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Les armes, montures et équipement laissés par les fuyards furent attribués aux volontaires elfiques qui manquaient encore de matériel.<br> | Les armes, montures et équipement laissés par les fuyards furent attribués aux volontaires elfiques qui manquaient encore de matériel.<br> | ||
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Un escadron de hussards, formé par de jeunes nobles aventuriers, se rallia également et fut transformé en régiment.<br> | Un escadron de hussards, formé par de jeunes nobles aventuriers, se rallia également et fut transformé en régiment.<br> | ||
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Version actuelle datée du 17 janvier 2024 à 09:52
Campagne de Filranmel | |
Dénomination | "La balade" |
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Description | La campagne de Filranmel est une série d'opérations opposant la Garde Volontaire et la Division Bonaventure aux forces armées du Royaume des Mines. |
Lieux | Marquisat de Filranmel |
Periode | De Mériola de l'an 251 à Iffélia de l'an 252 du Calendrier Erachien |
Belligérants | Garde Volontaire et Division Bonaventure, marquisat de Filranmel, Royaume des Mines |
Commandants | Pencroff, Suljii |
Alignement | Impérial, Exterieur |
Forces en présence | Garde Volontaire: 8 000 Division Bonaventure: 3 200 Marquisat de Filranmel: 3 600 Royaume des mines: 20 000 |
Issue | Victoire de la Garde |
Batailles | Bataille de Sainte-Hécate Bataille du Sillon-des-anges Bataille de Tamur |
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Sommaire
Présentation
La Campagne de Filranmel est une série d'affrontements ayant eu lieux aux abords de la Forêt de Sainte-Hécate, un territoire Elfe dont la partie impériale était occupée par le Marquisat de Filranmel. Le conflit fut déclenché par les velléités expansionnistes du Royaume des Mines, état voisin de la forêt qui avait entrepris d'occuper la région pour y ouvrir des carrières et des mines.
Ces derniers, qui souhaitaient dans un premier temps envahir la partie non-impériale de la forêt, déclenchèrent de violents incendies qui ravagèrent les bois, laissant place nette aux exploitations minières. Malheureusement, conséquence tragique mais prévue par le royaume des mines: plusieurs villages Elfes situés dans la partie sinistrée furent détruits et leurs habitants réduits à l'exode.
Devant l'arrivée massive de leurs semblables désœuvrés, et craignant d'être la prochaine cible de son voisin belliqueux; le marquis de Filranmel demanda la protection de la Garde Volontaire dans une missive adressée au Maréchal Pencroff. Ce dernier, mesurant la menace qui pesait sur la population, et dans le souci de faire un exemple de fermeté à tous ceux qui songeraient à menacer la vie de sujets impériaux; mobilisa sa propre division, la Division Bonaventure, ainsi que la Division Suljii de la Garde Volontaire.
Après quelques mois de campagne, marqués par trois batailles décisives sur le plan stratégique; les forces du maréchal Pencroff se rendirent maitresses du Royaume des Mines, dont l'armée avait été anéantie. Dans un élan de bonté, le royaume ne fut cependant pas annihilé: le gouvernement fut limogé et remplacé par un consulat tutélaire. La forêt de Sainte-Hécate fut rendue aux elfes.
Histoire
Origines du conflit
Dès le début de l'année 250, le gouvernement du Royaume des Mines, sous la forte influence d'une compagnie minière; a entrepris d'étendre son territoire dont les ressources commençaient à s'épuiser. Après plusieurs mois d'études géologiques, l'attention du royaume se porta vers la Forêt de Sainte-Hécate; un territoire elfique situé à cheval entre l'empire de Stendel et un ensemble de villages elfes indépendants.
Peu soucieux du sort des elfes, le royaume des mines se résolut donc à les chasser de leurs terres par tous les moyens nécessaires, et contactèrent les différentes autorités locales afin de monnayer leur départ volontaire. Devant le refus catégorique des elfes d'abandonner leurs territoires millénaires, les dirigeants du Royaume des Mines décidèrent de recourir à la violence et fomentèrent un plan d'attaque qui devait leur permettre d'arriver à leurs fins sans pouvoir être accusés de déclarer la guerre sans raison à des états neutres, ce qui pourrait soulever l'indignation des états voisins.
