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Guerre de succession d'Atalante

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Bataille d'Eumelos<br>
Bataille de Pelion<br>
Bataille de Lycur<br>
Bataille d'Osterod<br>
Bataille d'Atalia<br>
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Au lendemain de ces mouvements improvisés, ce fut au tour des troupes républicaines de prendre l'initiative. Comprenant qu'il serait inutile et mal vu d'attaquer le château tenu par le Dauphin sous les yeux de la population de la capitale, au risque que les civils ne soient témoins du barbarisme de la guerre; les républicains prirent le parti de se lancer à la poursuite du duc, que l'on savait être le moins populaire des prétendants au trône. Le général Hippomene cherchait en effet à accroitre les sympathie du tiers-état à l'égard de sa faction en mettant hors-course celui que le peuple voyait comme l'archétype du noble parvenu, condescendant et privilégié.<br>
Les troupes républicaines quittèrent donc la capitale, laissant la ville sous le contrôle du Dauphin.<br>
 
'''Bataille d'Hesiode'''<br>
'''Bataille de Diotime'''<br>
Près du bourg de Diotime, les 10 000 soldats que le prince avait envoyé à Callimaque entrent en contact avec les 20 000 hommes du duc, dont l'armée n'a cessé de croitre en gonflant ses rangs d'auxiliaires et de bataillons de levée.<br>
Une forte escarmouche dégénère en bataille rangée, et l'armée du dauphin est finalement mise en fuite après avoir perdu 2 400 hommes. Les soldats du prince retournent s'enfermer dans la capitale auprès de ce dernier, et le duc fait circuler dans les campagnes la nouvelle de sa victoire et de l'humiliation des armées princières. <br>
 
