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Campagne de Filranmel

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Une fois l'adversaire entièrement tourné vers les elfes, et fixé sur place par les volées de flèches, les troupes du maréchal Pencroff passèrent à l'assaut.<br>
Surgissant depuis un sous-bois situé sur la droite des troupes des mines, les fantassins du maréchal engagèrent immédiatement le combat par une mousquetade fournie. Prises à revers et par surprise, les troupes des mines tentèrent de se redéployer en obliquant sur leur droite. Mais cet élan fut gravement compromis par les pertes qui leurs leur étaient infligées: plusieurs officiers tombèrent également, laissant leurs hommes sans commandement.<br>
Encore une fois, la riposte s'engagea. Les lignes des mines formaient à présent une sorte de "L", pour faire face tant aux elfes qu'aux troupes du maréchal. Les officiers des mines comprirent également que ce nouveau front était la véritable menace et que les archers des elfes n'étaient que des leurres, aussi s'en détachèrent-ils progressivement.<br>
Mais alors qu'ils achevaient leur mouvement, ils furent de nouveau pris à revers, cette fois par les fantassins de la division "suljii". Cette fois, assaillis sur trois cotés, les soldats des mines perdirent pieds et leurs lignes se débandèrent. Ce mouvement de repli, désorganisé, déclencha la charge à la baïonnette des divisions "Pencroff" et "Suljii".<br> Plusieurs compagnies de pégases, des cavaliers légers du royaume des mines, tentèrent de contre attaquer pour couvrir le repli de l'infanterie. Mais alors que les cavaliers s'apprêtaient à entrer au contact des troupes du Maréchal Pencroff et du Maréchal suljii, elles furent durement touchées par de nouvelles volées de mousquetade. Dans le chaos, les pégases durent rétrograder à la suite des fantassins.<br>La défaite du royaume des mines étant consommée, le maréchal Pencroff ordonna la poursuite par sa cavalerie et celle du général suljii: hussards et dragons décimèrent alors une partie des fuyards. Quand ils furent arrivés près du sillon-des-anges, la rivière qui traverse la plaine, ils interrompirent cependant leur poursuite.<br> Le bilan de la bataille fut de 98 morts pour la Division du Maréchal Pencroff, 74 pour la division du général suljii et 32 victimes parmi les elfes.<br>Du coté du royaume des mines, 360 fantassins et 80 cavaliers tombèrent dans la plaine; 184 prisonniers furent capturés et environ 30 chevaux furent saisis.<br>Les armes, montures et équipement laissés par les fuyards furent attribués aux volontaires elfiques qui manquaient encore de matériel.<br>Un escadron de cavaliers volontaires, sous le nom de "hussards de la lumière", vint gonfler les rangs de la division du maréchal, pour des raisons encore peu claires.<br>
===Bataille du Sillon-des-anges===
 
Après la bataille de Sainte-Hécate, les troupes du royaume des mines tirent leurs distances pendant plusieurs jours.<br>
Le long du sillon-des-anges, la rivière qui coupe la plaine de brulis que recouvrait autrefois la foret de sainte-hécate, les troupes du maréchal Pencroff s'affairaient à organiser de solides défenses. Des redoutes furent bâties, des tranchées furent creusées, des ponts furent jetés sur le cours d'eau et l'artillerie de la division "Suljii" fut mise en batterie sur les arrières de la ligne.<br>
 
De son coté, l'armée des mines se regroupait pour affronter ce nouvel adversaire et venger la terrible humiliation qui lui avait été faite lors de la dernière bataille. Une légion fut formée à partir de l'armée régulière du royaume et d'une cohorte de 2 500 conscrits, auxquels virent également s'ajouter des éléments de la garde prétorienne des mines. Quand les rangs furent rassemblés et formés, cette armée, bien plus conséquente que l'avant-garde qui avait combattu précédemment, se mit en marche vers le sillon-des-anges.<br>
 
Le matin du 11 Cidélia 251, la tête de colonne de l'armée des mines se présenta dans la plaine. Pendant de longues minutes, les deux armées se firent face sans engager le combat, et le royaume des mines profita de ce flottement pour disposer son artillerie en batterie. Les troupes du Maréchal firent de même. finalement, vers 9 heures, les premiers coups de canon tonnèrent.<br>
 
Dans un premier temps, les troupes du Maréchal Pencroff et du général Suljii furent bloquées dans leurs positions, sans pouvoir en sortir au risque d'être frappé par un boulet. Les troupes des mines en profitèrent pour avancer à portée de feu, mais ils se trouvèrent rapidement dans le rayon d'action des archers elfiques qui entreprirent des volées de harcèlement perturber leur déploiement.<br>
 