C'est dans cette optique qu'au début de l'an 251, ils décidèrent d'incendier la forêt; méthode qui présentait le double avantage de chasser les habitants en détruisant leurs demeures et de préparer le terrain pour les exploitations minières en déforestant la région.
Plusieurs villages elfiques furent détruits dans le terrible sinistre qui ravagea la moitié de la forêt, l'autre moitié ne devant son salut qu'au Sillon des anges, la rivière qui traverse la vallée.
La campagne
Evidemment, les elfes ne se laissèrent pas duper par ce piètre stratagème et les coupables furent vite désignés, mais le mal était fait. Plusieurs milliers de réfugiés, issus de la portion non-impériale de la forêt, vinrent trouver asile dans le marquisat de Filranmel, ville impériale appartenant à la communauté elfique.
Devant la menace d'un nouvel incendie volontaire, et sous la pression des nobles survivants des villes détruites, le marquis de Filranmel se résolut à demander assistance dans une lettre adressée au Maréchal Pencroff. Ce dernier, mesurant le risque qui pesait sur les populations civiles, et désireux de débarrasser les frontières impériales d'un voisin aussi indélicat, mobilisa ses troupes.
Sa propre division fut mise sur le pied de guerre, et il manda au général Zorn une division de renfort. Ainsi, la Division "Suljii", de la Garde Volontaire, vint s'ajouter à son ordre de bataille.
Un peu plus d'une semaine après l'incendie de la forêt, les troupes du Maréchal Pencroff arrivèrent en vue du marquisat de Filranmel, ou elles furent accueillies avec soulagement et se mêlèrent aux forces mobilisées par les elfes et levées parmi la population désireuse de vengeance.
Bataille de Sainte-Hécate
Après le sinistre qui avait dévasté la portion non-impériale de la forêt, les troupes d'avant-garde du royaume des mines s'étaient installées en bordure du bois, et avaient entamé les travaux préparatoires en vue d'y installer de nouvelles mines. Confiants dans leur supériorité tant militaire que numérique sur les elfes, les soldats des mines ne s'embarrassèrent pas de mesures défensives poussées. Si ils s'attendaient bien à une contre-attaque, ils ne savaient encore rien du puissant renfort qui avait rejoint les forces du marquisat.
S'attendant à affronter une colonne de 300 à 1000 elfes tout au plus, ils n'attendirent pas le reste des troupes pour débuter leurs chantiers, agissant comme en territoire conquis, certains de pouvoir repousser les elfes dans les bois.
Au matin du 4 Cidélia 251, deux compagnies d'elfes se présentèrent aux abords du bois, peu avant l'aurore. Passés inaperçus durant leur déploiement, ils ouvrirent les hostilités par une première volée de flèches, qui emporta de nombreux soldats des mines encore endormis. Immédiatement, les troupes assaillies ripostèrent, et se déployèrent en tirailleurs en face de la lisière du bois. Les elfes poursuivirent leurs tirs de flèches, qui virent trouver tous les soldats des mines qui n'avaient pas encore trouvé d'abris.
Evidemment, cette première attaque n'était qu'un leurre, visant à forcer les troupes du royaume des mines à se déployer face aux bois: une armée, une fois mise en place en ordre de bataille, aura souvent le plus grand mal à manœuvrer si elle est prise de flanc, à plus forte raison si il ne s'agit que d'une avant garde isolée (et non d'une armée avec un centre et deux ailes).
Une fois l'adversaire entièrement tourné vers les elfes, et fixé sur place par les volées de flèches, les troupes du maréchal Pencroff passèrent à l'assaut.
Surgissant depuis un sous-bois situé sur la droite des troupes des mines, les fantassins du maréchal engagèrent immédiatement le combat par une mousquetade fournie. Prises à revers et par surprise, les troupes des mines tentèrent de se redéployer en obliquant sur leur droite. Mais cet élan fut gravement compromis par les pertes qui leur étaient infligées: plusieurs officiers tombèrent également, laissant leurs hommes sans commandement.