Cependant, il sait qu'une attaque de la capitale serait suicidaire avec les effectifs dont il dispose à ce moment du conflit, et décide de concentrer ses efforts sur la levée de nouvelles unités et la destruction de sa seconde et plus faible rivale: la princesse Anne.<br>
=== Intervention de la Garde ===
En outre, elle s'engagea également à formuler une alliance militaire, dont les closes devaient rester secrètes.<br>
Le pacte conclu, le 1er Consul Zorn ordonna la formation de l''''Armée du Nord''' dont il confia le commandement au Maréchal [[Pencroff]], secondé de la générale [[Wendy Marvel]]. Cette armée devait être composée de trois corps et de deux divisions, pour un total de plus de 70 000 hommes; et son arrivée fut promise sous un délai de deux semaines.<br> La princesse, de son coté, quitta le port de Benitzen pour gagner la ville fortifiée de Lykaion, qu'elle sait favorable à sa cause et où elle espère rallier la population et établir une base fortifiée au sein des murs de la cité. Dans sa hate, elle n'attend pas l'arrivée de renforts de la garde, espérant pouvoir accueillir ses nouveaux alliés dans une situation moins visiblement précaire.<br>Comme prévu, la ville accueille chaleureusement la princesse et ses chevaliers, et la faction fait de la place forte son camp de base. Dès lors, de nombreux volontaires vinrent rejoindre les rangs de la faction.<br> Apprenant la nouvelle, le duc et le prince décident de leur coté de gonfler leurs propres rangs avant d'entreprendre de nouvelles manoeuvres, et un statu-quo s'installe temporairement.<br> Deux semaines plus tard, arrivant par les mers au Sud du Royaume d'Atalante, l'armée du Nord de la garde volontaire débarque donc au port de Benitzen, tenu par un contingent fidèle à la princesse, et marche en direction du village de Lykaion où elle doit faire jonction avec l'armée de 30 000 fidèles réunis par cette dernière.<br> Le Duc, qui n'apprend qu'à ce moment que la princesse a demandé des renforts à une nation étrangère, réalise que la faction de la princesse pourrait alors passer de quelques 30 000 à 50 000 hommes, d'après les estimations erronées des effectifs de la garde que lui font ses espions.<br>En effet, si ces derniers ont bel et bien repéré des forces de la garde, ils ne "découvrent" que le 4e corps d'armée du général Sulji, d'un effectif de 20 000 hommes, qu'ils prennent pour le gros des renforts sans savoir que deux autres corps et deux divisions marchent à quelques lieues de là.<br> Pensant avoir affaire à cette seule colonne de 20 000 hommes, le Duc marche alors avec 50 000 hommes en direction de l'Est de Lykaion intercepter les troupes de la Garde avant que ces dernières ne rallient les troupes de la princesse.<br>
Arrivant par le Sud du Royaume d'Atalante, l'armée du Nord marche en direction du village de Lykaion, où elle doit faire jonction avec l'armée de 30 000 fidèles réunis par la Princesse Anne. Le Duc, qui a eu vent de ce renfort, marche avec 50 000 hommes en direction de Lykaion pour devancer la Garde et vaincre l'armée de la Princesse avant qu'elle puisse être renforcée.<br>
'''Bataille de Lykaion'''<br>
Averti Lorsque l'armée du duc aborde la région de Lykaion, elle est repérée par la faction de la princesse, dont les éclaireurs postés sur les murailles sont en mesure d'observer les mouvements de la faction ducale. A la grande surprise de la princesse, le duc fait alors halte sur la route qui relie Lykaion à Benitzen, et la princesse comprend que ce dernier escompte empêcher la garde de l'atteindre; geste qui lui parait incompréhensible car, contrairement à lui, elle connait l'effectif réel des forces de la garde.<br> Finalement, ce n'est non pas le 4e corps d'armée mais le 1er corps d'armée qui, marchant à l'avant-centre de l'armée du Nord, apparaît sur la route.<br>Le duc, croyant avoir affaire à la colonne observée par ses espions, ne réalise pas qu'il se trouve que face à une fraction de l'armée. Estimant n'avoir, face à lui, que 20 000 hommes à combattre avec ses 50 000 soldats; il décide alors d'engager le combat, et se lance en direction du 1er corps du général Jihair.<br> Ce dernier, se voyant attaqué par l'avant par une armée par plus de deux fois supérieure à ses propres forces, envoie immédiatement des messagers sur ses arrières pour prévenir le reste de l'armée. En effet, si le 1er corps se trouve être le corps le plus avancé le l’armée, il n'en est pas moins suivi à moins de deux heures de marche par le 3e corps à sa droite et le 4e corps à sa gauche, et appuyé sur ses arrières par la réserve du maréchal Pencroff avec cavalerie et troupes d'élite.<br>Dès lors, il sait qu'il n'a à tenir qu'un peu plus d'une heure pour être renforcé, les corps se trouvant derrière lui lancés à marche forcée à la nouvelle des combats.<br> De son avantcoté, le duc, pensant avoir tout son temps, ne se précipite pas et déploie son armée avec calme et méthode. Il perd alors de précieuses minutes à faire manœuvre, handicapé par le manque d'entrainement de ses troupes.<br>Le général Jihair, de son coté, compte à son avantage la grande manœuvrabilité du système de corps d'armée et l'entrainement rigoureux de ses hommes; aussi ne lui faut-il que quelques minutes pour disposer ses divisions en ordre mixte. Conscient qu'il affronte un adversaire en surnombre, il opte pour cette formation en raison de sa grande maniabilité, qui lui permettra de rétrograder en bon ordre si la pression des armées ducales est trop importante.<br>Finalement, voyant que son adversaire peine encore à se mettre en ordre de bataille, le général jihair prend l'initiative du combat, et lance sur ses avants la 1ère brigade d'infanterie composée des 1er et 2e régiments d'infanterie légère de la garde ; déployés en tirailleurs.<br>En quelques minutes, ce sont quelques 3600 chasseurs, voltigeurs et carabiniers qui se dispersent dans les champs; et criblent sous leurs feux les rangs de l'armée ducale encore en mouvement. Les soldats de ces deux régiments, parmi les plus anciens et les plus légendaires de la garde, ne déméritent pas dans ce combat de leur réputation et font une besogne terrible. Les rangs adverses, pris dans la grêle de balles, doivent se courber vers le sol pour limiter les pertes. Les soldats du duc, dans la panique, commencent alors à faire feu sans ordre, visant au hasard, et brûlant de précieuses cartouches.