Ankorkibil est un nain de taille moyenne, avec une épaisse crinière brune et des yeux auburn. Sa barbe imposante est ornée de joyaux et de fils d’or.
Peu après le début de l’exode, une prophétie annonça qu’un descendant de la lignée royale était le seul capable de réveiller la Hanche des Titans et de briser la malédiction.
Le père d’Ankorkibil trouva la mort en chemin, lors d’une attaque d’orcs, laissant sa mère seule pour l’élever. Pour survivre, elle vendait des fleurs qu’elle cueillait dans les vastes plaines environnantes, très prisées des naines de la cité. Elle s’éteignit lorsqu’Ankorkibil eut 35 ans, un âge encore bien loin de la majorité naine, fixée à 60 50 ans. Il fut alors recueilli par les sages d’Ultharik, qui avaient vite perçu son talent exceptionnel pour la magie.
Formé par les maîtres des runes de l’académie d’Ulla, il développa des liens particuliers avec Unkor, un éminent sage de la cité. Grâce à lui, Ankorkibil apprit en secret la langue des textes sacrés, écrite en haut nanien, inaccessible au commun des nains. Bien qu’il ne soit pas naturellement doué pour le combat, il reçut aussi un enseignement aux armes, notamment à l’épée et au marteau. Mais c’est surtout son talent inné pour l’art des runes qui impressionnait ses maîtres – ce que d’autres mettaient des décennies à maîtriser lui venait avec une facilité déconcertante.
=== Un destin inattendu ===
Le jour de ses soixante cinquante ans, marquant enfin sa majorité, Ankorkibil était empli d’excitation. Il demanda à être initié par le grand sage et obtint un entretien avec le plus éminent membre de l’ordre. Ce face-à-face allait bouleverser son destin.
Les sages lui révélèrent alors la vérité sur son passé. Il était l’héritier de la lignée des Branazril, descendants du premier roi nain du royaume d’Argent. Autrefois, leur cité avait été détruite par les gobelins, qui, dans leur rage, avaient ravagé la Hanche des Titans et brisé le lien sacré entre les nains et leurs dieux. Des siècles plus tard, Galaoud avait bâti Galianör sur les ruines de cette cité oubliée.
=== Le réveil de la Hanche ===
[[Fichier:80f1738b-fa9f-4829-9a58-9c90eb97574f.png|vignette|left|Armoiries des Branazril]]
Le quatrième jour de Clairecelune de l’an 55, après des semaines d’un voyage éprouvant, Ankorkibil et ses compagnons atteignirent enfin les portes de la mine de Galianör. L’air était lourd, imprégné d’une aura malfaisante, vestige de la corruption de Zil’Gurax. Pour arriver jusqu’ici, ils avaient traversé des forêts gangrenées, des villages humains en ruine et des champs ravagés – autant de témoins du temps où Galaoud le Bâtisseur régnait sur ces terres.
En ce quatrième jour de clairecelune de l'an 55, après des semaines de périples éreintantes, le modeste groupe de Quelques nains parvint aux portes de tenaient encore la mine de Galianör. L'atmosphère y était lourde, saturée de la malignité de Zil'Gurax, tangible à chaque souffle. Pour atteindre ce lieu, les nains avaient traversé principalement des forêts dévorées par le malguerriers chevronnés, des villages humains en déliquescence, et des champs saccagés - autant de vestiges de l'ère où Galaoud le bâtisseur régnait en souverain veillant sur cette contrée.Quelques vaillants nains, majoritairement des guerriers aguerris, se tenaient seuls en sentinelle dans la mine, gardiens de la précieuse Hanche précieusedes Titans. À l'entrée de la minel’entrée, Ankorkibil sollicita un entretien avec demanda à voir le gouverneur de la cité, présentant et présenta une missive émanant lettre du sage Unkor. Bien que teintés de douteD’abord méfiants, les gardes laissèrent finirent par le groupe laisser passer lorsqu'ils reconnurent en reconnaissant son nom et le nom de famille du nain inscrit dans la lettre, accompagné du sceau du conseil des sages d'Ultharik.Le gouverneur, un nain vieillissant au visage austère et à la longue barbe blonde, rencontra rapidement Ankorkibil, bien qu'il ne lui prêtât guère attention, doutant