Encore une fois, la riposte s'engagea. Les lignes des mines formaient à présent une sorte de "L", pour faire face tant aux elfes qu'aux troupes du maréchal. Les officiers des mines comprirent également que ce nouveau front était la véritable menace et que les archers des elfes n'étaient que des leurres, aussi s'en détachèrent-ils progressivement.
Mais alors qu'ils achevaient leur mouvement, ils furent de nouveau pris à revers, cette fois par les fantassins de la division "suljii". Cette fois, assaillis sur trois cotés, les soldats des mines perdirent pieds et leurs lignes se débandèrent. Ce mouvement de repli, désorganisé, déclencha la charge à la baïonnette des divisions "Pencroff" et "Suljii".
Plusieurs compagnies de pégases, des cavaliers légers du royaume des mines, tentèrent de contre attaquer pour couvrir le repli de l'infanterie. Mais alors que les cavaliers s'apprêtaient à entrer au contact des troupes du Maréchal Pencroff et du Maréchal suljii, elles furent durement touchées par de nouvelles volées de mousquetade. Dans le chaos, les pégases durent rétrograder à la suite des fantassins.
La défaite du royaume des mines étant consommée, le maréchal Pencroff ordonna la poursuite par sa cavalerie et celle du général suljii: hussards et dragons décimèrent alors une partie des fuyards. Quand ils furent arrivés près du sillon-des-anges, la rivière qui traverse la plaine, ils interrompirent cependant leur poursuite.
Le bilan de la bataille fut de 98 morts pour la Division du Maréchal Pencroff, 74 pour la division du général suljii et 32 victimes parmi les elfes.
Du coté du royaume des mines, 360 fantassins et 80 cavaliers tombèrent dans la plaine; 184 prisonniers furent capturés et environ 30 chevaux furent saisis.
Les armes, montures et équipement laissés par les fuyards furent attribués aux volontaires elfiques qui manquaient encore de matériel.
Un escadron de cavaliers volontaires, sous le nom de "hussards de la lumière", vint gonfler les rangs de la division du maréchal, pour des raisons encore peu claires.
Bataille du Sillon-des-anges
Après la bataille de Sainte-Hécate, les troupes du royaume des mines tirent leurs distances pendant plusieurs jours.
Le long du sillon-des-anges, la rivière qui coupe la plaine de brulis que recouvrait autrefois la foret de sainte-hécate, les troupes du maréchal Pencroff s'affairaient à organiser de solides défenses. Des redoutes furent bâties, des tranchées furent creusées, des ponts furent jetés sur le cours d'eau et l'artillerie de la division "Suljii" fut mise en batterie sur les arrières de la ligne.
De son coté, l'armée des mines se regroupait pour affronter ce nouvel adversaire et venger la terrible humiliation qui lui avait été faite lors de la dernière bataille. Une légion fut formée à partir de l'armée régulière du royaume et d'une cohorte de 2 500 conscrits, auxquels virent également s'ajouter des éléments de la garde prétorienne des mines. Quand les rangs furent rassemblés et formés, cette armée, bien plus conséquente que l'avant-garde qui avait combattu précédemment, se mit en marche vers le sillon-des-anges.
Le matin du 11 Cidélia 251, la tête de colonne de l'armée des mines se présenta dans la plaine. Pendant de longues minutes, les deux armées se firent face sans engager le combat, et le royaume des mines profita de ce flottement pour disposer son artillerie en batterie. Les troupes du Maréchal firent de même. finalement, vers 9 heures, les premiers coups de canon tonnèrent.
Dans un premier temps, les troupes du Maréchal Pencroff et du général Suljii furent bloquées dans leurs positions, sans pouvoir en sortir au risque d'être frappé par un boulet. Les troupes des mines en profitèrent pour avancer à portée de feu, mais ils se trouvèrent rapidement dans le rayon d'action des archers elfiques qui entreprirent des volées de harcèlement perturber leur déploiement.
De son coté, le maréchal Pencroff, estimant que les canons des mines étaient trop dégarnis, envoya le général suljii à la tête d'une colonne de hussards pour faire taire les canons ennemis. Malheureusement, des lansquenets, fantassins d'élite du royaume des mines, comprirent le danger que courraient les canons et virent se porter à leur secours. De violents combats s'engagèrent autour des batteries, qui se turent temporairement.
