Guerre de succession d'Atalante

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Guerre de succession d'Atalante
Dénomination "La guerre des princes d'Atalante"
Description La guerre de succession d'Atalante est un conflit armé ayant opposé plusieurs factions pour emporter la régence du royaume d'Atalante.
Lieux Royaume d'Atalante, Nations du Nord
Periode An 306 du Calendrier Erachien
Belligérants Faction du Dauphin, faction de la princesse (dont Garde Volontaire), faction du duc, faction des républicains
Commandants Prince Edmond II d'Atalante, Princesse Anne d'Atalante, Duc de Calydon, Général Hippomene, Maréchal Pencroff
Alignement Faction du Dauphin, Faction de la Princesse, Faction du duc, Faction républicaine
Forces en présence ~100 000 soldats du Dauphin, ~100 000 soldats de la Princesse dont ~70 000 gardes, 50 000 soldats du duc de Calydon, et 200 000 révolutionnaires républicains
Pertes inconnues
Issue Victoire de la faction de la Princesse
Personnages illustres Pencroff, Wendy Marvel, Jihair, Darkalne, Suljii
Batailles Bataille d'Hesiode

Bataille d'Eumelos
Bataille de Callimaque
Bataille de Diotime
Bataille de Lykaion
Bataille de Clymene
Bataille de Pelion
Bataille de Lycur
Bataille d'Osterod
Bataille d'Atalia

La Guerre de Succession d'Atalante est un conflit armé ayant eu lieu en l'an 306 et ayant opposé les quatre factions des prétendants au trône du royaume d'Atalante, une des plus importantes Nations du Nord et meneuse de l'alliance d'argos.
Le conflit a débuté à la mort du roi Edmond I d'Atalante, survenue brutalement sans que ce dernier n'ait eu l'occasion de décider des modalités de sa succession. En l'absence de volontés officielles du roi, plusieurs factions se sont alors formées autour de trois puis quatre prétendants au trône, qui se disputèrent la légitimité sur le pouvoir régalien.
Le conflit escalada en une lutte armée pour le pouvoir, qui donna lieu à plusieurs confrontations particulièrement meurtrières. L'intervention de la Garde Volontaire vers la moitié du conflit au profit de la faction la plus désavantagée permit un retournement de situation en faveur de la Princesse, entrainant une alliance improvisée entre les factions du Dauphin et du Duc. Enfin, une fois ces deux factions vaincues, leurs soldats prêtèrent allégeance à la Princesse, devenue Reine Anne I d'Atalante. La faction républicaine, qui s'était mise en retrait après l'arrivée de la Garde Volontaire, se rallia finalement à la Reine après l'annonce de ses fiançailles avec le général républicain Hippomene.

Origine du Conflit

Mort du roi Edmond I

Dans les derniers jours de l'an de grâce 305, le brave roi Edmond Ier d'Atalante, alors âgé de 48 ans, fut brusquement tué lors d'une partie de chasse; son cheval ayant été emporté par le courant d'un fleuve qu'il tentait de traverser à gué.
Si ce décès soudain n'en fut pas moins accidentel, il provoqua tout de même une vive émotion au sein de la population, qui tenait son roi en haute estime pour sa vision pragmatique et ses décisions efficaces à la tête de l'état.

Malheureusement, le roi étant encore bien portant et dans la force de l'âge avant son trépas, il apparut rapidement que ce dernier n'avait pas encore eu l'occasion de s'atteler aux détails de sa succession; considération dont les monarques s'acquittent souvent en vieillissant. Une fois le deuil passé, le royaume se trouva donc dans une posture inconfortable, car si le droit dynastique devait permettre une succession directe au premier descendant majeur; un litige apparut rapidement entre deux possibles candidats.

Formation des factions

Le roi Edmond Ier avait, à sa mort, trois enfants.
Une fille, Anne d'Atalante, issue d'un premier mariage et âgée de 25 ans; et deux garçons, Edmond II et Marius, nés de sa seconde union et âgés respectivement de 23 et 21 ans.
Si des héritiers Anne semblait être l'ainée, et donc la première héritière légitime; sa belle-mère la Reine fit rapidement valoir que la tradition exigeait un héritier mâle, laissant entendre que son fils ainé, Edmond, devait être le prochain Roi.

Les lois du royaume furent consultées mais il apparut qu'aucune loi ne venait formellement interdire la succession par une héritière, ce qui conforta dans un premier temps les partisans de la princesse. Mais la Reine, que la mort de son époux avait de facto laissée comme régente jusqu'au couronnement d'un successeur, rédigea alors un édit corrigeant ce vide, et limitant la succession aux héritiers mâles.

Ce brusque coup de théâtre, grossièrement exécuté, exaspéra la Princesse et ses partisans. Ces derniers manifestèrent leur indignation à la chambre des seigneurs, le parlement du royaume. Malheureusement, l'intervention des nobles ne fit qu'ajouter à la confusion, car plusieurs factions s'y formèrent en faveur de l'un ou l'autre des candidats.
Pire encore, de la confusion naquit un troisième prétendant au trône: le duc de Calydon. Ce dernier, en qualité de doyen de la noblesse, se proposa effectivement pour assurer la régence par intérim, caressant ouvertement l'espoir de rendre cette régence plus pérenne. Le duc, très influent, rassembla autour de lui de nombreux nobles, et employa sa fortune à gagner les faveurs de la Reine-veuve.

Les honteuses tractations du duc et le déchirement fraternel de la Princesse et du Prince provoquèrent rapidement l'exaspération de la population, particulièrement au sein de la bourgeoisie de la capitale, qui craignait qu'un imbroglio politique durable n'ait de répercussions néfastes sur le commerce.
Parmi les élites du tiers-état, des voix s'élevèrent donc rapidement pour critiquer le système politique féodal, voyant en cette confuse succession l'occasion de réformer le pays et d'accroître le pouvoir des riches familles de négociants. Ces voix roturières, manquant toutefois de légitimité, vinrent finalement se ranger derrière un jeune général aux états de service éloquents: le général hippomene.

Déroulement du conflit

Amorce politique

Assez rapidement, le ton monte entre les quatre factions. Les séances de la chambre des seigneurs deviennent le théâtre de remontrances de plus en plus violentes, au point de devoir plusieurs fois être interrompues et ajournées. Sans monarque désigné, l'ordre du jour du parlement ne concerne plus que la succession, et la chambre peine à trancher. Les autres sujets, importants et moins importants, sont relégués au second plan. Le gouvernement tombe dans la léthargie.

Avec le bloquage de l'appareil d'état, l'exaspération de la population continue de croître, au profit des agitateurs bourgeois et de la faction du général Hippomene. Le tiers-état, qui n'a pas de tribune ou de siège au parlement, manifeste son mécontentement par des campagnes d'affichage en capitale et par des attroupements. Rapidement, ces mouvements se propagent aux campagnes; à plus forte raison que la saison des moissons approche et que la paralysie de l'état menace de se propager à son économie et à son commerce.

Finalement, devant la dégradation de la situation politique du royaume et dans l'urgence de trouver une solution avant les grandes récoltes et la levée des taxes, la Reine-veuve ordonne la mise en place d'un moratoire destiné à remettre le choix du nouveau monarque à la fin du semestre.
Mais alors que le parlement, les deux héritiers royaux et le duc semblent s'y résoudre, le général Hippomene, peu désireux de laisser aux nobles le temps de s'accorder, décide alors de leur damer le pion. Sans le moindre mandat, il organise un grand plébiscite destiné au tiers-état.

