Ankorkibil
Ankorkibil Branazril | |
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Activité | Enchanteur, anciennement Maçon
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Caractéristique | Dirigeant de Galianör, Noble, Scribe RP, Construction et forum |
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Ankorkibil, anciennement nommé the_dionysos, est à la fois un joueur et un personnage notable dans l'histoire des terres stendeliennes.
Il est principalement connu comme le dirigeant du royaume nain de Galianör mais il occupe et a occupé divers postes et fonctions depuis son arrivée sur minefield. Il est Roi sous la montagne et seigneur de Garaz-Dûk, membre du Haut Conseil de Kil'Nura, grand pontife de La Voie des Titans
Il fait également partie de la brigade des scribes RP, constructions et gère également le topique d'acceptation des projets et la taverne RP.
Sommaire
Parcour du joueur
La plupart des événements vécus et/ou provoqués par le joueur sont référencés dans "l'Histoire des nains depuis leur implatation sur New Stendel" par Galaoud.
Histoire
- Inscription : 21 mai 2012 (non canon)
- Candidature paysanne : 25 mai 2012 (non canon)
- Candidature Villageoie : 29 novembre 2012 (non canon)
- Candidature Citoyen : 21 février 2013 (non canon)
- Candidature Commerçant : 7 mai 2013 (non canon)
- Candidature Chevalier : 1er décembre 2013 (non canon)
- Candidature changement de métier : 13 avil 2020 (canon) [1]
- Demande de rectification des frontières de Galianör : 16 mars 2013[2]
- Première extension de Galianör : 25 juin 2014 (semi-canon) [3]
- Deuxième extension : 18 juillet 2019 (canon) [4]
- Fusion avec Yorez : 22 décembre 2020 (canon) [5]
Participations et rôles notables
Projets
- Reprise, rénovation et direction de Galianör (décembre 2012 - aujourd'hui)
- Création du donjon "Le Tombeau d'Ulther" (actuellement fermé)
- Membre du 1er groupe de reprise du Néo-Dominion avant de le quitter et provoquer quelques petits évenement... [6]
- Création du château d'Ulgrim
- Reprise et direction de Garaz-Dûk (7 janvier 2022 - aujourd'hui)
Événement joueur
- Événement de réouverture de Galianör (13 juin 2013)
- Organisation des 3 ans de Galianör
- Organisation des 4 ans de Galianör (MGT)
- Organisation de l'édition du Minefield's Got Talent à Galianör (2015) [7]
- Organisation des 5 ans de Galianör
- Organisation des 7 ans de Galianör
- Organisation des 10 ans de Galianör
Scribe
Événements
- Membre du commité d'organisation des jeux minefieldiens (2015-2016-2017-2018)
- Participation à l'organisation du concert de fermeture des J.M à Galianör (2016)
- Participation à l'organisation du concert d'ouverture des J.M à Galianör (2017)
- Participation à l'organisation de l’événement de la reconstruction du château de Stendel (quête, vidéo etc…)
Quêtes
- Participation à la création des quêtes de Noël (plusieurs années)
- Création originale avec HooderZB des quêtes épiques, puis rédaction de la quête naine, elfe, cultes et cultures
- Création de la quête de Novum 2
- Création de la quête de Novum 3
- Création de la quête des 4 ans de MF
- Création de la quête des 5 ans de MF
- Création de la quête "La grande maladie"
- Création de la quête "Les gardiens du Nether"
- Création de la quête de Noël 2021
- Création des 4 quêtes "métiers de récolte" sur Novum
- Création des quêtes de Noël 2022
- Création de la guilde des artisans, quête d'introduction, quête forgeron, ingénieur et maçon
Constructions
- Participation à la création de la première version du nouveau spawn de Stendel
- Rénovation des murailles de Stendel + prison de stendel + diverse modification au cours du temps dans la capitale
- Rénovation du phare de Stendel (rejetée)
- Rénovation de plusieurs magasins Admin de Stendel (Armurier, indicon, ingénieur)
