Compagnie de Varnel : Différence entre versions
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Le wachthond ( pr: Waghthönd, “chien de garde”) est un cavalier léger qui sert d’unité de reconnaissance. Muni d’un arc comme arme principale, il n’a pas pour vocation de charger un ennemi. Le prix de leur monture fait des wachthonden l’unité la plus précieuse de la compagnie. Le rôle est aussi donné aux membres plus faibles physiquement de la compagnie, leur permettant de toujours servir “la parole divine” sans pour autant devoir se blesser ou mourir sans raison. | Le wachthond ( pr: Waghthönd, “chien de garde”) est un cavalier léger qui sert d’unité de reconnaissance. Muni d’un arc comme arme principale, il n’a pas pour vocation de charger un ennemi. Le prix de leur monture fait des wachthonden l’unité la plus précieuse de la compagnie. Le rôle est aussi donné aux membres plus faibles physiquement de la compagnie, leur permettant de toujours servir “la parole divine” sans pour autant devoir se blesser ou mourir sans raison. | ||
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Version du 13 septembre 2023 à 13:33
Compagnie de Varnel | |
Description | Compagnie mercenaire au service de la voie des Empereurs |
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Monde | New-Stendel |
Existence | Fondation au début du 4e siècle |
Fondateur(s) | François Aurélien Varnel |
Alignement | Impérial |
Langues | Stendelien |
Religion | Pyrisme |
Gentilé | Varnélite |
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La Compagnie de Varnel est un petit groupe mercenaire fondé par le vice-capitaine explorateur François Aurélien Varnel en l'an 315. La compagnie sert les intérêts de la noblesse impériale et frontalière, principalement sur le continent de New-Stendel. Les membres de la compagnie (nommées varnelites) suivent ardument les préceptes de la foie Pyriste, culte pour lequel la compagnie sert de branche armée.
Sommaire
Principes et Doctrines
Pour la Gloire des Empereurs
Bien que la cohorte de varnelites ne soit pas native à l’Empire (la majorité de ses membres venant de villes et villages sur ou proche des frontières impériales), leur dévotion et service à ce dernier est plutôt particulière. Endoctrinés dans la foi pyriste, les varnelites suivent des dogmes strictes dans un service éternelle aux trônes:
Ma loyauté à mes frères et sœurs ;
Ma vie pour l’Empire ;
Ma lame contre l’hérésie ;
Longue vie aux Empereurs.
Ces dogmes forment la base de la routine varnelite et pyriste, des prières matinales et nocturnes aux interactions qu’ils puissent avoir avec les autres. Cette vie stricte et réglementée, couplée à un amour excessif pour l’Empire (une vénération instruite par la propagande du Consulat et pyriste), leur vaut souvent le titre de fanatiques. Dire du mal de l’Empire et ses régents est raison suffisante pour valoir une exécution publique instantanée, bien que rarement effectuée intra frontières impériales. Tant bien le Lex Imperatorum (le texte fondateur de la foie pyriste) indique aux dévoués de suivre les préceptes édifiés par les Empereurs, l’origine du culte et de ses codex restent obscures.
Mercenaires loyaux aux Couronnes
“Plus nombreux sont nos ennemis, plus grande sera la gloire”
Lorsque la priorité de la compagnie est de défendre les terres sous sa protection, elle agit en tant qu’organisation de mercenaires soutenant le développement des relations entre les cités étrangères et l’Empire. En accord avec la gouvernance de New-Stendel, le comptoir assure principalement la sécurité de convois et des activités civiles sur les terres hors frontière qui ne font pas l’objectif d’une mission militaire impériale, de la guilde des Explorateurs, ou d'autres groupes armés.
La Vérité se partage
Le Varnelite est, avant tout, preux et croyant. Bien que la compagnie de Varnel soit le détenteur actuel des textes fondateurs de la foie pyrsite, il n’est pas nécessaire d’être Varnelite pour suivre le droit chemin. L’instruction des textes se fait par le biais de séminaires, de discours, de messes publiques ou de baptêmes de masse, que les varnélites surveillent attentivement. Suivre les principes du Lex Imperatorum et devenir pyriste est ouvert à toute personne s’intéressant aux vérités des Empereurs.