Invités à donner leur avis sur les prétendants au trône, les sujets du royaume se déplacent en masse en capitale. L'état, pris de court, ne peut pas s'opposer de front à l'initiative du général, et doit laisser-faire pour ne pas s'attirer l'animosité de la foule, alors nombreuse.
Sans surprise, bien que le Dauphin et la Princesse recueillent de nombreuses voix, la faction républicaine sort renforcée en première place de ce vote populaire. Légitimités, les républicains entrent donc pleinement dans la course pour le trône, au grand déplaisir de la noblesse.

Le duc, grand perdant de ce suffrage, sort humilié de cet épisode. Parmi les nobles, sa faction devient alors extrêmement véhémente à l'égard du parti roturier. Dès le lendemain, en séance de la chambre des seigneurs, il exige l'arrestation immédiate du général et la dispersion par la force des groupes populaires encore présents en capitale. Les factions du Dauphin et de la Princesse s'y opposent dans le souci d'éviter une escalade de la force. Finalement, le parlement rejette sa demande.

Humilié une seconde fois, le duc utilise son dernier recours: sa relation avec la Reine-veuve. Cette dernière, qui cherchait justement à faire la démonstration de son pouvoir en contrepied du parlement, accepte sa requête et déclare le général Hippomene hors-la-loi. Pour faire revenir l'ordre dans la capitale, elle mobilise également la maison militaire du roi; mais la situation dégénère alors totalement. En effet, si la noblesse et la population avaient jusque-là eu l'occasion de montrer leurs inclinations, tous découvrirent alors que les mêmes tourments déchiraient l'armée.

Une part toute entière des troupes, composée en majorité de soldats et d'officiers roturiers, refusa de brutaliser la foule et fit sédition. Devant cette rébellion manifeste, la noblesse fut prise de court et se trouva soudainement à la mercie d'une part de sa propre armée qui circulait sans contrôle dans la capitale.
Pour contrer cette rébellion, pourtant encore pacifique, les nobles les plus alarmés réclamèrent rapidement une intervention de l'état; mais tous furent rapidement ramenés à la réalité de leur situation: ils n'avaient toujours pas de régent légitime. Pire encore: l'intervention de la Reine-veuve avait provoqué la sédition de la moitié de l'armée, aussi était-il urgent de désigner le prochain souverain.

Et puisqu'il semblait impossible de départager les trois factions nobiliaires, il allait falloir que le Dauphin, la Princesse ou le Duc fasse la démonstration de son autorité en venant à bout de la crise. Pour cela, dans ce qui allait tourner en véritable compétition, chaque prétendant au trône s'entoura d'une armée de fidèles, pour faire revenir l'ordre dans le royaume et rallier autour de lui le plus de troupes.

Escalade militaire

Le Dauphin, qui disposait de l'appui de sa mère la Reine-veuve et de nombreux nobles, mobilisa son propre régiment et rallia autour de lui près de 10 000 hommes dès la première semaine. Ses troupes étaient composées de soldats de province et d'officiers de sa faction, dont de nombreux nobles. Ilcomptait également sur le soutien de son frère Marius et du régiment de ce dernier.
La Princesse, de son coté, ne disposait pas de son propre régiment et comptait pour sa garde personnelle que sur une compagnie de chevaliers royaux. Elle dût rallier des troupes à partir de cette seule base, et ne parvint dans la première semaine qu'à réunir 2 000 hommes en armes. Cependant, contrairement au Dauphin, elle bénéficiait d'un large capital sympathie auprès de la population civile. Elle était donc peu encline à recourir à la force contre l'armée en sédition.
Le duc, qui bénéficiait du soutien informel de la Reine, avait sur ses deux concurrents l'avantage non négligeable de l'ancienneté et d'une longue carrière de noblesse de robe; avec toutes les connections que cela peut apporter. Dès la première semaine, plus de 10 000 soldats s'étaient réunis autour de lui. Il dut cependant faire face à la défiance de grand nombre de ses propres soldats, qui se reconnaissaient sans mal dans leurs frères d'armes en sédition contre lesquels leurs chefs leur demandaient de se dresser.
Enfin, favorisé par son statut militaire et son rang de roturier, le général Hippomene put réunir autour de lui non moins de 20 000 hommes, dont la presque-totalité des troupes en sédition. Bien qu'il ait, dès cette première semaine, le net avantage du nombre; il devait toutefois faire face à un manque accru d'officiers, la plupart des hauts-gradés de l'armée étant issus de la noblesse et ayant choisi de rester fidèles aux factions nobiliaires.

Une semaine entière s'écoula donc ainsi, chaque faction consolidant ses forces, sous les yeux inquiets tant de la population que de la noblesse. La capitale semblait en état de siège, les commerces fermèrent leurs portes, et de nombreux bourgeois prirent le chemin de la campagne avec leurs marchandises et leurs biens précieux.
Une ambiance fiévreuse s'installa lentement, à mesure que les soldats arrivaient toujours plus nombreux. Chaque camp semblait attendre un geste du camp opposé, et bien qu'elle fussent encore alliées à cet instant, les troupes des trois factions nobiliaires commencèrent à se méfier les unes des autres. Finalement, au bout de ces sept jours, un évènement vint mettre le feu aux poudres.

Le duc, toujours déterminé à faire arrêter le général républicain, prit finalement l'initiative de chasser les troupes séditieuses de l'enceinte de la ville. Il avança donc ses propres troupes, et s'engagea dans un bras de fer dans le centre-ville avec les soldats en rébellion. Mais alors qu'il faisait mouvement, le prince Edmond profita de la confusion pour se jeter dans l'enceinte du château où il s'enferma. Ce mouvement inattendu acheva de briser l'unité des factions nobiliaires, dont les intérêts se révélaient définitivement divergents. Par sécurité, la Princesse Anne ordonna à ses propres forces de quitter la capitale, pour ne pas risquer d'être prise dans une bataille improvisée.

Le duc, privé de soutien avec seulement 10 000 soldats face aux 20 000 hommes du général Hippomene, n'eut alors d'autre choix que de quitter lui aussi la ville. Dès lors, il ne restait dans la capitale que les troupes du Dauphin, enfermées dans le château, et les troupes républicaines. La Princesse et ses 2 000 hommes trouvèrent refuge au Sud, dans le village de Callimaque, et le duc se replia au Nord dans le village d'Hesiode.

Au lendemain de ces mouvements improvisés, ce fut au tour des troupes républicaines de prendre l'initiative. Comprenant qu'il serait inutile et mal vu d'attaquer le château tenu par le Dauphin sous les yeux de la population de la capitale, au risque que les civils ne soient témoins du barbarisme de la guerre; les républicains prirent le parti de se lancer à la poursuite du duc, que l'on savait être le moins populaire des prétendants au trône. Le général Hippomene cherchait en effet à accroitre les sympathie du tiers-état à l'égard de sa faction en mettant hors-course celui que le peuple voyait comme l'archétype du noble parvenu, condescendant et privilégié.
Les troupes républicaines quittèrent donc la capitale, laissant la ville sous le contrôle du Dauphin.