Dans la plaine, la fusillade commençait: les lignes des deux armées étaient à distance suffisante et entamèrent de s'écharper en bonne forme.
Heureusement, les canons de la division suljii, qui étaient abrités par les redoutes, n'avaient subi aucun dommage du canonnage de l'artillerie des mines, et ils entamèrent de violents tirs de barrages en direction des soldats des mines qui, progressant à découvert dans la plaine, furent gravement bousculés.
Finalement, alors que les hussards du général suljii parvenaient à mettre en déroute les artilleurs et les centaures; l'infanterie du maréchal se mit en marche l'arme au bras. L'assaut, appuyé par un renfort de cavaliers, fut d'une rare violence. Les soldats des mines ne se replièrent pas, et un corps-à-corps sans-mercie s'ensuivit. L'appui des cavaliers fut cependant décisif pour le Maréchal Pencroff, dont les grenadiers se battaient à 1 contre 3. Le général suljii, qui avait capturé les canons ennemi, chargea les flancs de l'armée des mines avec ses hussards; et l'ennemi, découragé, consomma son abandon et reflua en désordre.
Cette fois, il n'y avait plus de rivière pour entraver la poursuite: tous les survivants du royaume des mines furent pourchassés "l'épée dans les reins" et sabrés au détail.
La route du royaume des mines était ouverte.
Bataille de Tamur
La poursuite fut bientôt ralentie, mais la marche en direction de la ville de Tamur, capitale du royaume des mines, ne connut aucun délai.
En effet, le Maréchal Pencroff, désireux d'en finir, n'avait pas l'intention de laisser à ses ennemis l'occasion et le temps de se réorganiser. Il convenait de frapper vte et fort pour obtenir une victoire totale.
Une journée et demi de marche forcée suffit à ses troupes pour arriver aux portes de la ville. La population, avertie de la cuisante défaite de son armée, s'était réfugiée dans les remparts; et les restes moribonds de l'armée des mines tenaient la ligne sur les murailles, fermant l'accès à la ville. La garnison ne comptait alors que 10 000 hommes dont 2 500 conscrits et près de 4 000 "principes", des soldats d'alite qui avaient été affectés à la protection du palais et du haut-quartier.
Voyant arriver la colonne du Maréchal, les officiers du royaume des mines firent fermer les portes, dans l'espoir de repousser les assauts sans avoir à combattre en plaine. Ils comptaient, pour dérouter les elfes et les roupes du Maréchal Pencroff, sur les batteries de canons de 8 à 12 livres qui armaient les murailles. Dès qu'ils le purent, ils entamèrent donc un feu nourri, qui eut dans un premier temps l'effet escompté.
En effet, sous le feu des canons, les troupes du maréchal ne pouvaient aborder la plaine, au risque d'être décimées. De plus, il était inutile de s'exposer pour se retrouver bloqué aux pieds des murailles. Les divisions "Suljii" et "Pencroff" se déployèrent derrière un repli de terrain ou l'on monta le bivouac en attendant que l'état-major ne décide de la marche à suivre. La réponse vint finalement de la guerre marine.
En effet, le maréchal Pencroff se souvint d'un savant exposé que lui avait fait l'amiral Wariow sur l'utilisation de brulots, petits navires enflammés qui sont jetés en direction des vaisseaux de guerre pour leur propager leurs incendies. La méthode, bien que couteuse, pouvait suffire à endommager suffisamment les murailles, visiblement peu entretenues, et espérer une percée. Le plan était simple: commander une grande quantité de poudre, la charger à bord de charrettes, et lancer les attelages en direction des murailles avec leur cargaison de barils de poudre enflammés, en espérant qu'un moins quelques-uns des charriots atteignent la muraille.