<br>Finalement agacé, le duc ordonne à ses lignes à peine formées de charger à l'arme blanche sur les tirailleurs de la garde. Mais ces derniers, insaisissables, se replient en poursuivant leur feu. Bientôt, ils quittent tout à fait le terrain, laissant alors les lignes de leurs adversaires à portée de tir pratique des mouvements unités d'infanterie de ligne des 1ère et 2ème divisions, prêtes à faire feu.<br>Le général Jihair, qui a porté sa monture auprès des lignes du 4e régiment d'infanterie, démonte alors de son cheval et commande lui-même les premiers feux. Bientôt, la mousquetade se généralise sur tout le champ de bataille, le 1er corps recevant de front et tout entier l'assaut du duc.<br> Mais bien que le rapport de force jouasse théoriquement plus en faveur de ce dernier, les unités ducales hésitèrent encore à tenter un débordement. Finalement, après avoir réuni une force de quelques 2000 chevaliers en armure, le duc se décida finalement à attaquer un des flancs, en l'occurence le flanc gauche, des lignes de troupes la garde. Menant l'assaut en personne, il chargea donc l'aile gauche du Ducgénéral Jihair, qui était tenue par la 3e brigade d'infanterie et ses deux régiments: le 6e et le maréchal Pencroff 9e de ligne.<br> Chargés par cette masse de cavalerie, les deux régiments de lignards ne se démontèrent pas, et formèrent un total de six "carrés de bataillons" en damier. Cette manœuvre fut cependant exécutée in extremis, et n'entrava la charge qu'après que le premier rang de cavaliers ait réussi à fortement entamer le 3e bataillon du 9e régiment d'infanterie. Comprenant que le contournement était peine perdue, le duc ordonna à ses régiments chevaliers de se retirer pour sauvegarder ses forces, mais il fallut tout de même l'intervention d'une colonne de grenadiers pour chasser les chevaliers les plus hardis, qui avaient faits de grands dommages au 9e de ligne. Il leur en coûta cependant, et plus d'une centaine de rejoindre Lykaion chevaliers gisaient à marche forcéeprésent sur le sol, morts ou mourants. <br> La Garde Volontaire arriva donc devant bataille se poursuivit alors, le 1er corps d'armée tenant sa position, et l'armée ducale poursuivant sa tentative d'attaque frontale. Mais alors que les espoirs du duc le laissaient entrevoir une victoire à l'usure; une vision d'horreur le bourg juste frappa.<br>Arrivant par les champs, émergeant du sommet d'une colline, marchant au pas redouble et tambour-battant; une nouvelle colonne de la garde venait de faire son apparition. Le général Darkalne, averti par les messagers du général jihair, volait à tempssa rencontre avec le 3e corps d'armée.<br>Le 3e corps, débouchant sur la gauche de l'armée ducale alors que cette dernière était déployée face au 1er corps, menaça de briser son aile et d'emporter dans son élan toute l'armée. Le duc, comprenant le danger, ordonna alors que l'on sonne la retraite générale.<br> Le repli de l'armée ducale se fit alors en bon ordre d'abord, puis dans un désordre contenu. Les chevaliers, spontanément, chevauchèrent entre les groupes de fantassins pour les tenir ensemble, et empêchèrent par ce mouvement la dislocation de l'armée.<br>Il fallaut tout de même forcer le pas pour se tirer de la zone de tir des lignes du duc apparaissait déjà général Jihair, qui ordonna à ses troupes de suivre son ennemi à pas lent, pour ne pas perdre leur formation.<br> Le général Darkalne, de son coté, comprenant qu'il surprenait son adversaire en défaut, ordonna à ses deux régiments de cavalerie étrangère de se ruer sur les flancs de l'armée en repli. Puis, ses cavaliers partis, il ordonna au reste de la division étrangère de se rapprocher de l'aile de l'ennemi en déroute pour accentuer la pression exercée sur ses troupes. Enfin, conscient qu'il était nécessaire d'empêcher l'ennemi d'occuper la route menant à Lykaion, il ordonna aux deux régiments de la 9e brigade d'infanterie de dépasser l'horizonennemi, supportés par les lanciers du 3e régiment de chevau-légers.<br>De violents combats Bientôt, poussé par le 1er corps d'armée sur ses arrières et par le 3e corps d'armée sur son aile et son avant-gauche, le duc fut contraint d'abandonner tout à fait le terrain et de s'éloigner de la ville fortifiée de Lykaion, reprenant la direction de la capitale.<br>Les généraux de la garde , de leur côté, ne s'engagèrent employèrent pas à le poursuivre, ayant reçu en prévision de ce cas un ordre clair: Priorité à la défense de Lykaion.<br>L'ennemi en fuite, ils rassemblèrent alors leurs deux corps d'armée, et entreprirent de gagner les murailles de la ville pour y attendre l'arrivée prochaine du maréchal Pencroff, du 4e corps d'armée du général suljii et de la réserve.<br> Ces derniers arrivèrent ensemble peu de temps avant le crépuscule, et entèrent finalement dans la ville.<br>Le maréchal Pencroff, la générale Marvell, le général Jihair, le général Darkalne et le général Suljii rencontrèrent alors la princesse Anne, et purent passer en revue la garnison de 30 000 hommes que cette dernière avait réunie autour d'elle pour la défense de son fief.<br>Ils planifièrent ensemble la suite des opérations, que l'on voulut expéditive.<br> Il fut décidé, pour que les combats ne s'attardent pas, que l'armée du nord se séparerait en deux colonnes aux abords objectifs distincts.<br>En premier lieu, le maréchal Pencroff, le général Suljii et la générale Marvell; accompagnés du 4e corps d'armée, de la division de jeune garde et de la division de cavalerie, devaient se lancer dans les campagnes à la recherche des armées républicaines qui s'y formaient et risquaient de semer le chaos dans le pays.<br>En parallèle de ce mouvement, les généraux Jihair et Darkalne, armés des 1er et 3e corps, devaient se jeter sur les routes de la capitale; et dans la mesure du possible déceler et anéantir l'armée du villageduc. Comprenant Il fut alors décidé que le duc escomptait employer 1er et le 3e corps emprunteraient deux chemins différents, restants tout de même à trois heures de marche l'un de l'autre, de sorte à couvrir plus de terrain tout son élan en restant capables de se porter appui.<br>
'''Bataille de Clymene'''<br>
Pencroff, wendy et suljii se lancent contre la nombreuse armée républicaine qui se forme dans les campagnes et embrase le pays.<br>
Après une longue marche, la colonne surprend aux abords de Clymene une concentration massive de 40 000 hommes fraichement enrôlés. Le maréchal Pencroff fait alors masser le corps du général Suljii en avant de la ville, et ordonne à ses quatre régiments de dragons et deux régiments de hussards d'encercler la position. A la vue de ce puissant flot de cavaliers, les républicains se jettent dans les rues de la ville et en abandonnent les abords, puis en barricadent les portes.<br>
 
