Forces armées impériales

Forces armées impériales
Dénomination	Armée Impériale
Description	Ensemble des troupes régulières de l'armée impériale.
Monde	Tous
Souverain(s)	Gouvernement impérial
Alignement	Impérial
Langues	Stendelien

Les Forces Armées Impériales, également appelées Maison Militaire Impériale, sont l'ensemble des unités militaires terrestres servant l'empire de Minefield; sur Stendel, New-Stendel, Nabes, Novum et Nimps.
Chaque monde dispose de sa propre branche dont l'uniforme et les unités peuvent varier mais qui dépendent toutes du Gouvernement Impérial.
Les Forces armées impériales ont pour principale mission la protection des populations habitant sur les terres de l'Empire.

Outre les Forces armées impériales, l'Empire de Stendel dispose également d'une force navale: la Marine Impériale.

Présentation

Les forces armées impériales regroupent toutes les forces militaires placées au service de l'empire, et ayant fait allégeance aux Empereurs.
On retrouve, parmi ces unités, trois grandes familles:
- La Maison Militaire Impériale, qui regroupe les troupes de la couronne
- La Grande Maison Militaire, qui regroupe les régiments de la noblesse et des provinces
- Les Compagnies d'Ordonnance, qui regroupent les troupes commandées par les chevaliers

Qu'elles soient sous le contrôle direct des Empereurs, le commandement des Maréchaux, ou possédées par des Nobles et des Chevaliers; ces unités ont toutes le même objectif: protéger et servir la population civile de l'empire, défendre les frontières du domaine, et assurer la sauvegarde des Empereurs.

Fonctionnement

Doctrine d'emploi

Les Forces Armées Impériales sont les troupes régulières de l'Empire. Elles ne répondent donc que devant le Gouvernement Impérial.

Les Forces armées impériales sont des unités militaires dont le fonctionnement est régi par un certain nombre de règles, codes et principes.
Toutes les troupes impériales partagent un profond amour de l'empire et de son peuple. Elles sont également reconnues pour leur excellente discipline et leur grande combativité.

Les Forces Armées impériales partagent toutes un unique objectif: Protéger le peuple vivant sur les terres impériales, coûte que coûte et quelque soit la menace. Les soldats et les gardes des armées impériales ne vivent et n'évoluent que dans cette optique.

Les Forces Armées impériales n'ont pas vocation à être belliqueuses. La politique impériale étant, généralement, celle dite du "dragon qui dort". Il est très rare, donc, que les armées impériales soient employées de manière offensive sans qu'elles n'aient été provoquées au préalable. Cependant, en cas d'attaque des territoires impériaux par un ennemi quelconque, les armées impériales ont pour principe de ne cesser le combat qu'après anéantissement total de l'adversaire et de ses moyens de subsistance.

Si les troupes impériales régulières sont pour la plupart des unités professionnelles, il arrive, en temps de guerre, que les rangs s'ouvrent à la conscription ou au volontariat. Les unités gonflent alors leurs effectifs de ces cohortes de soldats "irréguliers" qui servent sur une durée limitée, souvent le temps d'un conflit.

Hiérarchie

Les Rangs liés aux armées

Les Empereurs sont les maîtres absolus des forces armées impériales. Ils ont tous les pouvoirs sur leurs unités et peuvent décider de les saisir à tout instant et de leur confier toutes les missions qui leur conviennent. La fidélité des troupes impériales envers les Empereurs de minefield est absolue.

Les Gouverneurs, sous le contrôle des Empereurs, veillent au fonctionnement des forces armées impériales et disposent sur elles d'une vaste autorité. Ils peuvent les saisir et en prendre le commandement dans différents contextes, leur confier différentes missions ou les mener directement. Émissaires de l'autorité impériale, les gouverneurs sont également chargés de la protection des populations et de la défense des territoires, et sont donc très présents auprès des troupes.
Ils peuvent également occuper les fonctions de Maréchal, plus haut grade de l'armée impériale.

Les Nobles, en tant que hauts dignitaires de l'empire et seigneurs de fiefs du domaine impérial, ont le devoir de participer à la défense de l'Empire.
Pour cela, les nobles peuvent former et commander des régiments, avec le grade de Colonel. Les régiments des nobles assurent la protection de leur fief et composent l'armée impériale en temps de guerre.
Les Colonels les plus aguerris et habiles dans les arts de la guerre peuvent, après plusieurs campagnes, être nommés au grade de Lieutenant-Général puis de Général et servir au Secrétariat de la Guerre.

