Invasion de la Cerdène (310) : Différence entre versions
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− | + | L'invasion de la Cerdène de l'an 310 du [[Calendrier Erachien]] décrit le cours affrontement entre les forces de la Garde Volontaire et le Royaume de Cerdène sur l'île éponyme. Cette série d'événements a amené à la destruction de l'armée régulière cerde, la reddition du royaume dans la [[Guerre de la Seconde Coalition]] et le quasi-anéantissement de la Maison des Ducs de Listry.<br> | |
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− | {{Infobox | + | {{Infobox Conflit Militaire |
− | + | |dénomination = "Invasion de la Cerdène" | |
− | + | |description = L'invasion de la Cerdène est la suite d'événements du mois de Claircelune 310 ayant amené à la reddition de la Cerdène lors de la [[Guerre de la Seconde Coalition]]. | |
− | + | |date = Claircelune 310 du [[Calendrier Erachien]] | |
− | + | |lieux = Île de Cerdène (Oldmont) | |
− | + | |issue = Victoire de la [[Garde Volontaire]] | |
− | {{ | + | * Traité de Turain |
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+ | |batailles terrestres = Prise de Dravin, bataille de Donetry, prise Greves, bataille de Gremur, prise de Turain<br> | ||
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= Contexte = | = Contexte = | ||
− | Depuis l'an 309, la Garde connait les intentions des puissances d'Oldmont d'envahir les terres impériales. Pour contrer cela, elle décide de mobiliser tous ses moyens et d'annihiler la menace dans son propre lit. Le | + | Depuis l'an 309, la Garde connait les intentions des puissances d'Oldmont d'envahir les terres impériales. Pour contrer cela, elle décide de mobiliser tous ses moyens et d'annihiler la menace dans son propre lit. Le 13 Mimélune de l'an 310, la Grande Armée quitte les frontières nord impériales. Les puissances d'Oldmont, elles, forment une coalition constituée de l'Empire d'Oster, de l'Empire de Kislev et du Royaume de Cerdène.<br> |
La Garde Volontaire, qui planifie depuis plusieurs mois son offensive, lance sa première offensive : l'invasion de la Cerdène.<br> | La Garde Volontaire, qui planifie depuis plusieurs mois son offensive, lance sa première offensive : l'invasion de la Cerdène.<br> | ||
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= Préparatifs de la Garde Volontaire = | = Préparatifs de la Garde Volontaire = | ||
+ | L'état-major de la Garde Volontaire part en 310 avec un plan clair. Le Maréchal Zorn veut marcher sur la Cerdène et forcer le pays à la reddition au plus vite, profitant de l'isolement de l'île avec les forces coalisées disposées sur le continent. Le 1er, 2e, 3e, 4e, 6e corps, la réserve de cavalerie et la Garde Consulaire partent à pieds vers le Nord, tandis que le 5e corps embarque sur l'eau, menant plusieurs centaines de vaisseaux de transport avec en tête la flotte et l'Amiral [[Wariow]].<br> | ||
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+ | Après un premier contact le 34 Mimélune avec les éclaireurs de la Garde, la Loge commerçante de Sogut rencontre l'état-major de la Garde le 46 dans le village de la frontière Sud Esrirt. Les états-commerçants de Sogut sont reconnaissants de l'action de la Garde sur Aboukyr 10 ans plus tôt qui pillait plusieurs de leurs routes commerciales. Le libre passage pour rejoindre la flotte au Nord-Ouest des états est accordée. Plusieurs accords commerciaux sont également signés avec le Consulat lors du traité d'Esrirt. L'abondance des ressources des préfectures, qui par leurs géographies différentes sont toutes singulières intéresse grandement la Loge.<br> | ||
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+ | L'état-major, depuis qu'il a choisi d'attaquer Oldmont, sait qu'il possède un atout : l'ennemi ne sait pas où il compte débarquer. Les rapports des bataillons d'exploration concordent avec cette pensée : la Cerdène a une partie de son armée sur le continent, et Oster a divisé ses forces entre le Sud et le Nord. Ainsi, l'île de Cerdène n'est défendu que par l'autre partie de son armée. Le Maréchal Zorn compte frapper l'île en deux débarquements. Le premier, mené par le Général d'Armée Thalkion sur la cote Ouest à la tête du 5e et 2e corps doit servir à attirer les forces ennemies, délaissant l'Est pour un débarquement des Maréchaux Zorn et Pencroff pour une marche sur Turain avec le 1er corps, le 6e corps et la division Bonardi.<br> | ||
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+ | [[Fichier:Etats_cerdes_de_terre_ferme.jpg|vignette|Territoire continental du Royaume de Cerdène.]] | ||
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= Préparatifs des coalisés = | = Préparatifs des coalisés = | ||
− | + | Les coalisés n'apprennent que vers la fin Fifrelune 310 les intentions de la Garde d'envahir Oldmont. En effet, la saisie de fausses missives sur les bataillons d'exploration avait laissé aux états-majors des empires centraux l'idée que la présence de troupes de la Garde chez eux avait pour objectif de ralentir les préparatifs de l'invasion de Stendel. Une coalition est formée en hâte dans l'objectif de repousser la Grande Armée. Oster, son allié la Cerdène et Kislev s'allient alors. L'Empire de Hohen lui ne juge pas nécessaire son engagement : les forces ennemies sont bien inférieures à la coalition déjà formée, et Hohen est isolé de la cote Ouest par Oster. L'Empire souhaite alors se montrer neutre quitte à jouer double jeu et préserver ses forces.<br> | |