Le général suljii, qui s'est alors avancé jusqu'à une colline dominant la position, y fait mettre en batterie les 7e, 14e et 21e batteries d'artillerie à pied de sorte à les mettre en évidence à la vue des ennemis. Fort de cette menace, il ordonne également le déploiement de la 11e brigade d'infanterie en tirailleurs dans les champs à l'ouest de la ville, entre sa position et le bourg.<br>
Face à cette démonstration de force, les troupes républicaines ne démordent cependant pas et se terrent dans les murs de la cité, qui n'est cependant que peu fotifiée.<br>
 
Peu désireux de s'attarder à un siège dans cette guerre qui le projette si loin de ses bases, et d'être enlisé alors que les autres corps de l'armée progressent; le maréchal Pencroff ne se laisse cependant pas imposer une guerre d'usure, et compte pour précipiter les choses sur l'appui de la division de la jeune garde qu'il a emporté avec lui.<br>
Il ordonne alors au général Cambronne, au général Rostand et au général Lignères de préparer les carabiniers de la jeune garde à des combats de rue nocturnes; moins pour profiter de l'obscurité que pour conclure l'affaire avant la lendemain.<br>
En combattant régulier, peu désireux de prendre ses adversaires par surprise, il leur adresse toutefois un dernier ultimatum dans lequel il décrit ses intentions.<br>
Mais les républicains, prenant acte de la missive, adressent alors depuis la ville le signe qu'ils refusent la reddition. Le maréchal en prend acte, alors que le jour décline, et fait intimer au général suljii et au général Cambronne leurs ordres respectifs.<br>
 
Moins d'une heure plus tard, la colonne d'assaut des 1ère et 2ème brigades de jeune garde se mettent en marche l'arme au bras, tambour battant.<br>
Conscient que la ville est encore peuplée de nombreux civils, le maréchal Pencroff ne fait cependant pas précéder l'attaque par une préparation d'artillerie, et ce malgré les nombreux canons dont il dispose. Cette décision, risquée, se montrera bénéfique plus tard.<br>
 
Pour l'heure, et conformément à leurs consignes, alors que la jeune garde approche des portes sud de la ville, le 4e corps d'armée du général Suljii se présente par l'ouest. Le Nord et l'Est, pour palier à toute sortie adverse, est couvert par la division de dragons et la brigade de cavalerie lourde de la jeune garde.<br>
L'attaque débute alors dans les faubourgs Ouest et Sud, et tourne rapidement à l'avantage de la Garde Volontaire plus aguerrie. En outre, l'armement incomplet des républicains et les préparations sommaires de leurs défenses ne leur permettent pas d'offrir une résistance suffisante. Ils n'en combattent non moins, et même d'autant plus bravement, et ne cèdent du terrain qu'aux prix d'une lutte acharnée. Durant les combats, le maréchal Pencroff est d'ailleurs touché au flanc par une balle d'arquebuse qui ricoche sur ses côtes, dont deux se brisèrent à l'impact. La blessure du maréchal provoqua un vif émoi parmi les carabiniers de la jeune garde, qui portèrent immédiatement leur chef à l'arrière pour y être soigné par le colonel Kavendix, son chirurgien-major.<br>
 
Finalement, vers deux heures du matin, la tête de colonne du 4e corps d'armée pénètre au coeur de la ville. Quelques minutes plus tard, c'est la générale Wendy en personne qui y fait irruption, ayant remplacé le maréchal au devant des troupes de jeune garde pour diriger directement leurs efforts.<br>
Là, dans les grands entrepôts des Halles aux grains de la ville, ils trouvent les derniers combattants républicains en état de se battre. Ces derniers, vaincus, acceptent alors de se rendre à condition de pouvoir rassembler leurs blessés et leurs unités isolées.<br>
 
Le maréchal Pencroff, depuis le poste médical, leur accorde ces conditions, justifiant cette largesse par la volonté de la princesse Anne; avançant que cette dernière ne souhaite pas voir couler plus longtemps le sang de son peuple. Ces mots trouvent echo dans la réputation de la princesse auprès de la population et au fait que la garde, malgré ses moyens, n'a pas bombardé la ville. Obligés par l'affection de la princesse et les faveurs de la garde pourtant victorieuse; les républicains présents promettent alors de ne plus prendre part aux combats et de rester dans les campagnes, promesse qui n'engage cependant pas les 60 000 républicains restants au Nord du pays et directement commandés par le général hippomène.<br>
 
Enfin, au lendemain de la bataille, la colonne de la garde commandée par le maréchal Pencroff cantonne à Clymene, et passe les trois jours suivants à traiter les blessés et enterrer les morts. Malgré la douleur que lui inflige sa blessure aux côtes, le maréchal refuse d'être évacué et continue sa mission.<br>
Quelques jours plus tard, poursuivant toujours l'objectif d'arrêter les troupes du général Hippomène, la colonne prend la route du Nord d'Atalante, et s'éloigne ainsi de la capitale et des 1er et 3e corps d'armée.<br>
'''Bataille de Pelion'''<br>
Marchant en direction de la capitale, le 1er corps d'armée du général Jihair accroche, au deuxième jour de sa progression, l'arrière-garde de l'armée du duc; donc une division d'environ 10 000 arquebusiers. Fort des 20 000 gardes de son corps d'armée, le général Jihair ordonne alors le bond en avant pour poursuivre l'ennemi. Mais alors que la colonne de la garde passe un relief sur les talons de ses adversaires, elle découvre dans la vallée qui en débouche une importante concentration d'ennemis; aussi le général ordonne-t-il à son corps de faire halte au sommet de la colline.<br>
 