Les Chevaliers, en tant que troupes d'élites issues de la "noblesse d'épée", jouissent d'un rang particulier au sein des forces armées. Le grade de Capitaine leur est réservé dans les régiments.
Ils peuvent également créer et commander en personne des Compagnies d'ordonnance, de petites unités militaires autonomes chargées de patrouiller sur le territoire impérial et d'en assurer la défense au même titre que les régiments de la noblesse.

Les Grades

Structure hiérarchique des grades de l'armée impériale

Structure des unités de l'armée impériale

Maréchal
Il s'agit d'un grade d'état-major, réservé aux Gouverneurs.
Les maréchaux sont les principaux stratèges et tacticiens des armées, qu'ils coordonnent et organisent, sous l'autorité des empereurs.
Distinction et rang militaire suprême, le grade de Maréchal est emprunt d'un fort prestige.
Au sommet des armées, les Maréchaux ont la charge et le devoir d'assurer la sûreté et la défense des peuples et des territoires de l'empire, mission sacrée et absolue.
En temps de guerre, ils prennent le commandement des armées, c'est à dire de groupes de plusieurs divisions. Ils décident de la conduite des opérations et de leurs objectifs.
En temps de paix, ils dirigent le Secrétariat de la Guerre, révisent et réforment les armées pour les maintenir dans les meilleures dispositions possibles, et supervisent les missions de sureté intérieure.

Général
Il s'agit d'un grade d'état-major, réservé aux Nobles.
Dans l'armée impériale, les généraux, désignés par le gouvernement; organisent, encadrent et commandent les divisions.
En temps de guerre, les généraux commandent leur division au sein d'une armée ou de manière autonome. Ils coordonnent les marches de leurs brigades et de leurs régiments. Tacticiens et stratèges aguerris, ils peuvent être commandant-en-chef d'une campagne si leur division est seule engagée.
En temps de paix, ils servent au secrétariat de la guerre comme inspecteurs des armées et passent en revue les régiments.

Lieutenant-Général
Il s'agit d'un grade d'état-major, réservé aux Nobles.
Dans l'armée impériale, les lieutenant-généraux, désignés par le gouvernement, organisent, encadrent et commandent les brigades.
En temps de guerre, les généraux commandent leur brigades au sein d'une division ou de manière autonome. Ils coordonnent les marches de leurs régiments et peuvent commander dans certaines campagnes dans les rares cas où leur brigade serait seule engagée.
En temps de paix, ils servent au secrétariat de la guerre comme commissaires des armées.

Colonel
Il s'agit d'un grade d'officier, réservé aux Nobles.
Dans l'armée impériale, les colonels dirigent les régiments, soit environ 800 hommes.
Le grade de Colonel peut être attribué par l'empereur à un noble au sein des unités de la Maison Militaire Impériale, ou être acquis par un seigneur à la création de son régiment sur son fief.
Les colonels commandent leur régiment, nomment leurs officiers et sous-officiers, équipent et arment les soldats.
En temps de guerre, ils mobilisent leurs troupes pour les mettre à disposition des empereurs, et viennent combattre aux cotés de leurs soldats.
En temps de paix, ils emploient leurs régiments pour les missions d'ordre et de sureté publique sur le fief qui leur a été confié.
Les colonels des régiments de la Maison Militaire Impériale ont un ascendant hiérarchique sur les colonels de la Noblesse et peuvent être nommés généraux.
Les colonels des régiments de la noblesse ne peuvent pas prétendre à une promotion au grade de Lieutenant-Général.

Lieutenant-Colonel
Il s'agit d'un grade d'officier, réservé aux Chevaliers et aux Nobles.
Dans l'armée impériale, les Lieutenants-Colonels sont les seconds des Colonels, et aident au commandement des régiments.
Ce grade est accessible aux chevaliers et aux nobles, de sorte à favoriser l'avancement des chevaliers les plus méritants et de former les nobles avant de leur confier un régiment.