- Rénovation du quartier indicon de Stendel
- Participation à la création du village de noël
- Création du zoo de Nimps (ancienne version)
- Participation à la rénovation de l'académie des chevaliers
- Participation à la rénovation de Bou'dumonde
- Participation à la rénovation d'Otium
- Participation à la rénovation du château des empereurs (notamment la salle des trônes)
- Participation à la création de la citadelle du "Spawn"
- Création de divers éléments pour des quêtes permanentes ou temporaires
- Participation à la création de la nouvelle capitale de NS
Étude des projets
- Vérification et mise à l'étude des créations et des agrandissements des projets (depuis un bon moment - aujourd'hui)
Autre
- S'est ridiculisé lors de la deuxième édition du Fort Cubard
- A été 3ᵉ meilleur joueur PVP lors de la 1ʳᵉ édition des J.M (avant la refonte du PVP)
- A atteint la 3ᵉ place en 2v2 du classement des arènes lors de la 1ʳᵉ saison avec Hachdet avec l'équipe des "Nains Déchirables"
- Est insupportable
Roleplay du Personnage
Ankorkibil Branazril
Ankorkibil | |
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Description
Ankorkibil est un nain de taille moyenne, avec une épaisse crinière brune et des yeux auburn. Sa barbe imposante est ornée de joyaux et de fils d’or.
Toujours vêtu avec élégance, il porte une pelisse qui reflète son rang et des gants dignes des maîtres des runes. En public, il arbore une couronne d’or surmontée de deux ailes de citrine et une cape aux couleurs de sa lignée et de son royaume.
Dans les représentations picturales, il apparaît souvent avec la hache sacrée de Tharik et les gants de Yotis, deux reliques magiques liées aux titans, renfermant une puissance immense.
Famille
Épouse : Zylra Branazril, souveraine de Galianör. Fille : Alniria Branazril, princesse héritière du royaume, unissant son destin au fils de Balazûr, Tharik Courbenclume. Petits-enfants : Ankorkibil II Branazril, baptisé en hommage à son père par la princesse, et Hulmir Branazril.
Jeunesse
Les Branazril, autrefois une lignée prestigieuse du royaume nain, étaient tombés dans l'oubli après la chute de leur gloire passée. Pendant des siècles, leurs descendants s’étaient dispersés, jusqu’à ce que le père et la mère d’Ankorkibil trouvent refuge dans une mine prospère fondée par un nain audacieux, Galaoud. Ils y vécurent heureux, jusqu’à ce qu’une malédiction lancée par Zil'Gurax, un sombre enchanteur, s’abatte sur leur terre. Incapables d’y remédier, la plupart des habitants décidèrent de partir vers une nouvelle cité naine : Ultharik.
Peu après le début de l’exode, une prophétie annonça qu’un descendant de la lignée royale était le seul capable de réveiller la Hanche des Titans et de briser la malédiction.
Le père d’Ankorkibil trouva la mort en chemin, lors d’une attaque d’orcs, laissant sa mère seule pour l’élever. Pour survivre, elle vendait des fleurs qu’elle cueillait dans les vastes plaines environnantes, très prisées des naines de la cité. Elle s’éteignit lorsqu’Ankorkibil eut 35 ans, un âge encore bien loin de la majorité naine, fixée à 50 ans. Il fut alors recueilli par les sages d’Ultharik, qui avaient vite perçu son talent exceptionnel pour la magie.
Formé par les maîtres des runes de l’académie d’Ulla, il développa des liens particuliers avec Unkor, un éminent sage de la cité. Grâce à lui, Ankorkibil apprit en secret la langue des textes sacrés, écrite en haut nanien, inaccessible au commun des nains. Bien qu’il ne soit pas naturellement doué pour le combat, il reçut aussi un enseignement aux armes, notamment à l’épée et au marteau. Mais c’est surtout son talent inné pour l’art des runes qui impressionnait ses maîtres – ce que d’autres mettaient des décennies à maîtriser lui venait avec une facilité déconcertante.