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+ | Le Royaume de Cerdène a mobilisé en l'an 310 toute ses forces et rassemble environ soixante mille hommes. Ces effectifs sont divisés en trois armées, menées par l'hériter et fils ainé du roi le Général Boniface de Listry. Il prend personnellement le commandement de l'armée royale et donne le commandement de l'armée 'de la cote Est' au noble Abelin de Colssis et celui de l'armée des états cerdes de terre-ferme au noble Martial de Tannet-Saulon. Les états-fermes étant également occupés par des forces osteriennes, le gros des forces cerdes est donc concentré sur l'île et sa capitale.<br> | ||
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+ | En plus des forces levées, des centuris de miliciens sont montées. Leur objectif est de servir de garnison à chaque ville. Certaines villes portuaires sont défendues par des forts, tandis que les autres sont équipées de quelques batteries d'artillerie sur des plateaux fortifiés. Pour l'état-major cerde, peu importe où débarquera la Garde, elle sera retardée. Que le débarquement soit fait en ville, les défenses et les garnisons sont pensées suffisantes pour tenir, et sur terre ferme, le débarquement serait assez lent pour permettre l'arrivée de renforts pendant la manœuvre.<br> | ||
+ | L'ensemble des cotes cerdes est placé sous surveillance continue de reconnaissances à cheval. Si la Garde choisit un débarquement sur la Cerdène, Boniface de Listry veut pouvoir non seulement le retarder, mais informer au plus vite les troupes cerdes et osteriennes sur le continent. Des navires de transport sont positionnés sur Varedone, prêts à rallier Greve.<br> | ||
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[[Fichier:cerdene_ile.jpg|vignette|Ile et terre capitale de la Cerdène.]] | [[Fichier:cerdene_ile.jpg|vignette|Ile et terre capitale de la Cerdène.]] | ||
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= Déroulement = | = Déroulement = | ||
+ | == Débarquement et prise de Dravin == | ||
+ | Le 3 Claircelune de l'an 310, aux alentours de 11h, des navires de la Garde sont apperçus au large des cotes de la Cerdène depuis la ville de Dravin. Des messagers sont dépêchés vers le Nord pour aleter l'armée royale de Turain : la Garde a choisi de débarquer en Cerdène. La ville de Dravin, bien que dépourvue de fort, dispose de plusieurs batteries portuaires et quelques mortiers, ainsi que d'une garnison avoisinant les 800 hommes. <br> | ||
+ | Le Général Thalkion a conscience des dégats que ces quelques bouches à feu pourraient faire à un débarquement de face sur le port. C'est en cette prévision qu'il fait débarquer le 5e corps deux kilomètres plus au Sud de la ville. Le 2e corps, toujours embarqué, se prépare à arriver en ville de face. A 17h, la division Solminihac est sur la terre ferme. Thalkion en prend la tête et fait marche sur Dravin. La maigre garnison de la ville est séparée en deux : l'une positionnée au port, l'autre aux entrées des rues Sud de la ville. L'assault est lancé à 18h. Le 1er de tirailleurs de marine éprouve durement les tireurs de la garnison de Dravin. La brigade Bruzard forme 4 colonnes d'assault et s'empare sans grande résistance des rues. A 20h, après de derniers combats contre des miliciens retranchés, la ville est prise.<br> | ||
+ | Le 2e corps débarque en ville dans la soirée. De là, le Général Thalkion prépare le plan de marche du lendemain : il ne veut laisser aucun répis à l'armée royale et lui tomber dessus.<br> | ||
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+ | == Bataille de Donetry == | ||
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+ | Le 4 Claircelune au matin, l'armée du Général Thalkion se met en marche vers le Nord. La division Davout avance en tête du dispositif. Le flanc droit est assuré par la division Aurange, le flanc gauche par la division Solminihac et l'arrière par la division Soult et la brigade Vantini. Le 1er hussard et le 2e de chevau-légers assurent un rideau d'éclaireurs à l'avant de l'armée, tandis que le 5e de dragons accompagne la division Davout. Un espacement d'entre 5 à 10km est donné entre chaque partie de l'armée. Thalkion compte profiter de la vitesse et l'autonomie de ses divisions pour fixer l'ennemi et l'attaquer de flanc et de front.<br> | ||
+ | Le 6 Claircelune à 9h, les éclaireurs au devant de la division Aurange appercoivent l'armée royale de Turain faisant marche. Le Général Aurange fait envoyer des messagers vers les divisions Davout, Solminihac et Soult pour les prévenir de la position ennemie, et étudie les maigres croquis qu'il a sa disposition sur le terrain devant lui, fruit du travail des géographes accompagnant la cavalerie de reconnaissance. Il sait qu'il ne rencontrera pas l'ennemi avant l'après midi et en profite pour continuer à avancer vers le Nord en direction d'un petit village : Donetry. Le terrain autour est celui d'une simple campagne : des champs et quelques petits bosquets. Ce qui retient l'attention du jeune général est le Sud du village : le terrain y est plus vallonné avec une vue dégagée sur tout le futur champ de bataille.<br> | ||
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+ | A 14h30, le Général Aurange fait face à son ennemi qui est lui est situé à 4 km plus au Nord. Les 4e et 5e régiments de fusiliers de marine prennent possession de la plaine autour du village, tandis que le 1er bataillon du 2e de grenadiers de marine entre dans Donetry et barricade ses rues. L'artillerie divisionnaire est mise en batterie. Ce choix d'avancer d'Aurange se justifie en sa confiance de l'arrivée prochaine des autres divisions. Le Général Boniface de Listry ne se hâte pas à attaquer les positions ennemies malgré sa supériorité numérique : il sait des campagnes d'Auersdatte et d'Aboukyr que son adversaire est organisé et expérimenté. A raison, à 15h, des forces sont aperçues à l'Ouest : la Division Davout. Les brigades Marbot et Vantini rejoignent le dispositif peu après avec l'état-major mené par le Général