Histoire
Escouade de Varnel
Au début du 4e siècle, François Varnel entre dans la Guilde des Explorateurs comme novice, et commencera à se faire connaître dans les rangs de la guilde pour sa ferveur lors de chasses aux gobelins. En 305, il sera gradé quartier-maître explorateur, et forma sa propre escouade, qu’il nommera succinctement l’Escouade de Varnel. François fera sa mission principale d’assurer que son escouade devienne la plus connue de l’Empire, surpassant des groupes comme la 5e Exogile du Néo-Dominion, mais sans jamais atteindre la renommée des escouades des Sentinelles. Néanmoins, la réputation de l’efficacité de son escouade se répandit rapidement, et de nombreuses demandes de service à la guilde la nommait spécifiquement.
En 312, lors d’une mission en bordure de la forêt de Fanghorn', l’escouade fit la découverte d’un artefact dans les ruines d’une chapelle. L’artefact, nommé plus tard le Lex Imperatorum, était une tablette de pierre sur laquelle étaient inscrits différentes doctrines et préceptes, ainsi que les coordonnées d’autres fragments. François fit de la collection des fragments sa nouvelle mission principale, et au fur des années, devint convaincu qu’il s’agissait de reliques divines écrites par les Empereurs en personnes. L’escouade se transforma lentement en une formation plus inquisitoriale qu’exploratrice, servant ce qu'il était convaincu d'être la voix des empereurs.
Conformément aux doctrines du Lex Imperatorum, les missions de guildes entreprises par l’escouade se focalisèrent sur l'élimination aveugle de créatures et monstres interférant avec la vie de citoyens humains impériaux, favorisant l’exécution sans distinction au dialogue. Ces actes de violence gratuite et ainsi que leur position devenue radicale sur des sujets touchant la morale reçurent des réponses mitigées, certains soutenant les exécutions de masses, tandis que d’autres, notamment les représentants de la 5e Exogile, s’opposèrent au massacre sans justification.
Les yeux de l’escouade se ruèrent sur l’Exogile et, plus particulièrement, leur groupe d’origine, le Néo-Dominion. Convaincu que nombreux des fléaux de l’Empire originaient depuis la formation de l’alliance, l’escouade se retira des services de la Guildes des Explorateurs, et forma le groupe mercenaire de la Compagnie de Varnel le 56 Mérolia de l’an 315.
Compagnie de Varnel
Suite à leur départ de leur dortoir à la guilde, la nouvelle compagnie migra vers New-Stendel, servant de gardiens et d’escortes pour les marchands impériaux sur les différentes routes menant à travers la forêt de Fanghorn ou les marais du Sud. Ces missions banales servaient d’opération de renseignement, cherchant toute information possible sur les activités des cités et royaumes de l’Ouest. La compagnie finit par prendre des missions menant vers le Nord ouest, au travers des terres du Néo-Dominion, accédant ainsi aux villes et nations frontalières de l’Empire, et commencèrent à trouver de nouveaux clients incertains de commercer avec l’alliance de peuples magiques dont la sphère d’influence ne faisait que grandir.
Prélude de la Tempête
Attisant les flammes du doute et des précautions, la compagnie lança une campagne de propagande pour la foi Pyriste et xénophobe dans les villages de Valcourt et Malenque, convaincant plus d’un que les peuples magiques étaient la source de nombreux de leurs maux. Au courant des années qui suivent, les rumeurs filent tel le vent aux quatres coins des villages frontaliers, et de la peur vinrent de nouveaux acolytes de la nouvelle foi dictée par le Lex Impératorum, la foi Pyriste. Les rangs de la compagnie mercenaire virent une croissance inédite, passant d’une quinzaine de membres à une grosse cinquantaine, sans compter les nombreux croyants qui cherchaient un lieu de culte.
En Agrevent de l’an 320, un jeune acolyte informa un des disciples de la compagnie d’un fort impérial délaissé aux abords de la mer Adariatique, au nord d’Adari. Le fort avait été abandonnées depuis plus de deux siècles suite à la chute du Dominion, et l’Empire n’avait pas repris la forteresse depuis. Les Varnelites s’emparèrent du fort, nommé le fort Estelle, et bâtirent le premier Bastion de Varnel, un quartier général et avant poste idéal pour continuer leur mission religieuse et leurs activités paramilitaires.