Bataille d'Hesiode
Après une courte marche d'une demi-journée, les 20 000 soldats républicains se présentèrent aux abords du village d'Hesiode, où le Duc de Calydon avait entrepris de regrouper de nouvelles forces. De nouveaux régiments et bataillons de levées s'étaient justement jointes à, lui, portant le nombre de ses combattants à quelques 15 000.
Comprenant que, par la plus large proportion d'officiers et le meilleur encadrement de ses troupes, le duc risquait de balayer son armée; le général Hippomène ordonna à ses propres colonnes d'établir un camp, le temps de rallier lui-même quelques forces.
Le duc ne le laissa cependant pas faire, et bien que le nombre fut encore favorable aux républicains, il attaqua leurs positions avec ses propres forces.
Au terme d'une bataille de huit heures, les troupes du Duc, mieux commandées et plus disciplinées vinrent à bout des républicains, qui durent se replier.
On compta 2 000 morts dans l'armée du Duc, et quelques 5 500 morts dans l'armée républicaine.
Le Duc de Calydon ordonna la poursuite de l'armée en déroute, et les républicains prirent la route du village d'Eumelos où ils comptaient rejoindre une colonne de 5 à 10 000 hommes levée dans les campagnes par des partisans du général Hippomene.


Bataille d'Eumelos
Les troupes du Duc de Calydon attaquent la position où se rassemblent les troupes républicaines du général Hippomene.
Un prompt renfort républicain stoppe net la progression des troupes du duc. Ce dernier, bousculé par une armée adverse devenue largement plus nombreuse que ses propres forces, doit abandonner le terrain.
On estime que 30 000 soldats républicains étaient présents à la bataille, contre entre 10 et 15 000 soldats du duc. Les pertes s'élèvent à 3 600 républicains contre seulement 1 700, ce qui ne suffira pas à faire conclure la bataille sur une victoire ducale.

L'armée du duc est contrainte de retourner vers la capitale, qu'elle évite pour ne pas engager le contact avec les troupes du Dauphin. Le Duc de Calydon prend position à l'Est de la capitale. Les républicains continuent d'occuper le village d'Eumelos où ils regroupent leurs forces, espérantos porter leur nombre à quelques 100 000 hommes avant la fin du mois.


Bataille de Callimaque
Le Dauphin, qui a levé une armée de 25 000 hommes en capitale, envoie une division de 10 000 soldats arrêter la Princesse dans le fief de Callimaque où elle a trouvé refuge. Aux 2 000 hommes avec lesquels elle a quitté la capitale, la Princesse a ajouté 3 000 soldats de fortune, levés parmi la population qui lui reste très favorable.

Les troupes du Dauphin, par deux fois supérieures en nombre, encerclent alors la bourgade et somment la princesse de se rendre. Le Comte Gustav, un noble de la faction du Dauphin ayant connu la princesse enfant, somme cette dernière de se rendre et d'abandonner ses prétentions au trône. Cette dernière refuse, entrainant l'assaut des forces du Dauphin.
Une bataille de rue particulièrement sanglante se déroule alors sous les yeux de la population locale, qui s'est réfugiée sur une colline avoisinante sur ordre de la Princesse, en prévision de la bataille. Les forces du Dauphin massacrent méthodiquement les troupes de la princesse, qui parvient à s'échapper in-extremis avec près d'un millier de ses chevaliers.
Frustrées par la fuite de la Princesse, les soldats du Dauphin se livrent au pillage et à des exécutions sommaires parmi les soldats de la faction de la Princesse, toujours sous les yeux de la population.

La Princesse et ses chevaliers parviennent à se réfugier dans la ville portuaire de Benitzen.
La nouvelle de la bataille et des exactions subséquentes se répand comme une trainée de poudre dans le pays, indignant la population déjà défavorable à la guerre. La faction du Dauphin, bien que victorieuse, est pointée du doigt pour son indiscipline et les ravages qu'elle cause sur le pays; à plus forte raison en combattant contre la Princesse qui a la sympathie de nombre des habitants.

Le Duc de Calydon, sentant que l'armée du Dauphin vacille, profite également que ce dernier ait séparé ses forces pour tendre une embûche à ses troupes en repli vers la capitale. L'armée du Duc et la division du Dauphin se rencontrent finalement près du bourg de Diotime.


Bataille de Diotime
Près du bourg de Diotime, les 10 000 soldats que le prince avait envoyé à Callimaque entrent en contact avec les 20 000 hommes du duc, dont l'armée n'a cessé de croitre en gonflant ses rangs d'auxiliaires et de bataillons de levée.
Une forte escarmouche dégénère en bataille rangée, et l'armée du dauphin est finalement mise en fuite après avoir perdu 2 400 hommes. Les soldats du prince retournent s'enfermer dans la capitale auprès de ce dernier, et le duc fait circuler dans les campagnes la nouvelle de sa victoire et de l'humiliation des armées princières.

Cependant, il sait qu'une attaque de la capitale serait suicidaire avec les effectifs dont il dispose à ce moment du conflit, et décide de concentrer ses efforts sur la levée de nouvelles unités et la destruction de sa seconde et plus faible rivale: la princesse Anne.

Intervention de la Garde

Alors qu'elle se trouvait en fâcheuse posture, l'essentiel de ses troupes ayant été défaites à la bataille de Callimaque; la Princesse Anne d'Atalante se refusa à abandonner la course au trône duquel elle s'estimait être la seule héritière légitime.
Puisque les armes lui faisaient défaut, elle dut se résoudre à faire appel à une aide extérieure à son royaume, mais craignait ce faisant de perdre le soutien de la population qui verrait d'un mauvais oeil qu'une de ses possibles monarques fasse appel à une puissance étrangère, au risque de favoriser une annexion ou une occupation militaire.

Cherchant pour défendre sa cause un allié de poids réputé pour sa droiture et la pureté de ses idéaux, elle se tourna finalement vers le 1er Consul Ghideon Zorn de la Garde Volontaire. La nation d'Atalante avait en effet un précédent avec cette armée que l'on savait douce aux populations civiles et particulièrement brutale avec ses ennemis, pour l'avoir vue combattre au cours de la Campagne d'Auersdatte quelques années plus tôt.
La Princesse savait que la population d'Atalante avait gardé un bon souvenir de la Garde pour avoir débarrassé les frontières de leur pays du très belliqueux Royaume d'Auersdatte.

Ainsi donc la Princesse entra-t-elle en contact avec le Consulat de la Garde, à qui elle fit officiellement la demande d'une aide militaire pour prendre le trône qui lui revenait de droit et faire revenir l'ordre dans ses terres.
En échange de ce salutaire mais colossal soutien, la Princesse s'engagea à faire de sa nation un allié de premier rang du Consulat, et de lui garantir l'exclusivité d'une partie de ses exportations, à commencer par de nombreux métaux que la Garde pourrait acheter à prix honnête.
En outre, elle s'engagea également à formuler une alliance militaire, dont les closes devaient rester secrètes.

Le pacte conclu, le 1er Consul Zorn ordonna la formation de l'Armée du Nord dont il confia le commandement au Maréchal Pencroff, secondé de la générale Wendy Marvel. Cette armée devait être composée de trois corps et de deux divisions, pour un total de plus de 70 000 hommes; et son arrivée fut promise sous un délai de deux semaines.

La princesse, de son coté, quitta le port de Benitzen pour gagner la ville fortifiée de Lykaion, qu'elle sait favorable à sa cause et où elle espère rallier la population et établir une base fortifiée au sein des murs de la cité. Dans sa hate, elle n'attend pas l'arrivée de renforts de la garde, espérant pouvoir accueillir ses nouveaux alliés dans une situation moins visiblement précaire.
Comme prévu, la ville accueille chaleureusement la princesse et ses chevaliers, et la faction fait de la place forte son camp de base. Dès lors, de nombreux volontaires vinrent rejoindre les rangs de la faction.