d'Armée Thalkion. Le Général Aurange sait alors que les fantassins de la division Soult ne tarderont pas. A son arrivée, le Général Thalkion prend le commandement des opérations. Le centre est tenu par le 4e de fusiliers de marine, le 1er de grenadiers de marine, et le 1er bataillon du 2e de grenadiers de marine. La divison davout assure l'aile gauche, et le 5e de fusiliers de marine assure l'aile droite avec le 2e bataillon du 2e régiment de grenadiers de marine. La cavalerie légère couvre les ailes de l'infanterie, et les dragons et spahis sont rassemblés en deux brigades de réserve. Le Général Boniface observe clairement l'ouverture qui lui est donnée sur le flanc droit de son ennemi, et il en soupçonne le piège, présumant l'arrivée de nouveaux renforts sur cette aile. Il décide alors d'attaquer au centre du dispositif : il veut y attirer l'attention et concentrer son assaut et ses troupes d'élite sur le flanc gauche, là où personne de l'attendra.<br> | ||
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+ | A 16h, l'état-major cerde lance l'assault. Les troupes de la 1ère ligne avancent sous la couverture du 1er de tirailleurs cerdes. Pendant plusieurs dizaines de minutes, les tirailleurs de chacun des camps s'affrontent dans les hautes herbes. Après l'échange de nombreuses salves, le général Thalkion fait reculer ses tirailleurs. Là, quatre régiment cerdes s'avancent et engagent les lignes de la Garde. Le régiment de Dimur est mis en colonne et s'élance dans le village de Donetry, d'où il est aussitôt repousser après s'être heurté aux grenadiers de marine du général Colomb. Les combats continuent une heure durant. Le peu d'effort mis par l'ennemi convainc le géneral Thalkion qu'il n'a pas encore lancé son offensive décisive. En effet, aux alentours de 17h30, les trois régiments de Listry se mettent en marche sur la division Davout, ouvrant le pas aux deux régiments des gardes royales à pieds. Les batteries cerdes font feu ensemble pour appuyer l'attaque de l'infanterie : Boniface dévoile son jeu. Halwynt Thalkion ne peut en être plus satisfait : les forces se sont déployées là où il les attendait. Il ne lui suffit plus que les hommes de Davout tiennent de front l'ennemi, et bientôt, toute la division Solminihac devrait arriver de flanc. De son côté, le général Davout réunit ses grenadiers en deux colonnes de mille-cinq-cents pour couvrir son centre et son flanc gauche. A raison, les deux mille gardes royaux cerdes s'avancent, menés par Boniface de Listry lui-même, et tentent de submerger le flanc de la brigade Brune. Confiants, ces troupes d'élite qui font la fierté du Royaume de Cerdène chargent sur leur envahisseur. Malgré leur force d'impact, les gardes royaux sont arrêtés nets par un mur de grenadiers. Pire encore, c'est ce moment que choisit le général Davout pour mener la deuxième colonne sur le centre de l'attaque. Les régiments de Listry sont percutés et rapidement forcés au repli. Mais Boniface est un général expérimenté, sa colonne d'assault recule en ordre, et il regroupe les régiments de Listry plus loin. Toujours confiant, il réunit avec lui les trois régiments de cavalerie de sa réserve. Il ordonne à la cavalerie franche de Cassart d'attaquer le centre ennemi sur Donetry, et réunit les troupes de Listry, auxquelles sont ajoutés le 4e et 7e de fusiliers cerdes pour engager à nouveau les lignes de Davout. En somme, il lance une attaque générale. La colonne de gardes royaux avance de nouveau, avec cette fois-ci pour mission de fixer les grenadiers ennemis pendant que Boniface contourne avec sa cavalerie. Il est 19h, et alors que la cavalerie royale cerde s'apprête à attaquer, son général en tête, une ordonnance vient alerter celui-ci : plus loin à l'Ouest, des forces sont en mouvement. La division Solminihac arrive, et son arrivée n'annonce rien de bon pour les cerdes. Cette ultime attaque doit être la bonne, Bonfiace le sait. Dans le cas contraire, il repliera en ordre avec le restant de ses forces. Mais le sort lui réserve un autre destin. Au centre du dispositif de la Garde, le 5e dragon rencontre la cavalerie franche ennemie, dont la charge est arrêtée. Sur le flanc gauche, le 3e chevau-légers lanciers, le 1er de spahis et le 8e de dragons se mettent en marche pour rencontrer les cavaliers royaux de cerde, le général Marbot en tête. Les lanciers de la Garde, en tête, percutent le Royal-Turain cavalerie. Après une minute de combat, le général Boniface est tué par un coup de lance à la poitrine. L'armée royale cerde perd son général. La cavalerie royale tient une minute de plus, le temps de récupérer le corps de son général, avant de se replier. Rapidement, un vent de panique parcourt les régiments cerdes, d'Ouest en Est : le général est mort, et les renforts ennemis sont presque sur eux. La débandade est complète. Les régiments les plus expérimentés tentent de replier en ordre, leur colonel en tête. Mais Halwynt Thalkion ne compte pas laisser son ennemi lui échapper de la sorte. La cavalerie de la Garde entame la poursuite, suivie des bataillons d'infanterie que les commandants ont mis en colonne. La bataille est gagnée. Dans leur retaite, les forces cerdes sont réduites au tiers, les survivants désorganisés. Les deux autres tiers sont soit morts, soit faits prisonniers.<br> | ||
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+ | Le soir même, le 2e corps d'armée monte le camp. Le lendemain, le général Thalkion compte reprendre la marche en direction de la capitale : Turain. La majorité de ses forces y marcheront, tandis que le reste mettront sous reddition les villes portuaires de Dimur et Tamiers. | ||
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+ | == Prise de Greves == | ||