Son avenir semblait tout tracé : à sa majorité, il devait rejoindre l’ordre des sages pour transmettre son savoir aux générations futures. Mais le destin en décida autrement…
Un destin inattendu
Le jour de ses cinquante ans, marquant enfin sa majorité, Ankorkibil était empli d’excitation. Il demanda à être initié par le grand sage et obtint un entretien avec le plus éminent membre de l’ordre. Ce face-à-face allait bouleverser son destin.
Les sages lui révélèrent alors la vérité sur son passé. Il était l’héritier de la lignée des Branazril, descendants du premier roi nain du royaume d’Argent. Autrefois, leur cité avait été détruite par les gobelins, qui, dans leur rage, avaient ravagé la Hanche des Titans et brisé le lien sacré entre les nains et leurs dieux. Des siècles plus tard, Galaoud avait bâti Galianör sur les ruines de cette cité oubliée.
Quand Galianör commença à décliner, les sages découvrirent que la lignée royale n’avait pas disparu. Mais durant l’exode vers Ultharik, sa trace s’était perdue. Ils firent alors le serment de la retrouver, espérant un jour restaurer la grandeur du royaume nain.
Et cet héritier, c’était lui. Il était le seul légitime à réclamer le trône de Galianör. L’idée même du pouvoir qui l’attendait le fit vaciller : Ankorkibil, roi du royaume d’Argent.
Sous le choc, il s’effondra sur son siège. Tant de questions le tourmentaient, mais une seule dominait toutes les autres : n’était-il qu’un pion dans les plans des sages ? L’avaient-ils secrètement préparé à cette destinée pour gouverner à travers lui ?
Refusant qu’on lui impose un rôle, il quitta précipitamment la salle et s’enferma dans ses appartements. Pendant trois jours, il médita, partagé entre accepter la couronne ou y renoncer. Comment régnerait-il, s’il devait le faire ?
C’est alors qu’Unkor vint le voir.
Le vieux sage lui tendit une carte marquant le chemin vers Galianör et lui conseilla d’y chercher Lethargik, le gouverneur de la ville. Quelques nains y étaient restés malgré l’exode, et Lethargik pourrait l’aider. Avant de partir, il lui remit aussi des vivres et des armes, lui demandant de se méfier des gobelins qui rodaient dans les montagnes de Kûzdaböm.
Unkor l’accompagna jusqu’aux portes de la ville. Avant leur départ, il avait averti ses amis, et plusieurs décidèrent de le suivre dans sa quête, d’autres promettant de les rejoindre plus tard à Galianör.
Alors qu’il s’éloignait, Ankorkibil fit un choix. Il renonça à son simple nom pour embrasser son héritage : Ankorkibil Branazril, héritier du royaume d’Argent. Plus tard, les humains l’appelleraient simplement Ankorkibil de Galianör.
Le réveil de la Hanche
Le quatrième jour de Clairecelune de l’an 55, après des semaines d’un voyage éprouvant, Ankorkibil et ses compagnons atteignirent enfin les portes de la mine de Galianör. L’air était lourd, imprégné d’une aura malfaisante, vestige de la corruption de Zil’Gurax. Pour arriver jusqu’ici, ils avaient traversé des forêts gangrenées, des villages humains en ruine et des champs ravagés – autant de témoins du temps où Galaoud le Bâtisseur régnait sur ces terres.
Quelques nains tenaient encore la mine, principalement des guerriers chevronnés, veillant sur la précieuse Hanche des Titans. À l’entrée, Ankorkibil demanda à voir le gouverneur de la cité et présenta une lettre du sage Unkor. D’abord méfiants, les gardes finirent par le laisser passer en reconnaissant son nom et le sceau du conseil des sages d’Ultharik.