Capitaine
Il s'agit d'un grade d'officier, réservé aux Chevaliers.
Dans les régiments de l'armée impériale, les capitaines commandent des compagnies d'environ 120 hommes.
Nommés par le Colonel du régiment, les capitaines sont souvent d'anciens lieutenants chevaliérisés.
Officiers aguerris et chevaliers de l'empire, les capitaines sont des meneurs d'hommes de premier rang et jouissent d'un grand prestige. Les capitaines des compagnies les plus renommées au combat peuvent espérer, un jour, entrer dans la noblesse.
En outre, dans chaque régiment, il existe également un capitaine-major dont la fonction est d'assister le Colonel dans l'administration du régiment.
Les chevaliers peuvent également former des Compagnies d'ordonnance.

Lieutenant
il s'agit d'un grade d'officier, ouvert à l'avancement à partir du rang social de Citoyen.
Dans l'armée impériale, les lieutenants sont les seconds des Capitaines, et aident au commandement des compagnies.
C'est le grade militaire le plus élevé pouvant être atteint par un militaire non-noble. De fait, les Lieutenants sont souvent des candidats à la Chevalerie, rang social qui leur sera nécéssaire pour accéder au grade de Capitaine. Leur service dans les régiments permet alors d'évaluer leurs qualités militaires, avant de leur ouvrir les portes de la prestigieuse chevalerie.

Enseigne
Il s'agit d'un grade d'encadrement, ouvert à l'avancement de tous les rangs.
Dans l'armée impériale, les enseignes commandent des sections de 60 soldats.
C'est le dernier grade de la classe des sous-officiers, et le dernier à pouvoir être atteint par des non-citoyens.
Choisis parmi les sergents-majors les plus aguerris, les enseignes sont de véritables meneurs d'hommes et des vétérans accomplis.
Ce grade est empreint d'un certain prestige, et les enseignes bénéficient d'un certain nombre de privilèges similaires à ceux des officiers.

Sergent-Major
Il s'agit d'un grade d'encadrement, ouvert à l'avancement de tous les rangs.
Dans l'armée impériale, les sergents-majors commandent des pelotons de 30 soldats.
Militaires aguerris et chefs qualifiés, les sergents sont les garants de la discipline et de la bonne tenue des troupes.

Sergent
Il s'agit d'un grade d'encadrement, ouvert à l'avancement de tous les rangs.
Dans l'armée impériale, les sergents commandent des escouades de 15 soldats.
Au combat, ils assurent que les rangs restent en bon ordre et veillent à la cohésion des forces.
Leur expérience est également profitable pour leurs subalternes, pour qui ils servent de modèles.

Brigadier
Il s'agit du premier grade d'encadrement, ouvert à l'avancement de tous les rangs.
Dans l'armée impériale, les brigadiers commandent des patrouilles de 5 soldats.
Recrutés parmi les Maîtres expérimentés et les plus instruits, les brigadiers sont également en charge de la formation des jeunes recrues.
Ils encadrent souvent les patrouilles à pieds comme à cheval, et sont parfois chargés d'autres missions comme la gestion du ravitaillement ou le port des messages.

Maître
Il s'agit du premier véritable grade des armées impériales. Les Maîtres sont des soldats professionnels servant dans les régiments.
Pour devenir Maître, il faut avoir préalablement servi 6 mois en qualité de cadet dans un régiment ou dans une compagnie d'ordonnance.
Une fois incorporés dans un régiment, les Maîtres deviennent des soldats spécialisés: fantassins, cavaliers, canonniers...
Ils servent généralement dans le même régiment toute leur carrière, mais les plus braves peuvent être choisis pour intégrer les régiments de la couronne.
Parmi les Maîtres, les plus anciens et les plus aguerris sont appelés "Anspessades". Dans l'infanterie, ils sont porteurs d'espontons.

Cadet
Il s'agit d'un grade d'instruction, attribué aux jeunes gens souhaitant devenir soldats et débutant leur formation au sein des armées.
Intégrés dans les régiments ou dans les compagnies d'ordonnance, les cadets y sont souvent regroupés dans des pelotons de cadets.
Ils ne sont pas amenés à combattre, et suivent une instruction militaire d'une durée de six mois. Ils intègrent ensuite le régiment où ils ont été formés.
Les cadets peuvent s'enrôler dès l'âge de 16 ans.