L'armée du duc, alertée par son arrière-garde, avait en effet pris ses quartiers sur les bords de cette route, réorganisée et déterminée à interdire l'accès de la capitale aux étrangers appelés par la princesse. En outre, fait plus inquiétant, les observateurs de la garde remarquèrent rapidement plusieurs bannières princières au sein de la masse de soldats, laissant entendre que le duc et le dauphin s'étaient alliés. On compta alors, dans la plaine, quelques 40 000 soldats du duc, et 10 000 soldats du prince.<br>
 
Conscient que le poisson était trop gros pour son seul corps d'armée, le général Jihair ne se risqua pas à l'offensive, et ordonna à ses troupes d'occuper le plateau pour en exploiter l'avantage tactique. Il fit ensuite envoyer une missive au 3e corps du général Darkalne pour que ce dernier le rejoigne, prévenant au passage que l'ennemi ne se laisserait sans doute pas reprendre à son erreur de la bataille de Lykaion.<br>
Ce sentiment était accentué par le fait que, si l'armée ducale s'était bien déployée pour faire face à l'arrivée du 1er corps d'armée, elle avait toutefois conservé sur ses arrières une nombreuse réserve visiblement destinée à palier à l'arrivée d'un renfort du coté des gardes. Il était donc à supposer que l'arrivée du 3e corps d'armée ne permettrait aucun avantage de surprise.<br>
De toutes manières, en comptant une heure pour que le messager, lancé au galop, n'arrive au général Darkalne et trois heures pour que les troupes de ce dernier n'arrivent en renfort, il allait donc s'écouler quatre à cinq heures pendant lesquelles le 1er corps allait être seul, à 20 000 contre 50 000.<br>
 
Peu enclin à se risquer dans un combat aussi asymétrique malgré l'habitude de la garde en la matière, le général Jihair opta pour un repli tactique sur l'autre flanc de la colline et sur la partie non exposée du plateau, de sorte à prémunir ses forces des dégâts de l'artillerie. Le duc, en effet, disposait d'une vingtaine de canons qui avaient débuté un tir de barrage, heureusement peu efficace. En réponse à cette canonnade, le général Jihair ordonna à ses obusiers de campagne, au tir "indirect", de détruire l'artillerie adverse.<br>
Puis, tant pour prendre l’initiative des combats que mesurer les capacités de son adversaire, il fit déployer la première brigade de régiments légers en tirailleurs, et ordonna que ses troupes débutent le harcèlement de la première ligne adverse.<br>
 
La mousquetade éclata ainsi sur ce qui allait devenir le champ de bataille jusque tard dans la nuit.<br>
Les soldats des 1er et 2e régiments légers, qui parvinrent à se rapprocher de l'ennemi dans les hautes herbes qui jonchaient le contrebas de la colline, furent dans ce premier acte une excellente besogne, et tuèrent nombre d'officiers du duc qui s'étaient dangereusement exposés. Les troupes ducales stationnées là durent alors se terrer près du sol pour ne pas être fauchées par les habiles tireurs qu'étaient les voltigeurs et les chasseurs; et tentèrent tant bien que mal de faire contrefeu. En réponse à cette mousquetade, le duc ordonna que plusieurs groupes de ses fantassins ne se jettent à l'arme blanche dans les hautes herbes; mais ces derniers n'y trouvèrent que des carabiniers qui les en chassèrent à la baïonnette.<br>
 
Mais alors que le combat s'intensifiait au centre du dispositif, les obusiers du général Jihair, qui avaient jusqu’alors eu grand mal à régler leur tir, firent mouche et pulvérisèrent d'un coup quatre canons de l'artillerie du duc. L'explosion provoquée par les barils de poudre tua également de nombreux artilleurs, et fit grand peur aux troupes stationnées à proximité, les laissant fébriles.<br>
Pour ne pas risquer de perdre plus de canons dans cette affaire, le duc ordonna que l'on éloigne les seize pièces qu'il lui restait.<br>
Mais alors que l'attention des troupes ducales étaient accaparées par ces événements, les choses s'accélèrerent.<br>
 
En effet, le général Jihair recevait, un instant plus tôt, des cavaliers du 3e corps d'armée jetés en avant-garde de ce dernier et qui lui annoncèrent l'arrivée prochaine du général Darkalne et de ses hommes. Se sachant iminemment renforcé, le général Jihair se décida alors à engager l'attaquer des forces du duc.<br>
 