Le gouverneur, un nain au visage sévère et à la longue barbe blonde, le reçut rapidement, sans pour autant lui accorder grande attention. Il doutait qu’Ankorkibil soit réellement l’héritier du royaume d’Argent. Pour le mettre à l’épreuve, il lui lança un défi : un duel. Seule une victoire lui permettrait d’accéder à la salle de la Hanche.
Ankorkibil accepta, bien que l’affrontement soit loin de jouer en sa faveur. Le gouverneur était un vétéran aguerri, un chef de guerre redoutable, alors qu’Ankorkibil avait passé sa vie plongé dans les livres et la magie, sans jamais exceller au combat à la hache.
C’est alors que Vardoc, l’un de ses compagnons, lui souffla une idée : le gouverneur n’avait pas précisé quelles armes étaient autorisées. Rien ne l’empêchait d’utiliser ses gants de maître des runes. Dans l’arène de la cité, il mit son plan à exécution et fit appel à la magie. Pris de court, son adversaire fut rapidement vaincu. Impressionné, le gouverneur reconnut sa valeur et lui permit d’entrer dans la salle la plus sacrée de Galianör.
Lorsqu’Ankorkibil toucha enfin l’artefact endormi, une lumière dorée jaillit de la Hanche des Titans et l’enveloppa entièrement. Les anciens mécanismes divins se remirent à tourner, les anneaux gravés de runes s’activèrent, et les globes en lévitation retrouvèrent leur danse céleste. L’air devint plus léger, et l’obscurité maléfique se dissipa.
C’est alors qu’il les vit.
Les Titans lui apparurent pour la première fois. Ulla, la plus bienveillante d’entre eux, l’accueillit avec chaleur, heureuse de voir un Branazril de retour. Lorsque la lumière s’évanouit, tous purent contempler Ankorkibil tenant dans ses mains la légendaire hache de Tharik, titan de la guerre. Cette arme mythique, autrefois portée par les premiers rois, était capable de transpercer n’importe quelle armure.
Peu après, la nature autour de la mine reprit vie. Les arbres retrouvèrent leurs couleurs, les oiseaux revinrent sur les montagnes, et un nouvel espoir s’éleva au-dessus de Galianör. Un règne venait de commencer.
Le couronnement et la prise de pouvoir
La nouvelle de la reconnaissance d’Ankorkibil comme héritier légitime du trône des Titans se propagea rapidement, aussi bien chez les nains que chez les humains. Bientôt, des groupes de nains commencèrent à affluer vers Galianör. D’abord quelques-uns, puis des dizaines, et bientôt des centaines chaque jour. Certains étaient d’anciens habitants venus retrouver leur foyer, d’autres arrivaient pour la première fois, attirés par l’espoir d’un renouveau.
Mais la cité n’avait pas connu une telle effervescence depuis des décennies. Beaucoup de ses infrastructures étaient en ruine ou abandonnées, et Ankorkibil, encore inexpérimenté, se retrouva vite dépassé par l’ampleur de la tâche. Il devint urgent de mettre en place un gouvernement pour gérer cette crise grandissante. Avec l’aide du gouverneur, des travaux furent rapidement lancés pour rendre les quartiers essentiels habitables et rétablir les fonctions vitales de la cité.
Ces efforts s’étalèrent sur plusieurs années. Pendant ce temps, le jeune roi apprit les rouages du pouvoir sous la tutelle du vieux gouverneur. Peu à peu, la situation s’améliora : la cité retrouva son activité économique et industrielle, les mines et les forges furent remises en service pour produire les matériaux nécessaires à la reconstruction. Grâce à cet essor, les villages humains voisins, autrefois liés à Galianör, commencèrent aussi à renaître. Les terres furent à nouveau cultivées, consolidant ainsi la stabilité du royaume en devenir.