+ | Le 4 Claircelune, sur une plage de la cote Est de la Cerdène, un débarquement majeur a lieu pendant de longues heures. Les 1er et 6e corps d'armée débarquent, suivis de la 2e division de cavalerie et de la division de Vieille Garde de la Garde Consulaire. Les Maréchaux [[Pencroff]] et [[Ghideon Zorn]] sont à la tête des forces débarquées. La suite est toute tracée depuis l'embarquement de ces forces : les troupes marcheront jusqu'à la ville de Camsonne, où elles se sépareront en deux. Le Maréchal Pencroff, à la tête de la 2e division de cavalerie, et de la division étrangère du 6e corps, marchera le long de la route côtière pour d'abord prendre la ville de Maisier, avant de prendre la ville de Grèves et son port militaire, point stratégique du Royaume de Cerdène et lieu où, d'après les renseignements de la Garde, une de ses escadres mouille. Le Maréchal Zorn marchera lui en direction d'Arlin, avant d'assiéger la capitale Turain.<br> | ||
+ | Le 5 Claircelune au matin, le 1er corps se présente aux portes de Camsonne. La ville, non fortifiée et à la garnison maigre, se rend. Là, les maréchaux Pencroff et Zorn se saluent une dernière fois, et font route, l'un vers Greves, l'autre vers Turain. En fin d'après-midi, les forces du Maréchal Pencroff atteignent la grande ville de Maisier. La ville tombe après un semblant de résistance de la part de la garnison. Après avoir investi la place, Pencroff apprend que la majorité de la garnison a reçu l'ordre la vieille de quitter la ville en direction de Greves. Les forces de la Garde reprennent leur marche le 6 au matin, et atteignent les alentours de Greves au midi. La ville s'étend du Nord au Sud sur la cote, et à son Nord-Ouest, sur un promontaire, se dresse un fort. Du sud à l'Ouest, sur un terrain également un peu surélevé, quatre grandes redoutes sont installées et gardées par plusieurs batteries et la garnison de la ville. Pour avancer, Pencroff doit d'abord prendre possession des redoutes. De là, il aura le champ libre pour assiéger le fort. A 13h, Pencroff fait avancer son artillerie, en deux batteries de 9 canons de douze livres, et une batterie centrale de 6 obusiers. Deux colonnes sont formées à partir des quatre régiments d'infanterie étrangère pour engager l'attaque des redoutes. | ||
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+ | == Bataille de Gremur == | ||
+ | Les troupes du Maréchal Zorn rencontre les forces restantes ennemies au bourg de Gremur. Le peu de survivants se réfugient sur Turain. | ||
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+ | == Prise de Turain == | ||
+ | La ville de Turain tombe sous l'assaut duu 1er et 4e corps. | ||
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+ | == Reddition des Ducs de Listry == | ||
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= Conséquences = | = Conséquences = | ||
= Forces en présence = | = Forces en présence = | ||
== Garde Volontaire == | == Garde Volontaire == | ||
== 2e Coalition == | == 2e Coalition == | ||
+ | '''Armée royale de Turain''' :<br> | ||
+ | ''Commandant : Général Boniface de Listry''<br> | ||
+ | ''Effectifs : ~ 22 150 hommes''<br> | ||
+ | * Avant-garde (~ 1850h):<br> | ||
+ | - 1er régiment de tirailleurs cerdes<br> | ||
+ | - Cavalerie franche de Dimur<br> | ||
+ | * 1ère ligne (~ 8320h):<br> | ||
+ | - 1er régiment de fusiliers cerdes<br> | ||
+ | - 2e régiment de fusiliers cerdes<br> | ||
+ | - 1er Régiment de Turain<br> | ||
+ | - 2e Régiment de Turain<br> | ||
+ | - Régiment de Dimur<br> | ||
+ | - Régiment de Aurissy<br> | ||
+ | - 1er et 2e escadrons de la cavalerie franche de Cassart<br> | ||
+ | - 3e et 4e escadrons de cavalerie de Listry<br> | ||
+ | * 2e ligne (~ 7100h):<br> | ||
+ | - 4e régiment de fusiliers cerdes<br> | ||
+ | - 7e régiment de fusiliers cerdes<br> | ||
+ | - 1er Régiment de Listry<br> | ||
+ | - 2e Régiment de Listry<br> | ||
+ | - 3e Régiment de Listry<br> | ||
+ | - 3e et 4e escadrons de la cavalerie franche de Cassart<br> | ||
+ | - 1er et 2e escadrons de cavalerie de Listry<br> | ||
+ | * Artillerie (~ 350h):<br> | ||
+ | - Batterie royale (10 canons)<br> | ||
+ | - 1ère batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | - 3e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | - 10e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | - 4e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | * Réserve (~ 4500h):<br> | ||
+ | - 1er Régiment des Gardes Royales à pieds<br> | ||
+ | - 2e Régiment des Gardes Royales à pieds<br> | ||
+ | - Régiment Royal-Turain cavalerie<br> | ||
+ | - Régiment 'Les cuirassiers de sa Majesté'<br> | ||
+ | - 1er régiment des gardes royales à cheval<br> | ||
+ | |||
+ | '''Armée de la cote Est''' :<br> | ||
+ | ''Commandant : Général Abelin de Colssis<br> | ||
+ | * Avant-garde :<br> | ||
+ | - 2e bataillon du 2e régiment de tirailleurs cerdes<br> | ||
+ | - Cavalerie franche de Maisier<br> | ||
+ | * 1ère ligne :<br> | ||
+ | - 5e régiment de fusiliers cerdes<br> | ||
+ | - 10e régiment de fusiliers cerdes<br> | ||
+ | - 1er Régiment de Greves<br> | ||
+ | - 2e Régiment de Greves<br> | ||
+ | - Régiment de Maisier<br> | ||
+ | - Cavalerie franche d'Aurissy<br> | ||
+ | * 2e ligne :<br> | ||
+ | - 6e régiment de fusiliers cerdes<br> | ||
+ | - 8e régiment de fusiliers cerdes<br> | ||
+ | - Régiment de Colssis<br> | ||
+ | - Régiment de Saulon<br> | ||
+ | - Régiment de Sarvers<br> | ||
+ | - Régiment de Cassart<br> | ||
+ | - Cavalerie franche de Sarvers<br> | ||
+ | * Artillerie :<br> | ||
+ | - 19e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | - 22e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | - 15e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | - 8e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | - 9e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | * Réserve :<br> | ||