Il ordonna alors aux deux régiments de la 1ère brigade d'infanterie de se replier en hâte, pour faire place aux unités de la 2e brigade d'infanterie disposée en colonne. Se trouvaient alors, prêts à l'attaque, les 1er, 2e et 4e régiments de ligne, unités légendaires au sein de la garde par leur aguerrissement et leur vétérance. Ces régiments, endurcis aux plus vifs combats de choc, se jetèrent alors en fer de lance sur l'aile gauche de l'armée ducale, qui fut immédiatement enfoncée.<br>
 
Surpris par cette attaque mais préparé à cette situation, le duc envoyé sur son aile une partie de ses réserves, qui se jetèrent à leur tour dans la mêlée. les régiments des deux camps se mêlèrent alors complètement dans un corps-à-corps brutal et méthodique, dans lequel les gardes furent rapidement à leur avantage. Effrayés par la barbarie de leurs adversaires, les soldats du duc commencèrent alors à chanceler, et durent être renforcés par des chevaliers pour conserver leur courage.<br>
Mais alors que les chevaliers s'approchaient du pugilat, le général Jihair mit en marche sa 2e division d'infanterie et ses deux brigades dont il prit le commandement en personne, commandant au devant de non moins de cinq régiments.<br>
 
Cette fois, les régiments se disposèrent en lignes de feu, à quelques dizaines de mètres seulement des lignes du duc qui ne s’attendaient pas à ce que les gardes soient si vite sur eux. Le général Jihair concentra l'effort de sa 2e division d'infanterie sur le centre du dispositif du duc, et ordonna à sa brigade de cavalerie et à la 1ère brigade d'infanterie de tenir les troupes de l'aile droite du duc en respect sur son propre flanc pour ne pas se laisser déborder.<br>
 
Le duc, dont les troupes étaient assaillies sur toute la ligne, conserva cependant son sang froid et garda auprès de lui plusieurs milliers d'hommes en réserve.<br>
Cette mesure s’avéra immédiatement salutaire, car c'est à ce moment de la bataille qu'arriva le 3e corps d'armée du général Darkalne par la gauche de l'ennemi, là ou les unités du duc étaient les plus désorganisées par le corps à corps engagé par le général Jihair.<br>
 
Se voyant attaqué par ce renfort adverse dont il avait prévu l'arrivée, le duc envoya alors sur ce point les 10 000 hommes de l'armée du prince et le reste de sa propre réserve, pour consolider son aile et empêcher qu'elle ne rompe.<br>
Mais l'engagement au corps à corps de la 2e brigade d'infanterie sur sa ligne montra alors sa réelle utilité dans le combat: l'aile gauche étant complètement emmêlée avec des soldats de la garde, les renforts ne purent s'y déployer rapidement, et la plus grande confusion s'installa dans la manœuvre, paralysant l'aile au moment ou le 3e corps d'armée s'en approchait dangereusement. La situation, dès lors, ne fit qu'empirer.<br>
 
En effet le général Darkalne, conscient qu'il allait intervenir dans un combat déjà engagé, avait fait précéder son corps d'armée par la division étrangère, essentiellement composée de troupes de choc. Hors c'étaient à présents ces troupes, les 1er, 2e, 3e et 4e régiments étrangers d'infanterie, qui se jetèrent à leur tour dans la mêlée aux cotés du 1er, 2e et 4e régiments de ligne du général Jihair.<br>
Pire encore: l'aile gauche paralysée, le général Darkalne entreprit de l'attaquer de 3/4 par l'arrière en tirant profit de la confusion, lançant sur l'ennemi sa 9e brigade d'infanterie aidée du 1er régiment de tirailleurs étrangers. Enfin, pour soutenir ce mouvement, il fit former la 10e brigade d'infanterie en colonnes, et utilisa les 12e, 16e et 17e régiments de ligne pour menacer les arrières de l'armée ducale.<br>
 
Le duc n'eut d'autre choix, pour stopper cet assaut, que de jeter sur le général Darkalne ses dernières réserves. Assailli comme il l'était sur son aile gauche, il détourna alors son attention de son aile droite, où le général jihair avait précédemment fait masser sa cavalerie. Hors si ces quelques régiments à cheval n'avaient en rien été une menace au début des combats, la réserve de l'armée du duc étant alors encore nombreuse, la situation avait totalement changé. Sans réserves restantes, l'armée ducale était devenue vulnérable à un bond en avant, à plus forte raison si il s'agissait de cavaliers contre des fantassins disposés en lignes.<br>
 
Hors le général jihair, qui avait laissé sa 2e division à sa besogne sur le centre du dispositif, s'était entre-temps joint à ses cavaliers; et avait pris en personne le commandement du 1er régiment de dragons, épaulé à sa droite et à sa gauche par des escadrons du 1er régiment de chevau-légers et suivi, pour donner de la profondeur à son attaque, par le 2e régiment de hussards.<br>
Fort de ce dispositif, il chargea alors à brides abattues sur la grande pente descendante de la colline; et arriva ainsi comme un glissement de terrain sur les fantassins du duc disposés en ligne. Ces derniers, bien qu'effarés, firent tout de même feu sur les cavaliers dans le premier rang s'étiola un instant. Mais la charge se poursuivit sans peine et balaya en quelques instants l'aile droite de l'armée ducale, pénétrant dans ses lignes arrières.<br>
 