fortement qu'il puisse être l'héritier du royaume d'argent. Afin d'évaluer ce prétendant, avant de lui permettre l'accès à la salle de la Hanche, il le provoqua en duel. Si le nain parvenait à le vaincre dans ce combat, il aurait alors la permission d'approcher ce qu'il convoitait.Le futur roi accepta ce duel, bien que la situation semblât grandement pencher en sa défaveur. Le gouverneur était un guerrier chevronné et un chef de guerre redoutable, tandis qu'Ankorkibil avait consacré la majeure partie de son temps à l'étude des livres et des cristaux, n'ayant jamais excellé dans l'art du maniement de la hache.Vardoc, l'un des nains l'accompagnant dans sa quête, lui souffla la solution à leur dilemme. Le gouverneur n'avait pas spécifié les armes à utiliser pour ce duel. Rien n'interdisait d'utiliser ses gants de maître des runes pour combattre le guerrier. Dans l'arène de la cité, Ankorkibil put ainsi démontrer ses talents magiques. Grâce à cette ruse, il parvint aisément à vaincre son adversaire, qui, surpris par l'habileté du jeune nain, lui permit alors d'entrer dans la salle la plus sacrée de la citéd’Ultharik.
Lorsqu'Ankorkibil put entrer en contact avec l'artefact endormiLe gouverneur, une puissante lumière dorée s'échappa de la Hanche un nain au visage sévère et l'enveloppa. Les engrenages divins se remirent à tournerla longue barbe blonde, les anneaux tournoyèrent et les globes se remirent en rotationle reçut rapidement, sans pour autant lui accorder grande attention. La pesante atmosphère qui régnait jusqu'alors fut instantanément dissipéeIl doutait qu’Ankorkibil soit réellement l’héritier du royaume d’Argent. C'est alors que Pour le jeune nain fit face aux Titans pour la première fois. Ulla l'accueillit chaleureusementmettre à l’épreuve, tous heureux de voir le retour d'il lui lança un défi : un Branazrilduel. Lorsque la lumière se dissipa, les témoins de l'avènement du nouveau roi purent voir qu'Ankorkibil tenait dans ses mains Seule une victoire lui permettrait d’accéder à la légendaire hache de Tharik, titan salle de la guerre. Cette hache légendaire était l'attribut des premiers rois, capable de transpercer toute armureHanche.
Ankorkibil accepta, bien que l’affrontement soit loin de jouer en sa faveur. Le gouverneur était un vétéran aguerri, un chef de guerre redoutable, alors qu’Ankorkibil avait passé sa vie plongé dans les livres et la magie, sans jamais exceller au combat à la hache. C’est alors que Vardoc, l’un de ses compagnons, lui souffla une idée : le gouverneur n’avait pas précisé quelles armes étaient autorisées. Rien ne l’empêchait d’utiliser ses gants de maître des runes. Dans l’arène de la cité, il mit son plan à exécution et fit appel à la magie. Pris de court, son adversaire fut rapidement vaincu. Impressionné, le gouverneur reconnut sa valeur et lui permit d’entrer dans la salle la plus sacrée de Galianör. Lorsqu’Ankorkibil toucha enfin l’artefact endormi, une lumière dorée jaillit de la Hanche des Titans et l’enveloppa entièrement. Les anciens mécanismes divins se remirent à tourner, les anneaux gravés de runes s’activèrent, et les globes en lévitation retrouvèrent leur danse céleste. L’air devint plus léger, et l’obscurité maléfique se dissipa. C’est alors qu’il les vit. Les Titans lui apparurent pour la première fois. Ulla, la plus bienveillante d’entre eux, l’accueillit avec chaleur, heureuse de voir un Branazril de retour. Lorsque la lumière s’évanouit, tous purent contempler Ankorkibil tenant dans ses mains la légendaire hache de Tharik, titan de la guerre. Cette arme mythique, autrefois portée par les premiers rois, était capable de transpercer n’importe quelle armure. Peu de temps après, la nature environnant autour de la mine reprit couleurvie. Les arbres retrouvèrent leurs couleurs, les oiseaux retournèrent à la montagnerevinrent sur les montagnes, et la lueur d'un nouveau nouvel espoir s’éleva au-dessus de Galianör. Un règne brillaitvenait de commencer.