Apprenant la nouvelle, le duc et le prince décident de leur coté de gonfler leurs propres rangs avant d'entreprendre de nouvelles manoeuvres, et un statu-quo s'installe temporairement.

Deux semaines plus tard, arrivant par les mers au Sud du Royaume d'Atalante, l'armée du Nord de la garde volontaire débarque donc au port de Benitzen, tenu par un contingent fidèle à la princesse, et marche en direction du village de Lykaion où elle doit faire jonction avec l'armée de 30 000 fidèles réunis par cette dernière.

Le Duc, qui n'apprend qu'à ce moment que la princesse a demandé des renforts à une nation étrangère, réalise que la faction de la princesse pourrait alors passer de quelques 30 000 à 50 000 hommes, d'après les estimations erronées des effectifs de la garde que lui font ses espions.
En effet, si ces derniers ont bel et bien repéré des forces de la garde, ils ne "découvrent" que le 4e corps d'armée du général Sulji, d'un effectif de 20 000 hommes, qu'ils prennent pour le gros des renforts sans savoir que deux autres corps et deux divisions marchent à quelques lieues de là.

Pensant avoir affaire à cette seule colonne de 20 000 hommes, le Duc marche alors avec 50 000 hommes en direction de l'Est de Lykaion intercepter les troupes de la Garde avant que ces dernières ne rallient les troupes de la princesse.


Bataille de Lykaion
Lorsque l'armée du duc aborde la région de Lykaion, elle est repérée par la faction de la princesse, dont les éclaireurs postés sur les murailles sont en mesure d'observer les mouvements de la faction ducale. A la grande surprise de la princesse, le duc fait alors halte sur la route qui relie Lykaion à Benitzen, et la princesse comprend que ce dernier escompte empêcher la garde de l'atteindre; geste qui lui parait incompréhensible car, contrairement à lui, elle connait l'effectif réel des forces de la garde.

Finalement, ce n'est non pas le 4e corps d'armée mais le 1er corps d'armée qui, marchant à l'avant-centre de l'armée du Nord, apparaît sur la route.
Le duc, croyant avoir affaire à la colonne observée par ses espions, ne réalise pas qu'il se trouve que face à une fraction de l'armée. Estimant n'avoir, face à lui, que 20 000 hommes à combattre avec ses 50 000 soldats; il décide alors d'engager le combat, et se lance en direction du 1er corps du général Jihair.

Ce dernier, se voyant attaqué par l'avant par une armée par plus de deux fois supérieure à ses propres forces, envoie immédiatement des messagers sur ses arrières pour prévenir le reste de l'armée. En effet, si le 1er corps se trouve être le corps le plus avancé le l’armée, il n'en est pas moins suivi à moins de deux heures de marche par le 3e corps à sa droite et le 4e corps à sa gauche, et appuyé sur ses arrières par la réserve du maréchal Pencroff avec cavalerie et troupes d'élite.
Dès lors, il sait qu'il n'a à tenir qu'un peu plus d'une heure pour être renforcé, les corps se trouvant derrière lui lancés à marche forcée à la nouvelle des combats.

De son coté, le duc, pensant avoir tout son temps, ne se précipite pas et déploie son armée avec calme et méthode. Il perd alors de précieuses minutes à faire manœuvre, handicapé par le manque d'entrainement de ses troupes.
Le général Jihair, de son coté, compte à son avantage la grande manœuvrabilité du système de corps d'armée et l'entrainement rigoureux de ses hommes; aussi ne lui faut-il que quelques minutes pour disposer ses divisions en ordre mixte. Conscient qu'il affronte un adversaire en surnombre, il opte pour cette formation en raison de sa grande maniabilité, qui lui permettra de rétrograder en bon ordre si la pression des armées ducales est trop importante.
Finalement, voyant que son adversaire peine encore à se mettre en ordre de bataille, le général jihair prend l'initiative du combat, et lance sur ses avants la 1ère brigade d'infanterie composée des 1er et 2e régiments d'infanterie légère de la garde; déployés en tirailleurs.
En quelques minutes, ce sont quelques 3600 chasseurs, voltigeurs et carabiniers qui se dispersent dans les champs; et criblent sous leurs feux les rangs de l'armée ducale encore en mouvement. Les soldats de ces deux régiments, parmi les plus anciens et les plus légendaires de la garde, ne déméritent pas dans ce combat de leur réputation et font une besogne terrible. Les rangs adverses, pris dans la grêle de balles, doivent se courber vers le sol pour limiter les pertes. Les soldats du duc, dans la panique, commencent alors à faire feu sans ordre, visant au hasard, et brûlant de précieuses cartouches.
Finalement agacé, le duc ordonne à ses lignes à peine formées de charger à l'arme blanche sur les tirailleurs de la garde. Mais ces derniers, insaisissables, se replient en poursuivant leur feu. Bientôt, ils quittent tout à fait le terrain, laissant alors les lignes de leurs adversaires à portée de tir pratique des unités d'infanterie de ligne des 1ère et 2ème divisions, prêtes à faire feu.
Le général Jihair, qui a porté sa monture auprès des lignes du 4e régiment d'infanterie, démonte alors de son cheval et commande lui-même les premiers feux. Bientôt, la mousquetade se généralise sur tout le champ de bataille, le 1er corps recevant de front et tout entier l'assaut du duc.

Mais bien que le rapport de force jouasse théoriquement plus en faveur de ce dernier, les unités ducales hésitèrent encore à tenter un débordement. Finalement, après avoir réuni une force de quelques 2000 chevaliers en armure, le duc se décida finalement à attaquer un des flancs, en l'occurence le flanc gauche, des lignes de la garde. Menant l'assaut en personne, il chargea donc l'aile gauche du général Jihair, qui était tenue par la 3e brigade d'infanterie et ses deux régiments: le 6e et le 9e de ligne.

Chargés par cette masse de cavalerie, les deux régiments de lignards ne se démontèrent pas, et formèrent un total de six "carrés de bataillons" en damier. Cette manœuvre fut cependant exécutée in extremis, et n'entrava la charge qu'après que le premier rang de cavaliers ait réussi à fortement entamer le 3e bataillon du 9e régiment d'infanterie. Comprenant que le contournement était peine perdue, le duc ordonna à ses chevaliers de se retirer pour sauvegarder ses forces, mais il fallut tout de même l'intervention d'une colonne de grenadiers pour chasser les chevaliers les plus hardis, qui avaient faits de grands dommages au 9e de ligne. Il leur en coûta cependant, et plus d'une centaine de chevaliers gisaient à présent sur le sol, morts ou mourants.

La bataille se poursuivit alors, le 1er corps d'armée tenant sa position, et l'armée ducale poursuivant sa tentative d'attaque frontale. Mais alors que les espoirs du duc le laissaient entrevoir une victoire à l'usure; une vision d'horreur le frappa.
Arrivant par les champs, émergeant du sommet d'une colline, marchant au pas redouble et tambour-battant; une nouvelle colonne de la garde venait de faire son apparition. Le général Darkalne, averti par les messagers du général jihair, volait à sa rencontre avec le 3e corps d'armée.
Le 3e corps, débouchant sur la gauche de l'armée ducale alors que cette dernière était déployée face au 1er corps, menaça de briser son aile et d'emporter dans son élan toute l'armée. Le duc, comprenant le danger, ordonna alors que l'on sonne la retraite générale.