Lorsque la situation se stabilisa, la question du couronnement devint inévitable. Le gouvernement provisoire devait laisser place à un pouvoir légitime. Ainsi, en l’an 1563 du calendrier runique, lors du 63e jour de Pampélune, Ankorkibil fut officiellement couronné roi. Ce jour-là, il prit non seulement les rênes du royaume, mais devint aussi grand pontife, chef de la Voie des Titans.
La couronne qu’il porta toute sa vie fut forgée à partir des premières pépites et gemmes extraites des mines depuis son retour. Balazûr fut nommé intendant royal, tandis que Vardoc devint ministre des finances. Quant au vieux gouverneur, ayant accompli sa mission, il se retira de la vie publique, laissant derrière lui un royaume enfin prêt à renaître.
L'avènement de Galianör
Dans les profondeurs de Galianör, la vie suivait son cours, rythmée par le travail des mines et la routine des artisans. Mais cette tranquillité ne dura pas. Un sombre présage annonça la fin de cette paix.
Zil’gurax, autrefois un maître des runes respecté de Galianör, avait sombré dans les ténèbres. Jadis gardien du savoir dans la grande bibliothèque de la cité, il s’était laissé corrompre par sa soif de pouvoir, cherchant à s’emparer de la Hanche des Titans, une source de puissance inégalée.
Au début, les rumeurs de son retour furent prises à la légère, relayées dans les tavernes comme de simples légendes. Mais Balazûr, l’intendant du roi, reconnut dans ces histoires un danger bien réel, se rappelant les horreurs observées dans d’autres contrées. Sur ordre d’Ankorkibil, une expédition fut envoyée pour enquêter. Le voyage fut périlleux : brigands, villages humains ravagés et traces inquiétantes d’une force obscure en marche.
Face à cette menace grandissante, Galianör se prépara à la guerre. Les réfugiés humains furent accueillis, et les cités alliées appelées à l’aide. Puis, l’inévitable arriva : Zil’gurax et ses sbires assiégèrent la cité naine, déclenchant une bataille d’une ampleur colossale. Malgré la puissance de la magie noire, les nains résistèrent avec courage sous la conduite de leur roi.
Dans un affrontement décisif, Ankorkibil parvint à détruire la Graine Monde corrompue, un artefact ancien imprégné du pouvoir des Titans. Avec elle disparut la menace de Zil’gurax, qui fut finalement emprisonné dans les profondeurs de la montagne, condamné à l’oubli.
Galianör sortit victorieuse de cette épreuve, plus forte et plus unie que jamais. Et dans l’écho de cette bataille, une nouvelle légende vit le jour, rappelant à tous que, même dans les heures les plus sombres, les Titans veillent toujours sur leur peuple.
Début de l'âge d'or
Après la glorieuse victoire contre le mage noir, Galianör se dressa comme une puissance incontestée. Le royaume, porté par l'élan de son triomphe, entra dans une période de croissance vertigineuse, touchant tous les aspects de sa société. Les richesses abondantes extraites des profondeurs de la montagne, ainsi que la découverte de filons de mithril, ouvrirent la voie à d'ambitieux projets. Sous la gouvernance du roi, une grande académie royale fut érigée, destinée à instruire et former les jeunes esprits aux mystères de la magie et des sciences. Quelques années plus tard, la redécouverte du cœur de la montagne, un colossal cristal jadis utilisé par les ancêtres nains comme une bibliothèque monumentale, ouvrit de nouvelles perspectives au royaume.
La renaissance du grand cristal propulsa le royaume vers des avancées prodigieuses, tant sur le plan historique que scientifique et magique.