+ | - Cavalerie de Greves<br> | ||
+ | - Cavalerie de Turain<br> | ||
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+ | '''Armée des états cerdes de terre-ferme''' :<br> | ||
+ | ''Commandant : Général Martial de Tannet-Saulon''<br> | ||
+ | * Avant-garde :<br> | ||
+ | - 1er bataillon du 2e régiment de tirailleurs cerdes<br> | ||
+ | - Cavalerie franche de Lousinde<br> | ||
+ | * 1ère ligne :<br> | ||
+ | - 3e régiment de fusiliers cerdes<br> | ||
+ | - 9e régiment de fusiliers cerdes<br> | ||
+ | - Régiment de Lousinde<br> | ||
+ | - Régiment de Varedone<br> | ||
+ | - Régiment de Santiade<br> | ||
+ | - Cavalerie franche de Varedone<br> | ||
+ | * 2e ligne :<br> | ||
+ | - 1er Régiment de Bricense<br> | ||
+ | - 2e Régiment de Bricense<br> | ||
+ | - Régiment de Nodône<br> | ||
+ | - Régiment de Tannet<br> | ||
+ | - Cavalerie franche de Santiade<br> | ||
+ | * Artillerie :<br> | ||
+ | - 2e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | - 11e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | - 12e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | - 20e batterie cerde (5 canons)<br> | ||
+ | * Réserve :<br> | ||
+ | - Cavalerie de Bricense<br> |
Version actuelle datée du 1 septembre 2024 à 19:56
L'invasion de la Cerdène de l'an 310 du Calendrier Erachien décrit le cours affrontement entre les forces de la Garde Volontaire et le Royaume de Cerdène sur l'île éponyme. Cette série d'événements a amené à la destruction de l'armée régulière cerde, la reddition du royaume dans la Guerre de la Seconde Coalition et le quasi-anéantissement de la Maison des Ducs de Listry.
Invasion de la Cerdène (310) | |||
Informations générales | |||
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Dénomination | "Invasion de la Cerdène" | ||
Description | L'invasion de la Cerdène est la suite d'événements du mois de Claircelune 310 ayant amené à la reddition de la Cerdène lors de la Guerre de la Seconde Coalition. | ||
Date | Claircelune 310 du Calendrier Erachien | ||
Lieux | Île de Cerdène (Oldmont) | ||
Issue | Victoire de la Garde Volontaire
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Belligérants | |||
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Batailles | |||
Batailles terrestres | Prise de Dravin, bataille de Donetry, prise Greves, bataille de Gremur, prise de Turain |
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Batailles navales | |||
Sommaire
Contexte
Depuis l'an 309, la Garde connait les intentions des puissances d'Oldmont d'envahir les terres impériales. Pour contrer cela, elle décide de mobiliser tous ses moyens et d'annihiler la menace dans son propre lit. Le 13 Mimélune de l'an 310, la Grande Armée quitte les frontières nord impériales. Les puissances d'Oldmont, elles, forment une coalition constituée de l'Empire d'Oster, de l'Empire de Kislev et du Royaume de Cerdène.
La Garde Volontaire, qui planifie depuis plusieurs mois son offensive, lance sa première offensive : l'invasion de la Cerdène.
Préparatifs de la Garde Volontaire
L'état-major de la Garde Volontaire part en 310 avec un plan clair. Le Maréchal Zorn veut marcher sur la Cerdène et forcer le pays à la reddition au plus vite, profitant de l'isolement de l'île avec les forces coalisées disposées sur le continent. Le 1er, 2e, 3e, 4e, 6e corps, la réserve de cavalerie et la Garde Consulaire partent à pieds vers le Nord, tandis que le 5e corps embarque sur l'eau, menant plusieurs centaines de vaisseaux de transport avec en tête la flotte et l'Amiral Wariow.
Après un premier contact le 34 Mimélune avec les éclaireurs de la Garde, la Loge commerçante de Sogut rencontre l'état-major de la Garde le 46 dans le village de la frontière Sud Esrirt. Les états-commerçants de Sogut sont reconnaissants de l'action de la Garde sur Aboukyr 10 ans plus tôt qui pillait plusieurs de leurs routes commerciales. Le libre passage pour rejoindre la flotte au Nord-Ouest des états est accordée. Plusieurs accords commerciaux sont également signés avec le Consulat lors du traité d'Esrirt. L'abondance des ressources des préfectures, qui par leurs géographies différentes sont toutes singulières intéresse grandement la Loge.
L'état-major, depuis qu'il a choisi d'attaquer Oldmont, sait qu'il possède un atout : l'ennemi ne sait pas où il compte débarquer. Les rapports des bataillons d'exploration concordent avec cette pensée : la Cerdène a une partie de son armée sur le continent, et Oster a divisé ses forces entre le Sud et le Nord. Ainsi, l'île de Cerdène n'est défendu que par l'autre partie de son armée. Le Maréchal Zorn compte frapper l'île en deux débarquements. Le premier, mené par le Général d'Armée Thalkion sur la cote Ouest à la tête du 5e et 2e corps doit servir à attirer les forces ennemies, délaissant l'Est pour un débarquement des Maréchaux Zorn et Pencroff pour une marche sur Turain avec le 1er corps, le 6e corps et la division Bonardi.
Préparatifs des coalisés
Les coalisés n'apprennent que vers la fin Fifrelune 310 les intentions de la Garde d'envahir Oldmont. En effet, la saisie de fausses missives sur les bataillons d'exploration avait laissé aux états-majors des empires centraux l'idée que la présence de troupes de la Garde chez eux avait pour objectif de ralentir les préparatifs de l'invasion de Stendel. Une coalition est formée en hâte dans l'objectif de repousser la Grande Armée. Oster, son allié la Cerdène et Kislev s'allient alors. L'Empire de Hohen lui ne juge pas nécessaire son engagement : les forces ennemies sont bien inférieures à la coalition déjà formée, et Hohen est isolé de la cote Ouest par Oster. L'Empire souhaite alors se montrer neutre quitte à jouer double jeu et préserver ses forces.