Il fallut quelques jours pour passer commande des barils de poudre nécessaires, qui firent la route depuis les arsenaux de Middenheim. La poudrière de l'arsenal avait envoyé tout son excédant, soit près d'une tonne d'explosifs. Quatre attelages furent préparés, chacun portant près de 250 kilos de poudre noire. Au matin du 27 cidélia, peu avant le lever du jour, des volontaires conduirent les attelages dans la plaine, à découvert, au plus près des murailles, afin de maximiser leurs chances d'atteindre leur objectif. Quand ils furent assez près, ils embrasèrent les toiles des charriots, et fouettèrent les chevaux qui partirent en trombe en direction de la ville de Tamur.
Sur les quatre attelages, deux furent dirigés vers la lourde porte, dans l'espoir d'y faire quelques dommages. les deux autres furent dirigés vers des point faibles des murailles.
La première charge explosa auprès de la porte mais cette dernière, fortement ferrée, tint le choc. La deuxième charge dirigée vers la porte n'atteint pas son but, l'attelage s'étant arrêté trop tôt.
La troisième charge sauta également trop tôt, mais son souffle tua une partie des soldats des mines qui, réveillés par les deux première explosions, s'étaient penchés par dessus la muraille.
Enfin, la dernière charge sauta au pied d'une tour qui semblait tenir dans un équilibre précaire: ce fut un succès. L'édifice, déjà instable, s'écroula sur lui même en entrainant une portion de la muraille. L'unique escalier de ce coyté de la porte fut également emporté, empêchant d'approvisionner les canons. Un monticule de débris et de pierres offrait un passage vers l'intérieur des murs: la voie était ouverte.
Les grenadiers du Maréchal Pencroff et les fantassins du général Suljii, formés en colonnes d'assaut par cinq, se ruèrent sur la brèche, baïonnette au canon. Dans les murailles, la population, réveillée par le fracas des explosions et de l'effondrement de ses défenses, fut prise de panique. Les conscrits, peu expérimentés et découragés par la tournure des batailles précédentes, n'en furent que d'autant moins combatifs, et nombre d'entre eux désertèrent avec leur famille. Enfin, les soldats de métier du royaume, lansquenets, arquebusiers et jagers ayant survécu à la bataille du sillon des anges; eurent à affronter presque seul l'intégralité de l'attaque.
D'âpres combats prirent place dans l'enceinte des murs, alors que les soldats du maréchal envahissaient Tamur. Les défenseurs de la muraille furent rapidement vaincus et massacrés, et la garde prétorienne du royaume se replia dans le château. 3 000 de ces soldats d'élites se préparèrent à tenir le siège auprès de leur roi, mais ils étaient seuls à présent, les reste de l'armée ayant été anéantis.
Le château fut encerclé par la division "Pencroff", tandis que les soldats du général suljii furent employés à fouiller les rues pour capturer les ennemis restants. Menace fut faite d'incendier l'édifice et de le réduire en cendres corps et biens: le roi des mines capitula finalement. La victoire était complète.
Quelques combats sporadiques eurent encore lieux dans les rues, mais toute résistance fut rapidement abolie. La population civile, malgré quelques dommages collatéraux, fut épargnée: les soldats de la garde et du maréchal ne s'adonnent jamais aux exactions qui sont l'apanage des barbares. Il fallut toutefois contenir les velléités vengeresses des elfes, mais ces derniers, emprunts de la noblesse qui les distingue souvent, ne se laissèrent pas aller à d'inutiles démonstrations de violence.
Conséquences
Après la bataille, le soin nécessaire fut apporté aux blessés des deux camps. De ses 20 000 hommes, le royaume des mines avait eu 16 000 morts, blessés ou disparus.
La division "Pencroff", la division "Suljii" et les troupes des elfes comptèrent à elles trois près de 5 000 hommes hors combat.
Quelques jours après la victoire, la division "Suljii" s'en retourna vers Fort Herobrine victorieuse, elle avait acquis ses lettres de noblesse.
La ville de Tamur, capturée, fut tenue par la division "Pencroff" pendant près d'un an, jusqu'en iffélia de l'an 252. Cette année d'occupation fut employée à dissoudre le royaume, qui fut remplacé par un consulat tutélaire. Le nouveau consule fut mis sur le trône, et l'ancien roi fut exilé avec ses plus fidèles sujets.
Les habitants de Tamur et des autres villes du royaume des mines furent condamnés à reconstruire les villages elfes détruites et à replanter la forêt.