Conscrit
Il s'agit d'un grade temporaire attribué aux soldats enrôlés sous les armes pour la durée d'un conflit.

Structure

L'armée impériale est composée de plusieurs armées, qui sont composées de brigades, qui sont composées de régiments composés de compagnies.
Du plus petit échelon au plus grand, les armées impériales sont organisées tel que suit:
- 5 Maîtres et Cadets forment une patrouille commandée par un Brigadier
- 3 patrouilles (15 hommes) forment un escouade commandée par un Sergent
- 2 escouades (30 hommes) forment un peloton commandé par un Sergent-major
- 2 pelotons (60 hommes) forment une section commandée par un Enseigne
- 2 sections (120 hommes) forment une compagnie commandée par un Capitaine, secondé par un Lieutenant
- 5 compagnies à 10 compagnies (600 à 1 200 hommes) forment un régiment commandé par un Colonel, secondé par un Lieutenant-Colonel
- 2 à 4 régiments (1 200 à 4 800 hommes) forment une brigade commandée par un Lieutenant-Général
- 4 brigades (plus de 10 000 hommes) forment une division commandée par un Général
- 4 divisions (Plus de 50 000 hommes) forment une armée commandée par un Maréchal

La patrouille est un échelon qui n'est réellement utilisé qu'en temps de paix, lorsque les soldats sont employés au maintien de l'ordre et aux missions de force publique.
En temps de guerre, les brigadiers veillent cependant à l'ordinaire et à la tenue de leurs quatre camarades.

L'escouade est un échelon de aux qualités multiples. En temps de paix, le sergent de l'escouade est responsable des rondes de ses trois patrouilles lorsque l'escouade est de garde.
En temps de guerre, l'escouade forme une ligne complète et une moitié d'un peloton.

Le peloton est avant tout un échelon de feu. En temps de paix, le sergent-major supervise les postes de gardes où sont affectés ses deux escouades.
En temps de guerre, dans l'infanterie, le peloton forme une ligne de feu sur deux rangs par escouades, qui se relaient tour à tour au devant pour permettre au rang qui a fait feu de recharger.
Dans la cavalerie, le peloton est un échelon souvent utilisé pour les escortes et les missions de reconnaissance.

La section est un échelon de manœuvre. elle est peu utilisée en temps de paix, période durant laquelle les enseignes sont employés à l'état-major du régiment.
En temps de guerre, les sections forment l'aile gauche et l'aile droite d'une compagnie, de sorte à disposer d'une ligne de feu capable de tirer tour à tour.
Dans la cavalerie, les sections d'une compagnie peuvent être placées en ligne ou en colonne pour charger les rangs adverses.

La compagnie est le premier échelon administratif, et le premier à pouvoir être indépendant comme le sont les compagnies d'ordonnance.
En temps de paix, la compagnie sert essentiellement à la gestion des troupes, des soldes, de l'habillement... En somme de l'administration de premier niveau.
En temps de guerre, la compagnie manœuvre au sein du régiment, et peut être disposée en ligne de feu ou en colonne pour percuter les rangs adverses.

Le régiment est l'échelon administratif par excellence, et celui placé sous la responsabilité des nobles.
On trouve généralement un régiment par fief, portant le nom de son seigneur ou de sa province. Le régiment est commandé par un noble portant le rang de colonel et qui en dispose à sa convenance.
En temps de paix, les régiments sont généralement employés à la défense du territoire du seigneur et ses effectifs sont réduits à 5 compagnies dont une compagnie "mestre de camp" qui prend rang de 1ère compagnie.
La compagnie "Mestre de camp" désigne souvent une compagnie d'élite. Les quatre autre compagnies sont généralement des compagnies "régulières".
En temps de guerre, les effectifs du régiment sont doublés par la levée de conscrits sur le fief, et le régiment de scinde en deux bataillons de cinq compagnies. Le Colonel prend alors le commandement du premier, et le lieutenant-colonel celui du second.

Les brigades regroupent généralement des régiments d'une même région. En temps de paix, le Lieutenant-Général inspecte régulièrement les régiments.
Les divisions sont, elles, temporaires. En temps de paix, les Généraux servent au Secrétariat de la Guerre, auprès des Maréchaux.
Les armées sont également temporaires. En temps de paix, les maréchaux administrent le Secrétariat de la Guerre, organisent et passent régulièrement les unités en revue.