=== Le couronnement et la prise de pouvoir ===
La nouvelle de la reconnaissance d'Ankorkibil d’Ankorkibil comme l'héritier légitime du trône des Titans se répandit propagea rapidement, tant parmi aussi bien chez les nains que parmi chez les humains. Il ne fallut guère de temps avant que Bientôt, des contingents groupes de nains ne commencent commencèrent à converger affluer vers les portes de la citéGalianör. D'abord D’abord quelques-uns, puis des dizaines, puis rapidement et bientôt des centaines chaque jour. Nombre d'entre eux avaient jadis résidé à Galianör avant sa chuteCertains étaient d’anciens habitants venus retrouver leur foyer, désireux maintenant de réclamer leurs anciens foyersd’autres arrivaient pour la première fois, mais d'autres étaient des étrangers à ces mursattirés par l’espoir d’un renouveau. De plus, Mais la jeune cité n'avait n’avait pas connu une telle effervescence depuis des décennies, et nombre . Beaucoup de ses infrastructures étaient soit délabréesen ruine ou abandonnées, et Ankorkibil, encore inexpérimenté, se retrouva vite dépassé par l’ampleur de la tâche. Il devint urgent de mettre en place un gouvernement pour gérer cette crise grandissante. Avec l’aide du gouverneur, soit totalement abandonnéesdes travaux furent rapidement lancés pour rendre les quartiers essentiels habitables et rétablir les fonctions vitales de la cité.
Le Ces efforts s’étalèrent sur plusieurs années. Pendant ce temps, le jeune roi, dépourvu d'expérience, peinait apprit les rouages du pouvoir sous la pression incessante des nouveaux arrivantstutelle du vieux gouverneur. Peu à peu, une la situation devenue de plus s’améliora : la cité retrouva son activité économique et industrielle, les mines et les forges furent remises en plus difficile service pour produire les matériaux nécessaires à gérerla reconstruction. Il fallut alorsGrâce à cet essor, dans l'urgenceles villages humains voisins, autrefois liés à Galianör, constituer un nouveau gouvernement pour faire face commencèrent aussi à ces diverses crisesrenaître. Avec l'assistance du gouverneurLes terres furent à nouveau cultivées, des travaux variés furent entrepris en hâte pour rendre les salles vitales consolidant ainsi la stabilité du royaume souterrain habitables et opérationnellesen devenir.
Ces travaux s'étalèrent sur plusieurs annéesLorsque la situation se stabilisa, durant lesquelles Ankorkibil reçut une formation auprès la question du vieux gouverneur sur l'art de gouvernercouronnement devint inévitable. Le gouvernement provisoire devait laisser place à un pouvoir légitime. Les conditions de vie s'améliorèrent rapidementAinsi, et en peu l’an 1563 du calendrier runique, lors du 63e jour de tempsPampélune, l'activité économique et industrielle de la cité reprit son essorAnkorkibil fut officiellement couronné roi. En parallèle avec Ce jour-là, il prit non seulement les rénovations des logementsrênes du royaume, les mines et les forges furent réhabilitées mais devint aussi rapidement que possible afin de produire les matériaux nécessaires à la reconstruction. Avec la reprise économiquegrand pontife, les villages humains environnants qui autrefois dépendaient chef de Galianör commencèrent à revivre. Les humains se remirent à cultiver les terres, consolidant ainsi la stabilité du royaume en devenirVoie des Titans.
Une fois la stabilité retrouvée, la question du couronnement se posa. Le gouvernement provisoire devait, tôt ou tard, céder la place au gouvernement légitime. Ce fut en 1563 du calendrier runique (lors du 63e jour de Pampélune de l'an 63) que fut célébré le couronnement du roi. En cette journée mémorable, il prit les rênes du royaume et devint également le grand pontife, chef de la Voie des Titans. La couronne que qu’il porta pour la première fois le roi et ce, jusqu'à la fin de toute sa vie, fut forgée et certie à partir des premières pépites et gemmes extraites des mines depuis son retour. Balazûr fut nommé intendant royal et , tandis que Vardoc accéda au poste de devint ministre des finances. Le Quant au vieux gouverneur prit alors , ayant accompli sa retraitemission, il se retirant plus ou moins retira de la vie publique, laissant derrière lui un royaume enfin prêt à renaître.