Cependant, malgré cette période de paix, des tensions géopolitiques émergèrent lorsque les relations entre Galianör et la nouvelle alliance du Néo-Dominion commencèrent à se détériorer. Bien qu'au début favorable à cette alliance, vue comme un moyen de contrebalancer l'influence humaine et impériale grandissante sur les terres de New-Stendel par le Roi, les relations se crispèrent rapidement. Lorsque les dirigeants de l'alliance tentèrent de s'ingérer dans les affaires internes du royaume, le roi prit la décision de se retirer de l'alliance. Des mesures furent prises pour renforcer les frontières et éviter toute intrusion des membres de l'alliance. La construction de la grande muraille avec Yorez marqua un tournant dramatique dans les relations entre anciens alliés.
Cependant, malgré ces tensions, Galianör continua de prospérer. Après de longues années de recherche, les nains parvinrent à créer les mékas, une alliance inédite entre l'ingénierie naine et la magie. Ces imposants compagnons, alimentés par les cristaux extraits des mines, décuplèrent la puissance industrielle et militaire du royaume. Parallèlement, les cristaux révélèrent leur potentiel énergétique surprenant et polyvalent, trouvant des applications variées dans de nombreux domaines. Pendant ce temps, le roi, tout en gouvernant le royaume, poursuivait ses recherches et son entraînement dans les arcanes ancestraux de la magie.
Zylra Branazril
Le roi Ankorkibil, n'était encore qu'un jeune seigneur lorsqu'il fit la rencontre de Zylra, fille de la haute lignée des barbes de feus, gardiens des anciens savoirs et descendante d’une branche noble des forgerons runiques. Leur première rencontre eut lieu lors d’un conclave entre les grandes familles naines. Zylra, connue pour son intelligence vive, sa maîtrise des textes anciens et son tempérament calme, mais indomptable, impressionna immédiatement le jeune Ankorkibil par sa franchise et sa force d’esprit. Il trouva en elle un esprit aussi acéré que la plus fine des haches forgées.
Leur union, scellée quelques années plus tard devant les Titans, ne fut pas qu’une alliance politique, mais une rare histoire d’amour profond au cœur d’un royaume souvent rude. Ensemble, ils consolidèrent le pouvoir royal, réformèrent certaines guildes et promurent l’éducation et les arts, notamment la calligraphie runique et l’art de la mémoire gravée dans la pierre.
De cette union naquit une fille unique, Alniria, dont le nom signifie "lumière sous la montagne". Zylra la forma dès son plus jeune âge aux langues anciennes et aux chants, voyant en elle l’avenir du royaume. La jeune héritière, vive et brillante, montra très tôt les qualités d’une dirigeante née.
Mais leur bonheur fut brisé. Alors qu’elle supervisait le chantier d'extention de l'académie royale, Zylra fut assassinée dans des circonstances demeurées obscures. Certains parlèrent d’une secte hostile aux réformes, d’autres accusèrent les espions d’Ankorkibil eux-mêmes, manipulés par un ennemi intérieur et d'autres évoquèrent l'obscure secte de Yotis. D'autres encore accusèrent certains groupes obscurs du Néo-Dominion avec lesquelles, les relations commençaient à se tendre. Le crime, exécuté sans témoins, frappa le royaume d’effroi, mais toucha surtout le roi d’une douleur irréversible. Ankorkibil, plongé dans un deuil abyssal, se referma comme jamais. Face au trône et à ses responsabilités, il restait un roi. Mais face à sa fille, il devint un père brisé. Durant des lunes entières, il ne parvint pas à lui adresser un mot. On raconte qu’il passait des nuits entières devant le berceau d'Alniria, incapable de dormir, le regard hanté par la silhouette absente de Zylra. Peu à peu, cependant, leur lien se renforça dans le silence et les gestes simples : un conte partagé, une main posée sur une épaule tremblante, un rire d’enfant dans les couloirs du palais.
Ankorkibil, autrefois stratège brillant et roi rassembleur, entra dans une période d’austérité froide. Ses discours devinrent plus courts, plus durs. Il gouverna toujours avec fermeté, mais la tendresse disparut de son visage comme la lumière d’une forge éteinte.