Le 1er Iffélia de l’an 321, la prise du fort Estelle fut annoncée publiquement[1]. La réception de l’annonce fut mitigée, faisant peu de résonance au-delà des villages frontaliers. Néanmoins, la nouvelle fut entendue par quelques nobles de la région, notamment par le maire de la ville d’Altengraf, sieur Valentin Roodhaus, qui voyait sa popularité faiblire dut aux maux économiques de la région et qui cherchait à donner la faute aux populations elfes ayant migrés de l’Est. La compagnie est engagée comme milice locale pour quelques mois, dans une mission qui sera nommée le Brazero d’Altengraf, au courant de laquelle près de 500 habitants seront arrêtés, jugés, et pour la plupart exécutés pour diverses accusations de sabotages, corruption, et de pratique de magie noire. Roodhaus s’engage à soutenir la compagnie, offrant fonds, hommes et loyauté à la cause, se convertissant au Pyrisme dans un baptême public, accompagné des survivants de la ville.
Les nouvelles de la conversion d’Altengraf parcourent les quatres coins de la région, arrivant même aux oreilles du 1er Consul de la Garde Volontaire, qui envoya un contingent de gendarmes sur place. Les gardes, réalisant que trop tardivement que les villes frontalières à l’Empire ne faisait pas partie de leur juridiction, retournèrent légèrement penauds, mais avec une missive destinée au commandement de l’armée, soutenant leurs activités dans l’Empire et clarifiant le rôle de la compagnie en dehors des terres impériales. Cette démonstration de bonne foi et de soutien mutuel d’activités au nom de l'expansion et la souveraineté impériale ne fit que croître la réputation et la légitimité de la compagnie, qui vit nombreux nouveaux membres rejoindre ses rangs. Cette notoriété valut l'arrivée du soutien du vicomte de Malenque, Gauthier de Mauxbaton, qui engagea sa propre milice locale à joindre les effectifs varnelites en 323 et finança l’achat de montures et quelques pièces d'artillerie. En contrepartie, la croissance devenue exponentielle de la compagnie et la proximité du Héraut comme allié permit au vicomte de Malenque d'accroître sa propre sphère d’influence, si bien que qu’en Fifrelune de l’an 325 il sera nommé Comte du Val de Malenque, détenant sous sa tutelle les villages de Altengraf, Hamelau, Horemboche, Malenque, Roncecourt et Valcourt.
Organisation et Structure
Hierarchie
La première forme d’organisation de la Compagnie de Varnel ressemblait fortement à une escouade d’explorateurs standard, bien que l’effectif soit un peu plus gonflé que d’autres groupes similaires. A son apogée, l’escouade de Varnel avait une vingtaine de membres, avec un capitaine (François Varnel), 2 sous officiers, 2 médecins et une quinzaine de fantassins.
Suite à l'indépendance du groupe et sa transformation en compagnie, les rangs et la structure sont revus pour démarquer un ordre plus inquisitorial, ainsi que formant le premier axe militaire de la foi pyriste. Les effectifs n’étant plus limités par une bureaucratie de guilde, la compagnie instaure une nouvelle hiérarchie, fondée dans les principes ecclésiastiques:
Chevrons | |
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Grade | Acolyte |
Appellation | "Mon Frère" "Ma Soeur" |
Commandement | aucun |
Héraut
Le héraut sert deux fonctions: il est le commandant en chef de la compagnie et de toute activité paramilitaire qu’elle entreprend, ainsi que la tête de la foi Pyriste, prêchant la parole divine des Empereurs et les textes sacrés du Lex Impératorum.
La mission primaire du héraut est la pérennité et la propagation de la parole divine sur les terres impériales et ses alentours. En campagne, le héraut coordonne le théâtre des opérations, ordonnant les formations, les routes à prendre, les stratégies à suivre, ainsi que d’assurer la réussite de la tâche à laquelle la compagnie est affectée.