Voyant cela, le duc ordonna immédiatement à ses troupes de se relier en masse pour former, dans la plaine, une sorte de "carré plein" pour résister à ces assauts qui survenaient de toutes parts. Malheureusement, ni son aile gauche ni son aile droite n'étaient alors en position de se replier, se trouvant totalement au contact des troupes de la garde. Seul le centre, marchant à reculons pour poursuivre le feu sur la 2e division du 1er corps d'armée, fut en mesure de rétrograder.<br>
Mais cette mesure, ultimement, fut inutile.<br>
 
Le général Darkalne, pour achever l'aile gauche du duc encore emmêlée avec ses propres fantassins et ceux du 1er corps, jeta dans la tourmente les deux régiments de cavalerie de bataille de la division étrangère. Puis, prenant la tête de sa brigade de cavalerie, il se jeta avec le 2e régiment de chevau-légers et le 3e régiment de hussards sur le dos de l'armée ducale, interdisant au duc de reculer d'un pas de plus dans la plaine.<br>
 
Le duc, désemparé, se trouvait alors à cheval au milieu d'un ost de chevaliers en armure qui lui servaient tant d'état-major que de garde rapprochée. Ces chevaliers, des comtes et des barons pour la plupart, refusèrent de se rendre, et convinrent leur chef qu'une mort honorable restait plus enviable qu'une reddition déshonorante pour leurs familles. Sur ce conseil unanimement partagé, le groupe se refusa à abandonner ses hommes, et se rua dans la mêlée qui devenait totale.<br>
Dans un ultime sursaut de vaillance et de témérité, le duc, qui avait aperçu le général Jihair au milieu de ses dragons, se rua sur ce dernier pour couper la tête de celui qu'il avait reconnu comme un chef adverse.<br>
 
Le général Jihair fut alors pris à partie par plusieurs chevaliers en armure, mais fut immédiatement appuyé par le 1er régiment de dragons. Reconnaissant aux parures de son armure qu'il avait en face de lui le chef de l'armée, le général ordonna cependant qu'on laisse ce dernier approcher; acceptant tacitement le duel auquel ce dernier le provoquait. On laissa alors les deux hommes à leur combat, et les dragons se jetèrent sur les chevaliers.<br>
 
Le général Jihair et le duc échangèrent alors plusieurs parades et plusieurs puissants coups d'épée, dans un duel qui fut au désavantage évident du général. En effet, si le duc était protégé se sa lourde armure et armée d'une épée chevaleresque, le général Jihair ne portait sur lui que son habit de grand-uniforme et un sabre latte réglementaire. Fort heureusement, aguerri à l'escrime par ses nombreuses batailles, le général se défendit habilement contre tous les coups que le duc lui porta, jusqu'à l'épuisement de ce dernier, sa lourde épée étant rapidement devenue un handicap. Alors, constatant que son adversaire n'avait plus rien à offrir, il se porta à sa hauteur et, déviant sans mal le coup que le duc lui avait réservé, il transperça la visière de son heaume d'un coup d'estoc.<br>
 
Tué sur le coup, le duc s'écroula sur le sol, mettant fin à la bataille. Privée de son chef, l'armée ducale jeta les armes en quelques minutes, et se constitua prisonnière.<br>
Si la bataille a coûté la vie à plus de 3 000 gardes, on dénombra plus de 6 500 tués dans l'armée ducale, et plus de 40 000 prisonniers ou déserteurs.<br>
Le duc tué au combat, la faction fut déclarée vaincue, ne laissant plus entre le trône et la princesse que les républicains dont le maréchal Pencroff et le général Suljii faisaient leur affaire, et l'armée du dauphin que le général Jihair et le général Darkalne allaient bientôt devoir affronter.<br>
'''Bataille de Lycur'''<br>
Après la bataille de Pelion, les généraux Jihair et Darkalne décidèrent de terminer leur progression vers la capitale en joignant leurs forces. Trois jours après avoir défait l'armée du duc, c'est donc une colonne de 40 000 gardes qui, s'avançant vers le centre politique du pays, fait la rencontre d'un contingent de 50 000 soldats de l'armée du Dauphin.<br>
Ce dernier, averti par des survivants de l'échec de son alliance avec le duc et de la mort de se dernier, ainsi que de la capitulation en rase campagne de son armée; s'est en effet décidé à envoyer au-devant de la garde une partie de sa propre armée pour leur interdire l'accès à la capitale Atalante, ou tout du moins essayer d'entraver leur progression et de réduire leurs forces.<br>
 
Les 50 000 hommes de la faction princière qui barrent la route des deux corps de la garde se trouvent alors être des unités d'élite de l'armée régulière royale restées fidèles à l'actuel régent de fait. Contrairement aux armées républicaines ou ducales, il est donc à craindre pour les généraux de la garde que ces soldats, fussent-ils moins nombreux que l'armée du duc, ne présentent une menace plus réelle.<br>
 