=== L'avènement de Galianör ===
Dans les profondeurs tranquilles de Galianör, la vie des nains s'écoulait paisiblementsuivait son cours, bercée rythmée par le doux labeur travail des mineset la routine des artisans. Mais un funeste cette tranquillité ne dura pas. Un sombre présage se profila à l'horizon, annonçant annonça la fin de cette quiétudepaix.L'ombre maléfique de Zil’gurax, jadis parmi les maîtres autrefois un maître des runes respecté de Galianör, se leva contre avait sombré dans les dieux et leur peuple, assoiffé de conquête et de pouvoirténèbres. Autrefois Jadis gardien de la sagesse du savoir dans la grande bibliothèque de la cité, il succomba s’était laissé corrompre par sa soif de pouvoir, cherchant à la noirceur en quête s’emparer de la Hanche des Titans, une source de puissance ultimeinégalée.
Les premiers échos Au début, les rumeurs de cette menace son retour furent murmurés prises à la légère, relayées dans les tavernes, balayés d'abord comme de simples racontarslégendes. Mais l'intendant BalazurBalazûr, homme de sagessel’intendant du roi, discerna le danger latent reconnut dans ces rumeurshistoires un danger bien réel, se souvenant des rappelant les horreurs déjà vues observées dans des d’autres contrées lointaines Alors, sur . Sur ordre du roi Ankorkibild’Ankorkibil, une troupe de nains expédition fut dépêchée envoyée pour enquêter. Mais leur périple ne Le voyage fut pas sans embûchespérilleux : brigands, rencontrant des brigands et découvrant le désastre des villages humains assaillisravagés et traces inquiétantes d’une force obscure en marche.
Dans l'urgenceFace à cette menace grandissante, Galianör se prépara au combat, accueillant les à la guerre. Les réfugiés humains furent accueillis, et appelant à l'aide ses les cités alliéesappelées à l’aide. La confrontation fut inéluctable Puis, l’inévitable arriva : Zil’gurax assiégea et ses sbires assiégèrent la cité naine, déclenchant une bataille titanesqued’une ampleur colossale. Guidés par leur roiMalgré la puissance de la magie noire, les nains affrontèrent l'ennemi résistèrent avec courage et détermination, malgré sous la magie noire conduite de leur adversaire. Dans un ultime acte de bravoure, Ankorkibil mit fin à la menace en détruisant la Graine Monde corrompue, artefact datant de l'age des Titansroi.
La paix rétablieDans un affrontement décisif, Galianör se dressa fièrementAnkorkibil parvint à détruire la Graine Monde corrompue, affirmant sa puissance et sa déterminationun artefact ancien imprégné du pouvoir des Titans. Quant à Avec elle disparut la menace de Zil’gurax, sa chute le mena aux ténèbres éternelles, qui fut finalement emprisonné dans les entrailles profondeurs de la montagne, condamné à l’oubli.AinsiGalianör sortit victorieuse de cette épreuve, plus forte et plus unie que jamais. Et dans le tumulte l’écho de la cette bataille, se tissa la une nouvelle légende des montagnes de l'ouestvit le jour, rappelant aux cœurs vaillants à tous que , même dans les heures les plus sombres, les Titans veillent toujours sur leur peuple.
=== Début de l'âge d'or ===
=== Zylra Branazril ===
[[Fichier:8e33379e-e1ce-4c0f-a7af-23dd48f3aa94.png|vignette|left|Zylra Branazril, Reine de Galianör]]
Le roi Ankorkibil, n'était encore qu'un jeune seigneur lorsqu'il fit la rencontre de Zylra, fille de la haute lignée des barbes de feus, gardiens des anciens savoirs et descendante d’une branche noble des forgerons runiques. Leur première rencontre eut lieu lors d’un conclave entre les grandes familles naines. Zylra, connue pour son intelligence vive, sa maîtrise des textes anciens et son tempérament calme, mais indomptable, impressionna immédiatement le jeune Ankorkibil par sa franchise et sa force d’esprit. Il trouva en elle un esprit aussi acéré que la plus fine des haches forgées.