Exarch
Evêque
Primus
Vicaire
Le vicaire est, avant tout, un officier de combat, ayant étudié l’art de la guerre et de la purification au travers de multiples expéditions missionnaires ainsi qu’ayant rempli diverses missions d’escortes ou de purification d’hérésie.
Le vicaire coordonne les troupes sur le terrain, assurant le suivi des ordres du Héraut, ainsi que tient compte des résultats des missions dans de nombreux rapports. Enfin, le vicaire supervise aussi les exécutions, assurant que la forme est suivie dans le détail.
Enfin, le vicaire est le point de contact civil pour toute offre de travail, recueillant les annonces ou les contrats de la compagnie pour les présenter au Héraut.
Lector
Le lector, aussi connu sous le nom de “scribe”, est le principal référent religieux de chaque peloton. Sur le terrain, les lectors ont pour mission de bénir les acolytes et de parjurer les ennemis avant, pendant, et après chaque intervention. Bien que leur rôle paraîtrait plus cérémonial, leurs activités et présence renforcent le moral et les croyances au sein du groupe et chez les clients.
Le lector sert aussi de prêcheur de foi auprès des populations civiles. Il organise les baptêmes, les bûchers, les exécutions, les nominations, les promotions et les sacrements.
Disciple
Le disciple est un soldat éduqué dans les principes religieux du pyrisme. Il accompagne les acolytes sur le champ de bataille, montrant le bon exemple, et soutenant le lector dans ses prières et ses serments. Un disciple à pour tâche de maintenir l’ordre pour 5 acolytes.
Acolyte
L’acolyte est le rang le plus bas que puisse avoir un croyant dans la structure militaire de la compagnie de Varnel. Les acolytes ne sont généralement pas des novices aux combats, ayant tenu des activités de mercenariat, gendarmerie ou militaire dans le passé. Ils sont sélectionnés par un Vicaire, et suivent un indoctrination poussée dans les préceptes de la foi pyriste, ainsi qu’un réapprentissage du combat à l’arme de combat rapproché (pic, kriegsmesser, masses…)
Echelons des groupes et Effectifs
Un cardinat est composé de 1 à 4 évêchés et est dirigé par un exarch, soit entre 305 à 1213 dévoués.
Un évêché est composé de 3 délégations et est dirigée par un évêque, soit 304 dévoués.
Une délégation est composée de 2 à 5 missions et est dirigée par un primus, soit de 41 à 101 dévoués.
Une mission est composée de 3 serments, d’un lector et d’un vicaire, soit 20 dévoués.
Une serment est composée de cinq acolytes et d’un disciple, soit 6 dévoués.
Types d’unité
Infanterie
Fondées sur des préceptes compris comme anciens, la compagnie de Varnel ré-instaure un armement plus traditionnel, concentrant leur entraînement quotidien dans le maniement de diverses armes de corps à corps.
Jager
Le jager ( pr/ Yägher, “chasseur”) est un combattant d’infanterie se servant principalement d’armes de corps à corps. Armé léger, c’est le fantassin commun de la compagnie. L'équipement du jager n’est pas standardisé, variant entre des gambisons simples aux demi-plates pour le torse, mais tout combattant est offert une salade à visière (casque) cérémoniale à son arrivée dans la compagnie. Au niveau de l’armement, les yäghers sont généralement munis de pic, de kriegs messers ou d’épées bâtardes.
Schutter
Tempelheer
Cavalerie
Visualisation | ||
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Nom de l'unité | Wachthond | Bloedhond |
Armement Principal | Arc / Epée courte | Lance |
Armure | Moyenne | Lourde |
Symbologie |
Wachthond
Le wachthond ( pr: Waghthönd, “chien de garde”) est un cavalier léger qui sert d’unité de reconnaissance. Muni d’un arc comme arme principale, il n’a pas pour vocation de charger un ennemi. Le prix de leur monture fait des wachthonden l’unité la plus précieuse de la compagnie. Le rôle est aussi donné aux membres plus faibles physiquement de la compagnie, leur permettant de toujours servir “la parole divine” sans pour autant devoir se blesser ou mourir sans raison.
Bloedhond