant d'attaquer le bourg. Il continue son bombardement dessus. A 18h, la brigade Ney arrive sur le champ de bataille. En effet, plus tôt, entendant au loin les tirs d'artillerie, le Général Lannes n'y avait pas reconnu que le bruit de canons de la Garde. Il avait alors pris l'initiative de faire marcher ses troupes au canon. Ney fait déployer ses six bouches à feu en une deuxième batterie. A 19h45, alors que la brigade Desaix arrive sur le champ de bataille et déploie son artillerie, 4 colonnes d'infanterie, de mille cinq cents à plus de deux mille gardes chacune, attaquent simultanément les ruines du bourg. Débordés, et éprouvés par l'artillerie et les précédents combats, les peaux vertes sont débandées puis massacrées. A 20h30, Graisier est totalement entre les mains de la Garde.
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