Une milice de 5 000 soldats fut formée pour assurer la défense du consulat, et les troupes du maréchal se retirèrent définitivement.
L'ainé des fils du marquis de Filranmel, qui avaient combattu pendant la campagne, forma un régiment de dragons qui vint rejoindre, plus tard, la division du maréchal Pencroff.
Un escadron de hussards, formé par de jeunes nobles aventuriers, se rallia également et fut transformé en régiment.
Cette campagne fut le dernier engagement de la division "Pencroff" en tant qu'unité mixte: quelques années plus tard, elle fut entièrement montée lors de la création du Corps des Maréchaux.
Description
Forces en présence
Les Impériaux
La coalition elfique de Filranmel
Les forces de la coalition elfique de Filranmel étaient composée de toutes les forces elfiques disponibles dans la Foret de Sainte-Hécate, impériales ou non.
Elles comptaient 3 600 hommes répartis dans les éléments suivants:
Troupes régulières
- corps des gardes de Filranmel (250 hommes)
- corps des gardes d'Yllenrius (150 hommes)
- corps des gardes de Welaserin (200 hommes)
Troupes irrégulières
- corps-franc des volontaires de sainte-hécate (3 000 hommes)
La Division Bonaventure participa toute entière au conflit, dans sa forme d'avant la réforme de 253.
Il s'agissait donc encore d'une troupe mixte, composée de 3 200 hommes répartis comme suit:
Brigade de Cavalerie
- Régiment de Maréchal-cuirassiers
- Régiment de Maréchal-dragons
- Régiment d'Asayaka-dragons
Brigade D'infanterie
- Régiment de Maréchal-grenadiers
- Régiment d'Asayaka-grenadiers
- Régiment léger de Threa-Thaesi
- Escadron des hussards de la lumière (ralliés pendant la campagne)
La Garde Volontaire
La Garde Volontaire participa au conflit par l'envoie d'une division de ligne, la Division Suljii.
Cette Division, commandée par le général éponyme, était constituée de 8 000 hommes répartis dans les éléments suivants:
1ère Brigade
- 2e régiment d'infanterie légère
- 1ère batterie du 4e bataillon d'artillerie à cheval
- 1er et 2e bataillon du 2e régiment de hussards
- 1er bataillon du 1er régiment de chevau-légers
2ème Brigade
- 3e régiment d'infanterie de ligne
- 5e régiment d'infanterie de ligne
- 1er bataillon d'artillerie à pieds
- 3e bataillon du 1er régiment de chevau-légers
- 2e régiment de dragons
3ème Brigade
- 8e régiment d'infanterie de ligne
- 6e régiment d'infanterie de ligne
- 2ème batterie du 4e bataillon d'artillerie à cheval
- 2e bataillon du 1er régiment de chevau-légers
- 3e bataillon du 2e régiment de hussards
Arrière :
- 4e compagnie de sapeurs
- 5e compagnie de sapeurs
- 3e compagnie du train d'artillerie
- 4e compagnie du train d'artillerie
- 3e compagnie du train d'équipage
Le Royaume des Mines
Le Royaume des mines, seul belligérant de son camp, disposait d'une armée de 15 000 hommes en armes, auxquels virent se greffer près de 5 000 miliciens.
Ses forces étaient composées des éléments suivants:
Garde prétorienne des Mines
- Cohorte des centaures (cavalerie - 1 000 hommes)
- Cohorte des principes (infanterie - 4 000 hommes)
Armée royale des Mines
- Corps des pégases (cavalerie - 2 000 hommes)
- Corps des arquebusiers (infanterie - 3 000 hommes)
- Corps des lansquenets (infanterie - 3 000 hommes)
- Corps des jagers (infanterie légère - 2 000 hommes)
Milice des Mines
- Conscrits (infanterie - 5 000 hommes)
Annexe
Trivia
- Contrairement à ce que son nom pourrait laisser entendre, le Royaume des Mines est un état humain, en non un étant nain. Il a bien été fondé par des nains, mais ces derniers ont été chassés par une puissante compagnie minière, qui s'est approprié leur territoire et a prospéré à partir des ressources locales.