De son coté, le maréchal Pencroff, estimant que les canons des mines étaient trop dégarnis, envoya le général suljii à la tête d'une colonne de hussards pour faire taire les canons ennemis. Malheureusement, des lansquenets, fantassins d'élite du royaume des mines, comprirent le danger que courraient les canons et virent se porter à leur secours. De violents combats s'engagèrent autour des batteries, qui se turent temporairement.<br>
Dans la plaine, la fusillade commençait: les lignes des deux armées étaient à distance suffisante et entamèrent de s'écharper en bonne forme.<br>
 
Heureusement, les canons de la division suljii, qui étaient abrités par les redoutes, n'avaient subi aucun dommage du canonnage de l'artillerie des mines, et ils entamèrent de violents tirs de barrages en direction des soldats des mines qui, progressant à découvert dans la plaine, furent gravement bousculés.<br>
 
Finalement, alors que les hussards du général suljii parvenaient à mettre en déroute les artilleurs et les centaures; l'infanterie du maréchal se mit en marche l'arme au bras. L'assaut, appuyé par un renfort de cavaliers, fut d'une rare violence. Les soldats des mines ne se replièrent pas, et un corps-à-corps sans-mercie s'ensuivit. L'appui des cavaliers fut cependant décisif pour le Maréchal Pencroff, dont les grenadiers se battaient à 1 contre 3. Le général suljii, qui avait capturé les canons ennemi, chargea les flancs de l'armée des mines avec ses hussards; et l'ennemi, découragé, consomma son abandon et reflua en désordre.<br>
 
Cette fois, il n'y avait plus de rivière pour entraver la poursuite: tous les survivants du royaume des mines furent pourchassés "l'épée dans les reins" et sabrés au détail.<br>
La route du royaume des mines était ouverte.<br>
 
===Bataille de Tamur===
La poursuite fut bientôt ralentie, mais la marche en direction de la ville de Tamur, capitale du royaume des mines, ne connut aucun délai.<br>
En effet, le Maréchal Pencroff, désireux d'en finir, n'avait pas l'intention de laisser à ses ennemis l'occasion et le temps de se réorganiser. Il convenait de frapper vte et fort pour obtenir une victoire totale.<br>
 
Une journée et demi de marche forcée suffit à ses troupes pour arriver aux portes de la ville. La population, avertie de la cuisante défaite de son armée, s'était réfugiée dans les remparts; et les restes moribonds de l'armée des mines tenaient la ligne sur les murailles, fermant l'accès à la ville. La garnison ne comptait alors que 10 000 hommes dont 2 500 conscrits et près de 4 000 "principes", des soldats d'alite qui avaient été affectés à la protection du palais et du haut-quartier.<br>
 
Voyant arriver la colonne du Maréchal, les officiers du royaume des mines firent fermer les portes, dans l'espoir de repousser les assauts sans avoir à combattre en plaine. Ils comptaient, pour dérouter les elfes et les roupes du Maréchal Pencroff, sur les batteries de canons de 8 à 12 livres qui armaient les murailles. Dès qu'ils le purent, ils entamèrent donc un feu nourri, qui eut dans un premier temps l'effet escompté.<br>
 
En effet, sous le feu des canons, les troupes du maréchal ne pouvaient aborder la plaine, au risque d'être décimées. De plus, il était inutile de s'exposer pour se retrouver bloqué aux pieds des murailles. Les divisions "Suljii" et "Pencroff" se déployèrent derrière un repli de terrain ou l'on monta le bivouac en attendant que l'état-major ne décide de la marche à suivre. La réponse vint finalement de la guerre marine.<br>
 
En effet, le maréchal Pencroff se souvint d'un savant exposé que lui avait fait l'amiral Wariow sur l'utilisation de brulots, petits navires enflammés qui sont jetés en direction des vaisseaux de guerre pour leur propager leurs incendies. La méthode, bien que couteuse, pouvait suffire à endommager suffisamment les murailles, visiblement peu entretenues, et espérer une percée. Le plan était simple: commander une grande quantité de poudre, la charger à bord de charrettes, et lancer les attelages en direction des murailles avec leur cargaison de barils de poudre enflammés, en espérant qu'un moins quelques-uns des charriots atteignent la muraille.<br>
 
Il fallut quelques jours pour passer commande des barils de poudre nécessaires, qui firent la route depuis les arsenaux de Middenheim. La poudrière de l'arsenal avait envoyé tout son excédant, soit près d'une tonne d'explosifs. Quatre attelages furent préparés, chacun portant près de 250 kilos de poudre noire. Au matin du 27 cidélia, peu avant le lever du jour, des volontaires conduirent les attelages dans la plaine, à découvert, au plus près des murailles, afin de maximiser leurs chances d'atteindre leur objectif. Quand ils furent assez près, ils embrasèrent les toiles des charriots, et fouettèrent les chevaux qui partirent en trombe en direction de la ville de Tamur.<br>
 