Le repli de l'armée ducale se fit alors en bon ordre d'abord, puis dans un désordre contenu. Les chevaliers, spontanément, chevauchèrent entre les groupes de fantassins pour les tenir ensemble, et empêchèrent par ce mouvement la dislocation de l'armée.
Il fallaut tout de même forcer le pas pour se tirer de la zone de tir des lignes du général Jihair, qui ordonna à ses troupes de suivre son ennemi à pas lent, pour ne pas perdre leur formation.

Le général Darkalne, de son coté, comprenant qu'il surprenait son adversaire en défaut, ordonna à ses deux régiments de cavalerie étrangère de se ruer sur les flancs de l'armée en repli. Puis, ses cavaliers partis, il ordonna au reste de la division étrangère de se rapprocher de l'aile de l'ennemi en déroute pour accentuer la pression exercée sur ses troupes. Enfin, conscient qu'il était nécessaire d'empêcher l'ennemi d'occuper la route menant à Lykaion, il ordonna aux deux régiments de la 9e brigade d'infanterie de dépasser l'ennemi, supportés par les lanciers du 3e régiment de chevau-légers.

Bientôt, poussé par le 1er corps d'armée sur ses arrières et par le 3e corps d'armée sur son aile et son avant-gauche, le duc fut contraint d'abandonner tout à fait le terrain et de s'éloigner de la ville fortifiée de Lykaion, reprenant la direction de la capitale.
Les généraux de la garde, de leur côté, ne s'employèrent pas à le poursuivre, ayant reçu en prévision de ce cas un ordre clair: Priorité à la défense de Lykaion.
L'ennemi en fuite, ils rassemblèrent alors leurs deux corps d'armée, et entreprirent de gagner les murailles de la ville pour y attendre l'arrivée prochaine du maréchal Pencroff, du 4e corps d'armée du général suljii et de la réserve.

Ces derniers arrivèrent ensemble peu de temps avant le crépuscule, et entèrent finalement dans la ville.
Le maréchal Pencroff, la générale Marvell, le général Jihair, le général Darkalne et le général Suljii rencontrèrent alors la princesse Anne, et purent passer en revue la garnison de 30 000 hommes que cette dernière avait réunie autour d'elle pour la défense de son fief.
Ils planifièrent ensemble la suite des opérations, que l'on voulut expéditive.

Il fut décidé, pour que les combats ne s'attardent pas, que l'armée du nord se séparerait en deux colonnes aux objectifs distincts.
En premier lieu, le maréchal Pencroff, le général Suljii et la générale Marvell; accompagnés du 4e corps d'armée, de la division de jeune garde et de la division de cavalerie, devaient se lancer dans les campagnes à la recherche des armées républicaines qui s'y formaient et risquaient de semer le chaos dans le pays.
En parallèle de ce mouvement, les généraux Jihair et Darkalne, armés des 1er et 3e corps, devaient se jeter sur les routes de la capitale; et dans la mesure du possible déceler et anéantir l'armée du duc. Il fut alors décidé que le 1er et le 3e corps emprunteraient deux chemins différents, restants tout de même à trois heures de marche l'un de l'autre, de sorte à couvrir plus de terrain tout en restant capables de se porter appui.


Bataille de Clymene
Pencroff, wendy et suljii se lancent contre la nombreuse armée républicaine qui se forme dans les campagnes et embrase le pays.
Après une longue marche, la colonne surprend aux abords de Clymene une concentration massive de 40 000 hommes fraichement enrôlés. Le maréchal Pencroff fait alors masser le corps du général Suljii en avant de la ville, et ordonne à ses quatre régiments de dragons et deux régiments de hussards d'encercler la position. A la vue de ce puissant flot de cavaliers, les républicains se jettent dans les rues de la ville et en abandonnent les abords, puis en barricadent les portes.

Le général suljii, qui s'est alors avancé jusqu'à une colline dominant la position, y fait mettre en batterie les 7e, 14e et 21e batteries d'artillerie à pied de sorte à les mettre en évidence à la vue des ennemis. Fort de cette menace, il ordonne également le déploiement de la 11e brigade d'infanterie en tirailleurs dans les champs à l'ouest de la ville, entre sa position et le bourg.
Face à cette démonstration de force, les troupes républicaines ne démordent cependant pas et se terrent dans les murs de la cité, qui n'est cependant que peu fotifiée.

Peu désireux de s'attarder à un siège dans cette guerre qui le projette si loin de ses bases, et d'être enlisé alors que les autres corps de l'armée progressent; le maréchal Pencroff ne se laisse cependant pas imposer une guerre d'usure, et compte pour précipiter les choses sur l'appui de la division de la jeune garde qu'il a emporté avec lui.
Il ordonne alors au général Cambronne, au général Rostand et au général Lignères de préparer les carabiniers de la jeune garde à des combats de rue nocturnes; moins pour profiter de l'obscurité que pour conclure l'affaire avant la lendemain.
En combattant régulier, peu désireux de prendre ses adversaires par surprise, il leur adresse toutefois un dernier ultimatum dans lequel il décrit ses intentions.
Mais les républicains, prenant acte de la missive, adressent alors depuis la ville le signe qu'ils refusent la reddition. Le maréchal en prend acte, alors que le jour décline, et fait intimer au général suljii et au général Cambronne leurs ordres respectifs.

Moins d'une heure plus tard, la colonne d'assaut des 1ère et 2ème brigades de jeune garde se mettent en marche l'arme au bras, tambour battant.
Conscient que la ville est encore peuplée de nombreux civils, le maréchal Pencroff ne fait cependant pas précéder l'attaque par une préparation d'artillerie, et ce malgré les nombreux canons dont il dispose. Cette décision, risquée, se montrera bénéfique plus tard.

Pour l'heure, et conformément à leurs consignes, alors que la jeune garde approche des portes sud de la ville, le 4e corps d'armée du général Suljii se présente par l'ouest. Le Nord et l'Est, pour palier à toute sortie adverse, est couvert par la division de dragons et la brigade de cavalerie lourde de la jeune garde.
L'attaque débute alors dans les faubourgs Ouest et Sud, et tourne rapidement à l'avantage de la Garde Volontaire plus aguerrie. En outre, l'armement incomplet des républicains et les préparations sommaires de leurs défenses ne leur permettent pas d'offrir une résistance suffisante. Ils n'en combattent non moins, et même d'autant plus bravement, et ne cèdent du terrain qu'aux prix d'une lutte acharnée. Durant les combats, le maréchal Pencroff est d'ailleurs touché au flanc par une balle d'arquebuse qui ricoche sur ses côtes, dont deux se brisèrent à l'impact. La blessure du maréchal provoqua un vif émoi parmi les carabiniers de la jeune garde, qui portèrent immédiatement leur chef à l'arrière pour y être soigné par le colonel Kavendix, son chirurgien-major.

Finalement, vers deux heures du matin, la tête de colonne du 4e corps d'armée pénètre au coeur de la ville. Quelques minutes plus tard, c'est la générale Wendy en personne qui y fait irruption, ayant remplacé le maréchal au devant des troupes de jeune garde pour diriger directement leurs efforts.
Là, dans les grands entrepôts des Halles aux grains de la ville, ils trouvent les derniers combattants républicains en état de se battre. Ces derniers, vaincus, acceptent alors de se rendre à condition de pouvoir rassembler leurs blessés et leurs unités isolées.