Le Royaume de Cerdène a mobilisé en l'an 310 toute ses forces et rassemble environ soixante mille hommes. Ces effectifs sont divisés en trois armées, menées par l'hériter et fils ainé du roi le Général Boniface de Listry. Il prend personnellement le commandement de l'armée royale et donne le commandement de l'armée 'de la cote Est' au noble Abelin de Colssis et celui de l'armée des états cerdes de terre-ferme au noble Martial de Tannet-Saulon. Les états-fermes étant également occupés par des forces osteriennes, le gros des forces cerdes est donc concentré sur l'île et sa capitale.
En plus des forces levées, des centuris de miliciens sont montées. Leur objectif est de servir de garnison à chaque ville. Certaines villes portuaires sont défendues par des forts, tandis que les autres sont équipées de quelques batteries d'artillerie sur des plateaux fortifiés. Pour l'état-major cerde, peu importe où débarquera la Garde, elle sera retardée. Que le débarquement soit fait en ville, les défenses et les garnisons sont pensées suffisantes pour tenir, et sur terre ferme, le débarquement serait assez lent pour permettre l'arrivée de renforts pendant la manœuvre.
L'ensemble des cotes cerdes est placé sous surveillance continue de reconnaissances à cheval. Si la Garde choisit un débarquement sur la Cerdène, Boniface de Listry veut pouvoir non seulement le retarder, mais informer au plus vite les troupes cerdes et osteriennes sur le continent. Des navires de transport sont positionnés sur Varedone, prêts à rallier Greve.
Déroulement
Débarquement et prise de Dravin
Le 3 Claircelune de l'an 310, aux alentours de 11h, des navires de la Garde sont apperçus au large des cotes de la Cerdène depuis la ville de Dravin. Des messagers sont dépêchés vers le Nord pour aleter l'armée royale de Turain : la Garde a choisi de débarquer en Cerdène. La ville de Dravin, bien que dépourvue de fort, dispose de plusieurs batteries portuaires et quelques mortiers, ainsi que d'une garnison avoisinant les 800 hommes.
Le Général Thalkion a conscience des dégats que ces quelques bouches à feu pourraient faire à un débarquement de face sur le port. C'est en cette prévision qu'il fait débarquer le 5e corps deux kilomètres plus au Sud de la ville. Le 2e corps, toujours embarqué, se prépare à arriver en ville de face. A 17h, la division Solminihac est sur la terre ferme. Thalkion en prend la tête et fait marche sur Dravin. La maigre garnison de la ville est séparée en deux : l'une positionnée au port, l'autre aux entrées des rues Sud de la ville. L'assault est lancé à 18h. Le 1er de tirailleurs de marine éprouve durement les tireurs de la garnison de Dravin. La brigade Bruzard forme 4 colonnes d'assault et s'empare sans grande résistance des rues. A 20h, après de derniers combats contre des miliciens retranchés, la ville est prise.
Le 2e corps débarque en ville dans la soirée. De là, le Général Thalkion prépare le plan de marche du lendemain : il ne veut laisser aucun répis à l'armée royale et lui tomber dessus.
Bataille de Donetry
Le 4 Claircelune au matin, l'armée du Général Thalkion se met en marche vers le Nord. La division Davout avance en tête du dispositif. Le flanc droit est assuré par la division Aurange, le flanc gauche par la division Solminihac et l'arrière par la division Soult et la brigade Vantini. Le 1er hussard et le 2e de chevau-légers assurent un rideau d'éclaireurs à l'avant de l'armée, tandis que le 5e de dragons accompagne la division Davout. Un espacement d'entre 5 à 10km est donné entre chaque partie de l'armée. Thalkion compte profiter de la vitesse et l'autonomie de ses divisions pour fixer l'ennemi et l'attaquer de flanc et de front.
Le 6 Claircelune à 9h, les éclaireurs au devant de la division Aurange appercoivent l'armée royale de Turain faisant marche. Le Général Aurange fait envoyer des messagers vers les divisions Davout, Solminihac et Soult pour les prévenir de la position ennemie, et étudie les maigres croquis qu'il a sa disposition sur le terrain devant lui, fruit du travail des géographes accompagnant la cavalerie de reconnaissance. Il sait qu'il ne rencontrera pas l'ennemi avant l'après midi et en profite pour continuer à avancer vers le Nord en direction d'un petit village : Donetry. Le terrain autour est celui d'une simple campagne : des champs et quelques petits bosquets. Ce qui retient l'attention du jeune général est le Sud du village : le terrain y est plus vallonné avec une vue dégagée sur tout le futur champ de bataille.