Composition d'une compagnie au règlement militaire de l'an 347

Composition d'un régiment au règlement militaire de l'an 347

Composition

On reconnait au sein des armée impériales trois branches distinctes:

- La Maison Militaire Impériale, qui regroupe toutes les unités permanentes et professionnelles appartenant directement aux Empereurs.
- La Grande Maison Militaire, qui regroupe tous les régiments permanents ou temporaires commandés par des Nobles.
- Les Compagnies d'Ordonnance, qui regroupent les unités permanentes ou temporaires commandées par des Chevaliers.

Organisation générale

L'armée impériale est composée de plusieurs strates d'unités, toutes fidèles à l'empire, mais appartenant à divers niveaux de commandement.

• La Maison Militaire Impériale
  

Comme son nom l'indique, il s'agit de la branche de l'armée qui appartient directement aux Empereurs, et qui assure le service de garde auprès du pouvoir. Les unités de la maison militaire impériale forment donc la racine des forces armées impériales et sa véritable force d'élite.
Les Empereurs en possèdent toutes les unités, dont ils attribuent les charges vénales de commandement aux officiers de leur choix.
De par leur statut permanent et leur place privilégiée auprès des Empereurs et des Gouverneurs, ces unités ont une certaine préséance sur les autres unités des forces armées impériales; et sont un passage presque obligatoire pour tout officier cherchant à atteindre un grade d'officier général.
En outre, les unités de la Maison Militaire Impériale sont le plus souvent stationnées dans les Capitales, et servent de réserve à l'armée en temps de guerre.

• La Grande Maison Militaire
  

Cette branche regroupe tous les régiments des forces armées impériales qui appartiennent à des Nobles.
Les seigneurs des différents fiefs ayant la charge - et le devoir - d'en assurer la sûreté et la protection, ils ont en effet la charge de former et de commander des régiments sur leurs terres et de les placer à disposition des Empereurs dans le cas d'une guerre. Les nobles qui commandent des régiments portent le grade de Colonel et peuvent nommer les officiers et les sous-officiers de leur régiment à leur convenance.
En temps de paix, les régiments de la noblesse tiennent garnison sur leurs terres et y servent de forces publiques, chassant les monstres et poursuivant les brigands.
Dans la mesure où l'équipement, la solde et l'entretien des régiments sont à la charge du seigneur, les unités les plus "coûteuses" sont généralement possédées par la haute-noblesse, et les régiments sont souvent l'objet d'une véritable compétition entre les maisons nobles en quête de prestige.
Ainsi, les régiments de cavalerie sont le plus souvent possédés par des ducs ou des marquis, et les régiments d'infanterie par des comtes et des barons; bien que ce ne soit pas une règle absolue mais une question de moyens.

• Les Compagnies d'Ordonnance
  

Contrairement aux unités de la Maison Militaire impériale ou aux régiments de la Grande Maison Militaire, les compagnies d'ordonnances ne sont pas attachées à des garnisons ou à des fiefs mais sont des unités vouées à être nomades. Crées en l'an 340 par le Maréchal Pencroff pour améliorer la sûreté des routes et des villages les plus isolés, ces compagnies sont financées par l'empire et commandées par des Chevaliers.
En temps de paix, les compagnies d'ordonnance ont pour mission de patrouiller sur tous les territoires impériaux isolés ou dépourvus d'un seigneur et d'un régiment permanent.
En temps de guerre, les compagnies d'ordonnances - souvent montées - servent essentiellement d'unités de reconnaissance et d'avant-garde pour les armées en campagne.

Types d'unités

L'armée impériale se divise en trois familles d'armes: L'infanterie, la cavalerie et l'artillerie. l'unité de base est le régiment, qui est commandé par un Colonel et regroupe des soldats d'une même arme.

L'infanterie

Elle regroupe tous les soldats "à pieds" de l'armée impériale. Chaque régiment d'infanterie compte 1000 à 2000 hommes commandés par un colonel.
Tous les Régiments sont divisés en Compagnies, commandées par des capitaines.
Les compagnies des régiments, de même que les compagnies d'ordonnance, sont composées de 100 à 120 hommes.
L'infanterie est considérée comme la reine des batailles. C'est la colonne vertébrale de toute armée.
Il existe plusieurs types d'unités d'infanterie, qui ont toute leur utilité et qui sont souvent complémentaires.