Le maréchal Pencroff, depuis le poste médical, leur accorde ces conditions, justifiant cette largesse par la volonté de la princesse Anne; avançant que cette dernière ne souhaite pas voir couler plus longtemps le sang de son peuple. Ces mots trouvent echo dans la réputation de la princesse auprès de la population et au fait que la garde, malgré ses moyens, n'a pas bombardé la ville. Obligés par l'affection de la princesse et les faveurs de la garde pourtant victorieuse; les républicains présents promettent alors de ne plus prendre part aux combats et de rester dans les campagnes, promesse qui n'engage cependant pas les 60 000 républicains restants au Nord du pays et directement commandés par le général hippomène.

Enfin, au lendemain de la bataille, la colonne de la garde commandée par le maréchal Pencroff cantonne à Clymene, et passe les trois jours suivants à traiter les blessés et enterrer les morts. Malgré la douleur que lui inflige sa blessure aux côtes, le maréchal refuse d'être évacué et continue sa mission.
Quelques jours plus tard, poursuivant toujours l'objectif d'arrêter les troupes du général Hippomène, la colonne prend la route du Nord d'Atalante, et s'éloigne ainsi de la capitale et des 1er et 3e corps d'armée.


Bataille de Pelion
Marchant en direction de la capitale, le 1er corps d'armée du général Jihair accroche, au deuxième jour de sa progression, l'arrière-garde de l'armée du duc; donc une division d'environ 10 000 arquebusiers. Fort des 20 000 gardes de son corps d'armée, le général Jihair ordonne alors le bond en avant pour poursuivre l'ennemi. Mais alors que la colonne de la garde passe un relief sur les talons de ses adversaires, elle découvre dans la vallée qui en débouche une importante concentration d'ennemis; aussi le général ordonne-t-il à son corps de faire halte au sommet de la colline.

L'armée du duc, alertée par son arrière-garde, avait en effet pris ses quartiers sur les bords de cette route, réorganisée et déterminée à interdire l'accès de la capitale aux étrangers appelés par la princesse. En outre, fait plus inquiétant, les observateurs de la garde remarquèrent rapidement plusieurs bannières princières au sein de la masse de soldats, laissant entendre que le duc et le dauphin s'étaient alliés. On compta alors, dans la plaine, quelques 40 000 soldats du duc, et 10 000 soldats du prince.

Conscient que le poisson était trop gros pour son seul corps d'armée, le général Jihair ne se risqua pas à l'offensive, et ordonna à ses troupes d'occuper le plateau pour en exploiter l'avantage tactique. Il fit ensuite envoyer une missive au 3e corps du général Darkalne pour que ce dernier le rejoigne, prévenant au passage que l'ennemi ne se laisserait sans doute pas reprendre à son erreur de la bataille de Lykaion.
Ce sentiment était accentué par le fait que, si l'armée ducale s'était bien déployée pour faire face à l'arrivée du 1er corps d'armée, elle avait toutefois conservé sur ses arrières une nombreuse réserve visiblement destinée à palier à l'arrivée d'un renfort du coté des gardes. Il était donc à supposer que l'arrivée du 3e corps d'armée ne permettrait aucun avantage de surprise.
De toutes manières, en comptant une heure pour que le messager, lancé au galop, n'arrive au général Darkalne et trois heures pour que les troupes de ce dernier n'arrivent en renfort, il allait donc s'écouler quatre à cinq heures pendant lesquelles le 1er corps allait être seul, à 20 000 contre 50 000.

Peu enclin à se risquer dans un combat aussi asymétrique malgré l'habitude de la garde en la matière, le général Jihair opta pour un repli tactique sur l'autre flanc de la colline et sur la partie non exposée du plateau, de sorte à prémunir ses forces des dégâts de l'artillerie. Le duc, en effet, disposait d'une vingtaine de canons qui avaient débuté un tir de barrage, heureusement peu efficace. En réponse à cette canonnade, le général Jihair ordonna à ses obusiers de campagne, au tir "indirect", de détruire l'artillerie adverse.
Puis, tant pour prendre l’initiative des combats que mesurer les capacités de son adversaire, il fit déployer la première brigade de régiments légers en tirailleurs, et ordonna que ses troupes débutent le harcèlement de la première ligne adverse.

La mousquetade éclata ainsi sur ce qui allait devenir le champ de bataille jusque tard dans la nuit.
Les soldats des 1er et 2e régiments légers, qui parvinrent à se rapprocher de l'ennemi dans les hautes herbes qui jonchaient le contrebas de la colline, furent dans ce premier acte une excellente besogne, et tuèrent nombre d'officiers du duc qui s'étaient dangereusement exposés. Les troupes ducales stationnées là durent alors se terrer près du sol pour ne pas être fauchées par les habiles tireurs qu'étaient les voltigeurs et les chasseurs; et tentèrent tant bien que mal de faire contrefeu. En réponse à cette mousquetade, le duc ordonna que plusieurs groupes de ses fantassins ne se jettent à l'arme blanche dans les hautes herbes; mais ces derniers n'y trouvèrent que des carabiniers qui les en chassèrent à la baïonnette.

Mais alors que le combat s'intensifiait au centre du dispositif, les obusiers du général Jihair, qui avaient jusqu’alors eu grand mal à régler leur tir, firent mouche et pulvérisèrent d'un coup quatre canons de l'artillerie du duc. L'explosion provoquée par les barils de poudre tua également de nombreux artilleurs, et fit grand peur aux troupes stationnées à proximité, les laissant fébriles.
Pour ne pas risquer de perdre plus de canons dans cette affaire, le duc ordonna que l'on éloigne les seize pièces qu'il lui restait.
Mais alors que l'attention des troupes ducales étaient accaparées par ces événements, les choses s'accélèrerent.

En effet, le général Jihair recevait, un instant plus tôt, des cavaliers du 3e corps d'armée jetés en avant-garde de ce dernier et qui lui annoncèrent l'arrivée prochaine du général Darkalne et de ses hommes. Se sachant iminemment renforcé, le général Jihair se décida alors à engager l'attaquer des forces du duc.

Il ordonna alors aux deux régiments de la 1ère brigade d'infanterie de se replier en hâte, pour faire place aux unités de la 2e brigade d'infanterie disposée en colonne. Se trouvaient alors, prêts à l'attaque, les 1er, 2e et 4e régiments de ligne, unités légendaires au sein de la garde par leur aguerrissement et leur vétérance. Ces régiments, endurcis aux plus vifs combats de choc, se jetèrent alors en fer de lance sur l'aile gauche de l'armée ducale, qui fut immédiatement enfoncée.

Surpris par cette attaque mais préparé à cette situation, le duc envoyé sur son aile une partie de ses réserves, qui se jetèrent à leur tour dans la mêlée. les régiments des deux camps se mêlèrent alors complètement dans un corps-à-corps brutal et méthodique, dans lequel les gardes furent rapidement à leur avantage. Effrayés par la barbarie de leurs adversaires, les soldats du duc commencèrent alors à chanceler, et durent être renforcés par des chevaliers pour conserver leur courage.
Mais alors que les chevaliers s'approchaient du pugilat, le général Jihair mit en marche sa 2e division d'infanterie et ses deux brigades dont il prit le commandement en personne, commandant au devant de non moins de cinq régiments.

Cette fois, les régiments se disposèrent en lignes de feu, à quelques dizaines de mètres seulement des lignes du duc qui ne s’attendaient pas à ce que les gardes soient si vite sur eux. Le général Jihair concentra l'effort de sa 2e division d'infanterie sur le centre du dispositif du duc, et ordonna à sa brigade de cavalerie et à la 1ère brigade d'infanterie de tenir les troupes de l'aile droite du duc en respect sur son propre flanc pour ne pas se laisser déborder.