A 14h30, le Général Aurange fait face à son ennemi qui est lui est situé à 4 km plus au Nord. Les 4e et 5e régiments de fusiliers de marine prennent possession de la plaine autour du village, tandis que le 1er bataillon du 2e de grenadiers de marine entre dans Donetry et barricade ses rues. L'artillerie divisionnaire est mise en batterie. Ce choix d'avancer d'Aurange se justifie en sa confiance de l'arrivée prochaine des autres divisions. Le Général Boniface de Listry ne se hâte pas à attaquer les positions ennemies malgré sa supériorité numérique : il sait des campagnes d'Auersdatte et d'Aboukyr que son adversaire est organisé et expérimenté. A raison, à 15h, des forces sont aperçues à l'Ouest : la Division Davout. Les brigades Marbot et Vantini rejoignent le dispositif peu après avec l'état-major mené par le Général d'Armée Thalkion. Le Général Aurange sait alors que les fantassins de la division Soult ne tarderont pas. A son arrivée, le Général Thalkion prend le commandement des opérations. Le centre est tenu par le 4e de fusiliers de marine, le 1er de grenadiers de marine, et le 1er bataillon du 2e de grenadiers de marine. La divison davout assure l'aile gauche, et le 5e de fusiliers de marine assure l'aile droite avec le 2e bataillon du 2e régiment de grenadiers de marine. La cavalerie légère couvre les ailes de l'infanterie, et les dragons et spahis sont rassemblés en deux brigades de réserve. Le Général Boniface observe clairement l'ouverture qui lui est donnée sur le flanc droit de son ennemi, et il en soupçonne le piège, présumant l'arrivée de nouveaux renforts sur cette aile. Il décide alors d'attaquer au centre du dispositif : il veut y attirer l'attention et concentrer son assaut et ses troupes d'élite sur le flanc gauche, là où personne de l'attendra.
A 16h, l'état-major cerde lance l'assault. Les troupes de la 1ère ligne avancent sous la couverture du 1er de tirailleurs cerdes. Pendant plusieurs dizaines de minutes, les tirailleurs de chacun des camps s'affrontent dans les hautes herbes. Après l'échange de nombreuses salves, le général Thalkion fait reculer ses tirailleurs. Là, quatre régiment cerdes s'avancent et engagent les lignes de la Garde. Le régiment de Dimur est mis en colonne et s'élance dans le village de Donetry, d'où il est aussitôt repousser après s'être heurté aux grenadiers de marine du général Colomb. Les combats continuent une heure durant. Le peu d'effort mis par l'ennemi convainc le géneral Thalkion qu'il n'a pas encore lancé son offensive décisive. En effet, aux alentours de 17h30, les trois régiments de Listry se mettent en marche sur la division Davout, ouvrant le pas aux deux régiments des gardes royales à pieds. Les batteries cerdes font feu ensemble pour appuyer l'attaque de l'infanterie : Boniface dévoile son jeu. Halwynt Thalkion ne peut en être plus satisfait : les forces se sont déployées là où il les attendait. Il ne lui suffit plus que les hommes de Davout tiennent de front l'ennemi, et bientôt, toute la division Solminihac devrait arriver de flanc. De son côté, le général Davout réunit ses grenadiers en deux colonnes de mille-cinq-cents pour couvrir son centre et son flanc gauche. A raison, les deux mille gardes royaux cerdes s'avancent, menés par Boniface de Listry lui-même, et tentent de submerger le flanc de la brigade Brune. Confiants, ces troupes d'élite qui font la fierté du Royaume de Cerdène chargent sur leur envahisseur. Malgré leur force d'impact, les gardes royaux sont arrêtés nets par un mur de grenadiers. Pire encore, c'est ce moment que choisit le général Davout pour mener la deuxième colonne sur le centre de l'attaque. Les régiments de Listry sont percutés et rapidement forcés au repli. Mais Boniface est un général expérimenté, sa colonne d'assault recule en ordre, et il regroupe les régiments de Listry plus loin. Toujours confiant, il réunit avec lui les trois régiments de cavalerie de sa réserve. Il ordonne à la cavalerie franche de Cassart d'attaquer le centre ennemi sur Donetry, et réunit les troupes de Listry, auxquelles sont ajoutés le 4e et 7e de fusiliers cerdes pour engager à nouveau les lignes de Davout. En somme, il lance une attaque générale. La colonne de gardes royaux avance de nouveau, avec cette fois-ci pour mission de fixer les grenadiers ennemis pendant que Boniface contourne avec sa cavalerie. Il est 19h, et alors que la cavalerie royale cerde s'apprête à attaquer, son général en tête, une ordonnance vient alerter celui-ci : plus loin à l'Ouest, des forces sont en mouvement. La division Solminihac arrive, et son arrivée n'annonce rien de bon pour les cerdes. Cette ultime attaque doit être la bonne, Bonfiace le sait. Dans le cas contraire, il repliera en ordre avec le restant de ses forces. Mais le sort lui réserve un autre destin. Au centre du dispositif de la Garde, le 5e dragon rencontre la cavalerie franche ennemie, dont la charge est arrêtée. Sur le flanc gauche, le 3e chevau-légers lanciers, le 1er de spahis et le 8e de dragons se mettent en marche pour rencontrer les cavaliers royaux de cerde, le général Marbot en tête. Les lanciers de la Garde, en tête, percutent le Royal-Turain cavalerie. Après une minute de combat, le général Boniface est tué par un coup de lance à la poitrine. L'armée royale cerde perd son général. La cavalerie royale tient une minute de plus, le temps de récupérer le corps de son général, avant de se replier. Rapidement, un vent de panique parcourt les régiments cerdes, d'Ouest en Est : le général est mort, et les renforts ennemis sont presque sur eux. La débandade est complète. Les régiments les plus expérimentés tentent de replier en ordre, leur colonel en tête. Mais Halwynt Thalkion ne compte pas laisser son ennemi lui échapper de la sorte. La cavalerie de la Garde entame la poursuite, suivie des bataillons d'infanterie que les commandants ont mis en colonne. La bataille est gagnée. Dans leur retaite, les forces cerdes sont réduites au tiers, les survivants désorganisés. Les deux autres tiers sont soit morts, soit faits prisonniers.
Le soir même, le 2e corps d'armée monte le camp. Le lendemain, le général Thalkion compte reprendre la marche en direction de la capitale : Turain. La majorité de ses forces y marcheront, tandis que le reste mettront sous reddition les villes portuaires de Dimur et Tamiers.