- Les sentinelles: des soldats polyvalents équipés d'armures de métal et d'épées. Ils représentent le gros des forces de l'infanterie. On en dénombre généralement 800 à 1000 par régiments, car ils forment une excellente masse de contact, taillée pour le choc.

- Les hallebardiers: des soldats d'infanterie lourde, équipés d'armures et de hallebardes. Ce sont des troupes d'élite très efficaces au combat. Certains régiments en comptent jusqu'à 200. Les hallebardiers ont souvent un fort impact psychologique sur l'ennemi; et jouissent d'un certain prestige.

- Les spadassins: des soldats légers spécialisés dans les missions de reconnaissance, de contournement ou de harcèlement. On en dénombre en général 500 à 800 par régiment, dans le cas des régiments spécialisés dans l'infanterie légère.

- Les archers: des soldats équipés d'arcs capables d'abattre leurs cibles à distance, ils sont très efficaces utilisés en groupe. On en compte 200 à 500 par régiment, souvent pour venir compléter l'action des soldats de contact.

- Certains régiments de gentilhomme comptent également des unités de paladins, composées de chevaliers. Ces unités sont rares, mais très combatives et prestigieuses.

- Certains régiments de gentilhomme comptent également des unités d'arbalétriers, très efficaces contre des adversaires en armure et en tir tendu.

Dans la plupart des cas, les régiments ne regroupent qu'un ou deux types d'unités. On distingue alors les régiments d'infanterie de choc et les régiments d'infanterie légère. La composition des régiments varient cependant d'un régiment à l'autre, mais la base reste souvent uniforme.

La cavalerie

Elle regroupe toutes les troupes "montées" de l'armée impériale.
Tous les Régiments sont divisés en Compagnies, commandées par des capitaines.
Les compagnies des régiments, de même que les compagnies d'ordonnance, sont composées de 120 hommes.
La cavalerie est, par nature, plus chère à entretenir et à équiper que l'infanterie. C'est également une arme noble par excellence.
Il existe plusieurs types d'unités de cavalerie, qui ont toute leur utilité et qui sont souvent complémentaires.

- La Cavalerie Lourde
La cavalerie lourde est l'arme de chocs par excellence. Elle est utilisée presque exclusivement pour le combat au corps à corps aussi bien contre la cavalerie ennemie que contre l'infanterie. Le cavalier lourd, armée d'un solide sabre et de pistolets, parfois d'un mousqueton, souvent casqué, le tronc également protégé par une cuirasse, est monté sur de grands et puissants chevaux. Il manœuvre presque exclusivement en masse, en des charges dévastatrices bien qu'il soit néanmoins capable de remplir partiellement certaines tâches dévolues à la cavalerie légère, mais il serait quand même dommage d'épuiser son potentiel avant la bataille.

Les différents types de cavalerie lourde sont : les cuirassiers, les carabiniers, les gardes du corps, les grenadiers à cheval ; et souvent, les dragons.

- La Cavalerie Légère
Comme son nom l'indique, elle est constituée de troupes légèrement armées montées sur des chevaux qui dans l'idéal doivent être agiles et endurants. En effet, les multiples missions de la cavalerie légère imposent au cavalier et surtout à sa monture un rythme épuisant en campagne.
Ces missions sont : découvrir l'ennemi, le reconnaître, éclairer et masquer les mouvements amis, combattre, poursuivre l'ennemi battu, couvrir la retraite amie, etc.... Lors des campagnes, les effectifs de la cavalerie légère fondent plus rapidement que ceux des autres armes en raison essentiellement de l'épuisement des chevaux. On en demande toujours plus à cette arme qui jouit de plus grand prestige au sein même de la cavalerie. Les principaux types de cavaliers légers sont : les chasseurs à cheval, les hussards, les chevau-légers, les dragons légers, les lanciers ou uhlans.

En principe, la cavalerie légère est entraînée à manœuvrer aussi bien en masse qu'en ordre dispersé. Le cavalier léger est armé dans la majorité des cas d'un sabre et de pistolets, souvent d'un mousqueton de cavalerie et parfois d'une lance.