Le duc, dont les troupes étaient assaillies sur toute la ligne, conserva cependant son sang froid et garda auprès de lui plusieurs milliers d'hommes en réserve.
Cette mesure s’avéra immédiatement salutaire, car c'est à ce moment de la bataille qu'arriva le 3e corps d'armée du général Darkalne par la gauche de l'ennemi, là ou les unités du duc étaient les plus désorganisées par le corps à corps engagé par le général Jihair.

Se voyant attaqué par ce renfort adverse dont il avait prévu l'arrivée, le duc envoya alors sur ce point les 10 000 hommes de l'armée du prince et le reste de sa propre réserve, pour consolider son aile et empêcher qu'elle ne rompe.
Mais l'engagement au corps à corps de la 2e brigade d'infanterie sur sa ligne montra alors sa réelle utilité dans le combat: l'aile gauche étant complètement emmêlée avec des soldats de la garde, les renforts ne purent s'y déployer rapidement, et la plus grande confusion s'installa dans la manœuvre, paralysant l'aile au moment ou le 3e corps d'armée s'en approchait dangereusement. La situation, dès lors, ne fit qu'empirer.

En effet le général Darkalne, conscient qu'il allait intervenir dans un combat déjà engagé, avait fait précéder son corps d'armée par la division étrangère, essentiellement composée de troupes de choc. Hors c'étaient à présents ces troupes, les 1er, 2e, 3e et 4e régiments étrangers d'infanterie, qui se jetèrent à leur tour dans la mêlée aux cotés du 1er, 2e et 4e régiments de ligne du général Jihair.
Pire encore: l'aile gauche paralysée, le général Darkalne entreprit de l'attaquer de 3/4 par l'arrière en tirant profit de la confusion, lançant sur l'ennemi sa 9e brigade d'infanterie aidée du 1er régiment de tirailleurs étrangers. Enfin, pour soutenir ce mouvement, il fit former la 10e brigade d'infanterie en colonnes, et utilisa les 12e, 16e et 17e régiments de ligne pour menacer les arrières de l'armée ducale.

Le duc n'eut d'autre choix, pour stopper cet assaut, que de jeter sur le général Darkalne ses dernières réserves. Assailli comme il l'était sur son aile gauche, il détourna alors son attention de son aile droite, où le général jihair avait précédemment fait masser sa cavalerie. Hors si ces quelques régiments à cheval n'avaient en rien été une menace au début des combats, la réserve de l'armée du duc étant alors encore nombreuse, la situation avait totalement changé. Sans réserves restantes, l'armée ducale était devenue vulnérable à un bond en avant, à plus forte raison si il s'agissait de cavaliers contre des fantassins disposés en lignes.

Hors le général jihair, qui avait laissé sa 2e division à sa besogne sur le centre du dispositif, s'était entre-temps joint à ses cavaliers; et avait pris en personne le commandement du 1er régiment de dragons, épaulé à sa droite et à sa gauche par des escadrons du 1er régiment de chevau-légers et suivi, pour donner de la profondeur à son attaque, par le 2e régiment de hussards.
Fort de ce dispositif, il chargea alors à brides abattues sur la grande pente descendante de la colline; et arriva ainsi comme un glissement de terrain sur les fantassins du duc disposés en ligne. Ces derniers, bien qu'effarés, firent tout de même feu sur les cavaliers dans le premier rang s'étiola un instant. Mais la charge se poursuivit sans peine et balaya en quelques instants l'aile droite de l'armée ducale, pénétrant dans ses lignes arrières.

Voyant cela, le duc ordonna immédiatement à ses troupes de se relier en masse pour former, dans la plaine, une sorte de "carré plein" pour résister à ces assauts qui survenaient de toutes parts. Malheureusement, ni son aile gauche ni son aile droite n'étaient alors en position de se replier, se trouvant totalement au contact des troupes de la garde. Seul le centre, marchant à reculons pour poursuivre le feu sur la 2e division du 1er corps d'armée, fut en mesure de rétrograder.
Mais cette mesure, ultimement, fut inutile.

Le général Darkalne, pour achever l'aile gauche du duc encore emmêlée avec ses propres fantassins et ceux du 1er corps, jeta dans la tourmente les deux régiments de cavalerie de bataille de la division étrangère. Puis, prenant la tête de sa brigade de cavalerie, il se jeta avec le 2e régiment de chevau-légers et le 3e régiment de hussards sur le dos de l'armée ducale, interdisant au duc de reculer d'un pas de plus dans la plaine.

Le duc, désemparé, se trouvait alors à cheval au milieu d'un ost de chevaliers en armure qui lui servaient tant d'état-major que de garde rapprochée. Ces chevaliers, des comtes et des barons pour la plupart, refusèrent de se rendre, et convinrent leur chef qu'une mort honorable restait plus enviable qu'une reddition déshonorante pour leurs familles. Sur ce conseil unanimement partagé, le groupe se refusa à abandonner ses hommes, et se rua dans la mêlée qui devenait totale.
Dans un ultime sursaut de vaillance et de témérité, le duc, qui avait aperçu le général Jihair au milieu de ses dragons, se rua sur ce dernier pour couper la tête de celui qu'il avait reconnu comme un chef adverse.

Le général Jihair fut alors pris à partie par plusieurs chevaliers en armure, mais fut immédiatement appuyé par le 1er régiment de dragons. Reconnaissant aux parures de son armure qu'il avait en face de lui le chef de l'armée, le général ordonna cependant qu'on laisse ce dernier approcher; acceptant tacitement le duel auquel ce dernier le provoquait. On laissa alors les deux hommes à leur combat, et les dragons se jetèrent sur les chevaliers.

Le général Jihair et le duc échangèrent alors plusieurs parades et plusieurs puissants coups d'épée, dans un duel qui fut au désavantage évident du général. En effet, si le duc était protégé se sa lourde armure et armée d'une épée chevaleresque, le général Jihair ne portait sur lui que son habit de grand-uniforme et un sabre latte réglementaire. Fort heureusement, aguerri à l'escrime par ses nombreuses batailles, le général se défendit habilement contre tous les coups que le duc lui porta, jusqu'à l'épuisement de ce dernier, sa lourde épée étant rapidement devenue un handicap. Alors, constatant que son adversaire n'avait plus rien à offrir, il se porta à sa hauteur et, déviant sans mal le coup que le duc lui avait réservé, il transperça la visière de son heaume d'un coup d'estoc.

Tué sur le coup, le duc s'écroula sur le sol, mettant fin à la bataille. Privée de son chef, l'armée ducale jeta les armes en quelques minutes, et se constitua prisonnière.
Si la bataille a coûté la vie à plus de 3 000 gardes, on dénombra plus de 6 500 tués dans l'armée ducale, et plus de 40 000 prisonniers ou déserteurs.
Le duc tué au combat, la faction fut déclarée vaincue, ne laissant plus entre le trône et la princesse que les républicains dont le maréchal Pencroff et le général Suljii faisaient leur affaire, et l'armée du dauphin que le général Jihair et le général Darkalne allaient bientôt devoir affronter.


Bataille de Lycur
Après la bataille de Pelion, les généraux Jihair et Darkalne décidèrent de terminer leur progression vers la capitale en joignant leurs forces. Trois jours après avoir défait l'armée du duc, c'est donc une colonne de 40 000 gardes qui, s'avançant vers le centre politique du pays, fait la rencontre d'un contingent de 50 000 soldats de l'armée du Dauphin.
Ce dernier, averti par des survivants de l'échec de son alliance avec le duc et de la mort de se dernier, ainsi que de la capitulation en rase campagne de son armée; s'est en effet décidé à envoyer au-devant de la garde une partie de sa propre armée pour leur interdire l'accès à la capitale Atalante, ou tout du moins essayer d'entraver leur progression et de réduire leurs forces.