L'ombre et la flamme
Le monarque des Nains, tiraillé par les menaces émergentes et les mystères voilant les artéfacts titanesques, avait initié des expéditions pour les retrouver. Les recherches, alimentées par les vestiges de cristaux anciens dénichés dans les ruines, traçaient des voies à explorer. En dépit des avis divergents des ecclésiastiques et des incertitudes quant à la réaction des Titans, le Roi demeurait déterminé à exhumer les artéfacts, convaincu qu'un secret se tapissait derrière leur effacement des annales et du grand cristal. L'intendant Balazur se voyait confier l'une de ces missions, tandis que des vaisseaux s'aventuraient à la découverte des contrées outre-mer. Portés par des rumeurs de prodiges insolites et par la certitude qu'une force s'employait à dissimuler l'existence des artéfacts, les Nains s'engageaient dans une quête aux confins de l'énigmatique et du péril.
Le souverain Ankorkibil Branazril réceptionna un rapport d'exploration émanant de la forêt orientale. L'expédition sous la houlette de l'Intendant Balazur rapportait des trouvailles, mais aussi la disparition de deux compagnons. Au même moment, une missive parvenait, signée d'Alarik, l'un des disparus, laissant entrevoir que "l'Ombre s'éveillait". Cette annonce funeste incita le Roi à agir promptement. Malgré les mises en garde de ses conseillers, Ankorkibil tranchait en faveur d'une expédition sur place, accompagné d'une force armée. Le campement fut établi au-dessus de l'abîme où les Nains s'étaient volatilisés. Si le Roi envisageait de superviser en personne l'exploration, il céda finalement face à l'opposition de ses conseillers, consentant à demeurer à la surface. Toutefois, lorsqu'une mission de reconnaissance fut dépêchée dans l'abîme, le Roi se glissait discrètement parmi les rangs, résolu à voir de ses propres yeux. Au fond, il dévoilait alors sa présence aux Nains.
La troupe conduite par le Roi et les maîtres des runes s'aventura dans l'abîme, révélant une antique menace, l'Ombre, enchaînée par l'ancestrale magie runique. Un démon enchaîné et protégé par un sceau. La créature, surnommé Nargûn, confiait alors qu'il était jadis un Titan corrompu par les ténèbres et le chaos, emprisonné par Yotis avec l'assistance du premier Roi des Nains. Ankorkibil fut psychiquement attaqué par le démon, mais sauvé in extremis, par Kazadûr. Il découvrit alors le récit du sceau et d'un des artéfacts disparus, un marteau baptisé SkarrIzril. Suite à un échange avec les Titans, Ankorkibil décida d'user du marteau pour renvoyer Nargûn dans sa geôle. Équipé des gants forgés à partir du marteau, il neutralisa le démon et referma le sceau, annihilant ainsi la menace. Toutefois, après l'accomplissement de cette tâche, il s'écroula, exténué.
Ankorkibil s'éveilla dans son lit au palais, découvrant sa fille endormie à ses côtés. Après une semaine de sommeil, il donna ordre de convoquer Balazur, l'intendant. Ce dernier expliqua au roi qu'il avait dépensé une énergie considérable en scellant l'Ombre dans la grotte et qu'il avait été ramené au palais pour y recevoir des soins. Pendant ce temps, la porte de la grotte avait été rebâtie pour refermer son accès, et le maître des runes qui l'avait découverte demeurait plongé dans un état léthargique.
Le Traité des Cimes et Déclaration royale de l'an 1759
À la suite de longues décennies de tensions et de conflits frontaliers avec l’Alliance du Néo-Dominion, le Royaume de Galianör entre dans une nouvelle ère de diplomatie et de coopération. Ce tournant historique se concrétise à travers deux actes majeurs : la Déclaration royale de l’an 1759 et la signature du Traité des Cimes.