L'artillerie

Elle regroupe toutes les unités servant à la manœuvre des canons. Chaque parc d'artillerie peut compter jusqu'à 100 canons pour 1000 hommes.
Malgré leur formation en parcs, les unités d'artillerie ne servent généralement que par batteries de 10 canons pour 100 hommes.
Il existe plusieurs types d'unités d'artillerie, qui ont toute leur utilité et qui sont souvent complémentaires.

Les Batteries d'artillerie de campagne, qui sont composés des unités suivantes.
- L'artillerie à cheval: des canons de petit calibre montés sur des affuts très mobiles et tirés par 6 chevaux pour être déployés rapidement. On compte 10 canons pour 100 hommes.
- L'artillerie à pieds: des canons de calibre moyen employés lors des batailles depuis des positions fixes. On compte 10 canons pour 100 hommes.

Les Batteries d'artillerie lourde, qui sont composés des unités suivantes.
- L'artillerie de forteresse: des pièces de tous calibres qui garnissent les murailles des places fortes. Le nombre de pièces et d'hommes est très variable.
- L'artillerie de siège: des pièces de gros calibre faites pour détruire les murailles des citadelles ennemies. Ces unités sont rares et couteuses. On compte 10 canons pour 100 hommes.

Préséance des unités

Les trois grands ordres de préséance

Rangs de préséance des unités de l'armée impériale

- Premier rang de préséance: Les Régiments de la Maison Militaire Impériale

- Second rang de préséance: Les Régiments de Cavalerie Lourde de la Noblesse

- Troisième rang de préséance: Les Régiments de Cavalerie Légère de la Noblesse

- Troisième rang de préséance: Les Régiments d'infanterie de la Noblesse

- Quatrième rang de préséance: Les Régiments Provinciaux d'infanterie

- Cinquième rang de préséance: Les Compagnies d'ordonnance permanentes des Chevaliers

- Sixième rang de préséance: Les Compagnies d'ordonnance provisoires des Chevaliers

Histoire

L'armée impériale a été fondée avec l'empire. Son histoire est aussi complexe qu'obscure. Les soldats et les gardes des forces armées impériales ont traversé toutes les époques et ont été de toutes les batailles de l'empire. Tracer un historique complet des forces armées impériales est une tâche compliquée par le manque de documentation et l'opacité propre au secret militaire.

Réformes

Entre l'an 240 et l'an 250, le Maréchal Pencroff, Gouverneur d'empire, s'est attelé à réformer les armées impériales pour les professionnaliser.
Les forces armées impériales furent scindées en "Maisons militaires", à raison d'une maison par monde. Chaque maison militaire fut séparée en légion, commandée par un Général. Chaque légion était, elle, séparée en cohorte, commandée par un Lieutenant-Général.
Sur stendel, quatre légions furent formées, de deux cohortes chacune. Chaque cohorte était une petite armée composée de quatre à six régiments d'infanterie, de deux régiments de cavalerie et de batteries de canons. Outre les éléments compris dans les cohortes, les légions possédaient également des unités de reconnaissance, et une réserve de canons.
Les unités d'élites, comme les hallebardiers, étaient réunis en colonnes qui étaient réparties dans les cohortes.

Cette nouvelle disposition des forces impériales fut poussée par l'entrée en guerre contre les démons, lors de la Première guerre démoniaque. Séparées en plusieurs petites armées autonomes, les forces armées impériales accroissaient ainsi leur vitesse de réaction et leur assise sur les vastes territoires, chaque légion ayant en charge une partie des terres.

En 266, les rangs des forces armées sont de nouveau restructurés. Les légions et les cohortes restent en place, mais les régiments connaissent quelques modifications.
Les régiments sont désormais classés selon un ordre hiérarchique qualitatif: Régiments des empereurs, régiments des maréchaux, régiments des gentilhommes, régiments des bannerets et régiments de milice. La structure de ces régiments est modifiée, pour l'adapter plus finement aux usages de la guerre. L'infanterie est séparée en infanterie de choc et de chasse, la cavalerie est séparée en cavalerie lourde et légère. Les unités de fantassins sont renommées "sentinelles" et sont accolées aux unités de hallebardiers au sein de mêmes régiments. Des unités de spadassins et d'arbalétriers sont crées pour assister les unités d'archers existantes.