Prise de Greves
Le 4 Claircelune, sur une plage de la cote Est de la Cerdène, un débarquement majeur a lieu pendant de longues heures. Les 1er et 6e corps d'armée débarquent, suivis de la 2e division de cavalerie et de la division de Vieille Garde de la Garde Consulaire. Les Maréchaux Pencroff et Ghideon Zorn sont à la tête des forces débarquées. La suite est toute tracée depuis l'embarquement de ces forces : les troupes marcheront jusqu'à la ville de Camsonne, où elles se sépareront en deux. Le Maréchal Pencroff, à la tête de la 2e division de cavalerie, et de la division étrangère du 6e corps, marchera le long de la route côtière pour d'abord prendre la ville de Maisier, avant de prendre la ville de Grèves et son port militaire, point stratégique du Royaume de Cerdène et lieu où, d'après les renseignements de la Garde, une de ses escadres mouille. Le Maréchal Zorn marchera lui en direction d'Arlin, avant d'assiéger la capitale Turain.
Le 5 Claircelune au matin, le 1er corps se présente aux portes de Camsonne. La ville, non fortifiée et à la garnison maigre, se rend. Là, les maréchaux Pencroff et Zorn se saluent une dernière fois, et font route, l'un vers Greves, l'autre vers Turain. En fin d'après-midi, les forces du Maréchal Pencroff atteignent la grande ville de Maisier. La ville tombe après un semblant de résistance de la part de la garnison. Après avoir investi la place, Pencroff apprend que la majorité de la garnison a reçu l'ordre la vieille de quitter la ville en direction de Greves. Les forces de la Garde reprennent leur marche le 6 au matin, et atteignent les alentours de Greves au midi. La ville s'étend du Nord au Sud sur la cote, et à son Nord-Ouest, sur un promontaire, se dresse un fort. Du sud à l'Ouest, sur un terrain également un peu surélevé, quatre grandes redoutes sont installées et gardées par plusieurs batteries et la garnison de la ville. Pour avancer, Pencroff doit d'abord prendre possession des redoutes. De là, il aura le champ libre pour assiéger le fort. A 13h, Pencroff fait avancer son artillerie, en deux batteries de 9 canons de douze livres, et une batterie centrale de 6 obusiers. Deux colonnes sont formées à partir des quatre régiments d'infanterie étrangère pour engager l'attaque des redoutes.
Bataille de Gremur
Les troupes du Maréchal Zorn rencontre les forces restantes ennemies au bourg de Gremur. Le peu de survivants se réfugient sur Turain.
Prise de Turain
La ville de Turain tombe sous l'assaut duu 1er et 4e corps.
Reddition des Ducs de Listry
Conséquences
Forces en présence
Garde Volontaire
2e Coalition
Armée royale de Turain :
Commandant : Général Boniface de Listry
Effectifs : ~ 22 150 hommes
- Avant-garde (~ 1850h):
- 1er régiment de tirailleurs cerdes
- Cavalerie franche de Dimur
- 1ère ligne (~ 8320h):
- 1er régiment de fusiliers cerdes
- 2e régiment de fusiliers cerdes
- 1er Régiment de Turain
- 2e Régiment de Turain
- Régiment de Dimur
- Régiment de Aurissy
- 1er et 2e escadrons de la cavalerie franche de Cassart
- 3e et 4e escadrons de cavalerie de Listry
- 2e ligne (~ 7100h):
- 4e régiment de fusiliers cerdes
- 7e régiment de fusiliers cerdes
- 1er Régiment de Listry
- 2e Régiment de Listry
- 3e Régiment de Listry
- 3e et 4e escadrons de la cavalerie franche de Cassart
- 1er et 2e escadrons de cavalerie de Listry
- Artillerie (~ 350h):
- Batterie royale (10 canons)
- 1ère batterie cerde (5 canons)
- 3e batterie cerde (5 canons)
- 10e batterie cerde (5 canons)
- 4e batterie cerde (5 canons)
- Réserve (~ 4500h):
- 1er Régiment des Gardes Royales à pieds
- 2e Régiment des Gardes Royales à pieds
- Régiment Royal-Turain cavalerie
- Régiment 'Les cuirassiers de sa Majesté'
- 1er régiment des gardes royales à cheval
Armée de la cote Est :
Commandant : Général Abelin de Colssis
- Avant-garde :
- 2e bataillon du 2e régiment de tirailleurs cerdes
- Cavalerie franche de Maisier
- 1ère ligne :
- 5e régiment de fusiliers cerdes
- 10e régiment de fusiliers cerdes
- 1er Régiment de Greves
- 2e Régiment de Greves
- Régiment de Maisier
- Cavalerie franche d'Aurissy
- 2e ligne :
- 6e régiment de fusiliers cerdes
- 8e régiment de fusiliers cerdes
- Régiment de Colssis
- Régiment de Saulon
- Régiment de Sarvers
- Régiment de Cassart
- Cavalerie franche de Sarvers
- Artillerie :
- 19e batterie cerde (5 canons)
- 22e batterie cerde (5 canons)
- 15e batterie cerde (5 canons)
- 8e batterie cerde (5 canons)
- 9e batterie cerde (5 canons)
- Réserve :
- Cavalerie de Greves
- Cavalerie de Turain
Armée des états cerdes de terre-ferme :
Commandant : Général Martial de Tannet-Saulon
- Avant-garde :
- 1er bataillon du 2e régiment de tirailleurs cerdes
- Cavalerie franche de Lousinde
- 1ère ligne :
- 3e régiment de fusiliers cerdes
- 9e régiment de fusiliers cerdes
- Régiment de Lousinde
- Régiment de Varedone
- Régiment de Santiade
- Cavalerie franche de Varedone
- 2e ligne :
- 1er Régiment de Bricense
- 2e Régiment de Bricense
- Régiment de Nodône
- Régiment de Tannet
- Cavalerie franche de Santiade
- Artillerie :
- 2e batterie cerde (5 canons)
- 11e batterie cerde (5 canons)
- 12e batterie cerde (5 canons)
- 20e batterie cerde (5 canons)
- Réserve :
- Cavalerie de Bricense