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Campagne Verte

2 octets supprimés, 26 août 2024 à 20:47
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Le 9 Pampélune 269, l'Infernal dispose de 22 500 troupiers sur les 27 000 d'origine, en comptant 1 500 volontaires du Royaume de Belvy envoyés avant la manœuvre des braves pour combler les trous de certains régiments. S'il est en nette infériorité numérique, Zorn n'en est pour autant pas inquiété. Le matin du 9, regardant sa montre à gousset, il dira simplement "Nous sommes dans les temps.". Le corps est disposé sur plusieurs clairières, plus ou moins plates, situées sur différentes hauteurs. La division Degole est placée au centre, la division Lannes sur le flanc gauche et la division Rollet sur le droit. Plus en arrière et en hauteur, la réserve est prête à être déployée si nécessaire. Une particularité de la disposition des troupes est que la division Lannes n'a déployée sur le flanc gauche que la brigade Desaix. Les deux autres brigades Ney et Lecourbe sont tenues plus en arrière, prêtes à marcher.<br>
A 8h, les orques positionnent leurs forces en bas de la vallée. L'état-major orque est confiant. Il se sait en supériorité numérique, et sous-estime les effectifs de la Garde qu'il pense très diminués suite à la percée de celle-ci depuis la traversée de la Veilleuse. Une partie des forces orques estimée à dix mille s'avance jusqu'à une ferme abandonnée, position centrale de la vallée. Dans le même temps, Ghideon fait regrouper les tirailleurs de l'ensemble des régiments, appuyés par le 1er et 2e de grenadiers-tirailleurs. Cette brigade à l'équivalent de trois régiments est confiée au Général Lecourbe, qui est chargé de prendre position à deux kilomètres dans la vallée pour tirailler l'ennemi. A cette distance, les orques seront sujet aux tirs de mousquets mais aussi de canons. De l'autre côté, plusieurs bombardes orques sont déployées et commencent à ouvrir le feu sur les tirailleurs. Bien qu'affectés par les tirs, ceux-ci s'en accommodent pourtant notamment en raison de leur déploiement espacé qui limite les dégâts de l'artillerie. A l'inverse, les troupes orques en marche arrivent à 9h30 à portée des premiers gardes. Les tirs partent et couchent les têtes de file orques ce qui n'arrête pour autant pas l'avancée de la masse verte. Comme cela s'était vu pour la première fois à Graisier, quelques unités orques équipées d'arquebuses ripostent elles aussi en ouvrant le feu. A 9h40, l'ensemble des batteries d'artillerie de la Garde, à distance de feu, reçoit l'ordre d'émonder les colonnes vertes. A 10h, après avoir reculé en tiraillant les ennemis, les troupes de Lecourbe reçoivent l'ordre de se replier derrière les positions de la Garde. Lecourbe retourne au commandement de sa brigade. Les orques forment eux peu après une colonne de plusieurs milliers de peaux vertes, qu'ils projettent sur la brigade Desaix, la pensant isolée. Les peaux vertes arrivent au contact de la brigade et se déploient de manière à l'attaquer de face et par les flancs dans le but de submerger la brigade. Toute la spécificité d'une région comme cette vallée est l'étendue de faux plats, de reliefs intriqués et cachés. Si, de loin, la brigade Desaix semble isolée, ses flancs sont en réalité renforcé renforcés à droite gauche par les compagnies de grenadiers de ses deux régiments de ligne et un bataillon de chevau-légers, et à droite par le 1er de dragons. Mais plus que cela, le centre de ce dispositif est tenu par les deux plus célèbres régiments d'infanterie de la Garde : le 1er et 2e de ligne. Ses fusiliers forment un mur ayant résisté à des horreurs bien pire que les orques s'y engageant. A 11h, l'assault orque est stoppé net sur ses trois points de contact, l'iniative initiative passe à la Garde, dont les brigades Ney et Lecourbe se mettent en marche pour soutenir la brigade Desaix, profitant de la fixation des forces ennemies. Les unités de choc des brigades sont formées en colonnes et percutent les orques dans la mêlée engagée. Les troupes de ligne avancent elles sur chacun des flancs gauche et droit pour ouvrir un feu de soutien. La situation bascule rapidement; les colonnes orques, d'abord arrêtées, sont massacrées et forcées à la retraite, bientôt poursuivis poursuivies par les escadrons du 1er de hussards.<br>Observant l'échec de l'assault, l'état-major orque envoie une seconde vague de troupes, appuyées par de la cavalerie orque pour couvrir les survivants en retraite. En parallèle, au centre, la cavalerie "colonel-général" de la division Degole bat la charge, suivis suivie des hussards-vélites de la division. Profitant de l'attention portée sur les événements au Nord du champ de bataille (flanc gauche de la Garde), la cavalerie perce la maigre ligne orque et engage l'artillerie de bombarbesbombardes. Ce mouvement met en évidence la faiblesse du commandement orque. Peu expérimenté, il manque de réactivité, de chaîne de commandement et de flexibilité. Ainsi, l'artillerie avancée et peu protégée se retrouve facilement à la mercie de la cavalerie de la Garde. L'état-major orque est dépassé. Il fait replier son assault, et sa ligne, tout en tentant d'envoyer de la cavalerie repousser celle de la Garde. La cavalerie de la Garde recule en ordre après avoir réalisé son rôle, évitant le contact. Ghideon a mené ses premières manoeuvres et gagné l'iniative générale sur le champ de bataille. Il veut à présent forcer l'ennemi à une attaque complètegénéralisée.<br>
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