Sur les quatre attelages, deux furent dirigés vers la lourde porte, dans l'espoir d'y faire quelques dommages. les deux autres furent dirigés vers des point faibles des murailles.<br>
La première charge explosa auprès de la porte mais cette dernière, fortement ferrée, tint le choc. La deuxième charge dirigée vers la porte n'atteint pas son but, l'attelage s'étant arrêté trop tôt.<br>
La troisième charge sauta également trop tôt, mais son souffle tua une partie des soldats des mines qui, réveillés par les deux première explosions, s'étaient penchés par dessus la muraille.<br>
Enfin, la dernière charge sauta au pied d'une tour qui semblait tenir dans un équilibre précaire: ce fut un succès. L'édifice, déjà instable, s'écroula sur lui même en entrainant une portion de la muraille. L'unique escalier de ce coyté de la porte fut également emporté, empêchant d'approvisionner les canons. Un monticule de débris et de pierres offrait un passage vers l'intérieur des murs: la voie était ouverte.<br>
 
Les grenadiers du Maréchal Pencroff et les fantassins du général Suljii, formés en colonnes d'assaut par cinq, se ruèrent sur la brèche, baïonnette au canon. Dans les murailles, la population, réveillée par le fracas des explosions et de l'effondrement de ses défenses, fut prise de panique. Les conscrits, peu expérimentés et découragés par la tournure des batailles précédentes, n'en furent que d'autant moins combatifs, et nombre d'entre eux désertèrent avec leur famille. Enfin, les soldats de métier du royaume, lansquenets, arquebusiers et jagers ayant survécu à la bataille du sillon des anges; eurent à affronter presque seul l'intégralité de l'attaque.<br>
 
D'âpres combats prirent place dans l'enceinte des murs, alors que les soldats du maréchal envahissaient Tamur. Les défenseurs de la muraille furent rapidement vaincus et massacrés, et la garde prétorienne du royaume se replia dans le château. 3 000 de ces soldats d'élites se préparèrent à tenir le siège auprès de leur roi, mais ils étaient seuls à présent, les reste de l'armée ayant été anéantis.<br>
 
Le château fut encerclé par la division "Pencroff", tandis que les soldats du général suljii furent employés à fouiller les rues pour capturer les ennemis restants. Menace fut faite d'incendier l'édifice et de le réduire en cendres corps et biens: le roi des mines capitula finalement. La victoire était complète.<br>
 
Quelques combats sporadiques eurent encore lieux dans les rues, mais toute résistance fut rapidement abolie. La population civile, malgré quelques dommages collatéraux, fut épargnée: les soldats de la garde et du maréchal ne s'adonnent jamais aux exactions qui sont l'apanage des barbares. Il fallut toutefois contenir les velléités vengeresses des elfes, mais ces derniers, emprunts de la noblesse qui les distingue souvent, ne se laissèrent pas aller à d'inutiles démonstrations de violence.<br>
 
<br>
 
 
[[Fichier:CampagneDeFilranmel.png|750px|vignette|centré|Carte de la campagne]]
== Conséquences ==
Après la bataille, le soin nécessaire fut apporté aux blessés des deux camps. De ses 20 000 hommes, le royaume des mines avait eu 16 000 morts, blessés ou disparus.<br>
La division "Pencroff", la division "Suljii" et les troupes des elfes comptèrent à elles trois près de 5 000 hommes hors combat.<br>
Quelques jours après la victoire, la division "Suljii" s'en retourna vers Fort Herobrine victorieuse, elle avait acquis ses lettres de noblesse.<br>
La ville de Tamur, capturée, fut tenue par la division "Pencroff" pendant près d'un an, jusqu'en iffélia de l'an 252. Cette année d'occupation fut employée à dissoudre le royaume, qui fut remplacé par un consulat tutélaire. Le nouveau consule fut mis sur le trône, et l'ancien roi fut exilé avec ses plus fidèles sujets.<br>
Les habitants de Tamur et des autres villes du royaume des mines furent condamnés à reconstruire les villages elfes détruites et à replanter la forêt.<br>
Une milice de 5 000 soldats fut formée pour assurer la défense du consulat, et les troupes du maréchal se retirèrent définitivement.<br>
 
L'ainé des fils du marquis de Filranmel, qui avaient combattu pendant la campagne, forma un régiment de dragons qui vint rejoindre, plus tard, la division du maréchal Pencroff.<br>
Un escadron de hussards, formé par de jeunes nobles aventuriers, se rallia également et fut transformé en régiment.<br>
 
Cette campagne fut le dernier engagement de la division "Pencroff" en tant qu'unité mixte: quelques années plus tard, elle fut entièrement montée lors de la création du [[Corps des Maréchaux]].
= Description =
- Régiment d'Asayaka-grenadiers<br>
- Régiment léger de Threa-Thaesi<br>
 
- Escadron des hussards de la lumière (ralliés pendant la campagne)<br>
==== La Garde Volontaire ====
== Sources==
[[Catégorie:Garde Volontaire]]
contributeur
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