Cette nouvelle organisation facilite la gestion des troupes, et permet une meilleure distinction des troupes les plus aguerries et des moins aguerries. La noblesse tient également une nouvelle place dans l'institution.

En 277, sous l'impulsion du maréchal Pencroff, les cohortes passent de 2 à 3 régiments d'infanterie auquel vient s'ajouter un régiment de cavalerie légère. Les légions, elles, passent de 2 à 3 cohortes, auxquelles viennent s'ajouter deux régiments de cavalerie lourde.
Cette levée de troupes fait suite à la reprise de la menace démoniaque, et à la volonté du maréchal de sécuriser toujours plus efficacement les frontières de l'empire. Pour supporter cette levée de troupes, de nombreux miliciens se voient proposer un contrat de 5 ans renouvelable. De nombreux volontaires sont également recrutés grâce à une vaste campagne de popularisation des métiers des armes.
Dès lors, et pour ne pas laisser ces troupes oisives, le maréchal lance une vaste opération de sécurisation des routes et des chemins impériaux; dans le but de rendre plus sûr que jamais les voyages entre les villages fussent-ils les plus reculés. Des compagnies de soldats sont envoyés dans de larges opérations de recherche & destruction de nids de monstres et de caches de bandits, qui permirent de réduire considérablement le nombre d'attaques rapportées cette année. L'installation de garnisons auprès de certains villages isolés crée également un essor commercial de ces régions longtemps défavorisées, et à présent desservies par des routes sûres et accueillant de nombreux soldats désireux de dépenser leur solde.
Le maréchal déclarera plus tard: "celui qui veut la paix et la prospérité doit se préparer à la guerre. Rien ne pousse une économie mieux que des soldats bien payés et des routes sûres !"

En 340, le maréchal Pencroff supprime la Garde Impériale et en remplace le service par l'armée régulière. Les missions de l'ancienne Garde son désormais partagées entre les régiments et des unités nouvellement crées: les compagnies d'ordonnance. En effet, pour accroître les forces de sûreté au dedans des frontières de l'empire, le maréchal confie aux chevaliers le commandement de plusieurs compagnies indépendantes des régiments et non attachées à une garnison particulière. Nomades, ces compagnies sillonnent les routes et parcourent les villages ne dépendant pas de la zone de protection d'une seigneurie et de son régiment.
Autre fois cavaliers solitaires, de nombreux chevaliers se voient ainsi confiés des troupes pour les assister dans leurs tâches et qu'ils peuvent répartir à volonté.
Enfin, dans les villes, le maréchal confie aux Nobles la charge de former des régiments et d'assurer leur devoir historique de défense de la population et des fiefs qui leurs sont confiés.

Guerres et Batailles

Ci dessous, la liste des Guerres et des Batailles auxquelles les Forces Armées Impériales ont pris part:

- Guerre Civile Stendelienne

- Première guerre démoniaque

• Première Bataille d'Arkole
  
• Bataille de Freedland
  
• Bataille des plastrons d'or
  
• Seconde Bataille d'Arkole
  
• Bataille de la Brume Sanglante
  
• Bataille de la chute d'Azomir
  
• Bataille de Lesseum
  
• Siège d'Ultharik
  
• Bataille d'Aspairn
  

Première Guerre démoniaque

article détaillé: Première guerre démoniaque

Depuis Agrevant de l'an 239, les Forces armées impériales ont été fortement mobilisées dans la défense active des territoires de New-Stendel et Stendel.
Ce conflit, opposant l'empire à une armée de démons d'origine inconnue, est alors le plus meurtrier depuis la fin de la guerre civile.
Après deux escarmouches survenues sur New Stendel durant lesquelles des effectifs de la Guilde des Explorateurs rencontrèrent les troupes démoniaques, les combats cessèrent sur cette contrée pour se délocaliser sur Stendel et y gagner en intensité.
Ce qui n'avait alors été que des combats impromptus d'avant-gardes devint alors de véritables batailles, durant lesquels les forces impériales et leurs renforts furent mises à rude épreuve.
En Mériola de l'an 255, afin de réagir plus vigoureusement à la menace démoniaque toujours plus pressante, l'armée impériale décida de créer une unité dédiée: la Brigade des chasseurs de démons.