Dans une déclaration solennelle, le roi Ankorkibil annonce que la cité humaine de Yorez quitte officiellement l’Alliance du Néo-Dominion pour rallier le royaume nain de Galianör. Cette décision fait suite à un long dialogue entre le souverain nain, le seigneur de Yorez, et les représentants du Néo-Dominion. Dans cette déclaration le Roi s'engagea à protéger et promouvoir le rayonnement économique de Yorez, de démilitariser la frontière avec le Néo-Dominion, de nommer le seigeur yorin au titre de Gouverneur de Yorez (lui conférant les pleins pouvoirs d’administration au nom du roi) et d'intégrer le gouverneur au sein du conseil royal.
Signé le 48 Radévard de l’an 259, me traité des cimes met fin officiellement aux hostilités et établit un pacte stratégique et diplomatique entre les deux puissances, jetant ainsi les bases d’une coopération durable sur les plans militaire, économique et magique. Les troupes sont retirées des zones de conflit, marquant la fin des querelles dans les Landes Sauvages. Les voies commerciales sont restaurées, et la cité de Yorez devient un carrefour économique entre les deux puissances. Les deux puissances s'engagèrent alors à partager les renseignements stratégiques, à l'assistance logistique en cas de guerre défensive et d'une aide militaire en cas de conflit offensif.
Les sages nains peuvent désormais accéder à la Bibliothèque de la Citadelle, tandis que les érudits du Néo-Dominion peuvent consulter l’Académie royale naines, sous supervision stricte. L’usage des cristaux magiques de Galianör reste étroitement contrôlé, mais autorisé. Les deux parties s’engagent au partage de découvertes archéologiques et lancent un projet commun de recherche magique, au bénéfice mutuel. Le Traité des Cimes a permis une coopération inédite entre Galianör et le Néo-Dominion, menant à la création des premières armoires magiques. Ces portails technomantiques permettent un transport instantané d’objets et d’êtres vivants entre deux points éloignés. Après de nombreux essais instables et parfois tragiques, les chercheurs ont perfectionné les runes et optimisé l’énergie des cristaux. En 1779 R.U., le premier passage réussi d’humains marque un tournant historique. Ce progrès ouvre la voie à une nouvelle ère de communication, de transport et d’exploration magique.
Alniria Branazril
Tolistar
Face à l’émergence d’une menace gobeline dans les galeries profondes sous l’arbre de Tolistarmamuinamirima, Bismuth, érudit et responsable de la grande bibliothèque de Tolistar, lança un appel à l’aide au royaume nain de Galianör. Ne disposant d’aucune force armée, la cité savante se tourna vers la puissance militaire des nains pour préserver son savoir.
Le Roi Ankorkibil répondit favorablement, mobilisant la 13e légion dirigée par le maréchal Khazadûr, et y envoya également son propre petit-fils, le jeune Ankorkibil, pour sa première campagne. L’opération militaire fut un succès : les gobelins furent repoussés, bien que leur équipement laissait entrevoir des origines inquiétantes, notamment la possible implication de la mystérieuse cité perdue de Garaz-Dûk.
À la suite de ces événements, des négociations furent entamées entre les deux entités. Il fut convenu que Tolistar rejoindait le royaume de Galianör en tant que territoire nain, tout en conservant une autonomie complète dans la gestion de sa bibliothèque. En échange, Galianör obtient un accès élargi au savoir de Tolistar. Une ambassade est ouverte de part et d’autre, scellant cette nouvelle alliance.
Ce rapprochement marqua un tournant, car, en plus d'obtenir l'accès a de nouvelles connaissances, le roi venait d'obtenir de précieux renseignements quant à la cité perdue de Garaz-Dûk qui occupait déjà l'esprit du roi depuis plusieurs décennies.
Garaz-Dûk
Citations
- Tagazok !
- Par la roche et le feu, nous façonnons le destin
- Les humains ? Pff, dans 40 ans, ils ne seront plus là. S'ils ne veulent pas traiter, alors nous traiterons avec leurs enfants ou leurs petits enfants.