Les 50 000 hommes de la faction princière qui barrent la route des deux corps de la garde se trouvent alors être des unités d'élite de l'armée régulière royale restées fidèles à l'actuel régent de fait. Contrairement aux armées républicaines ou ducales, il est donc à craindre pour les généraux de la garde que ces soldats, fussent-ils moins nombreux que l'armée du duc, ne présentent une menace plus réelle.

Conscients que, se trouvant aux abords directs de la capitale, il y avait fort à parier que l'ennemi leur opposerait à présent ses meilleures forces; les généraux de la gardent restèrent fort heureusement circonspects devant cette nouvelle menace et ne se laissèrent pas emporter par leur élan.
Ils stoppèrent leur progression à quelques lieues de l'ennemi, et entreprirent de déployer leurs deux corps en système divisionnaire de sorte à aborder l'ennemi par plusieurs points à la fois, tout en tirant profit de leur nombreuse cavalerie pour saisir toute opportunité d'exploiter une faille dans le dispositif adverse.
Il fut donc décidé que le général Jihair, accompagné de la 1ère division d'infanterie, attaquerait de front, soutenu à sa gauche par la 2e division d'infanterie et appuyé par sa brigade de cavalerie. Le général Darkalne, de son coté, devait s'avancer par la droite à la tête de la 5e division d'infanterie. Il serait alors flanqué à sa propre droite par la division étrangère qui devait tenter le débordement, et serait appuyé par la 3e brigade de cavalerie qui graviterait entre les deux divisions.

Quand les 1er et 3e corps s'avancèrent finalement en direction de l'armée princière, ce furent donc en quatre divisions et deux brigades qu'ils abordèrent l'ennemi.
Les troupes princières, de leur coté, s'étaient disposées en deux lignes appuyées, au troisième rang, par des colonnes. Cette disposition en ordre mixte, savamment exécutée, laissait sans mal entendre qu'il s'agissait là de troupes entraînées et aguerries, comme s'y étaient attendus les généraux de la garde.
Le but d'une pareille formation était d'offrir une grande puissance de feu sur l'avant et sur un large secteur, tout en rendant difficile la pénétration de la ligne de front par des unités de choc ou de cavalerie. En outre, la présence de colonnes sur les arrières du dispositif permettait de disposer de réserves maniables et également réparties, facilement déployable sur les ailes ou sur l'arrière.

Dès lors, il sembla évident qu'une attaque frontale ou un simple débordement par une aile ne serait pas possible, du moins pas sans souffrir de pertes considérables, ce à quoi se refusaient les généraux de la garde. Optant pour une attaque en ordre divisionnaire, ils se donnaient alors une plus grande manœuvrabilité et se permettaient de graviter rapidement autour de l'ennemi pour le forcer à se redéployer constamment, attendant une faute de sa part pour fondre sur lui.
En outre, si l'artillerie à pieds risquait de ne pas être optimale dans ce genre de maoneuvres, les gardes pouvaient compter sur les batteries d'artillerie à cheval pour appuyer leurs mouvements. Ces batteries, dont les canons étaient tirés par six chevaux, pouvaient en effet se déployer et se redéployer en quelques minutes, s'adaptant aisément à un dispositif changeant et instable tout en délivrant un volume de projectiles considérable.


Bataille d'Osterod
Pencroff, suljii et wendy contre les armées républicaines dans les campagnes.
Hippomene est capturé et les républicains sont amnistiés par la princesse et se rallient à sa cause.
victoire de la garde.


Bataille d'Atalia
Bataille finale dans les rues de la capitale et capture de la citadelle.

Armistice

Conséquences du conflit

Pour le royaume

Victorieuse, la Princesse Anne monte sur le trône et devient la Reine Anne d'Atalante.
Son frère, le Dauphin, est épargné mais doit s'exiler. La Reine le pardonne toutefois et lui permet de revenir au royaume tous les ans.
Le Duc de Calydon, tué au combat, ne laisse aucune descendance. Ses terres sont offertes au Prince Marius.
Le général Hippomene épouse la Reine. Il devient époux royal, ne pouvant prétendre au titre de roi, et refuse d'être anobli.
Finalement, la paix revient sur le royaume et l'état reprend un fonctionnement normal. Bien que le conflit ait été sanglant, la population aspire plus que tout à un retour à la normalité et se réjouit que les combats soient terminés. La grande retenue des bélligérants à l'égard des populations civiles a permis de limiter grandement les pertes collatérales.

Pour le consulat de la Garde

La Reine Anne d'Atlante tient se promesses. Devenue monarque, elle fait du Consulat de la Garde le premier partenaire commercial du Royaume et son client exclusif dans la vente de minerais. Elle accorde également à la Garde Volontaire un droit de passage par les territoires de son pays, une exonération des droits de douane pour ses bâtiments de commerce et de Marine, et signe un traité d'alliance militaire impliquant la mise en place d'exercices conjoints et l'envoie réciproque de troupes en cas d'agression par un état tiers.

Enfin, à titre de cadeau pour remercier personnellement la Garde Volontaire, la Reine offre à son état-major non moins de trois-cent chevaux issus des haras royaux.

Forces en présence

Faction du Dauphin

Faction de la Princesse

Légion de la Princesse Anne

Garde Volontaire

La Garde Volontaire déploya pour cette guerre une armée provisoire de 70 000 hommes nommée "Armée du Nord".
Le Consul Zorn confia cette armée au Maréchal Pencroff. Ce dernier fut appuyé dans son commandement par la générale Wendy Marvel.
- 1er corps d'armée du général Jihair
- 3e corps d'armée du général Darkalne
- 4e corps d'armée du général Suljii
- Division de la jeune garde du général Cambronne
- Division provisoire de cavalerie du général Nansouty

Faction du Duc

Faction Républicaine

Trivia

Au cours de la bataille de Clymene, le Maréchal Pencroff est blessé par un projectile au flanc. Porté en catastrophe par les carabiniers à pieds vers le poste médical, il y est sommairement soigné durant le reste de la bataille.
Il finira la campagne avec deux côtes fracturées, ce qui ne l'empêchera pas de monter à cheval ou de charger à la bataille d'Osterod.
Cette blessure lui vaudra une nouvelle Croix du Sang Versé.

Au cours de la bataille d'Osterod, le Colonel Armand d'Hubert, aide de camp du Maréchal, est tué par un boulet de canon alors qu'il chargeait aux cotés de son commandant. Mort sur le coup, son corps sans-tête est emporté par sa monture lancée au galop. La perte d'un de ses proches officiers affecte beaucoup le Maréchal, qui le nommera général à titre Posthume et accordera à sa veuve une solde à vie.

Citations

- "Rallier le parti le plus mal en point et le conduire sur le trône, c'est s'assurer un allié durable à l'avenir"
Maréchal Zorn, justifiant l'intervention auprès de la Princesse Anne.

- "Ces choses politiques me lassent vite, c'est quand le canon tonne que l'on voit ce qu'une nation a dans le ventre"
Maréchal Pencroff.

- "C'est par un météore que cette étoile s'éteint. Les astres qui brillent le plus brillent souvent le moins longtemps"
Maréchal Pencroff à propos de la mort du colonel D'hubert.