Leur union, scellée quelques années plus tard devant les Titans, ne fut pas qu’une alliance politique, mais une rare histoire d’amour profond au cœur d’un royaume souvent rude. Ensemble, ils consolidèrent le pouvoir royal, réformèrent certaines guildes et promurent l’éducation et les arts, notamment la calligraphie runique et l’art de la mémoire gravée dans la pierre.
De cette union naquit une fille unique, Alniria, dont le nom signifie "lumière sous la montagne". Zylra la forma dès son plus jeune âge aux langues anciennes et aux chants, voyant en elle l’avenir du royaume. La jeune héritière, vive et brillante, montra très tôt les qualités d’une dirigeante née.
Mais leur bonheur fut brisé. Alors qu’elle supervisait le chantier d'extention de l'académie royale, Zylra fut assassinée dans des circonstances demeurées obscures. Certains parlèrent d’une secte hostile aux réformes, d’autres accusèrent les espions d’Ankorkibil eux-mêmes, manipulés par un ennemi intérieur et d'autres évoquèrent l'obscure secte de Yotis. D'autres encore accusèrent certains groupes obscurs du Néo-Dominion avec lesquelles, les relations commençaient à se tendre. Le crime, exécuté sans témoins, frappa le royaume d’effroi, mais toucha surtout le roi d’une douleur irréversible. Ankorkibil, plongé dans un deuil abyssal, se referma comme jamais. Face au trône et à ses responsabilités, il restait un roi. Mais face à sa fille, il devint un père brisé. Durant des lunes entières, il ne parvint pas à lui adresser un mot. On raconte qu’il passait des nuits entières devant le berceau d'Alniria, incapable de dormir, le regard hanté par la silhouette absente de Zylra. Peu à peu, cependant, leur lien se renforça dans le silence et les gestes simples : un conte partagé, une main posée sur une épaule tremblante, un rire d’enfant dans les couloirs du palais.
Ankorkibil, autrefois stratège brillant et roi rassembleur, entra dans une période d’austérité froide. Ses discours devinrent plus courts, plus durs. Il gouverna toujours avec fermeté, mais la tendresse disparut de son visage comme la lumière d’une forge éteinte.
Le monarque des Nains, tiraillé par les menaces émergentes et les mystères voilant les artéfacts titanesques, avait initié des expéditions pour les retrouver. Les recherches, alimentées par les vestiges de cristaux anciens dénichés dans les ruines, traçaient des voies à explorer. En dépit des avis divergents des ecclésiastiques et des incertitudes quant à la réaction des Titans, le Roi demeurait déterminé à exhumer les artéfacts, convaincu qu'un secret se tapissait derrière leur effacement des annales et du grand cristal. L'intendant Balazur se voyait confier l'une de ces missions, tandis que des vaisseaux s'aventuraient à la découverte des contrées outre-mer. Portés par des rumeurs de prodiges insolites et par la certitude qu'une force s'employait à dissimuler l'existence des artéfacts, les Nains s'engageaient dans une quête aux confins de l'énigmatique et du péril.
Ankorkibil s'éveilla dans son lit au palais, découvrant sa fille endormie à ses côtés. Après une semaine de sommeil, il donna ordre de convoquer Balazur, l'intendant. Ce dernier expliqua au roi qu'il avait dépensé une énergie considérable en scellant l'Ombre dans la grotte et qu'il avait été ramené au palais pour y recevoir des soins. Pendant ce temps, la porte de la grotte avait été rebâtie pour refermer son accès, et le maître des runes qui l'avait découverte demeurait plongé dans un état léthargique.
=== Le Traité des Cimes et Déclaration royale de l'an 1759 ===
À la suite de longues décennies de tensions et de conflits frontaliers avec l’Alliance du Néo-Dominion, le Royaume de Galianör entre dans une nouvelle ère de diplomatie et de coopération. Ce tournant historique se concrétise à travers deux actes majeurs : la Déclaration royale de l’an 1759 et la signature du Traité des Cimes.