Conscients que, se trouvant aux abords directs de la capitale, il y avait fort à parier que l'ennemi leur opposerait à présent ses meilleures forces; les généraux de la gardent restèrent fort heureusement circonspects devant cette nouvelle menace et ne se laissèrent pas emporter par leur élan.<br>
Ils stoppèrent leur progression à quelques lieues de l'ennemi, et entreprirent de déployer leurs deux corps en système divisionnaire de sorte à aborder l'ennemi par plusieurs points à la fois, tout en tirant profit de leur nombreuse cavalerie pour saisir toute opportunité d'exploiter une faille dans le dispositif adverse.<br>
Il fut donc décidé que le général Jihair, accompagné de la 1ère division d'infanterie, attaquerait de front, soutenu à sa gauche par la 2e division d'infanterie et appuyé par sa brigade de cavalerie. Le général Darkalne, de son coté, devait s'avancer par la droite à la tête de la 5e division d'infanterie. Il serait alors flanqué à sa propre droite par la division étrangère qui devait tenter le débordement, et serait appuyé par la 3e brigade de cavalerie qui graviterait entre les deux divisions.<br>
 
Quand les 1er et 3e corps s'avancèrent finalement en direction de l'armée princière, ce furent donc en quatre divisions et deux brigades qu'ils abordèrent l'ennemi.<br>
Les troupes princières, de leur coté, s'étaient disposées en deux lignes appuyées, au troisième rang, par des colonnes. Cette disposition en ordre mixte, savamment exécutée, laissait sans mal entendre qu'il s'agissait là de troupes entraînées et aguerries, comme s'y étaient attendus les généraux de la garde.<br>
Le but d'une pareille formation était d'offrir une grande puissance de feu sur l'avant et sur un large secteur, tout en rendant difficile la pénétration de la ligne de front par des unités de choc ou de cavalerie. En outre, la présence de colonnes sur les arrières du dispositif permettait de disposer de réserves maniables et également réparties, facilement déployable sur les ailes ou sur l'arrière.<br>
 
Dès lors, il sembla évident qu'une attaque frontale ou un simple débordement par une aile ne serait pas possible, du moins pas sans souffrir de pertes considérables, ce à quoi se refusaient les généraux de la garde. Optant pour une attaque en ordre divisionnaire, ils se donnaient alors une plus grande manœuvrabilité et se permettaient de graviter rapidement autour de l'ennemi pour le forcer à se redéployer constamment, attendant une faute de sa part pour fondre sur lui.<br>
En outre, si l'artillerie à pieds risquait de ne pas être optimale dans ce genre de maoneuvres, les gardes pouvaient compter sur les batteries d'artillerie à cheval pour appuyer leurs mouvements. Ces batteries, dont les canons étaient tirés par six chevaux, pouvaient en effet se déployer et se redéployer en quelques minutes, s'adaptant aisément à un dispositif changeant et instable tout en délivrant un volume de projectiles considérable.<br>
 
 
 
'''Bataille d'Osterod'''<br>
Pencroff, suljii et wendy contre les armées républicaines dans les campagnes.<br>
Hippomene est capturé et les républicains sont amnistiés par la princesse et se rallient à sa cause.<br>
victoire de la garde.<br>
 
 
'''Bataille d'Atalia'''<br>
Bataille finale dans les rues de la capitale et capture de la citadelle.<br>
=== Armistice ===
Le Consul Zorn confia cette armée au Maréchal [[Pencroff]]. Ce dernier fut appuyé dans son commandement par la générale [[Wendy Marvel]].<br>
- 1er corps d'armée du général [[Jihair]]<br>
- 3e corps d'armée du général [[Darkalne]]<br>
- 4e corps d'armée du général [[Suljii]]<br>
- 5e corps d'armée du général Daugier<br>
- Division de la jeune garde du général Cambronne<br>
- Division provisoire de cavalerie du général Nansouty<br>
= Trivia =
Au cours de la bataille de Clymene, le Maréchal Pencroff est blessé par un projectile au flanc. Porté en catastrophe par les carabiniers à pieds vers le poste médical, il y est sommairement soigné durant le reste de la bataille.<br> Il finira la campagne avec deux côtes fracturées, ce qui ne l'empêchera pas de monter à cheval ou de charger à la bataille de Peliond'Osterod.<br>
Cette blessure lui vaudra une nouvelle '''Croix du Sang Versé'''.<br>
Au cours de la bataille de Lycurd'Osterod, le Colonel Armand d'Hubert, aide de camp du Maréchal, est tué par un boulet de canon alors qu'il chargeait aux cotés de son commandant. Mort sur le coup, son corps sans-tête est emporté par sa monture lancée au galop. La perte d'un de ses proches officiers affecte beaucoup le Maréchal, qui le nommera général à titre Posthume et accordera à sa veuve une solde à vie.<br>
=== Citations===
- "Ces choses politiques me lassent vite, c'est quand le canon tonne que l'on voit ce qu'une nation a dans le ventre"<br>
Maréchal Pencroff.<br>
 
- "Si je refuse votre reddition, c'est pour vous faire l'honneur d'une mort au combat"<br>
Maréchal Pencroff.<br>
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