Dans une déclaration solennelle, le roi Ankorkibil annonce que la cité humaine de Yorez quitte officiellement l’Alliance du Néo-Dominion pour rallier le royaume nain de Galianör. Cette décision fait suite à un long dialogue entre le souverain nain, le seigneur de Yorez, et les représentants du Néo-Dominion. Dans cette déclaration le Roi s'engagea à protéger et promouvoir le rayonnement économique de Yorez, de démilitariser la frontière avec le Néo-Dominion, de nommer le seigeur yorin au titre de Gouverneur de Yorez (lui conférant les pleins pouvoirs d’administration au nom du roi) et d'intégrer le gouverneur au sein du conseil royal.
Signé le 48 Radévard de l’an 259, me traité des cimes met fin officiellement aux hostilités et établit un pacte stratégique et diplomatique entre les deux puissances, jetant ainsi les bases d’une coopération durable sur les plans militaire, économique et magique. Les troupes sont retirées des zones de conflit, marquant la fin des querelles dans les Landes Sauvages. Les voies commerciales sont restaurées, et la cité de Yorez devient un carrefour économique entre les deux puissances. Les deux puissances s'engagèrent alors à partager les renseignements stratégiques, à l'assistance logistique en cas de guerre défensive et d'une aide militaire en cas de conflit offensif.
Les sages nains peuvent désormais accéder à la Bibliothèque de la Citadelle, tandis que les érudits du Néo-Dominion peuvent consulter l’Académie royale naines, sous supervision stricte. L’usage des cristaux magiques de Galianör reste étroitement contrôlé, mais autorisé. Les deux parties s’engagent au partage de découvertes archéologiques et lancent un projet commun de recherche magique, au bénéfice mutuel.
Le Traité des Cimes a permis une coopération inédite entre Galianör et le Néo-Dominion, menant à la création des premières armoires magiques. Ces portails technomantiques permettent un transport instantané d’objets et d’êtres vivants entre deux points éloignés. Après de nombreux essais instables et parfois tragiques, les chercheurs ont perfectionné les runes et optimisé l’énergie des cristaux. En 1779 R.U., le premier passage réussi d’humains marque un tournant historique. Ce progrès ouvre la voie à une nouvelle ère de communication, de transport et d’exploration magique.
=== Alniria Branazril ===
=== Tolistar ===
Face à l’émergence d’une menace gobeline dans les galeries profondes sous l’arbre de Tolistarmamuinamirima, Bismuth, érudit et responsable de la grande bibliothèque de Tolistar, lança un appel à l’aide au royaume nain de Galianör. Ne disposant d’aucune force armée, la cité savante se tourna vers la puissance militaire des nains pour préserver son savoir.
Le Roi Ankorkibil répondit favorablement, mobilisant la 13e légion dirigée par le maréchal Khazadûr, et y envoya également son propre petit-fils, le jeune Ankorkibil, pour sa première campagne. L’opération militaire fut un succès : les gobelins furent repoussés, bien que leur équipement laissait entrevoir des origines inquiétantes, notamment la possible implication de la mystérieuse cité perdue de Garaz-Dûk.
À la suite de ces événements, des négociations furent entamées entre les deux entités. Il fut convenu que Tolistar rejoindait le royaume de Galianör en tant que territoire nain, tout en conservant une autonomie complète dans la gestion de sa bibliothèque. En échange, Galianör obtient un accès élargi au savoir de Tolistar. Une ambassade est ouverte de part et d’autre, scellant cette nouvelle alliance.
Ce rapprochement marqua un tournant, car, en plus d'obtenir l'accès a de nouvelles connaissances, le roi venait d'obtenir de précieux renseignements quant à la cité perdue de Garaz-Dûk qui occupait déjà l'esprit du roi depuis plusieurs décennies.
=== Garaz-Dûk ===
== Citations ==
* Tagazok !
* Par la roche et le feu, nous façonnons le destin
* Les humains ? Pff, dans 40 ans, ils ne seront plus là. S'ils ne veulent pas traiter, alors nous traiterons avec leurs enfants ou leurs petits enfants.